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| Coup de coeur et bar de la poésie | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Mer 28 Oct 2009 - 13:14 | |
| Oh j'ai quelque chose d'une sensibilité déchirante! Il faut que je trouve ces recueils!
La jetée
Depuis un mois que j'habitais Honfleur, je n'avais pas encore vu la mer, car le médecin me faisait garder la chambre. Mais hier soir, lassé d'un tel isolement, je construisis, profitant du brouillard, une jetée jusqu'à la mer. Puis, tout au bout, laissant pendre mes jambes, je regardai la mer, sous moi, qui respirait profondément. Un murmure vint de droite. C'était un homme assis comme moi, les jambes ballantes, et qui regardait la mer. « A présent, dit-il, que je suis vieux, je vais en retirer tout ce que j'y ai mis depuis des années.» Il se mit à tirer en se servant de poulies. Et il sortit des richesses en abondance. Il en tirait des capitaines d'autres âges en grand uniforme, des caisses cloutées de toutes sortes de choses précieuses et des femmes habillées richement mais comme elles ne s'habillent plus. Et chaque être ou chaque chose qu'il amenait à la surface, il le regardait attentivement avec grand espoir, puis sans mot dire, tandis que son regard s'éteignait, il poussait ça derrière lui. Nous remplîmes ainsi toute l'estacade1. Ce qu'il y avait, je ne m'en souviens pas au juste, car je n'ai pas de mémoire mais visiblement ce n'était pas satisfaisant, quelque chose en tout était perdu, qu'il espérait retrouver et qui s'était fané. Alors, il se mit à rejeter tout à la mer. Un long ruban ce qui tomba et qui, vous mouillant, vous glaçait. Un dernier débris qu'il poussait l'entraîna lui-même. Quant à moi, grelottant de fièvre, comment je pus regagner mon lit, je me le demande.
Michaux J'ai le coeur écartelé. |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Mer 28 Oct 2009 - 14:39 | |
| Lara, il y a un poème bouleversant de Michaux sur la mort de sa femme qui était morte dramatiquement en se brulant à des rideaux enflammés ! Cherche le sur Internet, je le chercherai de mon coté ! Michaux, un des très grands.. Et puis j' aimerais aussi que tu achètes les Complinteset Imitation de Notre Dame la Lune... Je te l' offrirai volontiers... C' est un poète très doux, très reveur, très musical, avec quelque chose de mélancolique et de poignant dans le ton, mais atténué par l' autodérision. Exemples : Complainte de l' Automne monotone Automne, automne, adieux de l' Adieu ! La tisane bout, noyant mon feu ; Le vent s' époumonne A reverdir la buche où mon grand coeur tisonne. Est-il de vrais yeux ? Nul ne songe à m' aimer un peu. ... Complainte d' un certain dimanche L' homme n' est pas méchant, ni la femme éphèmeère. Ah ! fous dont au casino battent les talons, Tout homme pleure un jour et toute femme est mère, Nous sommes tous filials, allons ! Mais quoi ! les Destins ont des partis pris si tristes, Qui font que, les uns loin des autres, l' on s' exile, Qu' on se traite à tort et à travers d' égoistes, Et qu' on s' use à trouver quelque unique Evangile. Ah ! jusqu' à ce que la nature soit bien bonne, Moi je veux vivre monotone. ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Mer 28 Oct 2009 - 15:23 | |
| j'ai trouvé ça Bix, qui se rapproche le plus de ce que tu me décris, cela s'intitule L'homme paisible.
Etendant les mains hors du lit, Plume fut étonné de ne pas rencontrer le mur. «Tiens, pensa-t-il, les fourmis l'auront mangé... » et il se rendormit.
Peu après, sa femme l'attrapa et le secoua
« Regarde, dit-elle, fainéant ! Pendant que tu étais occupé à dormir, on nous a volé notre maison. » En effet, un ciel intact s'étendait de tous côtés. « Bah, la chose est faite », pensa-t-il.
Peu après, un bruit se fit entendre. C'était un train qui arrivait sur eux à toute allure. « De l'air pressé qu'il a, pensa-t-il, il arrivera sûrement avant nous » et il se rendormit.
Ensuite, le froid le réveilla. Il était tout trempé de sang. Quelques morceaux de sa femme gisaient près de lui. «Avec le sang, pensa-t-il, surgissent toujours quantité de désagréments ; si ce train pouvait n'être pas passé, j'en serais fort heureux. Mais puisqu'il est déjà passé... » et il se rendormit.
Le poème est étrange. Absurde. L'homme paraît insensible et en dehors de toutes réalités. La réflexion de l'homme dans la dernière strophe mais fait penser à un double de Meursault. Je ne sais pas trop ce que je ressens. La Jetée me parle plus. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Mer 28 Oct 2009 - 15:43 | |
| J'ai trouvé un très long poème qui n'a rien à voir mais qui est de Michaux et qui me plaït, le début, l'idée, la chute. Tous ces vies, quelle sacrée fenêtre sur l'autre. C'est ici
Un autre qui m'a interpellé:
Alphabet
Tandis que j’étais dans le froid des approches de la mort, je regardai comme pour la dernière fois les êtres, profondément. Au contact mortel de ce regard de glace, tout ce qui n’était pas essentiel disparut. Cependant je les fouaillais, voulant retenir d’eux quelque chose que même la Mort ne pût desserrer. Ils s’amenuisèrent, et se trouvèrent enfin réduits à une sorte d’alphabet, mais à un alphabet qui eût pu servir dans l’autre monde, dans n’importe quel monde. Par là, je me soulageai de la peur qu’on ne m’arrachât tout entier à l’univers où j’avais vécu. Raffermi par cette prise, je le contemplais, invaincu, quand le sang avec la satisfaction, revenant dans mes artérioles et mes veines, lentement je regrimpai le versant ouvert de la vie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Jeu 29 Oct 2009 - 14:57 | |
| Oh! Coup de coeur total en faisant ma disserte en français! Qui l'eût cru!
Victor Hugo, Les Contemplations, Livre premier, VII (1856) « Réponse à un acte d'accusation »
Les mots, bien ou mal nés, vivaient parqués en castes; Les uns, nobles, hantant les Phèdres, les Jocastes, Les Méropes1, ayant le décorum pour loi, Et montant à Versaille2 aux carrosses du roi; Les autres, tas de gueux, drôles patibulaires3, Habitant les patois ; quelques-uns aux galères Dans l'argot ; dévoués à tous les genres bas, Déchirés en haillons dans les halles ; sans bas, Sans perruque ; créés pour la prose et la farce; Populace du style au fond de l'ombre éparse; Vilains, rustres, croquants, que Vaugelas4 leur chef Dans le bagne Lexique avait marqués d'une F; N'exprimant que la vie abjecte et familière, Vils, dégradés, flétris, bourgeois, bons pour Molière. Racine regardait ces marauds de travers; Si Corneille en trouvait un blotti dans son vers, Il le gardait, trop grand pour dire : Qu'il s'en aille; Et Voltaire criait : Corneille s'encanaille ! Le bonhomme Corneille, humble, se tenait coi. Alors, brigand, je vins; je m'écriai : Pourquoi Ceux-ci toujours devant, ceux-là toujours derrière ? Et sur l'Académie, aïeule et douairière5, Cachant sous ses jupons les tropes8 effarés, Et sur les bataillons d'alexandrins carrés, Je fis souffler un vent révolutionnaire. Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire. Plus de mot sénateur ! plus de mot roturier ! Je fis une tempête au fond de l'encrier, Et je mêlai, parmi les ombres débordées, Au peuple noir des mots l'essaim blanc des idées; Et je dis : Pas de mot où l'idée au vol pur Ne puisse se poser, tout humide d'azur ! Discours affreux ! – Syllepse, hypallage, litote6, Frémirent ; je montai sur la borne Aristote7, Et déclarai les mots égaux, libres, majeurs. Tous les envahisseurs et tous les ravageurs, Tous ces tigres, les Huns, les Scythes et les Daces8, N'étaient que des toutous auprès de mes audaces; Je bondis hors du cercle et brisai le compas. Je nommai le cochon par son nom; pourquoi pas ?
Mince, ça c'est puissant, intelligent, beau et libre! Il s'en dégage une telle aisance, cela force au respect. On se demande qui après ça osera écrire. |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Sam 31 Oct 2009 - 20:15 | |
| - Qu' il est dur d' etre soi-meme et de ne voir que le visible ! - L' essentiel est que nous sachions voir, Voir sans penser Voir quand on voit Et non pas penser quand on voit Ni voir quand on pense. - Je n' évolue pas : JE VOYAGE. - Le corps est l' ombre des vetements Qui enveloppent ton etre profond. Fernando PESSOA - Fragments d' un voyage immobile | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Mer 11 Nov 2009 - 21:03 | |
| COMPLAINTE D' UN CERTAIN DIMANCHE L' homme n' est pas méchant, ni la femme éphémère. Ah ! fous dont au casino battent les talons, Tout homme pleure un jour et toute femme est mère, Nous sommes tous filials, allons ! Mais quoi ! les Destins ont des partis pris si tristes, Qui font que, les uns loin des autres, l' on s' exile, Qu' on se traite à tort et à travers d' égoistes, Et qu' on s' use à trouver quelque unique Evangile. Ah ! Jusqu' à ce que la nature soit bien bonne, Moi je veux vivre monotone. Jules LAFORGUE - Les Complaintes ................................................................................................... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Lun 16 Nov 2009 - 18:04 | |
| Dickinson partout ! Blanche comme Pipe d' Indien Rouge comme Cardinale Fabuleuse comme Lune en plein jour Heure de février - White as an Indian Pipe Red as a Cardinal Flower Fabulous as a Moon at Noon Fébruary Hour - Emily DICKINSON - Quatrains | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Mer 18 Nov 2009 - 22:40 | |
| Poème vert
à Maurice Chappaz
Nous avions grandi ensemble marronnier aujourd'hui silencieux souverain qui portes ombre propice et n'en as pas souci qui ne raconte pas ta vie dis-moi ce qu'il faut faire quand le soleil a disparu dis-le moi lentement avec des feuilles neuves que je puisse t'entendre du fond de mes campagnes en friches
Et vous autres derrière la haie peupliers, acacias, tilleuls cèdre en forme de ciboire alignés sur la portée du pré comme les notes d'un kyrie silencieuse oraison de feuilles latin murmyrant de ramures et d'aiguilles pédagogues des champs si discrets dans vos propos salubres verts acolytes et patients funambules un mot, juste un seul mot sur la paix qui me manque ou même un simple bruissement avant que la nuit vous reprenne
Cologny, 1978
Nicolas Bouvier | |
| | | Bellonzo Sage de la littérature
Messages : 1775 Inscription le : 22/07/2008 Age : 75 Localisation : Picardie
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Jeu 19 Nov 2009 - 22:06 | |
| La jeune fille de Budapest
Dans la brume tiède d'une haleine de jeune fille, j'ai pris place Je me suis retiré, je n'ai pas quitté ma place. Ses bras ne pèsent rien. On les rencontre comme l'eau. Ce qui est fané disparaît devant elle. Il ne reste que ses yeux. Longues belles herbes, longues belles fleurs croissaient dans notre champ. Obstacle si léger sur ma poitrine, comme tu t'appuies maintenant. Tu t'appuies tellement, maintenant que tu n'es plus.
Henri Michaux | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Dim 22 Nov 2009 - 20:49 | |
| LE PEUPLIER L' arbre, ça se contmple la nuit, c' est dans l' eau un cyprès d' argent pour Nédyme, poète d' Istambul. Essénine, de Yazan, aimait les mariées vetues de blanc, les bouleaux tristes et mélancoliques. Un peuplier frissone en moi, où que je sois, j' entends sa voix depuis que je suis en exil. Comme tout arbre le peuplier se tient debout sa vie durant, il guette des choses sans répit. Il guette tout au long des routes les villages d' Anatolie dans la chaleur jaune de l' été. Il m' a guétté moi aussi devant la prison en criant dans la nuit. Témoin de nos péchés, témoin de notre travail de la terre, ah, sacré peuplier, ah ! Chanter les louanges du peuplier, se contenter de l' aimer, à quoi bon tout cela, mon pays ? Penché sur la terre noire, essuyant la sueur de mon front, je n' ai pu planter un seul peuplier. Nazim Hikmet - Il neige dans la nuit et autres poèmes Nazim Hikmet, poète turc, a passé la plus grande partie de sa vie en prison. | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Dim 22 Nov 2009 - 21:01 | |
| La Lorelei / Die Lorelei
Mon coeur, pourquoi ces noirs présages? Je suis triste à mourir. Une histoire des anciens âges Hante mon souvenir.
Ich weiß nicht, was soll es beteuten, Dass ich so traurig bin ; Ein Märchen aus alten Zeiten, Das kommt mir aus dem Simm.
Déjà l'air fraîchit, le soir tombe, Sur le Rhin, flot grondant; Seul, un haut rocher qui surplombe Brille aux feux du couchant.
Die Luft ist kühl und es dunkelt, Und ruhig fließt der Rhein ; Der Gipfel des Berges funkelt Im Abendsonnenschein.
Là-haut, des nymphes la plus belle, Assise, rêve encore; Sa main, où la bague étincelle, Peigne ses cheveux d'or.
Die schöne Jungfrau sitzet Dort oben wunderbar : Ihr goldnes Geschmeide blitzet, Sie kämmt ihr goldenes Harr.
Le peigne est magique. Elle chante, Timbre étrange et vainqueur, Tremblez fuyez! la voix touchante Ensorcelle le coeur.
Sie kämmt es mit goldenem Kamme, Und singt ein Lied dabei ; Das hat eine wundersame, Gewaltige Melodie.
Dans sa barque, l'homme qui passe, Pris d'un soudain transport, Sans le voir, les yeux dans l´espace, Vient sur l'écueil de mort.
Den Schiffer im kleinen Schiffe Ergreift es mit wildem Weh ; Er schaut nicht die Felsenriffe, Er schaut nur hinauf in die Höh.
L'écueil brise, le gouffre enserre, La nacelle est noyée, Et voila le mal que peut faire Lorelei sur son rocher.
Ich glaube, die Welten verschlingen Am Ende Schiffer und Kahn ; Und das hat mit ihren Singen Die Lorelei getan.
Heinrich Heine (1797-1856)
J'espère ne pas avoir fait de fautes de frappe en recopiant! | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Jeu 26 Nov 2009 - 20:21 | |
| Dans la poussière sur la poussière je jette ma poussière, -et je m' en vais ! A cent amis, cent ennemis, je fais mes adieux, -et je m' en vais ! Tes "comment !", tes "pourquoi ?", je m' en moque, mon ami : Probablement, c' est la vérité ! je jette ma poussière, -et je m' en vais. Omar Khayam - Rubayat | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Dim 29 Nov 2009 - 20:41 | |
| LA PETITE FILLE C' est moi qui frappe aux portes, aux portes, l' une après l' autre. Je suis invisible à vos yeux. Les morts sont invisibles. Morte à Hiroshima il y a plus de dix ans, je suis une petite fille de sept ans. Les enfants morts ne grandissent pas. Mes cheveux tout d' abord ont pris feu, Mes yeux ont brulé, se sont calcinés. Soudain je fus réduite en cendres, mes cendres se sont éparpillées au vent. Pour ce qui est de moi, je ne vous demande rien : il ne saurait manger, meme des bonbons, l' enfant qui comme du papier a brulé. Je frappe à votre porte, oncle,tante : une signature. Que l' on ne tue pas les enfants et qu' ils puissent manger des bonbons. Nazim HIKMET, 1956 Il neige dans la nuit | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Coup de coeur et bar de la poésie Lun 30 Nov 2009 - 20:13 | |
| NOUS IRONS A VALPARAISO Hardi les gars, vire au guindeau, Good bye farewell, good bye, farewell, Hardi les gars, adieu Bordeaux ! Hourrah, O Mexico, ho, ho, ho ! Au cap Horn il ne fera pas chaud, Haul away, hé, oula tchalez, A faire la peche au cachalot. Hale matelot, hé, ho, hisse hé ho ! Plus d' un y laissera sa peau, Good bye farewell, good bye farewell, Adieu misère, adieu bateau ! Hourra, O Mexico, ho, ho, ho ! Et nous irons à Valparaiso, Haul, away, hé, oula, tchalez Où d' autres laisseront leur peau. Hale matelot, hé, ho, hisse hé ho ! Ceux qui r'viendront pavillon haut, Good bye farewell, good bye farewell, C' est premier brin de matelot : Hourra, o Mexico, ho, ho, ho ! Pour la bordée ils s'ront à flot, Haul away, hé, oula tchalez, Bons pour le rack, la fill', l' couteau. Hale matelot, hé, ho, hisse hé ho ! Chanson de matelot. Je l' ai entendue chanter par Céline oui Louis Ferdinand, le chanteur réaliste bien connu ! | |
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