Repérages rentrée 2008

coline a écrit:

Il a la dent dure mais n'a pas complètement tort à propos de certains que je ne nommerai pas (ils nesont pas édités chez Minuit... )...
Mais je ne veux pas polémiquer...

oui.. même pour Tanguy Viel je peux accepter.. mais bon.. les goûts et les couleurs.. moi je vais quand même me jeter sur un livre de lui quand il y aura du nouveau

Tant qu'il y a débat constructif, c'est bien !
Et puis, ça peut permettre à certains auteurs qui ronronnent de se remettre un peu en question, de s'interroger (ce qui devrait être aussi le boulot de leur éditeur, je suppose).
Une qui devrait se remettre en question, c'est Amélie Nothomb. Elle (ou sn éditeur) devrait gagner le prix de la couverture la plus moche. Tant que ça se vendra, elle continuera...

J'ai décidé de ne pas m'occuper de la rentrée littéraire cette annéecette semaineaujourd'hui.C'est une décision ferme et définitive.
J'ai commandé hier Melnitz, merci Kenavo!

Marie a écrit:

J'ai commandé hier Melnitz, merci Kenavo!

tu vas adorer ce livre!!!

Marie a écrit:

J'ai décidé de ne pas m'occuper de la rentrée littéraire cette annéecette semaineaujourd'hui.C'est une décision ferme et définitive.

Quelle bonne résolution...si tu es capable de la tenir...au-delà d'aujourd'hui!...

Ceridwen Dovey, Les liens du sang

Citation :

Présentation de l'éditeur
Une capitale de bord de mer. Après un coup d'État militaire, le portraitiste, le coiffeur et le chef cuisinier du Président déchu sont retenus dans sa résidence d'été. Alors que dans la vallée le chaos s'empare des rues, depuis les jardins alanguis de la villa des hauteurs, les femmes - une fiancée, une fille, une épouse - observent une nouvelle tyrannie se substituer à l'ancienne. Prenant tour à tour la parole, les protagonistes dévoilent les liens du sang qui les unissent, comment le pouvoir exacerbe les instincts les plus vils et pervertit jusqu'au plus intime. Ici, chaque geste de complicité est aussi acte de séduction. Ici, le despotisme associe cruauté et désir, vanité et trahison. Ceridwen Dovey orchestre magistralement son récit en une spirale hypnotique et poignante qui précipite l'intrigue vers une issue dévastatrice. Sous la brutalité étouffée de sa prose fluide et sensuelle résonnent des échos de Garcia Marquez et de Coetzee.

Je vais lire le livre en anglais – et apparemment le phénomène des « couvertures avec des dos de femmes » est parvenue jusqu’en Angleterre

Et moi, pour rester dans le sillage Gordimer, auteur du mois, j'ai repéré celui-ci à la librairie ce matin et je vais tâcher de patienter pour l'acheter -vu que je suis chargée à bloc en prévision des vacances -



Troy Blacklaws dont j'avais beaucoup aimé son premier Karoo Boy

Citation :

Récit des mémoires douces-amères d’un jeune Sud-Africain librement inspiré de la vie de l’auteur. Des souvenirs d’enfance dans une ferme du Natal, entre Beauty la nounou zouloue et Lucky Stricke le cuisinier, un père héroïsé qui chasse le zèbre et le springbok, une mère artiste, l’école anglaise en uniforme, jusqu’à son éveil sexuel et politique tragi-comique au lycée du Cap.

Source: Bibliosurf. com

aériale a écrit:

Troy Blacklaws dont j'avais beaucoup aimé son premier Karoo Boy

je l'avais annoncé sur son fil et ce sera ma prochaine lecture

kenavo a écrit:

Ceridwen Dovey, Les liens du sang

Son fil se trouve depuis ce soir ICI

Les hommes perdus

Citation :

Présentation de l’éditeur :
Qu’est-ce qu’un père peut offrir à son fils après tant de temps perdu ?
Comment le passé –le monde nos pères, de nos aïeux
continue-t-il à avoir prise sur notre existence ?
Westen Chan a huit ans quand meurt sa mère. Son père, un Chinois, le confie à sa belle-famille américaine avant de quitter la Californie pour Hong Kong, promettant au garçon de revenir le chercher. Après plus de vingt années de silence, Westen reçoit une lettre de son père l’invitant à voyager en Chine avec lui, à la découverte de ses racines. Père et fils, mais étrangers, les deux hommes se retrouvent dans un pays familier à l’un, inconnu de l’autre. Un face-à-face où ils vont se dévoiler lentement et avec maladresse. Regrets et lourd secret pour l’un, difficultés relationnelles et conflit d’identité pour l’autre, les voilà face à des questions qu’aucun des deux n’a jamais osé poser… Ce roman magnifique explore la question de l’identité et de l’appartenance à une culture mais également le sens de la famille quand, face aux exigences du destin, il est si difficile de renouer avec ceux que l’on craint d’avoir perdus.

Encore une lecture de la rentrée que je vais faire en anglais parce que là le poche est déjà sortie (et en plus - la couverture est bien plus jolie )

Parce que quand même, je viens d'assister à la remise de son prix, et qu'il a une assez bonne tête.

y'a aussi ce livre : Jean-Baptiste Del Amo : Une éducation libertine.
(peut-être même que je vais l'acheter tiens.. enfin.. le mois prochain.. parce que là..)

Queenie a écrit:

Parce que quand même, je viens d'assister à la remise de son prix, et qu'il a une assez bonne tête.

y'a aussi ce livre : Jean-Baptiste Del Amo : Une éducation libertine.
(peut-être même que je vais l'acheter tiens.. enfin.. le mois prochain.. parce que là..)

je viens de lire le résumé de ce livre... tentant

Queenie a écrit:

Parce que quand même, je viens d'assister à la remise de son prix, et qu'il a une assez bonne tête.

y'a aussi ce livre : Jean-Baptiste Del Amo : Une éducation libertine.
(peut-être même que je vais l'acheter tiens.. enfin.. le mois prochain.. parce que là..)

Quel prix a-t-il reçu?
A la FNAC?...

Contrairement à vous, pour l'instant (je dis bien: pour l'instant!) je ne me sens pas tentée par ce roman...

coline a écrit:

Quel prix a-t-il reçu?
A la FNAC?...

Lui, il a reçu le prix Laurent-Bonelli, organisé par Virgin Megastore
Le prix du roman Fnac a été attribué à Jean-Marie Blas de Rablès pour Là où les tigres sont chez eux - livre qui m'intéresse aussi

coline a écrit:

Contrairement à vous, pour l'instant (je dis bien: pour l'instant!) je ne me sens pas tentée par ce roman...

On peut lire aujourd'hui dans Le Figaro Littéraire:

Citation :

Les lecteurs qui ont aimé Le Parfum de Patrick Süskind devraient aimer ce premier roman.. [...] La plus grande des qualités de Jean-Baptiste Del Amo et de donner une dimension physique à sa littérature. Il sait bien créer des ambiances et décrire des lieux que l'on traverse le temps de la lecture. Ce premier livre sur l'initiation à la vie sociale s'un provincial, parent éloigné d'un Diderot qui n'aurait jamais lu ni écrit, contient des bonheurs d'écriture qu'on ne rencontre plus chez beaucoup d'écrivains dits installés. La fraîcheur d’âme est perceptible chez Del Amo.
Bernard Morlino

donc.. je suis toujours tentée

kenavo a écrit:

Le prix du roman Fnac a été attribué à Jean-Marie Blas de Rablès pour Là où les tigres sont chez eux

On en parle beaucoup comme d'un probable futur best-seller, mais c'est un pavé (800 pages).
Il est édité chez Zulma : voir ici