Nos lectures de décembre...

Après Tsubaki, Hamaguri

Rien, je cours partout pour trouver les petites choses qui feront plaisir à tous le monde le 25 décembre. Mais j'ai presque fini Kafka sur le rivage que je fais durer au maximum.

Sentinelle a écrit

Citation :

J'ai bien aimé Amsterdan de McEwan ! Tu reviendras nous en parler sur le fil de l'auteur j'espère

Oui c'est promis, je vais vous en faire une petite critique, mais pas ce soir, actuellement j'ai un boulot fou, au moins 11 heures par jour (et qui nous dit que les fonctionnaires sont des privilégiés ), mais dès que je me sens d'attaque et la tête moins vidée je vais écrire quelques mots.
Pour continuer mon exploration de la littérature japonaise, je vais commencer un recueil de nouvelles, La promesse du lendemain de Hitonari Tsuji.

Depuis quelques jours, je me suis régalée soir et matin de quelques pages d'un roman de Claudie Galay: Seule Venise...D'ici quelques jours, j'essaierai de trouver les mots pour vous donner l'envie de le lire...

ILfaut que je trouve quelque chose de court pour les jours qui viennent...et j'aimerais quelque chose de léger...Je ne sais pas encore...

Les disparus de Daniel Mendelsohn

Le Bibliomane a écrit:

Après le bouleversant "A l'abri de rien" d'Olivier Adam, je vais commencer la lecture de "J'apprends" de Brigitte Giraud.

J'ai confondu J'apprends avec un autre livre de B.Giraud, A présent, qui lui, est dur. J'apprends,je ne l'ai pas lu.

coline a écrit:

Depuis quelques jours, je me suis régalée soir et matin de quelques pages d'un roman de Claudie Galay: Seule Venise...D'ici quelques jours, j'essaierai de trouver les mots pour vous donner l'envie de le lire...

ILfaut que je trouve quelque chose de court pour les jours qui viennent...et j'aimerais quelque chose de léger...Je ne sais pas encore...

J'ai finalement choisi...et ce n'est pas léger!...La nuit Mozambique de Laurent Gaudé qui m'attendait depuis plusieurs mois dans ma PAL...

coline a écrit:

Depuis quelques jours, je me suis régalée soir et matin de quelques pages d'un roman de Claudie Galay: Seule Venise...D'ici quelques jours, j'essaierai de trouver les mots pour vous donner l'envie de le lire...

Ah oui, Coline.. j'attends tes impressions - j'ai bien aimé ce livre et j'avais déjà vu il y a quelques jours que tu en parlais..

Je commence "L'Astragale" d'Albertine Sarrazin.
(petit clin d'oeil donc à Domreader qui l'a lu!)

Après Le cas du docteur Koukotski de Ludmila Oulitskaïa, j'ai commencé Le grand incendie de Shirley Hazzard.

kenavo a écrit:

coline a écrit:

Depuis quelques jours, je me suis régalée soir et matin de quelques pages d'un roman de Claudie Galay: Seule Venise...D'ici quelques jours, j'essaierai de trouver les mots pour vous donner l'envie de le lire...

Ah oui, Coline.. j'attends tes impressions - j'ai bien aimé ce livre et j'avais déjà vu il y a quelques jours que tu en parlais..

Je ferai mon commentaire dès que possible Kenavo...Promis!

Le livre de sable, nouvelles de J L Borges.

J'ai fini "J'apprends" et je commence "Le club Jane Austen"
Et mes chroniques en retard s'allongent, s'allongent

Je viens de finir On est toujours trop bon avec les femmes, un roman irlandais de Sally Mara de Raymond Queneau.
Avant Pierrot mon ami du même auteur, je vais lire Mémoire de porc-épic d'Alain Mabanckou.

Les enfants de la liberté de Marc Lévy
je vais me le procurer

quelqu'un l'a lu?

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Toulouse, printemps 1943. Jeannot, 18 ans, vient de rejoindre les rangs de la 35ème brigade. Entouré de ses copains français, mais aussi espagnols, italiens ou juifs, Jeannot fera partie de cette célèbre "Résistance", celle de ces gens qui ont mis leur vie en jeu pour se défaire de l'emprise allemande. En ces temps de guerre, le quotidien est marqué par la faim et la peur, mais aussi par une soif insatiable de liberté.
Éclatant de vie et d'espoir, ce roman est une ode aux "faiseurs de liberté". Vous serez bouleversé par cet autre grand cru signé Marc Levy.

Concernant "Les enfants de la liberté" : Nous sommes à Toulouse au printemps 1943. Il y a là des garçons et des filles, 17-18 ans, qui refusent la guerre, l'occupation et son cortège d'injustices, de violences, de haines.
Ces enfants qui décident d'entrer en résistance, ils viennent de partout. Il y a des français, bien sûr mais aussi des italiens, des polonais, des espagnols, un arabe. Des chrétiens, des juifs, des croyants, des agnostiques. Parmi eux, il y a Jeannot et son frère Claude. Dans la vraie vie, Jeannot s'appelle Raymond. Ils joignent les rangs de la 35ème brigade.
La vie au jour le jour des résistants n'a rien de glorieux. La faim, la solitude et la peur au ventre. Voler des vélos, distribuer des tracts sans se faire prendre, transporter des armes, saboter une voie ferrée, balancer une grenade dans un restaurant où dînent des officiers allemands, exécuter un procureur qui a requis la peine de mort contre un camarade, poser une bombe sous un train, braquer un bureau de pose pour s'emparer de sa recette.
Dénoncés, ils finissent tous par se faire prendre. Internés à la prison de Saint-Michel, ils goûtent aux méthodes musclées de la police française.
Dehors, la ville vibre aux exploits des troupes alliées qui ont débarqué en Normandie. L'espoir fait tenir le coup malgré les privations, les punitions, les humiliations et, parfois, les exécutions dans la cour de prison.
Un jour, les prisonniers sont remis aux Allemands. Direction la gare. Là, des wagons à bestiaux. À l'intérieur, la chaleur est suffocante. Commence une lente et terrible odyssée. Le convoi tente de rallier l'Allemagne...
Après des semaines d'errance, à quelques kilomètres de la frontière, Jeannot et Claude parviennent à s'évader. C'est le 25 août 1944. Le jour même où Paris est libéré.

"Ce 21 mars 1943, j'avais 18 ans. Je suis monté dans le tramway et je partais vers une station qui ne figurait sur aucun plan, j'allais chercher le maquis. Il y a dix minutes, je m'appelais encore Raymond, depuis que je suis descendu au terminus de la ligne 12, je m'appelle Jeannot. Jeannot sans nom. À ce moment encore doux de la journée, des tas de gens dans le monde ne savent pas encore ce qui va leur arriver.
Papa et maman ignorent que bientôt, on va leur tatouer un numéro sur le bras, maman ne sait pas que sur un quai de gare, on va la séparer de cet homme qu'elle aime presque plus que nous.
Moi, je ne sais pas non plus que dans dix ans, je reconnaîtrai, dans un tas de paires de lunettes de près de cinq mètres de haut, au Mémorial d'Auschwitz, la monture que mon père avait rangée dans la poche haute de sa veste, la dernière fois que je l'ai vu au Café des Tourneurs. Mon petit frère Claude ne sait pas que bientôt je passerai le chercher, et que s'il n'avait pas dit oui, si nous n'avions pas été deux à traverser ces années-là, aucun de nous n'aurait survécu. Mes sept camarades, Jacques, Boris, Rosine, Ernest, François, Marius, Enzo, ne savent pas qu'ils vont mourir en criant "Vive la France", et presque tous avec un accent étranger.
Je me doute bien que ma pensée est confuse, que les mots se bousculent dans ma tête, mais à partir de ce lundi midi et pendant deux ans, sans cesse mon coeur va battre dans ma poitrine au rythme que lui impose la peur ; j'ai eu peur pendant deux ans, je me réveille encore parfois la nuit avec cette foutue sensation. Mais tu dors à côté de moi mon amour, même si je ne le sais pas encore. Alors voilà un petit bout de l'histoire de Charles, Claude, Alonso, Catherine, Sophie, Rosine, Marc, Émile, Robert, mes copains espagnols, italiens, polonais, hongrois, roumains, les enfants de la liberté."