Guillermo Del Toro

Et moi faudra que je vous parle d'Hellboy vu ce soir. Classe, divertissant, beau, un bon moment quoi.

Queenie a écrit:

Et moi faudra que je vous parle d'Hellboy vu ce soir. Classe, divertissant, beau, un bon moment quoi.

Le Labyrinthe de Pan m'avait bien plu... Tu me tentes !

markofr a écrit:

Queenie a écrit:

Et moi faudra que je vous parle d'Hellboy vu ce soir. Classe, divertissant, beau, un bon moment quoi.

Le Labyrinthe de Pan m'avait bien plu... Tu me tentes !

c'est bien plus action, mais y'a aussi plus d'humour et de "sensibilité" (sisi, Hellboy est un gars tout chamallow des fois).

Faut le voir, pour le plaisir des zoeils.

Queenie a écrit:

Faut le voir, pour le plaisir des zoeils.

Il fait pas trop toc le minotaure chamallow rouge?? Quand on voit les bandes annonces du 1 et du 2 ça fait un peu peur... Il a un univers visuel assez fort mais parfois un peu trop carton pâte/studio...

j'aime bien son truc de carton-pate moi. je trouve que ça fait très... dessin justement. Très proche d'une bd.
Mais le Hellboy il fait pas toc du tout je trouve...

Bon je vais dodoter, alors cesse de me faire parler Marko !!!! Spas possible ça !!

(et bonne nuit)

Queenie a écrit:

Et moi faudra que je vous parle d'Hellboy vu ce soir. Classe, divertissant, beau, un bon moment quoi.

J'irai le voir sans faute. Le 1 m'avait bien plu, vraiment fidèle à l'univers de Mike Mignola, le créateur de la BD.

Alors... ben c'est Hellboy.
Action-combats (peut-être un peu trop), humour, amûr, héroïsme...

Un poil Fantasy sur les bords, et j'ai trouvé ça plutôt agréable, ça change, et c'est pas mal fait. Et Guillermo n'en a pas non plus mis des tonnes. ça reste quand même Hellboy je trouve (mais je n'ai fait que feuilleter la bd).

J'ai bien aimé le rêve du début, univers enfantin de marionnettes en bois.

J'ai bien aimé les monstres tout courts, les créatures magiques, le marché des Trolls (faudra que je demande l'adresse à Mordicus!) : ça craque, ça grince, ça bouillonne. Y'a plein de bruits qui donnent une densité que j'ai bien apprécié.

Par contre, je m'y ferais jamais à cette musique grandiloquente...

Mais y'a Beautiful Freak de Eels, et ça c'est cool !

Un bon divertissement pour s'en mettre plein les mirettes, pas réfléchir.

Queenie a écrit:

Mais y'a Beautiful Freak de Eels, et ça c'est cool !

Tiens je l'avais oublié ce beautiful freaks...Trop bien, merci Queenie

Sophie a écrit:

K a écrit:

A ce propos, un détail curieux : le titre français mentionne Pan, le demi-dieu de la mythologie grecque, alors qu'il est peu probable que ce soit lui (le titre original parle d'ailleurs simplement d'un faune, sans préciser)

Je me suis dit la même chose; j'imagine que le titre français a été adpaté, pour que ça parle davantage au public, enfin c'est ce que je me suis dit.
Parce que réduire un faune à Pan, c'est un peu facile.

Oh la détestable manie des traductions des titres!!! Je suis d'accord, il me semble que c'est dans le but d'attirer le public. Le gros problème c'est: le public attiré par ce genre de simpletficisation aimera l'oeuvre telle qu'elle se présente, sans des procédures idiotisantes?
C'est-à-dire, quand le lecteur découvre que c'est une Valse Noire et pas un pas-de-deux avec le Diable, ou que Le chien ou le philosophe est seulement une des questions de Quincas Borba et une de moindres, comment réagi-til?
C'est comme le jour où j'ai vu Cet Obscur Objet du Désir et un couple attiré par l'affiche du film et sans aucune idée de Buñuel, a passé la séance entière discutant le "mauvais" comportement de Conchita (pas celui de Mateo bien sûr...) et a finalement été satisfait quand ce dernier giffle sa partenaire. "Je t'ai dit qu'elle voulait être battue!!!" a décreté la moitié masculine de l'orange. J'ai eu envie de lui montrer les possibles conséquences de gifler une femme, mais comme sa compagne a ronronné un assentiment: "vouiiiiiiiiii..." je me suis dit que des fois il y a en qui presque le méritent, les pluies de gifles...
Moi j'ai préferé L'Echine du Diable[/i] au [i]Labyrinthe du Faune.
D'abord car j'aime Marisa Paredes. Ensuite car ce film m'a beaucoup plus touchée que le Labyrinthe.
Déjà au debut, quand la voix en off nous dit:
"Qu'est-ce qu'un fantôme? C'est un événement terrible condamné à se répeter toujours, un moment de douleur, peut-être quelque chose morte qui ressemble vivante par moments, un sentiment suspens dans le temps, comme une photo mi-effacée, comme un insecte prisionnier de l'ambar. Un fantôme, je suis un fantôme."

Pacific Rim est extrêmement spectaculaire avec quelques séquences quasi visionnaires. On en prend plein les yeux et les oreilles. L'histoire n'est pas renversante mais il arrive à rendre les personnages un peu attachants. Je n'ai pas senti le temps passer (c'est rare pour moi avec les blockbusters). Un soucis des détails et une très belle séquence de souvenir avec une petite fille japonaise face à l'Apocalypse. C'est dans cette scène qu'on retrouve l'unviers du réalisateur qui s'intéresse aux peurs et aux cauchemars de l'enfance. Je le recommande aux amateurs du genre. Par contre je n'ai pas du tout aimé la musique vaguement hard rock commercial

Pacific Rim

Citation :

Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été
mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le «courant». Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju.
Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau (Charlie Hunnam) et une jeune femme en cours d’entraînement (Rinko Kikuchi) qui font équipe pour manoeuvrer un Jaeger d’apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…

Je suis moins convaincu que Marko par ce blockbuster de Del Toro. C'est vrai qu'il y a une dimension fascinante, presque naïve à travers ce grand spectacle mais la mise en scène ne peut sauver les limites du projet. Entre une interprétation inexistante, des tentatives d'humour souvent ridicules et un discours de fin du monde qui ne varie pas vraiment par rapport aux standards du genre, Pacific Rim est bancal et laisse vite une impression de lassitude. J'ai aussi été déçu par l'aspect visuel des monstres qui me semble bâclé. Malgré l'euphorie d'une action pure dans les séquences de destruction, le film manque de conviction et reste souvent anecdotique, sans développer un potentiel.

Marko a écrit:

Pacific Rim est extrêmement spectaculaire avec quelques séquences quasi visionnaires. On en prend plein les yeux et les oreilles. L'histoire n'est pas renversante mais il arrive à rendre les personnages un peu attachants. Je n'ai pas senti le temps passer (c'est rare pour moi avec les blockbusters). Un soucis des détails et une très belle séquence de souvenir avec une petite fille japonaise face à l'Apocalypse. C'est dans cette scène qu'on retrouve l'unviers du réalisateur qui s'intéresse aux peurs et aux cauchemars de l'enfance. Je le recommande aux amateurs du genre.  

Ah oui, vu ce matin, la claque ! J'ai passé la moitié de la séance bouche bée et l'autre moitié avec ma main devant ma bouche, histoire d'avoir l'air idiote 50% du temps seulement.  

J'ai pour habitude de fuir la 3D mais je pense quand même retourner le voir la semaine prochaine en Imax 3D cette fois, juste par curiosité.

Ah oui! Pour ce film il faut le plus grand écran avec le plus gros son possibles (à la maison le caisson de basses va tout faire exploser!). 3D obligatoire et si possible en VO. Heyoka... Ne me dis pas que tu as vu ce film en streaming sur ton ordinateur??

Avadoro a écrit:

Pacific Rim

Dans la catégorie divertissement pyrotechnique, Pacific Rim occupe aisément le haut du panier. Il ne le doit pas seulement aux scènes d'action, spectaculaires mais parfois trop dans un esprit jeu vidéo et forcément répétitives. L'efficacité vient aussi de l'écriture d'un scénario concentré sur le combat des robots contre les monstres avec tout de même le facteur humain qui n'est pas oublié. Pas autant qu'on l'aurait souhaité, certes, mais le film prend le temps d'installer quelques personnages sans les réduire tout à fait à l'état de caricatures. En revanche, les traits d'humour sont désastreux et Pacific Rim souffre de son aspect monomaniaque et univoque. Les à côtés de cette lutte dantesque sont négligés alors qu'il y avait matière à explorer d'autres pistes, sociales par exemple (les dépouilleurs de monstres). Difficile de retrouver véritablement del Toro dans ce qui est un blockbuster 100% adrénaline et ... impersonnel. Très performant dans son genre, c'est indéniable.