Jonathan Safran Foer

Extrêmement fort et incroyablement près

" Pour Nicole, mon idée du beau."
Telle est la dédicace de ce livre. C’est si rare de lire une dédicace à la fois fine et tout en profondeur, que je la souligne. Une véritable déclaration d’amour…….

"Et puis une pensée est venue dans mon cerveau qui n’était pas comme les autres pensées. C’était plus près de moi, et plus fort. Je ne savais pas d’où elle venait, ou ce qu’elle voulait dire, ni même si je l’aimais ou je la détestais. Elle s’est ouverte comme une main, comme une fleur." P337 (édition brochée)

Comme la main ouverte en couverture de ce livre, une invitation à accompagner Oskar dans sa quête dans le New York d’après "le pire jour de sa vie «Il entretenait une relation privilégiée avec son père, avait les discussions les farfelues avec lui. Seulement voilà, il y eu le 11 Septembre, des messages sur un portables auxquels on ne répond pas, et puis …….

"Papa, c’était quelqu’un qui dirigeait une bijouterie familiale, voilà. Rien qu’un papa ordinaire." P205 (édition brochée)

Une clé qu’il retrouve, un nom ; Et voilà Oskar parti dans une recherche qui paraît impossible ; et pourtant……..

"Même si c’est relativement insignifiant, c’était quelque chose, et j’avais besoin de faire quelque chose, comme les requins, qui meurent s’ils ne nagent pas - je me suis renseigné là- dessus." p113 édition brochée)
Ce petit bonhomme de 9 ans nous prend par la main, et nous entraine avec lui au gré de sa perspicacité, de son courage à la recherche du mystère de cette clé, à la recherche de lui-même.
J’ai aimé ce mode narratif avec le " Je", qui nous fait rentrer pleinement dans l’histoire ; une histoire émouvante, mais qui ne verse pas dans le pathos ; une histoire qui reste digne jusqu’au bout.
Le roman est construit d’une manière très originale : des pages blanches, des photos, des signes, des chiffres, des phrases isolées ici ou là, de la couleur. Tout cela me fait penser à la fantaisie et à la malice de l’enfance dont Oskar n’est pas encore sortie, malgré son extraordinaire maturité.

En revanche, j’ai nettement moins apprécié les retours en arrière qui pour moi étaient plus que confus. Il m’a fallu de la ténacité pour les comprendre. L’histoire du sixième district me laisse interrogative. Je n’ai pas compris…..C’est ce qui en fera une lecture appréciée, et non très appréciée.

mimi54 a écrit:

" Pour Nicole, mon idée du beau."
Telle est la dédicace de ce livre. C’est si rare de lire une dédicace à la fois fine et tout en profondeur, que je la souligne. Une véritable déclaration d’amour…….

et le fil de sa Nicole est ici

"Extrêmement fort et incroyablement près" c'est CE livre qui m'a donné gout à la lecture. Qui m'a donné envie de continuer!
Je n'ai rien à dire de plus.

searchxme a écrit:

Je n'ai rien à dire de plus.

mais heureusement que tu as trouvé LE livre qui t'a donné l'envie de continuer..

comme mimi j'ai eu du mal avec ce livre pour les retours en arrière, j'ai mis du temps à comprendre. Et puis j'ai été déçue, finalement, car on m'en avait dit tellement de bien de ce livre !

Very Bad Tripes
Rencontre avec Jonathan Safran Foer

Avec 'Faut-il manger les animaux ?', Jonathan Safran Foer pénètre dans les enfers d'une civilisation qui ne respecte plus l'animal. Dans une enquête surprenante, le petit prodige du roman américain tente de remettre la consommation de viande au centre du débat public. Evene a voulu comprendre pourquoi l'écrivain a sonné la charge contre l'élevage industriel.


source et suite

J' en ai aussi parlé sur le fil Les ours, les loups et les abeilles...

Un article du dossier "Faut-il manger les animaux" du dernier Books :

"Le dernier livre de l'écrivain Jonathan Safran Foer n'est pas du roman. Cette enquête minutieuse repose sur une logique implacable. Manger de la viande est inutile pour la santé, catastrophique pour l'environnement et provoque des souffrances animales inouïes. De quoi vous dégoûter à jamais. A moins que les choses changent vraiment. Mais est-ce concevable?"

Et un lien en complément sur leur site Internet : ICI

Tout est illuminé


Un jeune américain, d'origine juive, part à la recherche de ses origines en Ukraine. Accompagné d'un vieil homme, hanté par la guerre, et de son petit-fils, qui lui sert de traducteur, il tente de retrouver la femme qui a sauvé son grand père des nazis.

Qu'il est donc agaçant, ce Jonathan ! Autant on se délecte lors de ses descriptions savoureuses du shtetl de ses ancêtres, autant l'écriture particulière employée par Alex, son accompagnateur, peut sembler pittoresque, que d'ennui dans certains passages (les nombreuses conquêtes, avec forces détails, de son grand-père... ou une histoire d'amour qui se passe à travers un mur ! un vrai délire !). Le résultat donne un roman déconcertant, attachant et qui passe brusquement du rire à la tragédie.

Faut-il manger les animaux ?


L'auteur, après avoir expliqué son rapport à la nourriture et les réflexions qui l'ont amené au végétarisme, raconte dans quelles conditions sont élevés et abattus les animaux destinés à être consommés.
Et ces conditions sont épouvantables, il faut le reconnaître. Afin de produire davantage à moindre coût, les animaux sont entassés, nourris de médicaments, privés de soins, de soleil, et souvent martyrisés par les employés.
En dehors du sentiment de rejet qui saisit à la lecture de ces actes de torture, on est également sensibilisé au fait que la viande ainsi produite est de piètre qualité, et peut conduire à propager des maladies.
De quoi vous dégoûter définitivement de la viande, à tout jamais.

krys a écrit:

De quoi vous dégoûter définitivement de la viande, à tout jamais.

Vraiment ?

colimasson a écrit:

krys a écrit:

De quoi vous dégoûter définitivement de la viande, à tout jamais.

Vraiment ?

personnellement, je deviendrais végétarienne immédiatement, sans aucun souci. Mais j'ai deux hommes carnivores à la maison...

krys a écrit:

colimasson a écrit:

krys a écrit:

De quoi vous dégoûter définitivement de la viande, à tout jamais.

Vraiment ?

personnellement, je deviendrais végétarienne immédiatement, sans aucun souci. Mais j'ai deux hommes carnivores à la maison...

Hé hé, ça va les dresser ! A la salade !

colimasson a écrit:

krys a écrit:

colimasson a écrit:

krys a écrit:

De quoi vous dégoûter définitivement de la viande, à tout jamais.

Vraiment ?

personnellement, je deviendrais végétarienne immédiatement, sans aucun souci. Mais j'ai deux hommes carnivores à la maison...

Hé hé, ça va les dresser ! A la salade !

oui, mais je n'aime pas trop la salade, ni les légumes d'ailleurs. C'est compliqué !

Ah oui, ça réduit le choix dans ce cas-là...
Et JSF n'a pas la solution a ce genre de problème. Défaut majeur de son livre (je n'y avais pas pensé jusque là )