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| Emily Jane Brontë | |
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Auteur | Message |
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eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Mer 18 Déc 2013 - 23:18 | |
| - titete a écrit:
- J'ai terminé la lecture de "Wuthering heights" en anglais. Un livre que j'ai dévoré tout simplement. Les parties de Joseph furent particulièrement difficiles à lire puisqu'écrites dans une sorte de phonétique retranscrivant son accent. Autant dire que j'ai bien souvent dû sauter quelques-unes de ses répliques.
Ah oui, je l'avais lu en anglais aussi (j'étais courageux, à une époque) et je me souviens avoir eu bien du mal à certains moments ! | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Jeu 19 Déc 2013 - 0:00 | |
| - titete a écrit:
- Le livre s'intéresse plus spécifiquement à la psychologie des personnages sans pour autant entrer dans les détails. Le choix de narration y est je pense pour beaucoup. On ne peut se référer qu'à leurs faits et gestes, ce qu'ils veulent bien dire (au contraire de Dostoïevski justement qui bien souvent écrit de longs passages introspectifs ou de dialogues/monologues psychologiques) et le jugement de Mrs Dean (qui a une mémoire phénoménale en passant). Du coup une part de mystère demeure.
Pour ma comparaison avec Dostoïevski je faisais plutôt allusion au fait que dans les 2 cas le récit se recentre sur les personnages au détriment du décor qui est décrit de façon succincte et fonctionnelle (contrairement à Balzac ou Flaubert par exemple). Ce sont des écritures brutes et immédiates, sans circonvolutions. Mais la comparaison s'arrête là parce que les deux n'ont absolument rien à voir et l'univers de Dostoïevski me semble infiniment plus riche. Les Hauts de Hurlevent reste un roman d'inspiration gothique un peu fantasque mais habité. | |
| | | titete Envolée postale
Messages : 136 Inscription le : 04/07/2012
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Jeu 19 Déc 2013 - 9:58 | |
| - Queenie a écrit:
- Mais au fil des pages, je finissais par combler les trous, et surtout, être happée par l'atmosphère.
Happé par l'atmosphère exactement et même parfois par le livre lui-même : J'étais parfois tellement emporté par l'histoire que je me retrouvais en train de lire fébrilement à deux centimètre des pages comme pour entrer physiquement dans le récit . - Queenie a écrit:
Va peut-être falloir que je lise Dracula de Stoker... J'ai beaucoup aimé même si certains personnages manquent parfois de profondeur. Il reste que l'attrait principal du roman réside dans les thèmes abordés, l'intrigue très bien menée et le suspense qu'arrive à installer Bram Stoker. - Marko a écrit:
- Pour ma comparaison avec Dostoïevski je faisais plutôt allusion au fait que dans les 2 cas le récit se recentre sur les personnages au détriment du décor qui est décrit de façon succincte et fonctionnelle (contrairement à Balzac ou Flaubert par exemple). Ce sont des écritures brutes et immédiates, sans circonvolutions. Mais la comparaison s'arrête là parce que les deux n'ont absolument rien à voir et l'univers de Dostoïevski me semble infiniment plus riche. Les Hauts de Hurlevent reste un roman d'inspiration gothique un peu fantasque mais habité.
Désolé, j'ai effectivement un peu extrapolé ce que tu disais dans ton avis. Mais j'ai aussi l'impression que dans Wuthering heights la personnalité des personnage sert l'intrigue et permet véritablement sa construction. Dans Dostoïevski l'intrigue est souvent un prétexte à la découverte de la psychologie des personnages (par prétexte je ne dis pas que c'est mal fait et que cela ne se fond pas dans le récit, c'est tout le contraire d'ailleurs). Donc ce que je veux dire c'est qu'on se recentre sur les personnages mais pas pour les mêmes raisons. Mais je suis tout à fait d'accord avec toi : l'univers chez Dostoïevski est bien plus riche. D'ailleurs il faut absolument que je lise l'Adolescent (et une relecture de l'Idiot ne me ferait pas de mal je crois, je n'en ai que trop peu de souvenirs). | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Jeu 19 Déc 2013 - 10:39 | |
| Bon, il va falloir suivre vos avis et sauter le pas. | |
| | | Roderick Usher Posteur en quête
Messages : 75 Inscription le : 23/10/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Ven 19 Juin 2015 - 0:19 | |
| - Marko a écrit:
- Ce sont des écritures brutes et immédiates, sans circonvolutions. Mais la comparaison s'arrête là parce que les deux n'ont absolument rien à voir et l'univers de Dostoïevski me semble infiniment plus riche. Les Hauts de Hurlevent reste un roman d'inspiration gothique un peu fantasque mais habité.
Attention je vais beaucoup spoiler Les hauts de hurlevent est un chef d'oeuvre que je met bien a la même hauteur que Crime et Châtiment ou même les Frère Karamazov (même si nous sommes bien d'accord que cela n'a pas grand chose), et Emily Brontë eut vécu plus longtemps elle aurait probablement construit un univers d'une grande richesse. C'est terriblement réducteur que de faire des Hauts de Hurlevent juste "un roman d'inspiration gothique un peu fantasque mais habité". Qu'il y ait une inspiration gothique certainement au niveau de certaines atmosphère sombre et torturé qui semble émaner directement des lieux (ces fameux Hauts de Hurlevent) mais s'en écarte radicalement par ses personnages qui sont très éloigné des stéréotype du roman gothique ils ont une vraie profondeur psychologique, ainsi qu'une certaine opacité, leurs actions et la violence de leur sentiment en font des personnages impossible a catégoriser clairement et qui semble toujours un défis lancé au spectateur. Ajoutons aussi que le roman gothique a souvent présenté un faux fantastique concluant les romans par une explication rationnelle (chez Ann Radcliffe) ici on a presque l'inverse, les hauts de Hurlevent n'est pas fantastique mais prend des accents quasi mystique et métaphysique a plusieurs reprise, l'évocation d'une apparition de Heathcliffe et Catherine au sein d'une nature enfin apaisé plaide pour ce mysticisme qui n'a plus rien a voir avec la foi chrétienne ni avec une quelconque morale, puisque tout au long du roman nous sommes clairement au delà du bien et du mal. C'est justement ce qui fait la très grande richesse de ce roman, cette absence de moralisme, les personnages sont tous autant victime que bourreau, évidemment les narrateurs principaux Lockwood et Mrs Dean condamne Heathcliffe et Catherine leur comportement enfreint toute les règles admise, toutes la morale conventionnel. Mais avant d'être des bourreau a la cruauté extravagante (surtout Heathcliff) ils sont des victimes et justement des victimes des personnages "gentil". Nelly Dean a ce titre est très intéressante, elle est présenté par Lockwood (personnage parfaitement ridicule qui brille essentiellement par sa bêtise et sa suffisance) comme l'archétype de la gouvernante honnête, bonne et généreuse entièrement digne de foi et bien sur elle se présente elle même comme tel. Mais si l'on y regarde bien elle est un personnage aussi détestable que les autres et peut être même plus, elle ne cesse de porter des jugements moraux définitifs sur les personnages sans toujours les justifier (Heathcliff est présenté par elle comme détestable dés son apparition dans la famille Earnshaw, alors qu'objectivement rien a ce moment ne pouvait lui permettre de préjuger des actions futures du personnages, Heathcliff est mauvais avant tout parce qu'étranger). Elle est incapable de comprendre la puissance destructrice des sentiments qui agite Catherine et Heathcliff ramenant toujours tout a des petites vues étriqué qui ne font qu'alimenté la souffrance des personnages et par la même leur cruauté et donc le drame (jusqu’à un certains point ont peut même attribuer ce drame a ses interventions direct dans l'action). Du reste l'influence la plus significative sur les hauts de hurlevent, bien plus que le roman gothique a mon avis, est la tragédie grecque, avec cette spirale de violence amené a se répéter de génération en génération a l'image de la fatalité qui frappe les atrides. Le roman s’achève sur la vision d'une nature apaisé a l'image de la mort d'Heathclif qui va enfin accomplir sa passion dans la mort en rejoignant Catherine mettant ainsi fin a ce cycle de violence. Cela dit la happy end est assez ironiques, son histoire d'amour avec Catherine est rejoué sur un mode niaiseux par le rejeton Earnshaw et la fille de Catherine. Tout deux sont gentil, ils sont bien brave si je peux dire et ça m'avait semblé plutot appuyé comme je l'avais lu. Comme si après les héros romantique de la première génération ne pouvait que laissé place qu'a une version dégradé et banale d'eux mêmes. Je reviens sur Nelly Dean c'est quelque chose qui a été je crois pas mal discuter chez les universitaire outre-manche mais pour moi si il y a un "méchant" dans cette histoire c'est elle, outre qu'elle s'érige en juge, qu'elle affirme avoir haïs Heathcliff alors que celui-ci n'était qu'un enfant (contribuant probablement a façonner son caractère monstrueux), a plusieurs reprise elle dissimule des information aux deux protagoniste ou intervient dans leur histoire et il est bien facile de voir que cela a des effets désastreux. Queenie disait qu'elle remplissait les trous, cette impression de trou je l'ai eut aussi a la lecture, narrateur personnage Nelly Dean ne peux bien sur nous dire que ce qu'elle sait ou qu'on lui a rapporter, mais surtout elle est de partie pris dans cette histoire et par conséquent la raconte a travers le prisme déformant de sa propre perception, et probablement en se donnant le beau rôle. Emily Brontë joue très habilement de cette narration, et des ambiguïté qu'elle permet. J'ajoute que le roman est superbement écrit (a lire en anglais pour ceux qui peuvent c'est un régal) et que par delà sa dimension tragique et violente c'est souvent trés drôle, traversé par une veine grotesque assez réjouissante. C'est en définitive un chef d'oeuvre du romantisme anglais (et ça n'a pas grand chose a voir avec Jane Austen, je dirais même que c'est en partie construit contre les romans Austenien, et les commentaire assez négatif de Charlotte, la sœur d'Emily, sur Jane Austen tendrait a me conforter dans cette idée) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Dim 21 Juin 2015 - 14:50 | |
| Comme beaucoup, j'ai lu ce roman à l'adolescence et il m'avait profondément marquée, avec son ambiance de violence contenue, de passion, et le sentiment de malaise savamment distillé. Ton commentaire me donne furieusement de m'y replonger avec un regard plus adulte. |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Dim 21 Juin 2015 - 20:16 | |
| - Roderick Usher a écrit:
- C'est terriblement réducteur que de faire des Hauts de Hurlevent juste "un roman d'inspiration gothique un peu fantasque mais habité".
J'espère que tu auras lu mon post complet un peu plus haut sur ce fil. Je ne l'ai pas réduit à ça (je n'ai même pas exclu que ce soit génial). Toujours le problème d'une phrase qu'on prend en cours de route parce qu'elle se trouve un paragraphe au-dessus. Reste que je ne l'aime pas de façon inconditionnelle tout en partageant une bonne partie de ce que tu en dis. | |
| | | Roderick Usher Posteur en quête
Messages : 75 Inscription le : 23/10/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Jeu 25 Juin 2015 - 17:28 | |
| - Marko a écrit:
- Roderick Usher a écrit:
- C'est terriblement réducteur que de faire des Hauts de Hurlevent juste "un roman d'inspiration gothique un peu fantasque mais habité".
J'espère que tu auras lu mon post complet un peu plus haut sur ce fil. Je ne l'ai pas réduit à ça (je n'ai même pas exclu que ce soit génial). Toujours le problème d'une phrase qu'on prend en cours de route parce qu'elle se trouve un paragraphe au-dessus. Reste que je ne l'aime pas de façon inconditionnelle tout en partageant une bonne partie de ce que tu en dis. Oui je l'ai vu, et c'était avant d'écrire mon message, je ne faisait que répondre au deuxiéme message dans lequel tu présentais comme une évidence la supériorité de Dostoievski j'ai juste voulu apporter une voix un peu discordante là dessus. Pour moi Emily Brontë en prenant en compte également sa production poétique se hisse largement a la hauteur d'un Dostoievski c'est tout (cela dit tu as tout de même surtout insister sur la parenté gothique de ce roman même si tu ne le réduit pas a cela) | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Jeu 25 Juin 2015 - 17:51 | |
| - Roderick Usher a écrit:
(cela dit tu as tout de même surtout insister sur la parenté gothique de ce roman même si tu ne le réduit pas a cela) Oui en précisant que je le percevais comme le croisement entre un roman de la période romantique (le gothique étant une ramification pas forcément péjorative, bien au contraire) et l'ironie distanciée de la littérature du XVIIIe. C'est ce qui m'a plu d'ailleurs. Un mélange d'âpreté sauvage parfois excessive et la distance amusée sur ce qui est raconté (en tout cas au début). | |
| | | Roderick Usher Posteur en quête
Messages : 75 Inscription le : 23/10/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Ven 26 Juin 2015 - 0:28 | |
| - Marko a écrit:
(le gothique étant une ramification pas forcément péjorative, bien au contraire) Je n'ai peut être pas donné cette impression mais j'aime énormément le roman gothique, Ann Radcliffe est une romancière pour qui je n'ai que de l'estime mais on est tout de même dans le domaine du cliché c'est une recette narrative bien rodé mais un peu mécanique qu'un univers personnel et ambitieux. Emily Brontë ne fait qu'emprunter quelques traits de la fiction gothique pour en faire un univers pour le coup totalement original avec des personnages ambigu qui sont très loin des stéréotype (justement on est plus proche des études de tourment psychologique a la Dostoievski), en terme de profondeur le roman d'Emily Brontë est infiniment plus riche que la plupart des fictions gothiques (ce qui n’enlève a leur qualité propre) Sinon je pense que l'ironie est présente tout du long (même si effectivement le sublime terrible finis par la masquer un peu), par contre je ne suis pas certains que ça soit une ironie propre au XVIII éme, le romantisme n'est pas du tout étranger a l'ironie et a la distance bien au contraire dans le domaine anglophone on trouve de grands ironiques parmi les romantiques majeurs par exemple Byron (dont l'influence, aussi bien par sa légende que par ses propres création, sur le personnage d'Heathcliff est certaine) et William Blake. | |
| | | Menyne Agilité postale
Messages : 864 Inscription le : 26/04/2008 Age : 53 Localisation : dis z'y mieux !
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Dim 12 Juil 2015 - 15:17 | |
| Je viens de relire Hurlevent. C'est étrange car je me souviens l'avoir lu étant ado. Je me souviens l'avoir adoré mais je suis incapable de raconter même un petit bout de l'histoire. Je n'ai qu'une vague idée d'une ambiance de 'château', de landes, de paysages sauvages ... ( Coline, je suis même en train de me demander si je ne te l'avais piqué sur tes étagères ????) J'ai donc repris cette lecture avec plaisir et je n'ai pas été déçue. Quelle ambiance ! De la passion, de la haine, de la vengeance ... tous les ingrédients nécessaires à une bonne histoire. Je me suis délectée au récit de Mrs Dean. Je n'ai pas aimé ou détesté tel ou tel personnage. Certes, ils sont un peu caricaturaux mais c'est pour cela que cela fonctionne. Parfois j'ai eu du mal à me repérer dans la généalogie. Je ne savais plus trop qui était le frère, la soeur, le cousin. C'est un peu complexe au départ puis finalement on se repère assez vite puisque l'histoire ne concerne que deux familles. Le nombre de protagonistes est alors vite limité. J'ai eu aussi cette impression de fatalité, le sentiment que tout était plus ou moins écrit et que cela allait être assez douloureux. L'arrivée du jeune Heathcliff rompt un certain équilibre. Il est l'étranger. On ne connaîtra ni son passé ni sa réelle identité. Il ne parviendra jamais à se faire accepter entièrement, à être aimé ... d'où son agressivité, sa soif de vengeance. Selon moi le personnage principale est Mrs Dean . Elle est la narratrice mais aussi le témoin, une sorte de fil rouge puisqu'elle est là lors du retour de Mr Earnshaw avec Heathcliff et cela jusqu'au décès de ce dernier. Elle est un témoin actif. Respectée de tous les personnages, elle parvient à influencer, manipuler, soudoyer, mentir ... pour tenter de demeurer dans les règles. Elle prend de plus en plus d'importance tout en restant à sa place de 'femme de charges'. Elle tente d'apaiser des conflits. Elle atténue la violence de certains. Elle écoute les confidences. Elle a son idée sur ce qui est convenable de faire ou non et insidieusement elle oeuvre pour que les actions aillent dans son sens et dans l'image qu'elle se fait de ce que doit être la famille Earnshaw. Une sacrée bonne femme ! Je ne suis donc pas du tout déçue de cette relecture et j'ai hâte de découvrir Jane Eyre. | |
| | | Roderick Usher Posteur en quête
Messages : 75 Inscription le : 23/10/2009 Age : 32
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Lun 13 Juil 2015 - 21:20 | |
| - Menyne a écrit:
- Elle tente d'apaiser des conflits. Elle atténue la violence de certains.
Tout a fait d'accord pour dire qu'il s'agit peut être d'elle le personnage principal du roman en revanche je ne trouve pas du tout qu'elle tente d’apaiser les conflits (ça c'est elle qui le dit) comme tu le dit elle agit avant tout dans ses intérêts et ce qu'elle pense être le "bien" (qui consiste en réalité, tout en restant officiellement femme de charge, a diriger les affaires de la famille Earnshaw, a la fin elle est quasiment devenu le chef de famille) et du même coup atise les conflits et précipite le drame entre Heatchcliff et Catherine, que pourtant elle aurait peut être pu facilement amener vers un dénouement plus heureux | |
| | | Menyne Agilité postale
Messages : 864 Inscription le : 26/04/2008 Age : 53 Localisation : dis z'y mieux !
| Sujet: Re: Emily Jane Brontë Lun 13 Juil 2015 - 21:33 | |
| Oui, elle devient le chef de famille. Lorsque je dis qu'elle apaise les conflits c'est parfois vrai lorsqu'elle tente d'éviter certains coups échangés mais c'est toujours dans un but de manipulation. En fait, elle a toujours fait ce qu'elle voulait. | |
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| Sujet: Re: Emily Jane Brontë | |
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| | | | Emily Jane Brontë | |
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