Que de tentations!!!

Une anthologie de la poésie française, d'hier et d'aujourd'hui. Dommage que ce soit un journaliste qui l'écrive. Plus de 150 poèmes, dont des poètes oubliés. Le XXème serait bien achalandé.

kenavo a écrit:

Le Monde des Livres en a parlé aussi.. pas trop enthousiaste.. IcI

mais de toute façon il me faudrait d'abord lire cette Recherche avant de revenir aux tableaux

Franchement, ça ne m'intéresse pas ce que dit Le Monde: c'est un beau travail quand meme, ne serait ce que pour les oeuvres "certains"; pour les autres ce sera intéressant de connaitre l'opinion de l'auteur et après tout... "le peintre au travail, c'est aussi le lecteur".

anagramme a écrit:

Franchement, ça ne m'intéresse pas ce que dit Le Monde: c'est un beau travail quand meme, ne serait ce que pour les oeuvres "certains"; pour les autres ce sera intéressant de connaitre l'opinion de l'auteur et après tout... "le peintre au travail, c'est aussi le lecteur".

j'aime aussi plutôt me faire une idée personnelle..

et puisqu'on parle de peinture - moi j'ai succombée pour celui-ci:


Les plus beaux textes de l'histoire de l'art

et c'est un bijoux

le problème est seulement - j'ai envie de lire par la suite aussi tous les livres dont on a pris les citations

kenavo a écrit:

et puisqu'on parle de peinture - moi j'ai succombée pour celui-ci:


Les plus beaux textes de l'histoire de l'art

et c'est un bijoux

le problème est seulement - j'ai envie de lire par la suite aussi tous les livres dont on a pris les citations

c'est tentant aussi

anagramme a écrit:

c'est tentant aussi

je confirme.. j'ai eu le temps hier que de le feuilleter.. mais il est e-x-t-r-a

et j'ai déjà noté 2 livres dont on a cité un extrait et c'est tellement alléchant.. je veux bien aller plus loin dans ma lecture quelqu'un a parlé d'un cercle vicieux

Tour à la Fnac d'où je suis revenue un peu ronchon mais prête à craquer dès que possible avec ça

La réédition chez Stock Et ça

Ce cher Emmanuel Carrère qui bénéficie, entre autres, d'une très bonne critique dans Le Monde

Citation :

Du courage, mais surtout de la puissance et une formidable vitalité narrative. Car D'autres vies que la mienne est l'inverse d'un livre ennuyeux - c'est même une sorte de "page turner", comme disent les Anglais : un ouvrage qu'on ne peut lâcher avant le dernier mot, quelle que soit l'heure. Au fil de ses observations, de ses réflexions (sur la maladie et l'influence du psychisme, par exemple), de son affinité avec les sujets qu'il aborde et finalement de sa merveilleuse porosité, Emmanuel Carrère fait beaucoup plus que raconter. Il transforme le monde en littérature. Comme un excellent portraitiste, il restitue mieux que le reflet exact d'une personne ou d'une situation : son image vraie.

ouiiiiiiiiii j'ai aussi lu Le Monde
je me suis dit qu'il ne faut vraiment, vraiment pas penser pour l'instant à agrandir la PAL
mais c'est très tentant

aériale a écrit:

La réédition chez Stock

Oulà, c'est toute mon année de 3e qui me revient, on l'avait étudié en classe en parallèle des Croix de bois. Je tenterais bien une relecture.

Nous avions un prof d'allemand qui écrivait A l'Est rien de nouveau en guise d'appréciations de bulletin scolaire, quand l'élève était nul dans sa discipline.

Carrère était l'invité d'une émission dimanche et il a expliqué les raisons de ce livre.

très tentant en effet.

Ce matin j'ai vu ceci dans ma librairie



Claire Cros, Ariste

malheureusement 1.000 pages

mais voilà qu'un résumé en ligne m'invite à aller voir sur le site de l'éditeur, et voilà ce qu'on nous présente:

UNE PRESENTATION À NE PAS RATER

Le titre, la couv'


Une brève histoire des morts.

Pour le résumé... Mouaich' à voir plus en détail avant éventuel achat (ou avis d'un Parfumé aguerri ?)

Citation :

Pour Laura Byrd, membre d’une expédition en Antarctique, le temps est compté. Après une panne radio, ses collègue sont partis chercher du secours.Lorsqu’elle comprend qu’ils ne reviendront pas et qu’elle est désormais coupée du monde, Laura se lance dans une improbable traversée de la banquise… Entre-temps, dans une ville n’existant sur aucune carte, affluent de nouveaux arrivants. Car cette ville est la cité des morts. Ceux qui ont rendu l’âme s’y installent dans une vie provisoire, qui perdure tant qu’ils subsistent dans la mémoire d’un vivant. Pendant des semaines, Laura peuplera l’au-delà de ses souvenirs, animera la ville au rythme de son cœur et tiendra sans le savoir le sort de l’humanité dans le creux de sa main…

Queenie a écrit:

Le titre, la couv'


Une brève histoire des morts.

Pour le résumé... Mouaich' à voir plus en détail avant éventuel achat (ou avis d'un Parfumé aguerri ?)

Citation :

Pour Laura Byrd, membre d’une expédition en Antarctique, le temps est compté. Après une panne radio, ses collègue sont partis chercher du secours.Lorsqu’elle comprend qu’ils ne reviendront pas et qu’elle est désormais coupée du monde, Laura se lance dans une improbable traversée de la banquise… Entre-temps, dans une ville n’existant sur aucune carte, affluent de nouveaux arrivants. Car cette ville est la cité des morts. Ceux qui ont rendu l’âme s’y installent dans une vie provisoire, qui perdure tant qu’ils subsistent dans la mémoire d’un vivant. Pendant des semaines, Laura peuplera l’au-delà de ses souvenirs, animera la ville au rythme de son cœur et tiendra sans le savoir le sort de l’humanité dans le creux de sa main…

La première de couverture est tentante. Quant au résumé, cela me semble pas mal du tout. L'avis d'un Parfumé serait en effet une bonne chose.

anagramme a écrit:

kenavo a écrit:

et puisqu'on parle de peinture - moi j'ai succombée pour celui-ci:


Les plus beaux textes de l'histoire de l'art

et c'est un bijoux

le problème est seulement - j'ai envie de lire par la suite aussi tous les livres dont on a pris les citations

c'est tentant aussi

Ca y est, j'ai cédé à la tentation: je le viens d'acheter et je ne regrette pas, au contraire.

anagramme a écrit:

Ca y est, j'ai cédé à la tentation: je le viens d'acheter et je ne regrette pas, au contraire.

Je suis contente que tu aimes.. mais je pense que c'est un tel bijou.. ce ne peut pas être autrement

Leslie Larson, Connexions


Wylie, Logan, Jewell et les autres

Bruno Corty

Leslie Larson , cette Américaine traduite pour la première fois a choisi l'aéroport de Los Angeles comme épicentre de son roman «Connexions», dont les héros sont des gens ordinaires.

Romancier : voilà un métier qui ne nécessite pas beaucoup de matériel. Un carnet, un crayon et du temps libre. Prenez l'Américaine Leslie Larson, native de San Diego. Le jour où elle rate son vol à San Antonio, Texas, elle s'installe au bar et observe les gens. Le barman, les clients. Le physique, les attitudes, le parlé, les habits : elle fait son miel de tout ce qu'elle voit et entend. Puis elle laisse s'emballer la machine à histoire. Vous savez, cette petite voix qui parle dans la tête de l'écrivain et lui mâche son travail. Lui, elle en l'occurrence, n'a plus qu'à transcrire ce qu'on lui dicte et à mettre un peu d'ordre dans tout cela. C'est l'histoire de Connexions, titre assez moche auquel il ne faut pas s'arrêter. Pour un premier roman, miss Larson a accompli un tour de force. Passionner son lecteur en racontant la vie de gens ordinaires sur plus de 400 pages !

Voici donc Wylie, barman à l'aéroport de Los Angeles. Un type qui n'a l'air de rien. Fait son travail consciencieusement. Les clients de passage ne le remarquent pas. Wylie a pourtant fait mille choses dans sa vie. Aujourd'hui, il sort avec Carolyn. Chacun sa maison, chacun sa vie et pas d'attache au-delà de ces rendez-vous agréables qu'ils se fixent chaque semaine. Au programme : un bon repas devant un bon film et une bonne nuit câline. Pour Wylie, la vie idéale. Sauf que, depuis peu, il trouve Carolyn bizarre et redoute de voir changer leur petit arrangement.

Voici Rudy, chef de l'équipe d'entretien des avions. Son rêve d'enfance, c'était d'être pilote. La vie en a décidé autrement. Rudy a épousé une Philippine, déjà mère d'une fillette de six ans, rencontrée à l'église. C'est le bonheur. Pourtant, ils vivent dans une petite bicoque située dans un quartier miteux de L.A. Et depuis quelque temps, leur couple patine. Rudy trouve qu'Inez se referme de plus en plus. En fait, Inez prépare son évasion. Elle n'en peut plus de leur vie étriquée. Elle sait qu'elle s'est trompée en épousant Rudy. En secret, elle vend des produits cosmétiques. Avec son pactole, elle compte bien quitter L.A et emmener Vanessa. Sa fille, qui n'a jamais pu encadrer son loser de beau-père, ne demande pas mieux.

Une vie devenue impitoyable

Voici Logan. C'est le frère de Wylie. Et son opposé. Plusieurs fois mariés. Au moins cinq enfants au compteur. Aucun dont il se soit vraiment occupé. Il est vrai qu'en prison, ça n'est pas évident. Logan vient d'être libéré sous contrôle judiciaire. Il cherche du boulot. Il a besoin d'argent. Il a arrêté la drogue, l'alcool. Il appelle Wylie pour le taper de quelques billets. Il appelle Jewell, sa fille aînée, qu'il n'a plus vue depuis longtemps. Jewell est en pleine tourmente. Le couple qu'elle forme depuis des années avec Celeste prend l'eau. Sa vie lui échappe.

Et Leslie Larson tire les ficelles de cette microsociété californienne dont l'épicentre se situe à l'aéroport. Depuis longtemps, on n'avait pas croisé dans un roman américain autant de personnages ordinaires aussi bien campés, aussi touchants. Jamais cité, le drame du 11 Septembre plane au-dessus de ces existences sans relief. La vie n'était pas facile, elle est devenue impitoyable. Le chômage gagne. La menace engendre la paranoïa. Il faut faire avec. Wylie, Logan, Jewell et les autres ne demandent pas grand-chose. Un endroit pas trop laid où habiter, un peu d'argent pour vivre et pas seulement survivre, de l'amour enfin pour continuer à se lever le matin et avancer. Mais même ça, c'est impossible. Qu'est donc devenu le rêve américain ?


source: ici