Blake Edwards

coline a écrit:

JDP a écrit:

La rencontre avec Colette sera plus décevante. Capote se verra proposer : "un thé à deux dans un boudoir qui sentait la naphtaline et la pisse de chat"

Qui a rapporté cela?...Truman Capote?...Oh le mufle!...

je dirais bien quelque chose sur le fait qu'il était homo et donc tatillon et misogyne mais je ne vais pas le faire (quoi comment ça je l'ai fais..)

Queenie a écrit:

coline a écrit:

JDP a écrit:

La rencontre avec Colette sera plus décevante. Capote se verra proposer : "un thé à deux dans un boudoir qui sentait la naphtaline et la pisse de chat"

Qui a rapporté cela?...Truman Capote?...Oh le mufle!...

je dirais bien quelque chose sur le fait qu'il était homo et donc tatillon et misogyne mais je ne vais pas le faire (quoi comment ça je l'ai fais..)

Non tu n'as rien dit...et je comprends pourquoi il a préféré rencontrer Gide et Cocteau (quoi?...comment ça...je l'ai dit?...)

film agréable. léger et superficiel comme son héroïne. presque dommage qu'il y est ce passé "obscur" encombrant.

Heureusement qu'hepburn est aussi lumineuse et craquante, sinon je crois bien que je n'aurais pas tenu les 1h30. Je crois que c'est le premier film avec elle que je vois : elle est éblouissante.

très capote le coup de la bijouterie de luxe comme lieu d'apaisement, de bonheur....

Je viens de le revoir...

Quelle classe ce film! C'est pétillant comme un bon champagne, drôle, décalé, émouvant, léger et grave en même temps, libre surtout des conventions habituelles. Audrey est parfaite. Il va moins loin dans le délire que dans The Party mais on se régale et il y a aussi un chat épatant! Je vais vite le mettre sur le fil de Bellonzo.

Oui, je suis de ton avis.. c'est un film qui fait tout bon de voir..

Finalement, je ne l'ai pas vu hier soir mais je l'ai enregistré !
Je reviendrai par ici un peu plus tard donc

Audrey Hepburn:lumineuse,pétillante,craquante,éblouisssante.Cela s'appelle pléonasme.Ariane ou Sabrina,Frimousse face à Fred Astaire,comtesse Natacha de Tolstoï,jeune mariée du très douloureux Voyage à deux,Marianne vieillissante face à Robin des Bois dans La rose et la flèche,Elisa de My fair lady.Cette femme est une magie,intacte et frémissante...

Bellonzo a écrit:

Audrey Hepburn:lumineuse,pétillante,craquante,éblouisssante
[...].Cette femme est une magie,intacte et frémissante...

et si on aime Audrey et Cary Grant mon cas on peut se régaler avec Charade

Je savais pas trop si j'allais parler de ce film, mais comme il m'a sauvé deux journées de leur grisaille, il méritait bien un petit message.

Le topo, en gros :
Une chanteuse (Victoria) de cabaret trouve pas de travail.
Un chanteur (Toddy) se fait virer de son boulot.
Ils se rencontrent.
Et d'un hasard de circonstance, Toddy découvre en Victoria une allure d'androgyne tel qu'elle pourrait se faire passer pour un homme et conquérir les scènes de Paris (Ouais, parce qu'apparemment c'est la grande mode les travestis qui chantent avec des voix de femme).

Alors y'a plein de petits quiproquos, y'a de l'amour, pas trop de chansons (ouf), des dialogues truculents (sisi c'est le mot, ça trucule), une chouette énergie, un simple plaisir de faire rire, ou sourire, de raconter une histoire avec légèreté.

A la fin quand j'ai vu le nom de Blake Edwards, me suis dit "Mais oui, c'était lui Tiffany !" et c'est un peu le même esprit.

ça fait tout du bien des films comme ça de temps en temps, qui jouent avec des codes, sont fait pour glisser comme un bonbon de miel sous la langue.

Queenie a écrit:

ça fait tout du bien des films comme ça de temps en temps, qui jouent avec des codes, sont fait pour glisser comme un bonbon de miel sous la langue.

Victor/Victoria est le film qui passe régulièrement à la télé lors de jours fériés (de préférence autour de Noël) et je me retrouve à tous les coups devant l'écran..
comme tu dis - c'est un bonbon qui fait du bien - de temps en temps

et le 'couple' Julie Andrews / James Garner s'est retrouvé presque 20 ans après pour One special night


pas trop fameux

pour rendre hommage à mon avatar.. et puisqu'il me faut au moins tous les quelques mois ce petit déjeuner, j'ai revu le film cet après-midi..
et je me régale toujours autant comme la première fois
Audrey est trop, trop craquante, comme le disait Queenie

La grande course autour du monde (The great Race, 1965)
1910. Le professeur Fatalitas et son ennemi, le Grand Leslie, participent à une course automobile reliant New York à Paris. Pour gagner, Fatalitas est prêt à toutes sortes de ruses mais c'est sans compter sur la présence dans la course de Maggie Dubois, une journaliste féministe, qui va semer le trouble dans le coeur de Leslie.
Ce film est indescriptible, comme un cartoon qui durerait 2h30. Dédié à Laurel et Hardy, il est d'un burlesque digne des meilleurs réussites d'Edwards (La Party et Opération jupons), et contient un morceau de bravoure, épique ou délirant, toutes les 20 minutes. A noter en particulier une gigantesque bataille de tartes à la crème à pleurer de rire. Tony Curtis, brillant, se fait voler la vedette par un Jack Lemmon déchaîné (eh, oui, le tandem de Certains l'aiment chaud), secondés par Peter Falk (à peine reconnaissable) et Natalie Wood (sublime, comme d'habitude). 150 minutes de pur bonheur.

Blake Edwards (né William Blake Crump le 26 juillet 1922 à Tulsa, Oklahoma, États-Unis) est mort le 15 décembre 2010. Il est surtout connu comme réalisateur de Diamants sur canapé, La Party, Victor/Victoria et de plusieurs films de la série La Panthère rose mettant en vedette Peter Sellers : La Panthère rose, Le Retour de la panthère rose, Quand la panthère rose s'emmêle, etc.

RIP

La partie (The Party, 1968)
Pas revu depuis des lustres (et même davantage). The Party est une recréation brillante de la comédie burlesque chère au cinéma muet. Pas de dialogues drôles, mais un comique de situation subtilement dosé où maladresses et bévues s'enchaînent jusqu'au délire final. La performance de Peter Sellers est inouïe, avec cet accent indien à s'y méprendre, et cette gentillesse naïve qui provoque des catastrophes. Aux dépens d'une classe sociale qui ne vit que d'hypocrisie et de faux-semblants. Sous la comédie hilarante se dissimule une critique de classe qui n'est pas moins piquante. Une sorte de film marxiste (Groucho + Karl), en somme.

S.O.B (1981)
S.O.B, non pas comme Son of a Bitch mais comme Standard Operationnal Bullshit, ce qui revient presque au même. Blake Edwards s'amuse comme un petit fou à dézinguer le petit monde hollywoodien dans un crescendo de péripéties abracadabrantes. C'est évidemment amusant, absolument loufoque, mais loin de la sophistication du burlesque de The Party. Question d'époque, celle-ci étant plus vulgaire, il est logique que le film qui la dépeint le soit aussi. Casting de choix : William Holden, Julie Andrews, Robert Vaughn, Marisa Berenson, Larry Hagman et ..., une petite débutante méconnaissable : Rosanna Arquette.