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| Murakami Ryu | |
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Auteur | Message |
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sousmarin Zen littéraire
Messages : 3021 Inscription le : 31/01/2007 Localisation : Sarthe
| Sujet: Murakami Ryu Jeu 15 Fév 2007 - 0:24 | |
| Du style, de l’imagination et une vision plus que pessimiste de la nature humaine, absolument désespérée… Ne cherchait pas l’espoir dans ses romans, vous ne le trouverez pas, les naïfs sont manipulés, les victimes deviennent d’excellents bourreaux et les moutons sont tondus. On assassine allégrement, sans émoi, naturellement. Une espèce d’inéluctabilité règne. C’est tranchant, froid, clinique…un constat apocalyptique de la société japonaise à la Bret Easton Ellis. Bibliographie - Citation :
- Index: (cliquez sur les numéros de page pour y accéder directement)
1976 : Bleu presque transparent (Robert Laffont, 1978). Pages 2 1977 : La Guerre commence au-delà de la mer Robert Laffont, 1981. 1980 : Les Bébés de la consigne automatique Éditions Philippe Picquier, 1996. Pages 1, 2, 4 1987 : 1969 Éditions Philippe Picquier, 1995. Pages 1, 2, 4 1988 : Topaze et autres nouvelles Paris, Inventaire/Invention, « Jet stream », 2005. 1989 : Raffles Hotel (, Éditions Philippe Picquier, 1998. 1989 : Paris 1989, préface de Wim Wenders, photos de Kōichi Inakoshi, essai de Ryu Murakami, T 1993 : Ecstasy Éditions Philippe Picquier, 2003. 1994 : Chansons populaires de l'ère Showa , Éditions Philippe Picquier, 2011. 1994 : Piercing 1995 : Kyoko, Éditions Philippe Picquier, 2000. Pages 2, 4 1997 : Miso Soup Éditions Philippe Picquier, 1999. Pages 4 1998 : Lignes Éditions Philippe Picquier, 2000. Pages 3 2000 : Parasites , Éditions Philippe Picquier, 2002. Pages 1 2000 : Melancholia , Éditions Philippe Picquier, 2003. 2005 : Thanatos Éditions Philippe Picquier, 2005. Pages 5 2009 : Love & Pop, , Éditions Philippe Picquier, 2009. Pages 3 - Citation :
- mise à jour le 29/11/2011, page 5
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| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Murakami Ryu Jeu 15 Fév 2007 - 0:57 | |
| je me demandais qui allait franchir le pas de nous présenter le murakami du sombre, du glauque et du malsain : Ryu.
Voilà qui est chose faite, alors pour honorer l'effort de sousmarin, je vais y ajouter quelques impressions.
Ryu Murakami je crois bien en avoir tout le temps entendu parler : d'abord parce que les titres de ses romans me donnaient toujours envie d'en lire un (bleu presque transparent - les bébés de la consigne automatique - Ecstasy - Miso soup). Ensuite parce que j'ai connu une fille qui en était dingue.
J'ai donc un jour franchi le pas, et me suis procuré Parasites . Déception. Non par le sujet : histoire d'un jeune homme misanthrope qui s'enferme chez lui et finit par se persuader qu'il est atteint d'une grave maladie, il aurait un ver qui le ronge de l'intérieur. Il commence alors à vouer une sorte de fascination morbide pour une journaliste qui aurait parlé de ce ver aux infos... et trouve un refuge dans une grotte au fin fond d'un parc naturel. Une grotte renfermant des restes de bomes moutardes si mes souvenirs sont bons.
J'ai trouvé que le personnage était limite traité avec manichéisme, que finalement on avait du mal à sentir la folie de son caractère. En fait, l'écriture de Ryu Murakami décrit parfaitement le monde froid, étrange et inquiétant, malheureusement son style m'a semblé distant. Du coup, je n'ai pas vraiment réussi à accrocher complètement à l'histoire, alors que je lui trouvais tant de qualité.
J'ai eu le retour de quelqu'un sur miso soup, assez déçue également. Un jour, je retenterai peut être cet auteur. | |
| | | sousmarin Zen littéraire
Messages : 3021 Inscription le : 31/01/2007 Localisation : Sarthe
| Sujet: Re: Murakami Ryu Jeu 15 Fév 2007 - 1:13 | |
| La distance fait partie de son style…il dresse un constat, il ne s’implique pas comme acteur, il n’est que spectateur du bourbier qu’est devenu la société japonaise. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Murakami Ryu Jeu 15 Fév 2007 - 1:30 | |
| Je vous lis...Je vous lis...Mais je préfère l'autre Murakami...Haruki .... :) Je feuillette des pages de Ryu quand je vais dans une grande librairie (dans ma petite librairie, il n'y est pas!)...je n'ai pas encore ressenti l'envie d'acheter un de ses livres... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Murakami Ryu Jeu 15 Fév 2007 - 1:33 | |
| - sousmarin a écrit:
- La distance fait partie de son style…il dresse un constat, il ne s’implique pas comme acteur, il n’est que spectateur du bourbier qu’est devenu la société japonaise.
je comprends le sens que tu donnes à la distance évidente qu'il met dans ses romans. Mon problème c'est que je trouve cette distance parfois exagérée, surfaite... en tout cas, elle ne me permet pas d'adhérer complètement à ses livres. Pourtant celui que j'ai lu était particulièrement bien écrit, l'histoire était édifiante... mais voilà. j'arrive à peine à m'en souvenir aujourdh'ui. | |
| | | sousmarin Zen littéraire
Messages : 3021 Inscription le : 31/01/2007 Localisation : Sarthe
| Sujet: Re: Murakami Ryu Jeu 15 Fév 2007 - 1:42 | |
| - coline a écrit:
- Je vous lis...Je vous lis...Mais je préfère l'autre Murakami...Haruki .... :)
Je feuillette des pages de Ryu quand je vais dans une grande librairie (dans ma petite librairie, il n'y est pas!)...je n'ai pas encore ressenti l'envie d'acheter un de ses livres... Moi aussi, je préfère Haruki et je suis quasiment certain que Ryu ne te plaira pas…avec son désespoir comme cheval de bataille… - Queenie a écrit:
- sousmarin a écrit:
- La distance fait partie de son style…il dresse un constat, il ne s’implique pas comme acteur, il n’est que spectateur du bourbier qu’est devenu la société japonaise.
je comprends le sens que tu donnes à la distance évidente qu'il met dans ses romans. Mon problème c'est que je trouve cette distance parfois exagérée, surfaite... en tout cas, elle ne me permet pas d'adhérer complètement à ses livres. Pourtant celui que j'ai lu était particulièrement bien écrit, l'histoire était édifiante... mais voilà. j'arrive à peine à m'en souvenir aujourdh'ui. Normal, ses histoires ne servent d’après lui qu’à montrer la déliquescence de la société. Elles n’ont pas d’importance, ses personnages non plus. Beaucoup de talent gâché, je trouve… | |
| | | Margot Posteur en quête
Messages : 50 Inscription le : 29/06/2007
| Sujet: Re: Murakami Ryu Ven 29 Juin 2007 - 17:59 | |
| - Queenie a écrit:
- sousmarin a écrit:
- La distance fait partie de son style…il dresse un constat, il ne s’implique pas comme acteur, il n’est que spectateur du bourbier qu’est devenu la société japonaise.
je comprends le sens que tu donnes à la distance évidente qu'il met dans ses romans. Mon problème c'est que je trouve cette distance parfois exagérée, surfaite... en tout cas, elle ne me permet pas d'adhérer complètement à ses livres. Pourtant celui que j'ai lu était particulièrement bien écrit, l'histoire était édifiante... mais voilà. j'arrive à peine à m'en souvenir aujourdh'ui. L'une de mes amies qualifiait Murakami Ryu d'écrivain post-Hiroshima. C'est aussi vrai que le nouveau roman est une littérature éclose sur les ruines de la société de l'après guerre et le bouleversement des valeurs de l'humanité après Auschwitz. L'histoire, "avec sa grande ou sa petite hache" n'a plus de sens. Ses personnages sont sans consistance ou déboussolés ou névrosés. Le narrateur s'efface presque totalement de son récit, en observateur incapable ou refusant de donner du sens à ce qui n'en a plus. C'est en ce sens que je suis d'accord avec Sousmarin lorsqu'il évoque la distance que prend Ryu dans ses oeuvres. Et personnellement, je retrouve en Murakami Ryu l'outrance, le trait forcé et la cruauté vaine de Mishima. Enfin, je les avais retrouvés dans Les Bébés de la consigne automatique, que j'avais beaucoup aimé. Ses autres oeuvres ne m'ont pas accrochée. Comme si l'outrance, la souffrance paroxystique du vide n'était plus symptômatique de la société, mais devenait la simple "griffe" de l'auteur. Comme si elle n'était plus qu'un effet de pose et que Ryu s'était laissé piéger par sa propre image, dans son propre style. | |
| | | Ludo28 Envolée postale
Messages : 128 Inscription le : 15/10/2007 Age : 50 Localisation : Maisons-Laffitte
| Sujet: Re: Murakami Ryu Sam 20 Oct 2007 - 21:04 | |
| Vous devez commencé à deviner qu'outre lire des auteurs "romantiques" (limite "culcul) j'ai une fascination pour leurs opposés... Autant vous dire que j'adore Ryu Murakami (j'aime aussi Haruki). Enfin bon pas au point de faire un marathon de ses oeuvres, enchainé à celle d'un Breat Easton Ellis...
Mon préféré reste "Bleu presque transparent". | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Murakami Ryu Dim 25 Nov 2007 - 19:12 | |
| 1969 : roman plus ou moins autobiographique. Le narrateur, un jeune étudiant, veut organiser un festival de films, et réaliser lui-même un film avant-gardiste, dont l'actrice principale serait la fille pour qui il en pince. Problèmes logistiques divers (comment se procurer l'argent ? comment réaliser un film ?), frime à outrance...
Je lui fis une conférence d'une dizaine de minutes sur Jean-Luc Godard. Comment le représentant de la Nouvelle Vague révolutionnait le cinéma film après film : la formidable dernière scène d'A bout de souffle, l'absence de logique des morts de Masculin-Féminin et les techniques subversives du montage dans Week-End. Il va sans dire que je n'avais pas vu un seul de ces films. Jamais les films de Godard ne seraient passés dans une petite ville située à la pointe ouest du Kyûshû (page 18 de l'édition en poche).
On notera aussi une tentative lamentablement marrante de révolution universitaire contre l'ordre établi...
Il y a un peu de Cédric Klapisch (Le Péril Jeune) dans ce roman, très drôle (donc : à ne pas lire dans le métro sous peine de se faire regarder d'un air bizarre par les gens qui préfèrent la grimace...), très atypique dans l'oeuvre de Murakami Ryû, et peut-être le seul intéressant à lire. J'en garde un excellent souvenir, et le livre est toujours là, bien visible dans ma bibliothèque, malgré les avalanches livresques, pour me le rappeler... | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Murakami Ryu Dim 25 Nov 2007 - 19:44 | |
| Quelqu'un a-t-il lu "Les bébés de la consigne automatique"? je l'ai lu, il y a quelques annés, avant de tenir un blog littéraire donc je n'ai pas de traces sur mes impressions d'alors. Je serai donc succincte : Un univers assez étrange, très "fantastique" mais aussi très inquiétant. Ces jeunes gens qui ne savent plus faire la part du bien et du mal, ces violences parfois difficiles à lire, sont fascinants autant que révoltants. J'ai lu ce roman avec plaisir malgré tout...la fascination du pire est une bizarrerie humaine à apporfondir (mais pas trop...je risquerai de me prendre en horreur ). Amazon: - Citation :
- Au Japon, les nouveau-nés abandonnés dans les consignes des gares sont voués à une mort certaine. Deux d'entre eux pourtant, Hashi et Kiku, vont vivre. La vie de ces deux enfants est une plaie béante qui ne se cicatrise pas, un cri qui ne se tait pas. Le cauchemar les hante, leur univers s'est réduit aux parois d'une consigne, un monde sans espoir où l'on cherche une échappatoire tout en sachant qu'elle n'existe pas. Autour d'eux, un brouillard épais et pesant s'est formé, un ciel plombé, où seule la survie reste possible. Et cependant, des éclaircies parfois apparaissent, un chant qui surgit de la gorge d'Hashi comme une accalmie au milieu d'une tempête, un saut de Kiku comme une envolée vers un ciel plus bleu, des moments d'émotion suspendus. Mais la douleur est plus forte, aucune libération n'est possible et, ne pouvant supprimer la souffrance, c'est en l'infligeant aux autres qu'ils tenteront de l'oublier. Ryû Murakami dépeint un univers de destruction, de désolation avec une telle poésie que cette atrocité même devient belle, belle comme peut l'être la mort, belle comme peut l'être la guerre, belle comme le sont parfois les hommes. --
Lenaïc Gravis et Jocelyn Blério Je ne m'appuie que sur des souvenirs....en espérant ne pas m'embarquer dans une réécriture! Un style épique, poétique parfois qui surprend et époustouffle. Murakami offre au lecteur une version du "côté obscur" du Japon: angoissant, splendide, révoltant et fascinant! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Murakami Ryu Dim 25 Nov 2007 - 19:55 | |
| Oui, je connais Les bébés c'est d'ailleurs un des premiers romans japonais modernes que j'ai lus . Je ne connaissais alors que l'oeuvre et le style de Kawabata, donc tu imagines le choc. J'ai été happée par cet univers et fascinée par cette course haletante à la recherche de la datura, cette plante étrange et à moitié légendaire. La fin cataclysmique m'a aussi rappelé le film d'animation Akira, que je découvrais à la même époque. Ceci dit, je dois avouer que cette fin m'a vraiment déçue, car l'intrigue va crescendo et on s'attend à plus original. Mais dans l'ensemble, c'est un souvenir de lecture plutôt bon. Par contre, Miso soup et Parasites m'ont franchement déplu, je ne te les conseillerais pas. Comme le dit eXPie, dont je suis ravie de retrouver les commentaires, 1969 est très rigolo, frais et attachant en revanche. |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Murakami Ryu Dim 25 Nov 2007 - 22:43 | |
| C'est noté | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Murakami Ryu Dim 25 Nov 2007 - 23:01 | |
| Le seul roman que j'ai lu de cet auteur est justement celui qui tranche complètement je pense avec le reste de sa bibliographie : Kyoko. J'ai beaucoup aimé ce roman et j'en ai gardé un très bon souvenir Extrait d'un article trouvé sur fluctuat.net - Citation :
- Pas d’espoir donc, chez Ryu ? Pas de désespoir pourtant, sans espoir initial ; un seul des livres de Ryu - il mérite pour cela d’être mentionné - possède l’espoir en ligne de mire ; du moins l’auteur le laisse-t-il affleurer dans son texte : Kyoko. L’histoire pour cela a des allures de bluette : jeune orpheline japonaise, Kyoko, bien sous tous rapports, trimballe avec elle un éblouissant souvenir d’enfant. Un G.I lui a appris à danser lorsqu’elle avait huit ans toutes sortes de danses latino (mambo, chacha), inconnues dans son pays. La jeunette a grandi - elle est devenue chauffeur de camion - la guerre a disparu - le Japon est devenu une super puissance mondiale - le G.I s’en est allé - il est probablement devenu danseur professionnel. Voilà donc qu’elle veut retrouver la trace de son maître, celui par qui elle a appris que dans la vie, les malheurs peuvent momentanément disparaître, lorsque la passion prend le dessus sur les souffrances.
Le thème a de quoi faire sourire. Mais lorsque Ryu parle, on se laisse porter par la «cavale» de cette jeune fille prête à traverser l’Atlantique pour faire renaître la chair de son rêve. Evidemment, le parcours initiatique est semé d’embuches - découverte de l’Occident, des Etats-Unis et de New-York, sous leurs aspects souvent les moins sympathiques : squatts-refuges pour des sidéens, quartiers excentrés et glauques, racistes et mal famés... Les personnages, peu recommandables, sont toujours prêts à arnaquer une étrangère fraîchement débarquée. Chassez le Ryu des bas-fonds, il revient au galop ! Mais Kyoko est bel et bien cette bulle d’espoir que Ryu promène dans un environnement étranger finalement identique à celui de ses romans habituels. Kyoko passe, «comme une brise légère, au milieu de réfugiés, d’exilés, de malades du sida et d’homosexuels». (Postface de l’auteur). Un personnage féminin doté d’une aura, d’une espèce de magie intemporelle, grâce à laquelle les individus les plus grossiers - dans leur instinct de survie - deviennent soudainement émus et prêts à faire un peu de bien. Rien d’étonnant donc, à ce que cette «bulle» soit danseuse et danse dès que l’occasion se présente - pour obtenir une faveur qui la rapprochera de l’objet de sa quête -, à ce que l’homme qu’elle cherche soit en phase terminale du sida lorsqu’elle finit par le retrouver et qu’il ne se souvienne de rien lorsqu’elle lui dit qui elle est. Rien de surprenant non plus lorsque Kyoko annonce à l’entourage de José qu’elle accomplira son dernier rêve avant qu’il ne meurre : le ramener vers ses proches, dans le Sud du pays.
La force de ce roman est d’allier ainsi bas-fonds et légèreté, misère humaine et grandeur d’âme, sans que jamais l’un et l’autre ne s’opposent dans un manichéisme qui ferait du propos quelque chose de mièvre. Kyoko plane définitivement sur le monde, elle est « au-dessus de la mêlée » ; elle tire vers le haut et le léger les êtres lourds que leur vie empèse.
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| | | Cachemire Sage de la littérature
Messages : 1998 Inscription le : 11/02/2008 Localisation : Francfort
| Sujet: Re: Murakami Ryu Mer 5 Mar 2008 - 15:03 | |
| J'ai préféré Kyoko aux Bébés de la consigne automatique ou à Bleu presque transparent trop violents pour moi !!! Je pense que cet écrivain est representatif d'une jeune génération japonaise désemparée qui se console avec la violence et auquelle il ne reste guère autre chose que l'autodestruction. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Murakami Ryu Mer 5 Mar 2008 - 16:03 | |
| J'ai lu 2 livres de cet auteur - 1969 qui est à mon avis un très beau livre concernant la nostalgie des années rebelles et Raffles Hôtel que j'avais choisi à cause du titre - et qui se joue en effet en partie dans cet hôtel.. et qui est un très bon roman concernant des figures un peu 'perdues'... | |
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| Sujet: Re: Murakami Ryu | |
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| | | | Murakami Ryu | |
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