Barbara Cartland

Nezumi a écrit:

Tiens, chers Parfumés, voici le moment de vous faire une confidence...

Quand j'étais en fac (LEA), dans le cadre du module de français, j'ai eu un jour à écrire une courte histoire sur un thème du genre "Un mauvais choix".
Je rédige donc vite fait un texte sur une fille au pair se retrouvant paumée au milieu d'une campagne glauque dans une maison déserte et qui s'en mord les doigts .
Avant que je le rende, ma voisine de table demande à le lire. Une fois fini, elle me regarde et déclare:

- Hé, dis donc, c'est vraiment bien !
- Ah bon, tu trouves ? (sourire surpris mais flatté)
- Oui oui, je t'assure, on dirait un Harlequin, vraiment ! (admiration sincère de connaisseuse, sans un gramme d'ironie)
- ... (traumatisme durable)

Touché ! Un compliment sincère qui tue...ou l'attaque sournoise d’une manipulatrice ?

Nezumi a connu ce que j'appellerai un grand moment de solitude

lekhan a écrit:

Elle est enfin morte? Ses négres ne vont pas être content. Comment approvisionner les quais de gares maintenant? Vous savez les magnifiques points relais... Tant de chef d'œuvres potentiels se sont éteint.

Je m'en vais fêter ça ^^.

Warf! dur notre Lekhan!
Quant à Nezumi ta petite anecdote m'a fait plier de rire (je vois ta tête )

Quand je pense que parfois je me tue à faire un nouveau fil sur un auteur en suant comme pas deux pour vous faire des commentaires plus ou moins valables et je constate avec effarement que ce fil sur Barbara Cartland est en train de faire sauter toutes les stat concernant le nombre de fois qu'il a été vu sur même pas 24 heures d'existence !
Faudrait p'être que je revois ma copie

sentinelle a écrit:

Quand je pense que parfois je me tue à faire un nouveau fil sur un auteur en suant comme pas deux pour vous faire des commentaires plus ou moins valables et je constate avec effarement que ce fil sur Barbara Cartland est en train de faire sauter toutes les stat concernant le nombre de fois qu'il a été vu sur même pas 24 heures d'existence !
Faudrait p'être que je revois ma copie

Et moi je me suis dit qu'on va peut être la voir le mois prochain parmi notre sélection du mois

kenavo a écrit:

sentinelle a écrit:

Quand je pense que parfois je me tue à faire un nouveau fil sur un auteur en suant comme pas deux pour vous faire des commentaires plus ou moins valables et je constate avec effarement que ce fil sur Barbara Cartland est en train de faire sauter toutes les stat concernant le nombre de fois qu'il a été vu sur même pas 24 heures d'existence !
Faudrait p'être que je revois ma copie

Et moi je me suis dit qu'on va peut être la voir le mois prochain parmi notre sélection du mois

Pour mériter notre titre de littéraire accolé à forum, on va faire un peu dans le sérieux.

Barbara Cartland ou comment publier 723 livres (officiellement dans le Guinness Book)… surtout ne pas écrire, ouvrir le robinet : 3000 mots à l’heure, 3 heures par jour à 6 secrétaires.

L’homme est solide, silencieux, passionné et la femme pure et innocente. Pas d’intrigue, pas d’idée ni de personnage, on suit cette trame et uniquement elle.
Elle ne fait penser à Beigbeder dans le superficiel revendiqué (d’ailleurs, il est troublant de constater que la mère de celui-ci a traduit en français une grande quantité des romans de Cartland)…

Pourquoi vous n'oserez plus avouer que vous aimiez les romans historiques :

«Nous, les romanciers historiques, sommes là pour que les gens ressentent les émotions, pas pour qu’ils pensent.»

Et un conseil pour vous Messieurs :

«“Etre gentil, compréhensif mais ferme” est la devise que tout homme devrait adopter en se mariant.»

Quelle :pirate: cette Barbara Cartland

sousmarin a écrit:

Touché ! Un compliment sincère qui tue...ou l'attaque sournoise d’une manipulatrice ?

Ah oui, touché et même coulé mes ambitions littéraires à jamais . La fille croyait me faire plaisir avec cette remarque, je pense.

Mais oui, soyons sérieux.
Tout à l'heure j'ai trouvé ce portrait assez marrant par Michel Grisolia.

Et ce précieux conseil diététique :
«Une alimentation saine dirige l’énergie sexuelle dans les parties concernées.»
[ Barbara Cartland ]

Sophie a écrit:

Queenie a écrit:

j'aimais bien, c'était hot des fois !

Tu dois confondre avec les SOS (qui n'ont pas de fil)

Non, je suis certaine que Queenie dit la vérité. Il y a vraiment du hot dans les bleuettes qui existent encore à 3 sous. Une amie en recevait un office SFL parce que des mamies des maisons de retraite en raffolaient : et bien, on a été sciés et MDR de tomber sur certains extraits!

Spoiler:

C'est-y pas beau ça?
En cherchant des extraits de romans de B.Cartland (je n'ai toujours pas trouvé), grâce à Google, en page 2, il y a lien vers la présentation de Hellébore!!!

Sophie a écrit:

C'est-y pas beau ça?
En cherchant des extraits de romans de B.Cartland (je n'ai toujours pas trouvé), grâce à Google, en page 2, il y a lien vers la présentation de Hellébore!!!

Oups ! Eh bien mes aïeux, j'ai encore perdu une occasion de me taire moi !!!

Hellébore a écrit:

Sophie a écrit:

C'est-y pas beau ça?
En cherchant des extraits de romans de B.Cartland (je n'ai toujours pas trouvé), grâce à Google, en page 2, il y a lien vers la présentation de Hellébore!!!

Oups ! Eh bien mes aïeux, j'ai encore perdu une occasion de me taire moi !!!

On peut parler d'arrivée fracassante!

Hellébore a écrit:

Sophie a écrit:

C'est-y pas beau ça?
En cherchant des extraits de romans de B.Cartland (je n'ai toujours pas trouvé), grâce à Google, en page 2, il y a lien vers la présentation de Hellébore!!!

Oups ! Eh bien mes aïeux, j'ai encore perdu une occasion de me taire moi !!!

Vive Hellebore et sa Barbara qui font parler de Parfums !!!

Oui, peu (aucun?) d'extraits de Cartland sur le net, sauf ces quelques lignes, sur le site fnac. Mais rien de bien croquignolet.

Citation :

Un nouveau bonheur

Une pâleur incertaine se levait sur l'horizon quand Manella quitta son lit. Elle n'avait pu, de la nuit, trouver le sommeil, l'esprit assailli de questions, d'interrogations et de craintes sourdes.
La veille, avant de se coucher elle avait préparé son habit de monte, assez chaud et utile en cas de pluie, et enveloppé dans un châle léger les vêtements qu'elle emporterait : trois robes en mousseline, d'une simplicité monacale, dont elle espérait qu'elles ne se chiffonneraient pas trop et qu'elles dureraient tout l'été. Elle n'avait guère songé encore à ce qui pourrait arriver une fois l'hiver venu.
Elle avait rangé dans la sacoche de selle deux paires de chaussures, un peu de linge. En pleine nuit, alors que son oncle dormait, elle était descendue dans l'armurerie prendre un des pistolets de duel de son père. Elle n'était pas inconsciente au point d'ignorer la menace que représentaient les bandits de grand chemin. Bien évidemment, elle ne transporterait aucun objet de valeur mais elle monterait Hero, et la rumeur assurait que ces brigands volaient les chevaux des voyageurs - et tout particulièrement, bien sûr, les belles bêtes.
Enfin, et elle avait mis longtemps avant de le réaliser, elle ne pouvait partir sans argent.
Sa mère lui avait laissé quelques bijoux de peu de prix - ceux que lui avait offerts son époux qui enrageait chaque fois de ne pouvoir faire mieux : une bague de fiançailles et une rivière de diamants qu'elle n'avait portée qu'en de rares et exceptionnelles occasions. Les pierres n'étaient ni très grosses, ni très pures. Mais, s'était dit Manella, ces bijoux lui procureraient peut-être assez pour tenir un mois.

Un exemple de sa prose en anglais, plus conforme au style Cartland:

"A streak of fire ran through me as if I had been struck by lightning. It was a definitely painful yet ecstatic sensation. From a woman's point of view the power was devastating."

" From the moment Dixie fixed his eyes on her, he spoke to her in that deep, amazingly attractive voice . . . she was his."

Et si pour la prochaine rédac' commune on faisait un texte "à la manière de" ...Cartland ? J'ai des facilités ^^...