Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Dim 9 Mai 2010 - 18:56
J' allais oublier... Cet hiver, j' ai vu Gégé le geai enfouir des graines. Parmi celles qu' on avait achetées, il y avait des petits pois qui n' interessaient pas les passereaux. Trop gros les petits pois. J' ai vu le geai creuser avec son bec et déposer des pois... Et maintenant il vient les récupérer. Enfin il essaie !
C' est ainsi qu' il reboisent les geais : ils planquent des glands et parfois ils les oublient !
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Dim 9 Mai 2010 - 19:07
Tête de linotte ou tête de geai, Bix229 ...
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Mar 11 Mai 2010 - 9:14
Pingouin / Manchot
Aujourd'hui, ja fais tomber un mythe. Il concerne la confusion collégiale qui existe entre le Pingouin et le Manchot. La confusion vient des anglophones qui rangent sous le terme Pengouin, tous les oiseaux, indifféremment, qu’ils soient Pingouins ou Manchot. La traduction littérale a fait le reste.
Les Manchots
Beaucoup d’espèces, toutes dans l’hémisphère Sud. Pour beaucoup sur les glaces antarctiques, mais d’autres plus au Nord : Terre de Feu, et encore plus au Nord en Argentine jusqu’à la Péninsule de Valdès (Manchot de Magellan), le long de la côte chilienne (Manchot de Humboldt), en Afrique du Sud (Manchot du Cap) et les îles du Sud comme les Kerguelen (Manchot royal, par exemple). Aucun ne vole et ils utilisent leurs ailes comme nageoires. Ces ailes portent d’ailleurs le nom de palettes natatoires. Ce sont des piscivores qui sont capables de plonger très profond pour capturer leurs proies. Ils partent en mer pêcher durant plusieurs jours et reviennent à la colonie pour nourrir les femelles, puis les jeunes. Ils se regroupent par grands froids pour garder leur chaleur. Les Manchots sont alternativement au centre, puis sur les bords, plus exposés.
Quelques exemples :
Le Manchot empereur
Le Manchot royal
Le Manchot papou
Le Manchot adélie
Le Manchot à jugulaire
Les Pingouins
Je pourrais d’ailleurs enlever le pluriel. Il ne reste en effet qu’une seul espèce au monde : Le Petit Pingouis, plus connu sous le nom de Pingouin torda. Espèce exclusivement présente dans l’hémisphère Nord. En Europe, les couples les plus méridionaux nichent au Cap Fréhel, dans les Côtes d’Armor. Le gros des effectifs sont en Ecosse, en Scandinavie (Norvège) et en Islande. Le Pingouin torda, comme tous les Alcidés, pose ses œufs sur une corniche étriquée d’une falaise surplombant la mer. De son nid, il se jette dans le vide et part au vol (car il vole, très bien, et très vite, telle une balle de fusil) pour pêcher en mer. Parfois loin. Il passe l’hiver en mer, ne s’approchant des côtes que rabattu par une tempête.
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Mar 11 Mai 2010 - 10:02
Ah ben merci ! Du coup on dit plus souvent Pingouin au lieu de Manchot, alors que ce sont surtout des Manchots qu'on voit !
Et maintenant, Epi, dans son jardin elle dira le bon terme pour faire bouger ses fesses au Manchot qui traînera sur sa patinoire.
Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Mar 11 Mai 2010 - 14:26
Queenie a écrit:
Et maintenant, Epi, dans son jardin elle dira le bon terme pour faire bouger ses fesses au Manchot qui traînera sur sa patinoire.
Si je vois un pingouin ou même un manchot dans mon jardin, je me sauve en courant plutôt !
Vraiment très intéressant ce fil, j'apprends beaucoup de choses sur les oiseaux, que je connais vraiment très mal.
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Mar 11 Mai 2010 - 18:37
Le pingouin vole ? ... ce soir, je me coucherai en songeant que je servirai bientôt cette info exclusive entre la poire et le dessert ...
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Mer 12 Mai 2010 - 9:42
Constance a écrit:
Le pingouin vole ? ... ce soir, je me coucherai en songeant que je servirai bientôt cette info exclusive entre la poire et le dessert ...
Ce n'est pas simple à caser dans une conversation. Mais si tu y parviens, tu scotches tout le monde.
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Mer 12 Mai 2010 - 16:05
J' ai trouvé des poèmes sur l' oiseau que j' ai mis sur ce fil. Si vous trouvez des textes ou poèmes, allez-y !
Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Mer 12 Mai 2010 - 17:44
Harelde a écrit:
Constance a écrit:
Le pingouin vole ? ... ce soir, je me coucherai en songeant que je servirai bientôt cette info exclusive entre la poire et le dessert ...
Ce n'est pas simple à caser dans une conversation. Mais si tu y parviens, tu scotches tout le monde.
Sisi facile, au moment du dessert, suffit d'entamer la discussion autour de la glace... et paf... glace=banquise=manchot=/pingouin. ET TADA!
odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Mer 12 Mai 2010 - 22:21
Maître Harelde, et le macareux? Est-il vrai que c'est un cousin du manchot?
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Jeu 13 Mai 2010 - 20:30
bix229 a écrit:
J' ai trouvé des poèmes sur l' oiseau que j' ai mis sur ce fil. Si vous trouvez des textes ou poèmes, allez-y !
J'aurais bien quelques poèmes sous le coude, mais faudra-t-il que je lise les 23 pages précédentes afin de ne pas faire doublon ... ?
Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Ven 14 Mai 2010 - 9:59
Bon ben ... j'ai lu les 23 pages ...
To a Skylark
Hail to thee, blithe Spirit! Bird thou never wert, That from Heaven, or near it, Pourest thy full heart In profuse strains of unpremeditated art. Higher still and higher From the earth thou springest Like a cloud of fire; The blue deep thou wingest, And singing still dost soar, and soaring ever singest. In the golden lightning Of the sunken sun O'er which clouds are bright'ning, Thou dost float and run, Like an unbodied joy whose race is just begun. The pale purple even Melts around thy flight; Like a star of Heaven In the broad daylight Thou art unseen, but yet I hear thy shrill delight: Keen as are the arrows Of that silver sphere, Whose intense lamp narrows In the white dawn clear Until we hardly see -- we feel that it is there. All the earth and air With thy voice is loud. As, when night is bare, From one lonely cloud The moon rains out her beams, and heaven is overflowed. What thou art we know not; What is most like thee? From rainbow clouds there flow not Drops so bright to see As from thy presence showers a rain of melody. Like a poet hidden In the light of thought, Singing hymns unbidden, Till the world is wrought To sympathy with hopes and fears it heeded not: Like a high-born maiden In a palace tower, Soothing her love-laden Soul in secret hour With music sweet as love, which overflows her bower: Like a glow-worm golden In a dell of dew, Scattering unbeholden Its aerial hue Among the flowers and grass, which screen it from the view: Like a rose embowered In its own green leaves, By warm winds deflowered, Till the scent it gives Makes faint with too much sweet these heavy-winged thieves.
A une Alouette
Salut à toi, Esprit joyeux! Car oiseau jamais tu ne fus Qui dans le ciel, et presqu'aux Cieux Epanche en longs accents profus Un coeur empli de sons qu'aucun art n'a conçus. De la terre où tu prends essor, Nuage de feu jaillissant, Tu t'élèves plus haut encore Loin au-dessus de l'océan Ne cessant l'ascension, ta chanson ne cessant. Dans le soleil crépusculaire Et l'or de son évanescence Où les nuées se font plus claires Tu sembles flotter, puis t'élances Comme une joie sans corps dont la course commence. Même pâleur et cramoisi S'effacent quand tu les pourfends; Comme une étoile en plein midi, Nul ne te voit au firmament, Pourtant j'entends le cri de ton enchantement; Ardent comme là-haut la sphère Aux si vives flèches d'argent, Mais dont s'estompe la lumière Dans la clarté du matin blanc Jusqu'à n'être vue guère, que l'on sent là pourtant. Partout sur terre et dans les airs Ta puissante voix retentit Comme quand la lune à travers Le seul nuage de la nuit Inonde tout le ciel de lumineuse pluie. Ce que tu es nous ignorons; Qu'est-ce qui le mieux te décrit? Car les gouttes d'arc-en-ciel n'ont Des nues jamais resplendi Comme tombe l'averse de ta mélodie. Ainsi le poète oublié Dans sa lumière intérieure, Chantant, sans en être prié, L'hymne à ses espoirs et ses peurs Aux hommes ébahis d'y découvrir les leurs; Ainsi la noble damoiselle Au palais, dans sa haute tour, Qui des musiques les plus belles Berce son coeur épris d'amour Sans savoir qu'elle charme aussi toute la cour; Ainsi le ver luisant doré Dont la couleur seule est perçue Au fond d'un vallon de rosée, Parsemant ce halo diffus Parmi l'herbe et les fleurs où lui est hors de vue; Ainsi le rosier habillé Du feuillage vert de ses fleurs Que le vent brûlant vient piller Mais dont l'odorante douceur Fera s'évanouir l'aérien détrousseur. L'averse vernale et son bruit Sur les herbes qui étincellent, Les fleurs éveillées par la pluie, Joies pures et vives, certes, mais elles Ne surpassent jamais ta musique éternelle. Apprends-nous donc, sylphe ou oiseau, Les doux pensers qui sont les tiens; Je n'ai jamais entendu mots D'éloge à l'amour ou au vin Déclamés en un flot de bonheur si divin. Chants de triomphe et choeurs nuptiaux, Si à ta voix on les compare, Nous paraissent creux, sonnent faux Et ne sont que vaines fanfares Auxquelles font défaut les choses les plus rares. Quelle est la source, quel est l'objet De cette chantante fontaine? Des bois ? Des vagues ? De hauts sommets ? Des formes de ciel ou de plaine? L'amour de ton espèce ? Le mépris de la peine ? Car dans ton pur ravissement La langueur ne trouve point place; Et l'ombre du désagrément Jamais même ne te menace; Tu aimes, mais de l'amour ignores ce qui lasse. En éveil, ou lorsque tu dors, N'est-ce pas qu'en toi s'illumine Plus de vérité sur la mort Que les mortels n'en imaginent, Pour que coulent de toi notes si cristallines? Nous voulons demain et hier, Après eux soupirons sans cesse; Dans nos rires les plus sincères, Il est toujours quelque détresse; Et nos chants sont plus beaux qui parlent de tristesse. Pourtant si nous avions pouvoir D'oublier peur, orgueil et haine, Si nous étions nés pour avoir De la vie ni larmes ni peine, Comme ta joie dès lors nous paraîtrait lointaine. Ton art, mieux que tous les ténors Qui touchent l'âme profonde, Ton art, mieux que tous les trésors Dont tant de grands livres abondent, Servirait le poète, ô oublieux du monde! Apprends-moi un peu du plaisir Connu d'un coeur toujours content, Pareil harmonieux délire Coulerait alors dans mon chant; Le monde m'entendrait, comme moi je t'entends !
Percy Bysshe Shelley
Invité Invité
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Ven 14 Mai 2010 - 10:33
A propos d'alouette/skylark, comme personne n'a encore mis cette jolie chanson ici, je m'y colle.
odrey Sage de la littérature
Messages : 1958 Inscription le : 27/01/2009 Age : 46
Sujet: Re: Drôles d'oiseaux Ven 14 Mai 2010 - 10:38
Ni celle-ci qui est pourtant un trésor de la chanson française (oui madame).