Chimamanda Ngozi Adichie [Nigeria]

De toute façon, tous ses livres sont été écrits après qu'elle soit partie aux USA.

Queenie a écrit:

Je ne sais pas si elle s'est "américanisée" et "lissée" puisqu'Arabella a le même sentiment que moi pour ses livres, alors qu'elle en a lu de plus anciens.

En fait j'avais trouvé pas mal de qualités à son premier roman, même si j'avais des réserves. C'est surtout le deuxième dans lesquels ces aspects m'ont vraiment frappé. Et d'après ce que tu écris, cela s'est installé par la suite. J'ai lu qu'elle a participé, puis a animé des ateliers d'écriture aux USA, je me demande si cela ne contribue pas à une certaine standardisation.

Arabella a écrit:

Queenie a écrit:

Je ne sais pas si elle s'est "américanisée" et "lissée" puisqu'Arabella a le même sentiment que moi pour ses livres, alors qu'elle en a lu de plus anciens.

En fait j'avais trouvé pas mal de qualités à son premier roman, même si j'avais des réserves. C'est surtout le deuxième dans lesquels ces aspects m'ont vraiment frappé. Et d'après ce que tu écris, cela s'est installé par la suite. J'ai lu qu'elle a participé, puis a animé des ateliers d'écriture aux USA, je me demande si cela ne contribue pas à une certaine standardisation.

D'acc.

Tout peut jouer dans l'évolution de son style, et ce n'est pas mauvais en tout cas.

L'hibiscus pourpre

J'ai eu du mal à entrer dans ce roman, comme si une bonne partie du récit était pris dans une gangue, à laquelle l’écriture sans recherche et souvent basique n’est pas étrangère. Malgré la grand ambivalence de Kimbala et de son père, j'ai trouvé les personnages assez stéréotypés. Tout au long de l'intrigue romanesque, on découvre une foule d'informations sur la vie au Nigéria, c'est ce qui m'a le plus intéressée.

J'avais plutôt apprécié celui-ci, même s'il y a quelques facilités dans la construction des personnages, surtout vers la fin, mais dans l'ensemble ils m'avaient parus vraisemblables, et je me suis intéressée à eux. Mais comme c'était son premier et le premier que je lisais d'elle, j'étais prête à l'indulgence. Il y avait quelque chose qui passait de la vie du pays en effet, qui était intéressant, et le récit était efficace, donnait envie de connaître la suite.

J'ai longtemps eu l'impression de lire un roman jeunesse.

topocl a écrit:

J'ai longtemps eu l'impression de lire un roman jeunesse.

En tout cas il (L'Hibiscus pourpre) apparaît dans les listes de romans pour ados quand on regarde un peu sur google. "L'autre moitié du soleil" me fait envie en tout cas. Il faudra que je m'y mette aux prochaines vacances.

topocl a écrit:

J'ai longtemps eu l'impression de lire un roman jeunesse.

Je ne tiens pas à défendre à tout prix ce livre, qui est loin d'être d'être un livre particulièrement marquant pour moi. Mais j'ai la sensation que tu n'accroches pas forcément beaucoup aux livres qui se placent du côté des enfants et adolescents, et essaient de restituer leur univers, même s'il ne s'agit pas automatiquement de littérature jeunesse.

Et dans ce cas, Swamplandia ne sera pas pour toi.

Il ne me serait pas venu à l'idée de le formuler de façon aussi catégorique, mais c'est peut-être une partie du problème ici.

Americanah de Chimamanda ngozi Adichie

Apparemment le dernier roman de cette ravissante jeune femme dont j'avais assez apprécié les précédents.

Je dois dire que celui-ci ne m'a pas vraiment intéressé, le mal-être d'une jeune noire africaine aux Etats-Unis, confrontée au racisme ambiant totalement absent de son propre pays, le Nigéria, dit-elle...bref, les aventures de cette jeune étudiante accueillie aux US, bénéficiant d'une bourse, m'ont parues assez creuses au fond.

Je n'ai pas du tout aimé le personnage, Ifemelu, à vrai dire, je la trouve même antipathique.J'ai davantage aimé le personnage Obinze, son amour de jeunesse, qui, lui, tentera sa chance en Angleterre où ses propres compatriotes seront sans pitié...

Un roman vite lu vite oublié

simla a écrit:

Americanah de Chimamanda ngozi Adichie

Apparemment le dernier roman de cette ravissante jeune femme dont j'avais assez apprécié les précédents.

Je dois dire que celui-ci ne m'a pas vraiment intéressé, le mal-être d'une jeune noire africaine aux Etats-Unis, confrontée au racisme ambiant totalement absent de son propre pays, le Nigéria, dit-elle...bref, les aventures de cette jeune étudiante accueillie aux US, bénéficiant d'une bourse, m'ont parues assez creuses au fond.

Je n'ai pas du tout aimé le personnage, Ifemelu, à vrai dire, je la trouve même antipathique.J'ai davantage aimé le personnage Obinze, son amour de jeunesse, qui, lui, tentera sa chance en Angleterre où ses propres compatriotes seront sans pitié...

Un roman vite lu vite oublié

C(est le premier livre que je lis de cette auteure & j'ai aimé les portraits sans concession des différentes communautés aussi bien en Afrique, qu'aux USA, q'à Londres

Pour moi Ifemelu n'est pas le pivot de ce roman