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 John Cassavetes

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Bellonzo
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Bellonzo
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MessageSujet: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyDim 6 Sep 2009 - 20:04

John Cassavetes Ac39

Citation :
C'est en tant qu'acteur de cinéma que John Cassavetes démarre sa carrière. Il tourne dans certains films de Don Siegel, figure au générique des 'Douze Salopards' et de 'Rosemary's Baby' de Roman Polanski. En 1956, il crée à New York un atelier de théâtre, le Variety Art Studio, au sein duquel il fait travailler l'improvisation à ses élèves. Sa carrière de réalisateur démarre par un coup de maître en 1961 avec 'Shadows', considéré comme l'écho de la Nouvelle Vague qui naît en France. L'improvisation est au coeur de ce film quasi documentaire, tourné caméra à l'épaule et avec peu de moyens. Son deuxième film, 'La Ballade des sans-espoirs', est financé par la Paramount mais se révèle être un échec cuisant. Entre-temps, le cinéaste s'est marié avec l'actrice Gena Rowlands, qui va devenir rapidement sa muse et qui apparaît pour la première fois derrière la caméra de son mari dans 'Un enfant attend', une expérience douloureuse pour le cinéaste qui n'aura pas le 'final cut' sur son film. Le couple va rapidement s'affirmer comme l'un des plus créatifs du cinéma et le réalisateur offre à son inspiratrice des rôles magnifiques de femmes tourmentées, ayant un grain de folie. Ils tournent ensemble dans 'Faces', 'Une femme sous influence', 'Opening Night', 'Gloria', 'Love Streams'. Le réalisateur fascine car il est l'un des rares à avoir travaillé en marge des studios, en totale liberté, épaulé par une famille d'acteurs fidèles à son cinéma (Peter Falk, Ben Gazzara, Seymour Cassel).
source: evene.fr


Citation :
Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)

Longs métrages
1959 : Shadows Page 1
1961 : Too Late Blues ou La Ballade des sans-espoir
1963 : Un enfant attend (A Child Is Waiting)
1968 : Faces
1970 : Husbands Page 1
1971 : Minnie et Moskowitz ou Ainsi va l'amour (Minnie and Moskowitz) Page 1
1975 : Une femme sous influence (A Woman Under the Influence)
1976 : Meurtre d'un bookmaker chinois (The Killing of a Chinese Bookie) Page 1
1978 : Opening Night Page 1
1980 : Gloria
1984 : Love Streams ou Torrents d'amour Page 1
1985 : Big Trouble
Séries télévisées
1959 : Meurtre en do majeur (Murder for Credit), Le Prédicateur (Evil) et Un coin de paradis (A Piece of Paradise) - épisodes de Johnny Staccato
1960 : Le Faussaire a les nerfs (Night of Jeopardy) et Solomon - épisodes de Johnny Staccato
1962 : A Pair of Boots et My Daddy Can Lick Your Daddy - épisodes de The Lloyd Bridges Show
1966 : In Pursuit of Excellence - épisode de Bob Hope Presents The Chrysler Theatre

Citation :
Arrêté à la page 2 le 11/02/2013


Curieusement Cassavetes n'avait pas de fil.Etonnant.Alors pour revenir un peu sur ce grand auteur voici quelques mots sur l'un de ses plus beaux films.

Suite difficile

John Cassavetes 35450210

Citation de John Cassavetes dans ce film:"La vie est une suite difficile de départs,de divorces,de ruptures, etc...". Assurément pourtant il émane de ce film un indéfinissable mais fragile sentiment d'union...

Love streams,avant-dernier opus du grand John porte bien son nom qu'il faudrait si on le traduisait intituler flux d'amour mais il est vrai que ça sonnerait ridicule.Pourtant il s'agit bien de flux,de marées hautes et basses dans la vie des personnages cassavétiens.On le sait ces gens là sont toujours à la dérive,plus ou moins border line,empêtrés dans des problèmes existentiels insolubles et qu'ils diluent soigneusement dans la musique(le blues doit avoir été inventé pour eux et Too late blues a pour titre français La ballade des sans espoir),l'alcool,la nuit et le psychodrame.

On n'oublie pas la virée des Husbands et on a appris qu' Ainsi va l'amour.Love streams nous plonge dans la relation entre un frère et une soeur,tous deux dézingués de la vie.Elle,Gena Rowlands,est divorcée et perd la garde de sa fille avant de donner des signes de dégénérescence cérébrale tragi-comique. Lui, Cassavetes en personne qui remplace John Voigt,découvre son fils de dix ans qu'il ne connaît pas.Comme vous le voyez nous ne sommes pas chez les as de la vie de famille.Cependant les retrouvailles de Robert et de Sarah sont bouleversantes car dans le cinéma de Cassavetes le facteur humain est présent comme nulle part ailleurs et c'est ce qui donne à ses films,pas très nombreux,cette aura magnifique entre espoir et pulsions destructrices,entre rire et larmes tous deux hypertrophiés comme il se doit dans ce monde où l'on s'aime quand même sans savoir se le dire.La fraternité entre l'écrivain alcoolique raté et sa soeur complexée est un beau morceau de cinéma.Le montage parallèle de la première moitié du film où l'on ignore le lien qui les unit mène ainsi aux scènes non pas d'affrontement mais de rencontre tout simplement.Ne sommes-nous pas tous des écrivains ratés qui n'ont pas su parler à leur soeur,à leur maîtresse,à leurs enfants?
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyDim 6 Sep 2009 - 21:53

J'aime beaucoup le cinéma de Cassavetes. Il y a eu une retrospective au cinema Balzac je crois il y a une vingtaine d'années et je m'étais régalée, mais c'est un peu trop loin pour en parler vraiment.
En tout cas, j'aimerais bien en revoir certains.
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyVen 29 Oct 2010 - 23:40

Je ne suis pas un grand fan de Cassavetes. Loin de là. Mais je persiste.

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Ainsi va l'amour (Minnie and Moskowitz, 1971)
Un beatnik vieillissant et gardien de parking rencontre une blonde sophistiquée travaillant au Muséum. Tout les sépare, sauf leur solitude et leur maladresse. Alors, ils finiront par s'aimer.
Bon, on est chez Cassavetes, donc ce n'est pas un long fleuve tranquille. On discute beaucoup dans les bars et les restaurants. On se met en colère pour un oui ou pour un non. On s'embrasse puis on se tabasse. Eprouvant ! En fin de compte, Gena Rowlands n'y est pas pour rien, le film a un certain charme buriné. A condition d'accepter que l'amour et la rage soient deux sentiments voisins.

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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyJeu 20 Jan 2011 - 11:15

John Cassavetes Cassav10

Opening Night

mon premier Cassavetes.

Synopsis : Myrtle Gordon (Gena Rowlands) est une star incontestée, une comédienne adulée, une actrice superbe. Elle répète une nouvelle pièce à New Haven, Second Woman, avec l'équipe qui la suit depuis toujours (metteur en scène, acteur, producteur, dramaturge...). La pièce raconte la déchéance progressive d'une femme dont l'âge la rattrape. Un soir une adolescente hystérique se jette aux pieds de Myrtle pour lui déclamer son amour. Après lui avoir signé un autographe l'actrice s'éloigne et voit la jeune femme se faire renverser (et tuer) par une voiture.

Suite à cet accident, Myrtle a des hallucinations (elle voit Sarah la jeune admiratrice lui rendre visite), elle plonge un peu plus dans l'alcool, elle refuse de jouer certaines scènes, transforme le scénario pour le rendre moins déséspéré, plus drôle. Tout le monde pense qu'elle va fusiller la pièce le soir de la Première (Opening Night) à New York.

Ce film m'a fait une étrange impression, il est à la fois très violent, très cru dans sa vision de l'avilissement par l'âge, le refus d'une femme à reconnaitre que le temps passe, qu'il lui ôte une partie de sa vitalité, de sa séduction, de sa fraicheur et en même temps, le film est parfois d'une extrême douceur dans les relations entre les personnages de l'équipe.

Filmer du théâtre au cinéma n'est jamais chose facile et Cassavetes prend le parti de poser sa caméra dans la salle, comme s'il s'agissait d'un spectateur lambda assistant à la pièce. Et quelle pièce ! Car la sublime Myrtle est un funambule ivre qui cherche par tous les moyens à tirer la pièce vers l'espoir (elle change le texte, oblige ses partenaires à la suivre dans des improvisations, arrive ivre morte le soir de la Première...).
La relation de l'actrice avec son admiratrice est de l'ordre de l'hallucination tragique, l'une est jeune, l'autre vieillissante, l'une est sexuée, l'autre alcoolique, et les hallus sont si fortes que Myrtle en arrive à se battre avec Sarah (un combat physique époustouflant parce que la caméra colle aux visages).

L'art de Cassavetes est en effet de donner aux visages une profondeur, une beauté magnifiée qui les transporte au-delà de la vieillesse, des ravages de l'alcoolisme ou de la dépression. Des visages brûlants de désir de vivre. Et Gena Rowlands est absolument...

John Cassavetes Cassav11

Je ne dirais pas que ce film est un chef d'oeuvre mais il est troublant. Troublant de montrer la solitude d'une femme adulée, de montrer la volonté d'une femme qui ne veut pas vieillir, qui ne veut pas dire son âge, ne veut pas jouer des pièces de mamie et qui s'insurge de toute sa force contre l'état des choses. Troublant de voir autant d'alcool ingurgité. Autant de visages filmés au ras des poches sous les yeux. De voir l'ambivalence d'un monde où tout le monde se déteste et s'aime intensément.
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyJeu 20 Jan 2011 - 14:10

ça donne envie, c'est vrai que Gena Rowlands est épatante (dans Gloria du même auteur je crois)
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyJeu 20 Jan 2011 - 14:45

Le cinéma de Cassavetes est cruel plus que violent, mais à la première vision c' est l' agressivité
qu' on perçoit d' abord.
En fait, Cassavetes pratique comme Bergman, il met le doigt sur les relations humaines et sur les rapports à soi et il appuie où ça fait mal...
Mais derrière la brutalité des rapports homme/femmes , du regard sans complaisance sur le vieillissemnt et la solitude de chacun, il y a des éclairs de tendresse et de pacification momentanés très émouvants.
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyJeu 20 Jan 2011 - 17:35

bix229 a écrit:
Le cinéma de Cassavetes est cruel plus que violent, mais à la première vision c' est l' agressivité
qu' on perçoit d' abord.
En fait, Cassavetes pratique comme Bergman, il met le doigt sur les relations humaines et sur les rapports à soi et il appuie où ça fait mal...
Mais derrière la brutalité des rapports homme/femmes , du regard sans complaisance sur le vieillissemnt et la solitude de chacun, il y a des éclairs de tendresse et de pacification momentanés très émouvants.

Tu as raison Bix, plutôt cruel mais il y a trois scènes extrêmement violente physiquement dans le film (un type qui maltraite sa femme et ses enfants sur scène, la bataille de Myrtle seule contre elle-même durant laquelle elle pète un verre de ses ENORMES lunettes et s'entaille l'oeil et la mort accidentelle de Sarah...) sans compter les scènes de violences mentales (la pression de la dramaturge et du metteur en scène, la virée chez l'exorciste durant laquelle Myrtle tue le fantôme de Sarah à coup de bouteille de whisky)... Non, je maintiens le film est violent. Il m'a fait pensé à la scène complètement trash dans Blow Up où Jane Birkin se retrouve à poils avec sa copine et à moitié violentée par le photographe. Des trucs qui paraissent encore plus ultra-violents que par exemple Orange Mécanique dans lequel la violence EST le sujet du film mais qui est ici complètement banalisée et donc encore plus outrancière et insoutenable...
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyJeu 20 Jan 2011 - 21:32

Les émotions ressenties chez Cassavetes sont souvent délicates à mettre en mots, tant son cinéma se construit sur des oppositions, des lignes de fracture. Et le rythme est celui d'un torrent, où l'excès d'une violence affective peut aboutir à l'expression d'une incomparable tendresse. C'est la fragilité de l'art et de la vie, que Cassavetes veut confondre en permanence : Opening night, de ce point de vue, est son film le plus contrasté, le plus incertain, le plus troublant pour la spectateur. L'investissement de Cassavetes et Rowlands rendent ce spectacle bouleversant.
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyJeu 20 Jan 2011 - 21:47

Avadoro a écrit:
Les émotions ressenties chez Cassavetes sont souvent délicates à mettre en mots, tant son cinéma se construit sur des oppositions, des lignes de fracture. Et le rythme est celui d'un torrent, où l'excès d'une violence affective peut aboutir à l'expression d'une incomparable tendresse. C'est la fragilité de l'art et de la vie, que Cassavetes veut confondre en permanence : Opening night, de ce point de vue, est son film le plus contrasté, le plus incertain, le plus troublant pour la spectateur. L'investissement de Cassavetes et Rowlands rendent ce spectacle bouleversant.

La fragilité est en effet le terme qui convient sans doute le mieux à ce film. J'ai souvent retenu mon souffle, espérant que Myrtle n'irait pas trop loin, ne tomberait plus, ne boirait pas le verre fatal. Je n'ai sans doute pas assez parlé de la tendresse qui émane de ce film. Je n'ai pas dit non plus que Rowlands/Cassavetes interprètent deux anciens amants, se retrouvant sur les planches pour une joute, un duel, un combat. Deux gladiateurs de la scène qui vont se mettre magnifiquement à l'épreuve pour sortir d'eux ce qu'ils ont de plus profonds, de plus intimes, de plus méchants et de plus drôles. Ils vont s'attirer l'un l'autre dans un guet-apens dont le vainqueur est incontestablement le spectateur qui va assister à cette lutte. Magnifique moment...
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptySam 6 Aoû 2011 - 22:52

John Cassavetes 2536

Husbands (1970)
Trois potes partent en virée après l'enterrement d'un ami. Pour son premier film en couleurs, Cassavetes reste fidèle à sa méthode, mélange d'improvisation et de scènes écrites, parfois étirées à l'excès, gros plans et décadrage de l'image. Point fort : l'évidente complicité entre les trois larrons : Falk, Gazzara (le seul encore vivant aujourd'hui, qui n'est pas loin ici d'éclipser ses petits camarades) et Cassavetes. Point faible : l'absence de profondeur des dialogues dans cette histoire régressive, ultra machiste par moments. Un Cassavetes moyenne gamme, on va dire.

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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyDim 22 Juil 2012 - 21:50

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Shadows (1959)

On dirait que je démarre en douceur avec ce Shadows ? Avec juste de tout petits trous dans le rythme on a droit à une sorte de moments autour de deux frères ou demi-frères musiciens et de leur sœur. Musiciens plutôt désargentés, ambiance jazzy et artiste, moments de vides, petites tricheries et pas mal de fumée. Sorte de film de doute existentielle sans appuyer. Du coup il reste des moments, une recherche de moments de vérités à travers la caméra et quelques belles images. Et puis il reste une distance de la situation mise en scène.

J'ai beaucoup pensé à d'autres films comme ceux de Jarmusch ou Wayne Wang... ou Tarantino, en quasi parodique (pas un compliment). Et puis tous n'ont pas ce qui doit être une grosse Buick pour tourner les coins de rues (l'impression de voir plusieurs fois la voiture dans le film en fait la même par hasard ou pas ?). En tout cas le film est indéniablement 50's dans l'image et ça compte.
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptyDim 22 Juil 2012 - 22:00

A la santé de John Cassavetes, Ben Gazara et Peter Falk qui doivent trinquer en enfer avec Boris Vian !John Cassavetes 642175 John Cassavetes 642175 John Cassavetes 642175
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptySam 18 Aoû 2012 - 21:47

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Le meurtre d'un bookmaker chinois (1976)

Les aventures et mésaventures d'un patron de boite de striptease qui perd au jeu. Rien qui dépasse, superbe image, prestance globale. On est très content pour Ben Gazzara au milieu de ses jolies danseuses, avec des contres jours ajustés aux petits oignons. Des moments de comédie juste ce qu'il faut, quelques explosions d'humanité brute et de fractions de moments façon vrais visages. Beaucoup de style.

Presque trop pour un film qui ne m'a pas tout à fait embarqué, très joli mais avec son histoire qui ressemble à une histoire il manque un quelque chose pour rentrer dans une motivation qui dépasserait l'exercice de style ?

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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptySam 18 Aoû 2012 - 21:59

J'ai un rapport ambivalent avec le cinéma de Cassavetes que je pense ne pas aimer beaucoup en dehors de "Une femme sous influence". Le meurtre d'un Bookmaker chinois m'avait ennuyé à mourir mais je crois l'avoir déjà dit ailleurs dans notre tentaculaire forum Very Happy Peut-être un certain rejet de cet univers qui hystérise le cinéma vérité (je parle de ses films en général). Le côté films de potes aussi qui m'agace un peu. Sorte de dérive et de mal de vivre autoproclames entre grandes gueules cassées. Mais il a des fulgurances et je changerai peut-être un jour d'avis en revoyant ses films. Je les ai vus il y a si longtemps et j'ai changé mon regard sur certains cinémas.
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MessageSujet: Re: John Cassavetes   John Cassavetes EmptySam 18 Aoû 2012 - 22:18

Marko a écrit:
J'ai un rapport ambivalent avec le cinéma de Cassavetes que je pense ne pas aimer beaucoup en dehors de "Une femme sous influence". Le meurtre d'un Bookmaker chinois m'avait ennuyé à mourir mais je crois l'avoir déjà dit ailleurs dans notre tentaculaire forum Very Happy Peut-être un certain rejet de cet univers qui hystérise le cinéma vérité (je parle de ses films en général). Le côté films de potes aussi qui m'agace un peu. Sorte de dérive et de mal de vivre autoproclames entre grandes gueules cassées. Mais il a des fulgurances et je changerai peut-être un jour d'avis en revoyant ses films. Je les ai vus il y a si longtemps et j'ai changé mon regard sur certains cinémas.
Oui, ça me paraît toujours terriblement bavard, et en même temps il y a beaucoup de gens qui le portent très haut, du coup je me dis toujours que je passe à côté de quelque chose.
Cassavetes fait partie des réalisateurs que j'aimerais aimer.

Nouvelle tentative un jour ou l'autre...
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