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| John Burnside | |
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Auteur | Message |
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domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: John Burnside Dim 9 Oct 2011 - 17:46 | |
| - Marko a écrit:
- domreader a écrit:
- Une critique magnifique de 'A Summer Of Drowning' ICI - Juste pour donner l'eau à la bouche à Marko !
Tu sais que je l'ai acheté en anglais ! J'adore la couverture et je tenterai de le lire bientôt. Si c'est trop difficile j'attendrai la traduction. Bon courage alors, les premières pages seront sans doute un peu difficiles et fatiguantes, ensuite celà devrait aller mieux et surtout plus vite ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: John Burnside Mer 12 Oct 2011 - 14:52 | |
| Je viens de terminer Scintillation et j'en suis encore toute retournée. J'ai beau connaître l'univers de l’auteur, il a encore réussi à m'embarquer dans ses chemins de traverses surprenants si pas hallucinants. Quel diamant sombre et écarlate à la fois. Peut-être mon préféré à ce jour. Quel roman, quel auteur, quel talent ! Quel mélange des genres : nous passons du roman social, psychologique, écologique, initiatique au roman noir sans oublier le conte onirique et mystique. Niveau ambiance, il y a un peu de La nuit du chasseur de Charles Laughton dans ce roman-là : atmosphère sombre, sourde et sinueuse au possible. Un grand coup de cœur en tout cas, merci John Burnside |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: John Burnside Mer 12 Oct 2011 - 19:05 | |
| Scintillation - Avadoro a écrit:
- Burnside évoque un monde contaminé par le cauchemar et la mort (incarné par les vestiges d'une usine chimique), tout en offrant à chaque protagoniste la possibilité d'un ailleurs, la recherche d'une transcendance poignante dans son humilité et sa simplicité.
- sentinelle a écrit:
- Quel mélange des genres : nous passons du roman social, psychologique, écologique, initiatique au roman noir sans oublier le conte onirique et mystique.
Cet endroit est sacréScintillation est une sorte d'anti-thriller ou plutôt de thriller ultime qui démarre dans l'apparence balisée des règles du genre (un contexte, des disparitions, une enquête, des protagonistes qui s'expriment à tour de rôle) pour basculer insidieusement à mi-parcours de l'autre côté du miroir (le roman est presque construit de façon symétrique) dans une dimension nettement plus opaque, mystérieuse, à la fois abstraite et mythologique qui acquiert une force et une poésie extrêmement envoûtantes et qui s'achève sur une séquence d'une incroyable beauté terrifiante et libératoire en même temps. C'est prodigieux, à la lisière de la grande littérature fantastique et de la métaphysique. Il bouscule les habitudes confortables, les repères habituels de la narration, et nous décrit un monde à la fois cauchemardesque et somptueux, sorte de purgatoire au sein duquel réside un espace mystérieux, le Glister, qui pourrait être une ouverture vers un ailleurs possible, que ce soit un monde parallèle, un lieu divin, ou surtout cet espace imaginaire que l'écrivain démiurge (dont nous parlait Shanidar à propos de "La Maison Muette") peut inventer lui-même en allant jusqu'à questionner indirectement un de ses personnages égaré sur ce que pourrait bien signifier son existence de créature imaginaire. Métaphore du pouvoir de l'écriture et de ses inventions infinies mais aussi de l'existence humaine à travers la description d'un espace mythique où se projettent toutes les peurs archaïques (jusqu'à la pollution du monde industriel) de personnages déchirés entre le bien et le mal (thématique récurrente des livres de John Burnside) et s'affrontant sous le regard d'entités qui apparaissent comme des passeurs, à l'image de ce fameux homme-papillon qui rappelle certains chamans ou ces divinités de la tradition hindouiste, les garudas, qui luttaient contre les nâgas (serpents maléfiques de la terre et des eaux). Garudas et Nâgas se révélant les 2 visages de la même divinité, Vishnu. L'écriture se fait de plus en plus poétique au fur et à mesure de cette plongée vers le Glister et tout le dernier tiers se dévore fébrilement avec émerveillement et effroi. On l'a déjà dit? John Burnside est un écrivain génial
Dernière édition par Marko le Mer 12 Oct 2011 - 20:02, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: John Burnside Mer 12 Oct 2011 - 19:52 | |
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| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: John Burnside Lun 17 Oct 2011 - 0:19 | |
| La suite de son roman autobiographique "Un mensonge sur mon père" est sorti il y a quelques mois en Grande Bretagne. Elle s'appelle Waking up in toytown, a memoir et il y évoque apparemment plus avant son parcours à travers les drogues et la maladie mentale (il souffrirait d'un trouble bipolaire). Bientôt une traduction? Un parcours qui me rappelle un peu celui que Gérard Garouste rapportait dans "L'intranquille". | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: John Burnside Lun 17 Oct 2011 - 20:04 | |
| On en avait parlé page 5. Il y a de quoi espérer au vu du rythme adopté par Métailié (pourquoi pas l'an prochain ?) | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Burnside Dim 23 Oct 2011 - 19:48 | |
| Comme je suis sur un fil où une unanimité se dégage, je vais la jouer modeste. Scintillation m'a intéressé, Scintillation m'a passionné, parfois, Scintillation ne m'a pas totalement conquis, en définitive. Je suis un novice chez Burnside, que les spécialistes me pardonnent, je le lirai à nouveau, c'est sûr. Pas Scintillation, je veux dire, un autre.
Avadoro a écrit: Burnside évoque un monde contaminé par le cauchemar et la mort (incarné par les vestiges d'une usine chimique), tout en offrant à chaque protagoniste la possibilité d'un ailleurs, la recherche d'une transcendance poignante dans son humilité et sa simplicité.
sentinelle a écrit: Quel mélange des genres : nous passons du roman social, psychologique, écologique, initiatique au roman noir sans oublier le conte onirique et mystique.
Marko a écrit : C'est prodigieux, à la lisière de la grande littérature fantastique et de la métaphysique.
Scintillation est un roman brillant, inventif, déconcertant, etc. C'est le type de livre que l'on admire, pour son style, pour l'intelligence de sa narration polyphonique et omnisciente, pour son mélange des genres, pourtant si complexe à maîtriser. Thriller, roman initiatique, fantastique, poétique, politique, Scintillation est tout cela à la fois. Mais c'est aussi le type de livre que, peut-être même pour les raisons énoncées plus haut, on peut avoir du mal à aimer réellement. Impressionnant, sans l'ombre d'un doute ; mais bouleversant ? Moins que d'autres romans qui n'ont pas cette espèce de perfection formelle, mais dont on sent davantage la chair et la sueur (avis personnel et revendiqué comme tel). Le plus réussi dans Scintillation est la description du lieu de l'action, cet Intraville qui, comme l'Alphaville de Godard (sans lui ressembler du tout), pourrait préfigurer notre monde futur, avec son contrepoint, Extraville. Un décor en voie de pourrissement, qui ne corrompt pas que les paysages, mais aussi les âmes et les comportements. En donnant la parole à Leonard, dans de nombreux chapitres, Burnside joue le contrepied : dans cet univers putride et sordide, ce garçon de 15 ans apporte une innocence (relative), une envie de vivre et un humour décapant dans un récit qui, du coup perd de sa noirceur et se teinte de nuances nouvelles. Sans parler de son amour immodéré pour la littérature dans une société où la culture n'a plus guère droit de citer. Certains retiendront de Scintillation ses échappées oniriques et ses visions mystiques. C'est leur droit. Mais le livre ne pourrait-il pas, avant tout, représenter une sorte de manifeste écologique, un avertissement sans frais de ce que notre bonne vieille planète est en train de devenir ? Il y a presque autant de lectures possibles du roman que de lecteurs. Alors, autant s'arrêter là dans une tentative d'interprétation qui n'engage que celui qui la donne.
Oui, parce que je pourrais ajouter pas mal d'autres choses, mais vous avez déjà dit l'essentiel. Tout d'un coup, j'ai un doute. C'est un livre que je vais plus aimer après l'avoir terminé que pendant sa lecture (certains passages ne m'ont pas accroché). Est-ce que Burnside a toujours ce double effet Kiss Cool ? | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: John Burnside Dim 23 Oct 2011 - 23:37 | |
| je ne connais pas encore cet auteur, mais après vos commentaires tout au long de ce fil et dernièrement à propos de Scintillation, je suis curieuse de le lire.
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| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: John Burnside Lun 24 Oct 2011 - 17:05 | |
| - traversay a écrit:
- Comme je suis sur un fil où une unanimité se dégage, je vais la jouer modeste. Scintillation m'a intéressé, Scintillation m'a passionné, parfois, Scintillation ne m'a pas totalement conquis, en définitive. Je suis un novice chez Burnside, que les spécialistes me pardonnent, je le lirai à nouveau, c'est sûr. Pas Scintillation, je veux dire, un autre.
Je pense que son roman "Un mensonge sur mon père" devrait te plaire davantage. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: John Burnside Lun 24 Oct 2011 - 18:53 | |
| - traversay a écrit:
- Oui, parce que je pourrais ajouter pas mal d'autres choses, mais vous avez déjà dit l'essentiel. Tout d'un coup, j'ai un doute. C'est un livre que je vais plus aimer après l'avoir terminé que pendant sa lecture (certains passages ne m'ont pas accroché). Est-ce que Burnside a toujours ce double effet Kiss Cool ?
John Burnside a une écriture "froide", d'où ce manque de sueur et de chair que tu as pu ressentir. Mais il y a tellement de choses à côté, puis une certaine froideur dans l'écriture ne me dérange pas du tout. Maintenant j'ai pu ressentir cette distance avec La maison muette et Les empreintes du diable à certains moments de ma lecture. Avec Scintillation, je n'ai rien ressenti de tel. Alors est-ce dû au fait que je me suis familiarisée à son écriture et son univers : je sais d'avance où je vais mettre les pieds ? Ou ce dernier roman évite certains écueils précédents ? Je ne saurais dire, mais j'ai adhéré à fond à ce dernier roman dans lequel l'écologie joue effectivement un rôle très important. Il se peut aussi que la virtuosité avec laquelle il arrive à jouer sur plusieurs gammes joue en sa défaveur : certains romans trop 'pensés', trop 'maitrisés', trop 'ciselés' peuvent nous sembler du coup artificiels et fabriqués. Les manquements, les failles, les petites imperfections donnent parfois ce petit supplément d'âme à un roman. D'où cette sensation de froideur et de distanciation avec Burnside. Mais je le répète, je ne l'ai pas vécu de cette façon. - traversay a écrit:
- Comme je suis sur un fil où une unanimité se dégage, je vais la jouer modeste.
Tu soulèves un point qui me perturbe depuis quelques mois, à savoir hésiter à présenter une œuvre comme un gros coup de cœur. A force de n'entendre que des louanges, on en attend peut-être de trop, et du coup on est forcément déçu. Il vaut mieux parfois entamer un roman sans attente particulière, je pense que nous sommes à ce moment là plus clément dans notre jugement. Enfin, je peux me tromper mais franchement, cela me pose question
Dernière édition par sentinelle le Lun 24 Oct 2011 - 19:32, édité 5 fois |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: John Burnside Lun 24 Oct 2011 - 19:22 | |
| Ta réaction, Sentinelle, m' interroge aussi. A savoir la façon dont nous sommes "contaminés" par les impressions de lecture, surtout quand elles sont favorables et enthousiastes.Ou le contraire... Ce qui évidemment, n' est pas une critique
C' est pourquoi, étant aussi influençable que quiconque, je laisse parfois un certain temps avant de commencer un livre qui a fait à peu près l' unanimité. Et que je ne participe pas souvent aux LC. Meme si la vraie raison est que je n' ai pas le temps de le faire. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: John Burnside Lun 24 Oct 2011 - 19:28 | |
| - bix229 a écrit:
- Ta réaction, Sentinelle, m' interroge aussi. A savoir la façon dont nous sommes "contaminés" par les impressions de lecture, surtout quand elles sont favorables et enthousiastes.Ou le contraire... Ce qui évidemment, n' est pas une critique
C' est pourquoi, étant aussi influençable que quiconque, je laisse parfois un certain temps avant de commencer un livre qui a fait à peu près l' unanimité. Et que je ne participe pas souvent aux LC. Meme si la vraie raison est que je n' ai pas le temps de le faire. Le chemin qui me mène à un roman joue énormément à ce niveau. Personnellement, je sais que je serais plus clémente envers un roman dont je n'attendais rien de particulier au départ. Moins de déceptions et parfois d'excellentes surprises que je n'attendais pas, et qui du coup ont plus d'impact. Maintenant je ne dis pas que discuter d'un roman n'est pas enrichissant pour les uns et les autres, mais le présenter comme un gros coup de coeur peut jouer paradoxalement en sa défaveur, créant des attentes artificiellement gonflées qui ne seront, de fait, pas satisfaites.
Dernière édition par sentinelle le Lun 24 Oct 2011 - 20:02, édité 1 fois |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Burnside Lun 24 Oct 2011 - 19:57 | |
| - sentinelle a écrit:
- traversay a écrit:
- Oui, parce que je pourrais ajouter pas mal d'autres choses, mais vous avez déjà dit l'essentiel. Tout d'un coup, j'ai un doute. C'est un livre que je vais plus aimer après l'avoir terminé que pendant sa lecture (certains passages ne m'ont pas accroché). Est-ce que Burnside a toujours ce double effet Kiss Cool ?
John Burnside a une écriture "froide", d'où ce manque de sueur et de chair que tu as pu ressentir. Mais il y a tellement de choses à côté, puis une certaine froideur dans l'écriture ne me dérange pas du tout. Maintenant j'ai pu ressentir cette distance avec La maison muette et Les empreintes du diable à certains moments de ma lecture. Avec Scintillation, je n'ai rien ressenti de tel. Alors est-ce dû au fait que je me suis familiarisée à son écriture et son univers : je sais d'avance où je vais mettre les pieds ? Ou ce dernier roman évite certains écueils précédents ? Je ne saurais dire, mais j'ai adhéré à fond à ce dernier roman dans lequel l'écologie joue effectivement un rôle très important. Il se peut aussi que la virtuosité avec laquelle il arrive à jouer sur plusieurs gammes joue en sa défaveur : certains romans trop 'pensés', trop 'maitrisés', trop 'ciselés' peuvent nous sembler du coup artificiels et fabriqués. Les manquements, les failles, les petites imperfections donnent parfois ce petit supplément d'âme à un roman. D'où cette sensation de froideur et de distanciation avec Burnside. Mais je le répète, je ne l'ai pas vécu de cette façon.
- traversay a écrit:
- Comme je suis sur un fil où une unanimité se dégage, je vais la jouer modeste.
Tu soulèves un point qui me perturbe depuis quelques mois, à savoir hésiter à présenter une œuvre comme un gros coup de cœur. A force de n'entendre que des louanges, on en attend peut-être de trop, et du coup on est forcément déçu. Il vaut mieux parfois entamer un roman sans attente particulière, je pense que nous sommes à ce moment là plus clément dans notre jugement. Enfin, je peux me tromper mais franchement, cela me pose question J'adhère à tout ce que tu as écrit. Moyennant quoi, je n'en ai pas encore fini avec ce livre que je continue à lire dans ma tête (si, c'est possible). Et c'est toi qui évoquais, je crois, D'acier qui, bien que construit très différemment et au style tout à fait autre, a des points communs avec Scintillation. J'avais aussi des images de Bhopal, en tête. Avec ce roman de l'australienne Meaghan Delahunt Le livre rouge, qui "utilise" cette tragédie et en fait un des ressorts d'une fiction fondée sur les hasards et les coïncidences. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: John Burnside Lun 24 Oct 2011 - 20:10 | |
| - traversay a écrit:
- J'adhère à tout ce que tu as écrit. Moyennant quoi, je n'en ai pas encore fini avec ce livre que je continue à lire dans ma tête (si, c'est possible). Et c'est toi qui évoquais, je crois, D'acier qui, bien que construit très différemment et au style tout à fait autre, a des points communs avec Scintillation. J'avais aussi des images de Bhopal, en tête. Avec ce roman de l'australienne Meaghan Delahunt Le livre rouge, qui "utilise" cette tragédie et en fait un des ressorts d'une fiction fondée sur les hasards et les coïncidences.
Je n'en ai pas encore fini non plus avec Scintillation, que je lirai certainement une seconde fois mais pas tout de suite, histoire de décanter un peu avant. J'ai lu Scintillation tout de suite après D'acier, les points communs m'ont sauté aux yeux, même si traités totalement différemment comme tu le dis si bien. D'acier est nettement moins brillant, nettement moins performant mais bien plus chaleureux que Scintillation, il a ce fameux petit supplément d'âme dont je parlais tout à l'heure, avec toute la force mais aussi les faiblesses d'un premier roman. C'est pour ça que j'ai un faible pour les 'bons' premiers romans, ils sont souvent un peu bancals mais l'auteur y a mis tout son cœur et cela se sent |
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