Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]

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jack-hubert bukowski
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyVen 27 Sep 2013 - 12:09

Jimmy a écrit:
jack-hubert bukowski a écrit:
Jimmy : Apprends à être plus tranchant dans le choix de tes lectures et le moment à lequel tu décides de les poursuivre et/ou les arrêter en bon chemin. Une vie est si précieuse qu'elle ne vaut pas la peine de gâcher nos humeurs vagabondes.
Merci. Après tout ce que j'ai lu dans ma vie je garde néanmoins un principe : finir ce que j'ai commencé même si c'est du Laférrière ou du Vilain. Sinon comment être apte à juger ?
C'était une phrase rhétorique la conclusion pour signifier la lassitude suite à cette lecture.
Nous vivons à l'ère des fragments. Nous sommes plus «volages» dans nos manières de percevoir. Toutefois, il y a une différence dans la richesse des points de vue proposés. Nous appréhendons le monde différemment.
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyVen 27 Sep 2013 - 12:12

Justement.
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Chymère
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Chymère


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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyVen 27 Sep 2013 - 13:11

Je suis comme Jimmy...
Que se soit livre/film/série n'importe quoi, il faut que j'arrive à la fin, même si je n'aime pas.
Déjà parce qu'il faut que je sache comment ça se termine. Et que je me dis que peut-être avec un peu de chance, la fin va tout sauver...
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jack-hubert bukowski
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptySam 28 Sep 2013 - 6:54

J'ai tendance à faire pareil, d'aller jusqu'à la fin. Cela ne m'empêche pas parfois d'aller dans le sens contraire.
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pia
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyLun 30 Sep 2013 - 19:37

Jimmy a écrit:
La femme infidèle de Philippe Vilain.

Pas le courage d'ouvrir un fil pour cet auteur suite à l'objet que j'ai lu de lui.
J'ai trouvé cela mauvais, je n'ai pas du tout aimé. Pour faire un bref résumé c'est l'histoire d'un mari qui découvre que sa femme le trompe en fouillant son portable. S'en suite une longue réflexion du mari sur sa place, la déception, la confiance etc...
Quand on fait une histoire riche en sentiments contradictoires avec deux personnages très importants, ce serait bien de les travailler ces personnages, de les rendre complexes. Présentement on a deux clichés ambulants : le mari bo-bo cadre supérieur et la femme d'affaire psychorigide... C'est peu pour mener toute une histoire sur eux.
Du coup on ne se prend pas du tout de compassion pour ces personnages, on les regarde du plus loin possible se remettre en question en espérant qu'ils vont vite trouver pour que l'on puisse lire autre chose.
Le style c'est du Marc Lévy version deluxe, un peu plus de vocabulaire mais on sent qu'il faut vraiment beaucoup le vendre, de longues phrases, trop longues, des répétitions, des redondances, pas assez de dialogue, donc peu de rythme...

J'ai fini ce livre mais je n'aurais pas dû, trop de temps perdu.
Chymère a écrit:
Je suis comme Jimmy...
Que se soit livre/film/série n'importe quoi, il faut que j'arrive à la fin, même si je n'aime pas.
Déjà parce qu'il faut que je sache comment ça se termine. Et que je me dis que peut-être avec un peu de chance, la fin va tout sauver...
jack-hubert bukowski a écrit:
J'ai tendance à faire pareil, d'aller jusqu'à la fin. Cela ne m'empêche pas parfois d'aller dans le sens contraire.
Bon je ne vais pas le lire.
Je ne finis plus les livres que je ne trouve pas bon. J'ai envie de dévorer en ce moment et je trouve ça une perte de temps de m’obliger à finir. Quand j’arrive au milieu d’un livre et que je ne trouve pas ça bon, je me dis que même si la fin est pas mal, ce sera une bien maigre consolation….Parfois je…jette même certains livres. Aïe…certains doivent grincer des dents !
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simla
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MessageSujet: Andrea Levy : une si longue histoire   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyDim 13 Oct 2013 - 8:04

Une si longue histoire...titre du superbe roman d'Andrea Levy, romancière anglaise née à Londres de parents jamaïcains. Paru en 2010. Editions Quai Voltaire.

Cette romancière que je ne connaissais pas a un vrai talent de conteuse. bravo 

L'histoire extrêmement touchante parle évidemment de l'esclavage à la Jamaïque et des conditions indignes des esclaves, mais ce n'est pas un énième roman sur le sujet...non, il est abordé une manière extrêmement originale.

July, née dans une plantation de la Jamaïque, Amity, est la fille "d'une esclave aux champs" Kitty. La soeur du planteur, attendrie devant cette petite-fille particulièrement mignonne, décide de l'enlever à sa mère et d'en faire sa servante. July mène donc la vie d'une esclave domestique auprès de sa "missus" Caroline Mortimer, une jeune veuve quelque peu tyrannique.

Le roman est sous forme de narration faite par July elle-même..recueillie par son fils imprimeur qui l'encourage fortement à mettre par écrit ses souvenirs du temps de l'esclavage et de la fin de celui-ci avec les évènements dramatiques qui se sont déroulés durant cette période.

"Levy a un don pour la mise en scène, la chorégraphie, le rythme comique. Elle aime à orchestrer le chaos et inclut plusieurs scènes de farces jamaïcaines virtuoses. Pourtant, préparez-vous à voir vos rires à s'éteindre subitement. Car Lévy sait que rien ne révèle mieux le sérieux que la farce." The Observer



Un petit aperçu :

July naquit dans un champ de canne à sucre. Sa mère, courbée en deux, frappa une tige épaisse avec sa machette, mais un coup ne suffit pas à la rompre.Épuisée, elle se redressa pour laisser le puissant torrent de pluie déverser sa fraîcheur apaisante sur son visage et son cou. Elle cligna des paupières et s’essuya le front de sa paume. Lorsque la poussière abrasive des feuilles dentelées lui tomba dans les yeux, elle pencha la tête en arrière pour que l’averse les purifie de son baume. Puis elle s’accroupit pour saisir de nouveau la base de la tige et la frapper encore.

Elle était tellement occupée à débarrasser la canne de ses feuilles – même dans l’humidité de la pluie, leurs bords friables volaient autour d’elle comme du duvet de chardon – qu’elle ne s’aperçut pas qu’un enfant était sorti de son ventre. July naquit juste là – glissant, ensanglantée et tremblante, sur une couche de paille piquante. Tandis que July était allongée, sans défense, sur le sol, elle vit le cauchemar des hautes cannes qui se dressaient en désordre autour d’elle, sombres et menaçantes, et sentit le poids mouillé d’une robe de lainage rêche balayer son corps nu. Puis elle aperçut – arrachant une longue tige, l’agitant dans l’air, la tranchant et la débarrassant de ses feuilles avant de la lancer un peu plus loin – la formidable femme noire qui était sa mère. Ses bras, fléchis dans l’effort, étaient aussi robustes que les jambes d’un cheval au grand galop. Son cou épais paraissait minutieusement sculpté dans du bois. Sa poitrine nue, dégoulinante de pluie et de sueur, brillait comme une laque.

Cette femme colossale était toujours absorbée dans son travail, inconsciente d’avoir perdu quelque chose. Lorsque July poussa un braillement furieux qui agita la canne et terrorisa les oiseaux, sa mère, la machette levée, s’arrêta soudain pour s’interroger sur l’origine de ce cri désespéré et vit pour la première fois son enfant couchée là. Elle nettoya sa lame et la glissa à sa ceinture. D’une main, elle dénoua le foulard qui entourait sa tête, et de l’autre, prit son nouveau-né au creux de sa paume. En un instant, July était emmaillotée, au chaud et en sécurité, dans le foulard, et arrimée au mur solide du dos de sa mère, alors que celle-ci, saisissant la machette à sa ceinture, se remettait à la tâche.





Finaliste du Booker Prize 2010, The Long Song est le nouveau roman de l’anglo-jamaïcaine Andrea Levy. Cette conteuse hors pair des heurs et malheurs de la société anglaise multiculturelle s’est fait connaître en publiant son chef d’œuvre, Hortense et Queenie (Ed. Quai Voltaire), qui racontait le parcours semé d’embûches et de vexations d’un couple jamaïcain dans l’Angleterre de l’immédiat après-guerre.

Editions Quai Voltaire

Un auteur à suivre et à lire avec un grand plaisir content
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyJeu 17 Oct 2013 - 20:33

Luca DONINELLI : Les Deux frères. - Verdier/Collection "Terra d' altri"

Dans une famille bourgeoise des bords du Lac Majeur, le narrateur de ce récit découvre que son père
a tu  sa double vie. Une autre femme jadis, un autre fils. Tous deux sacrifiés à l' égoisme et à la lacheté du père.

Finalement, à l' agonie, il va se confesser à son second fils. Une confession difficile, d' autant que le fils n' éprouve aucune indulgence pour son père. Mais il est hanté par ce frère disparu et qu' il n' a pas connu. Cette confession in extremis va les libérer tous les deux. L' un dans la mort et l' autre dans sa vie.

Voilà un livre d' une tension dramatique constante. Une tension née de la douleur, de la frustration, de l' absence d' amour ou d' un amour à sens unique.
Un conflit intime qui fait penser à ceux qu' on trouve parfois chez Dostoievski. Sauf qu' ici,  jamais le conflit latent ne débouche sur un éclat, meme verbal, mais sur un mutisme à la fois brulant et glacé.
Le coeur est décidément un chasseur solitaire.

La littérature italienne est pleine de livres dignes d' inteeret et qui n' attendent que d' etre lus.
Des livres que parfois, on doit à la  passion irrésistible d' un homme, d' un écrivain, qui nous ouvre une clairière sur ses propres désirs en nous proposant de les partager.

Bernard Simeone est de ces hommes et de ces écrivains-là et ses traductions lumineuses comme ses choix. Et la collection "Terra d' altri", l' expression meme de cette passion.

Silou, si tu me lis, tu me comprendras. Nous en avons parlé de cette collection...
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simla
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MessageSujet: littérature italienne   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyVen 18 Oct 2013 - 2:01

Effectivement, il y des auteurs italiens dont on n'entend pas beaucoup parler et qui sont super, je pense à Mélania Mazzuco et Margaret Mazzantini,bravo 

Je note Lucas Doninelli.
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Queenie
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyMer 30 Oct 2013 - 12:49

"One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 Chip-k10
Cheese Monkeys, Chip Kidd

Un jeune mec entre à la fac d'art. Impression qu'il débarque là, sans vraiment savoir ce qu'il va y faire. Ça plutôt qu'autre chose.
On sait pourquoi il y va, déjà
Citation :
La perspective de m'inscrire en licence d'arts plastiques à l'université me séduisait car j'ai toujours détesté l'art, et mon petit doigt me disait que s'il y avait une école capable de traiter cette matière avec le mépris adéquat, c'était forcément un établissement public.
Ça c'est fait.
On l'imagine petit péteux cynique, mais ce sera vite fini, parce qu'il est un vrai bon petit gars, prêt à absorber toutes les informations, comme l'enfant qui vient de naître. Parce qu'il est fasciné par le savoir et l'aura que dégagent certains qui Savent. Notamment Himillsy Dodd, culottée, excentrique, autodidacte, flemmarde, opportuniste, impertinente, prétentieuse. Il va complètement tomber sous son charme, et la suivre partout comme un brave petit camarade. Buvant ses paroles. Mais il a aussi de la répartie le petit gars, et leurs échanges (critiques souvent) sont vraiment succulents de drôlerie.

Et puis le Hasard les conduisant à s'inscrire à un cours de graphisme, Machin va découvrir un monde où les mots et les images sont des messages, font symboles. Ne sont pas pour le Beau mais pour l'impact. Pour attirer l'attention. Tout ça enseigné par Sorbeck, genre de prof hargneux, qui n'hésite pas à humilier et à torturer ses élèves, les plonge dans des moments d'angoisse terribles, et leur donne une seconde vie lorsqu'il les félicite.
Prof Monstrueux. Une sorte de John Keating (Le prof du film Le cercle des poètes disparus) version 2.0. avec violence et colère plutôt que larmes et amabilité.
Évidemment, Himillsy le déteste (c'est qu'il ne la considère pas comme un petit génie).

Ce livre est très distrayant, et se lit tellement vite qu'on regretterait presque qu'il ne soit pas plus long. Il survole un peu tout : la psychologie des personnages, leurs intérêts, leurs désirs des uns pour les autres, il survole l'impact de l'apprentissage de cette discipline qu'est le graphisme sur le monde qui les entoure, il survole les relations compliquées institution-liberté d'expression. Il suggère beaucoup, énormément. Manque de talent à étoffer de l'auteur ou volonté de laisser le lecteur se faire sa propre histoire ? Je ne saurais bien dire, mais en tout cas, ça fonctionne tout de même. Parce qu'on a tous connus des Himillsy, des Sorbeck, des fascinations, des humiliations, des rages de réussir, le stress des soirées de révision ou de rédaction d'un projet, à ne pas dormir, l'alcool des soirées post-examens ou post-cours éprouvants.

Un livre qui ferait un chouette film.

Car même si ce n'est pas une histoire prodigieusement originale, elle Parle. Déjà, des choses qui font sourire ou qui sont intéressantes sur l'Art, le graphisme, le regard que l'on porte sur les choses, et comment on peut manipuler un discours, faire dériver un point de vue en en changeant un détail. Et l'écriture est assez concise pour devenir efficace, drôle, à s'accrocher à des détails qui donnent une image très concrète du petit monde que l'on découvre.
Ce qui est aussi assez fort, c'est qu'il y a de vrais drames qui se jouent, se nouent, s'emmêlent, se défont, se brisent. Des trucs lourds, et qui ont du sens. Et ces vrais moments tragiques sont traités également rapidement, avec concision, dans l'impact, pas de chichiteries, de longues descriptions ou de longs monologues d'états d'âmes. Le lecteur est attentif aux symboles. Et comprend sans même y réfléchir.
Dans le livre même, c'est comme si chaque personne était un logo. On le voit, il interpelle, on l'interprète, on le comprend, on le fait sien ou on le rejette, mais il ne laisse pas indifférent. Même si au prochain logo croisé, on l'aura probablement oublié.


Chip Kidd est apparemment très réputé comme graphiste.
Notamment, il a créé pas mal de couv' de livres :
"One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 Chip-k11
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Harelde
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyMer 30 Oct 2013 - 14:27

Monde sans Oiseaux (Karin SERRES) - 2013



Un petit village très isolé, au bord d’un immense lac – vraisemblablement scandinave. Les maisons sont en bois et sur roue pour pouvoir être déplacées au gré de la montée des eaux lacustres. Car ses eaux montent. Un peu plus chaque année.

Dans le ciel, aucun oiseau. Ils ont brusquement disparus à la suite du « Déluge » que le monde a connu des années plus tôt. Un épisode biblique aux lourdes conséquences sur le village qui s’est trouvé coupé du monde. Les hommes se sont consolés en jouant à l’apprenti sorcier, en bidouillant le génome des porcs qu’ils ont rendu fluorescents, amphibies et autorégénérants (grâce à un gène d’Axolotl). Désormais, lorsqu’on leur coupe un jambon, celui-ci repousse. C’est pratique : on ne risque pas de mourir de faim. Mais on peut se lasser du cochon (comme du poisson, une des rares sources de protéines dans le coin).  

Le « Monde sans oiseaux », c’est l’histoire de « Petite Boîte d’Os », la fille du pasteur du village. Prénom insolite que Papa a imaginé au moment de l’accouchement de son épouse alors qu’il se demandait ce que renfermait sa boite crânienne.

J’avoue ne pas avoir tout compris à ce livre dans lequel je ne suis jamais entré complètement. Ce village se veut-il être une allégorie du monde actuel ? Un monde en mutation qui se précipite à sa perte ? Peut-être. Peut-être pas. L’auteur enchaine les questions qui se veulent aussi profondes que le lac au fond duquel gît une forêt de cercueils (que se passe-t-il quand on gèle ? pourquoi nos enfants sont-ils attirés par tout ce qui brillent…). Questions qui peinent pourtant à me passionner. L’écriture est assez banale, alternant lyrisme et platitude. Des phrases curieuses apparaissent brutalement et dont je le sens m’échappe un peu (« Je regarde leur langage qui danse dans l’air, que je ne comprends pas malgré les jours qui passent »). Un texte décousu, fourre-tout dans lequel la noyade joue un rôle récurrent, où sont traités tour à tour la mécanisation, l’automatisation, le chômage, l’épuisement des ressources naturelles, les bouleversements climatiques, la hausse du niveau des eaux, l’exode rural, l’alcoolisme. Un texte un peu dérangeant qui oppose la campagne arriérée, ignorante et abrutie à la ville moderne et dynamique.

Mais une atmosphère poétique, austère et dans laquelle la nature est omniprésente qui sauve l’ensemble du naufrage.

Bof !
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyMer 6 Nov 2013 - 15:24

Heyoka a écrit:

Je vais me la jouer anti-Topocl :
Non mais, ça veut dire quoi ça ? Ces jeunes ! Ça se croit tout permis ! Quel culot ! Comme si ma méthode n'était pas la meilleure et si on pouvait se permettre de faire autrement...(au fait c'est quoi ma méthode, Heyoka jemetate ?)


Bon, aies au moins le courage de tes opinions, anti-Topocl, ça veut dire quoi ?

Que tu fais un commentaire court et que ça te donne une chance qu'on puisse le lire jusqu'au bout?
Que tu aimes quelque chose qui n'est pas tout à fait dans le rationnel ?
Que tu fais un commentaire élogieux, mais avec discrétion, ce qui te permet de ne pas saouler tout le monde?
Que tu fais un commentaire bien écrit à me faire honte?
Que tu as décidé de  me lire ce livre au nez et d'être ainsi définitivement l'une des membres les plus désagréables de ce forum?
Qu'un de  mes patients t'a renseignée sur mon air pervers lors de mes consultations?
Que si le cœur s'en mêle, ce n'est pas pour moi?

je n'ose imaginer d'autres explications :apeur:.
(et je n'en reviens toujours pas du toupet)
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyMar 12 Nov 2013 - 7:12

Deux petites dames vers le Nord, une pièce de Pierre Notte

Deux sœurs inséparables et rivales, unies à jamais ou  le temps de la pièce pour partir à la recherche d'une tombe.
Maman vient de mourir après une longue maladie et Papa, décédé 25 ans plus tôt, doit impérativement le savoir au plus vite.
Oui mais voilà... Où a t il été enterré? Elles n'ont qu'un vague souvenir du lieu en question.
Nous  suivons ces deux petites vieilles dans leur quête un peu folle(s), partagé entre le rire et la gravité de la vie même.
A lire et à voir.
Un beau souvenir de théâtre que je voulais vous faire partager.

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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyMar 12 Nov 2013 - 7:34

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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyMar 12 Nov 2013 - 7:39

Comme tu veux. Very Happy 
je ne connais pas la dernière mise en scène, c'est peut être bien.
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simla
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MessageSujet: la singulière tristesse du gâteau au citron   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 EmptyLun 18 Nov 2013 - 7:33

La singulière tristesse du gâteau au citron d'Aimée Bender.

Je l'ai pris à la biblio après en avoir lu le compte-rendu sur ce fil...pas mal, ça se lit bien, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable...
On peut l'assimiler à un genre fantastique en fait...bien écrit, mais, au final, l'histoire d'une famille où ne règne aucune harmonie, ça c'est sûr.

Rose, l'héroïne perçoit les sentiments des gens qui ont cuisiné les plats qu'elle mange. Son frère se fond dans le décor...les parents vivent leur vie en parallèle..

Parvenir à vivre tout en goûtant le désespoir, la rage,  la trahison, etc...dans chaque plat est un véritable épreuve.

Je dirais pour conclure que le titre est très alléchant, le contenu un peu moins. On reste un peu sur sa faim miammiam
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 31 Empty

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