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| "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] | |
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Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Lun 14 Sep 2009 - 16:28 | |
| Très, très déçu, par ce roman indien d'un auteur que je découvrais. LE ROI DU CINEMA MUET de Indrajit Hazra - Citation :
- Calcutta, 1906. La mégalopole bengalie, agitée de fortes fièvres nationalistes, est sur le point d’être remplacée, en tant que capitale du Raj britannique, par New Delhi.
Dans la famille Chatterjee, le père, Tarini, travaille aux chemins de fer jusqu’à ce qu’une gaffe mémorable signe le début de sa déchéance, morale et alcoolique. Son fils Abani, 16 ans, est introduit par son oncle Shombhu dans un monde enchanté : les coulisses du théâtre puis du cinéma bengali, débutant et muet, « le bioscope ». D’abord projectionniste, souffleur puis acteur remplaçant, Abani va vite devenir une star. Amoureux platonique de la belle Felicia Miller, alias Durga Devi, sa partenaire, il mène grand train, roule en Ford T, et tourne quelques chefs-d’oeuvre. Jusqu’à ce que Felicia-Durga s’en aille et qu’une gaffe lui fasse connaître à son tour l’oubli. Première qualité des romanciers indiens : leur capacité à rendre compte du caractère épicé de ce pays unique, effroyable et magique, excessif jusqu'à l'écoeurement dans ses couleurs, ses saveurs et ses odeurs. Le roi du cinéma indien de Indrajit Hazra est taillé dans une toute autre étoffe. Sobre, versant assez peu dans le pittoresque, écrit dans une langue impeccable mais froide, le livre est somme toute assez ennuyeux. Même la rencontre avec un Fritz Lang imperturbable est décrite de façon neutre et analytique sans le soupçon de folie qu'un tel épisode aurait pu déclencher. Ecrit dans un style académique, Le roi du cinéma muet plaira peut-être à ceux qui jugent la littérature des Ghosh, Mistry, Seth et autres Tharoor trop bigarré et excentrique, et manquant de profondeur. Le roman laissera les autres sur leur faim, guère conquis par cette évocation bien trop sage et maîtrisée d'une époque et d'un pays qui ne l'est point (sage). | |
| | | Chatperlipopette Zen littéraire
Messages : 7679 Inscription le : 24/02/2007 Age : 59 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Lun 14 Sep 2009 - 21:33 | |
| Mince alors...dire qu'il<me faisait de l'oeil! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mar 15 Sep 2009 - 0:04 | |
| - Chatperlipopette a écrit:
- Mince alors...dire qu'il<me faisait de l'oeil!
Mais peut-être l'aimerais tu ? Qui sait ? | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mar 15 Sep 2009 - 3:19 | |
| Le violon d'Auschwitz Maria Àngels Anglada traduit du catalan par Marianne Millon La Cosmopolite Stock
Maria Angels Anglada, écrivain catalane, poète, romancière, nouvelliste, est décédée en 1999 à l'âge de 79 ans. Le Violon d'Auschwitz, publié quatre ans avant sa mort, est le premier de ses livres traduit en français.
C'est donc l'histoire d'un violon un peu particulier. Fabriqué par un luthier juif dans un camp de concentration. Parce qu'un jour , le commandant mélomane fait donner un concert par des musiciens déportés. Le soliste joue faux,car son violon est fissuré. Le luthier va fabriquer, dans les conditions que l'on imagine, un équivalent de stradivarius pour le violoniste . Etrange roman.. car c'est un roman. Chaque chapitre est précédé de courts documents historiques glaçants ( compte rendu de la mise à mort d'une Juive, munitions dépensées, deux cartouches, état des vêtements récupérés dans les camps d'Auschwitz et de Lubin, cheveux de femmes 1 wagon, 3000 kgs, etc) ; Et à l'intérieur des chapitres, le récit imaginaire de finalement un miracle ,puisque l'on sait depuis le début que sont sortis du camp le violoniste, le luthier et le violon.. C'est tout le problème de la fiction dans ce contexte, ou ici plus particulièrement, de ce que veut dire l'auteur. Que l'art sauve de la barbarie? Cela fait longtemps que l'on sait que c'est tout à fait faux. Je ne sais pas, mais je n'ai pas du tout été convaincue par ce roman. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mar 15 Sep 2009 - 12:53 | |
| - Marie a écrit:
- Le violon d'Auschwitz
Maria Àngels Anglada traduit du catalan par Marianne Millon La Cosmopolite Stock
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec Le requiem de Terezin de Josef Bor...mieux sans doute... | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Lun 21 Sep 2009 - 3:30 | |
| - Citation :
- le moment que je vais le lire, je prendrai ton commentaire pour le fil d'auteur
Je le lirai sans doute aussi..un jour! L'été d'après Francine Prose traduit de l'américain par Yves Sarda Editions Baker Street Une famille , deux soeurs dont l'aînée meurt brutalement en se noyant dans un lac. Nième roman qui raconte l'éclatement d'une famille après un drame. Et les sentiments ambivalents d'une "survivante" . L'intérêt de celui-là, outre que l'analyse est assez fine et ironique par moments est la deuxième partie, qui fait référence à Vertigo d'Hitchcock dans la façon de faire survivre la disparue par tous les moyens possibles à travers celle qui reste. Pas mauvais, mais pas inoubliable.. | |
| | | LaurenceV Agilité postale
Messages : 813 Inscription le : 25/02/2007 Age : 41 Localisation : Liège
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mar 22 Sep 2009 - 22:44 | |
| - coline a écrit:
- Marie a écrit:
- Le violon d'Auschwitz
Maria Àngels Anglada traduit du catalan par Marianne Millon La Cosmopolite Stock
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec Le requiem de Terezin de Josef Bor...mieux sans doute... J'ai pu lire les deux et je préfère le texte de Maria Angels Anglada. Je le trouve plus vibrant. | |
| | | LaurenceV Agilité postale
Messages : 813 Inscription le : 25/02/2007 Age : 41 Localisation : Liège
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mar 22 Sep 2009 - 22:47 | |
| L’autoportrait bleu de Noemi Lefebvre est un long monologue d’une femme de retour de Berlin qui repense à ce qu’elle a vécu, à sa rencontre ratée avec un pianiste dont elle imagine la vie et les attentes, à son éducation, à l’Histoire, … le temps d’un trajet en avion entre Berlin et Paris.
L’autoportrait bleu est un texte dense et riche. Un texte particulier qui nécessite une lecture continue comme celle que l’on ferait lors d’un voyage en avion. Un texte qui exige l’attention entière du lecteur car le fil des pensées de la narratrice n’est pas fluide. Elle revient sur ce qu’elle a dit, sur ce qu’elle aurait dû dire. Elle imagine la vie du pianiste, son talent et ses démons liés à l’Histoire de l’Allemagne et à son passé fasciste qu’il ne peut accepter. Le pianiste est un compositeur contemporain qui recherche une nouvelle musique et qui est fasciné par Schönberg et son Autoportrait bleu.
Noémi Lefebvre livre un premier roman fascinant et enrichissant. Je suis ravie d’avoir fait cette lecture si différente de ce que j’ai l’habitude de lire. | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Mer 23 Sep 2009 - 21:47 | |
| Les chats de hasard, Anny Duperey - Citation :
- Il m'est venu l'envie d'écrire un livre doux. Pas vraiment sur les bêtes mais plutôt autour, à propos des rapports que nous avons avec certaines d'entre elles. Pourquoi avons-nous une telle faim de leur tendresse, de leurs qualités particulières ?
Envie de rendre hommage, aussi, à ces personnes animales rares qui accompagnent parfois un temps notre existence et y apportent paix et simplicité. Du point de vue de la douceur, Anny Duperey réussit son livre. Une infine douceur émane de son récit. Récit qui se perd un petit peu entre les rencontres avec ces chats de hasard et les souvenirs personnels liés à l'enfance et à son métier. On perçoit beaucoup d'humanité et d'amour dans ses relations avec les chats. Et beaucoup de fragilité dans ses rapports humains. fragilité dont elle donne l'explication au travers des pages : plusieurs pages sur la mort et le deuil qui s'ensuit de sa chatte Missoui, et une seule ligne sur la mort de ses parents : .... à l'aube du troisième mois de ce qui aurait dû être une vie nouvelle, l'affreuse maison mal finie avait tué mes parents...Rien d'autres sur cette mort refusée, niée qui la hantera les trente premières années de sa vie. Le récit qui suit, en dehors de la douceur et de l'humanité m'est apparu un peu confus et "banal". Mais la douceur est là ! Et quelques fois, ça fait du bien ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Ven 25 Sep 2009 - 13:38 | |
| Culte de Lyubko Deresh - Citation :
- Bienvenue à Midni Bourky, une petite ville étrange perdue dans les Carpates. Yurko Banzaï, un professeur de biologie inexpérimenté, y est envoyé pour faire ses premières armes ; amateur de culture underground, il est jeune et consomme des drogues en tout genre.
Il remarque très vite Dartsia Borges, jeune femme timide et rejetée par tous, en particulier par les pestes telles que Irynka, dite « Piggy la Cochonne ». Les cours passent, les journées se ressemblent, Yurko ne pense qu’à Dartsia. La belle et énigmatique Dartsia. Mais très vite le vent tourne. Des phénomènes étranges se produisent. Des hiboux envahissent la ville, des gens disparaissent, une épidémie de grippe gagne le collège. Les rues se vident, tout comme les salles de classe. Des rêves déconcertants s’enchaînent et se poursuivent nuit après nuit jusqu’à effacer la réalité elle-même… Lyubko Deresh est né en 1984 en Ukraine et a publié son premier roman, Culte, à 16 ans. Ce livre, qui est publié en cette rentrée 2009 en France, est totalement déconcertant et un contrôle anti-dopage aurait été bien utile pour connaître les substances que Deresh a utilisé pour écrire ce livre inclassable. Le réalisme des premières pages ne dure guère, en effet, et l'auteur nous plonge vite dans un univers cauchemardesque, un pandémonium intégral où les visions se succèdent et effacent tout repère. Ecrivain underground, Deresh évoque des groupes mythiques comme Led Zeppelin ou Creedence, des romanciers illuminés tels Kerouac et Burroughs. Ce roman psychédélique part en vrille après une petite centaine de pages et bien malin qui peut le suivre dans ces délires hallucinogènes. Déboussolé, assommé, le lecteur crie grâce bien avant la fin. On n'est pas sérieux quand on a 16 ans ! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Dim 11 Oct 2009 - 16:45 | |
| On ne peut pas aimer tous les livres qu'on lit. Certains tombent des mains et rejoignent la poussière. Parce que l'opacité du récit mène souvent à l'ennui. Irrépressible, irrémédiable, rédhibitoire. Tant pis, il y a tant d'autres livres à lire... Le bois de Klara de Jenny Erpenbeck. C'est l'histoire d'un lieu, quelque part à l'est de l'Allemagne qui a connu la guerre, l'occupation russe, la chute du mur. Des personnages divers l'habitent au fil des années, tandis qu'un jardinier s'en occupe avec un soin maniaque. Jamais Jenny Arpenbeck ne tend la main au lecteur, vite égaré, entre les époques, rapidement lassé de descriptions lancinantes et incessantes des beautés de Dame Nature. Ce livre, on n'y entre jamais tout à fait, on s'y sent étranger et incapable d'éprouver la moindre émotion à son encontre. | |
| | | Madame B. Zen littéraire
Messages : 5352 Inscription le : 17/07/2008 Age : 51
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Dim 11 Oct 2009 - 17:45 | |
| Merci pour ton avis Traversay. J'ai trop peur de m'égarer dans ce bois. C'est je crois, le deuxième avis peu favorable que je lis . | |
| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Le bois de Klara de Jenny Erpenbeck Dim 11 Oct 2009 - 18:48 | |
| Je viens de découvrir ce fil en même temps que l'opinion de traversay sur le roman de Jenny Erpenbeck. - traversay a écrit:
- On ne peut pas aimer tous les livres qu'on lit. Certains tombent des mains et rejoignent la poussière. Parce que l'opacité du récit mène souvent à l'ennui. Irrépressible, irrémédiable, rédhibitoire. Tant pis, il y a tant d'autres livres à lire...
Le bois de Klara de Jenny Erpenbeck.
C'est l'histoire d'un lieu, quelque part à l'est de l'Allemagne qui a connu la guerre, l'occupation russe, la chute du mur. Des personnages divers l'habitent au fil des années, tandis qu'un jardinier s'en occupe avec un soin maniaque. Jamais Jenny Arpenbeck ne tend la main au lecteur, vite égaré, entre les époques, rapidement lassé de descriptions lancinantes et incessantes des beautés de Dame Nature. Ce livre, on n'y entre jamais tout à fait, on s'y sent étranger et incapable d'éprouver la moindre émotion à son encontre.
Je copie mon avis que j'ai déjà donné dans le fil des lectures d'octobre : Excellente lecture ! Si tu permets j’essaie d’activer mon souvenir à son sujet, j’ai lu « Le bois de Klara » de Jenny Erpenbeck le mois dernier et trouve ce roman très intéressant. Le livre est basé sur l’histoire récente de l’Allemagne sans qu’il s’appesantisse dessus, cette histoire se lit en partie entre les lignes. Et puis encore quelle magnifiques description du paysage des environs de Berlin.
Mais voici aussi un roman qui ratisse large et permet de réfléchir sur les notions de propriété, de perte d’icelui par force majeure, de patrie, d’expulsion par fait de guerre, etc. Je reste sous son charme. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Dim 11 Oct 2009 - 19:55 | |
| Oui, merci Maline, pour cet avis. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE] Lun 12 Oct 2009 - 0:08 | |
| Cadence de Stéphane Velut - Citation :
- « J’habite Betrachtungstrasse. Au 18 précisément. J’y suis depuis un an. Cette nuit est ma dernière ici, je vais quitter ce lieu et je suis affligé. Je suis affligé parce que tout ici me ressemblait - on me dit peu accueillant. C’était ma tanière, mon trou, mon chantier. »
Munich, 1933. Un peintre, chargé d’exécuter le portrait d’une enfant louant l’avenir radieux de la nouvelle Allemagne, se cloître en compagnie de son modèle. Mais c’est tout autre chose qu’il fait de sa jeune pensionnaire et qu’il déploie comme un cérémonial au fil de son récit. Car ce sont ses carnets que l’on lit ; le narrateur y prend son lecteur à témoin. On hésitera à discerner dans cet étrange huis clos le jeu du rite ou de la soumission. Il est difficile de prédire l'avenir littéraire de Stéphane Velut, au vu de son premier roman : Cadence. Ce tourangeau, né en 1957, enseigne l'anatomie et affectionne la lettre K, deux éléments qui expliquent en quelque sorte la singularité de son livre. La monstruosité, visiblement, attire l'auteur : celle de son héros qui inflige à une toute jeune fille une torture inhumaine (mais pas celle à laquelle on pourrait penser) et celle d'une époque puisque le roman se déroule à Munich après la prise de pouvoir de Hitler. Ce qui se passe à l'extérieur, abominable, et à l'intérieur d'un appartement, pervers, provoquent le rejet et le dégoût. Si c'est le but de l'écrivain, admettons qu'il y parvienne. Mais que dire de la dernière partie du livre, qui est plus qu'un hommage à Kafka (la lettre K) et qui fait sombrer le récit dans un délire fantastique plutôt grotesque ? En fin de compte, les intentions de Velut ne sont pas très claires. La seule certitude est que ce roman est incongru, indécent et (inutilement ?) sadique. | |
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