L'actualité des sorties en poche

bix229 a écrit:

Arabella, tu t'interesses beaucoup aux auteurs polonais, alors peut etre
serais tu interessée par De mémoire de Kazimiers Brandys, polonais de
la grande époque et qui connait bien Witkiewicz et Gombrowicz et autres. En fait c'est surtout des autres qu'il parle dans ce livre : des intellectuels
de sa génération mais pas seulement. Des hommes politiques, du communisme, de la 2e guerre mondiale. De l'exil aussi.
Ce sont des mémoires, bien que Brandys s'en défende un peu, mais des mémoires dont la construction libre lui permet de faire des rapprochements inattendus, des mises en perspective insolites.
Et son humour et parfois sa malice font un peu penser à celles de Gobrowicz...Mais son style est bien le sien.

C'est édité par la collection "Arcades" Gallimard. Exellente collection où on trouve Walser, Primo Levi, Oé, Octavioo Paz, Brodsky, Pavese, Chalamov.
Pour en citer quelques uns...

Merci d'en parler Bix, je l'ai déjà lu et j'ai vraiment aimé, c'est à mon sens ce que Brandys a écrit de meilleur, plus original que ses oeuvres de fiction.

kenavo a écrit:

Arabella a écrit:

Tu me fais du mal en parlant de ce livre, il est en effet introuvable car épuisé en polonais, et donc je ne peux pas le lire

et si tu le lisais en français



moi je voudrais qu'il aurait plus de succès que quelqu'un fasse la traduction d'autre(s) livre(s) de lui (je ne sais même pas s'il a écrit plus que celui que tu peux encore lire de lui )

Plusieurs de ses livres sont disponibles en polonais, mais pas celui que tu as tellement aimé, et que je voudrais donc lire pour me rendre compte.

Pour l'instant on parle beaucoup de lui à cause de son nouveau roman, si vous voulez le découvrir d'abord en poche, voilà




Jean Echenoz, Lac

kenavo a écrit:

Pour l'instant on parle beaucoup de lui à cause de son nouveau roman, si vous voulez le découvrir d'abord en poche, voilà




Jean Echenoz, Lac

Pas un grand souvenir pour moi ce livre.

Arabella a écrit:

Pas un grand souvenir pour moi ce livre.

tu ne l'aurais pas pu dire avant que je ne l'achète

Jens Christian Grondahl, Piazza Bucarest

Citation :

Présentation de l'éditeur
À la faveur d'un reportage à Bucarest, Scott, photographe de presse d'origine américaine, rencontre Elena, sa guide, qu'il épouse pour l'aider à fuir la Roumanie de Ceausescu. Mais Scott s'attache beaucoup plus que prévu à cette jeune femme secrète, et lorsqu'elle le quitte, après quelques mois de vie commune, il est désespéré. Il demande alors au fils de sa première femme de partir à la recherche d'Elena. Le narrateur devient, presque malgré lui, la première personne à qui elle fera le douloureux récit de sa vie.

peut être pas son meilleur livre pour faire connaissance avec cet auteur.. mais néanmoins un bon moment de lecture

son fil est ICI

Ne passez surtout à côté de cette occasion


Orhan Pamuk, Istanbul

Citation :

Présentation de l’éditeur
Vaste roman et vaste fresque, Istanbul constitue avant tout l’éducation sentimentale d’un écrivain dans une ville. Oran Pamuk y retrace sa vie intime dans une grande famille bourgeoise de la ville, où l’on se veut laïque et progressiste. À travers son récit de la décomposition progressive de cette famille, qui va perdre à la fois son mode de vie traditionnel et son statut social, c’est la société stambouliote, et au-delà la société turque des années 1950-1960, qu’il décrit. C’est aussi la ville de cette époque, encore très proche, dans sa forme, de ce qu’elle était à l’époque de l’Empire ottoman. Ce monde en train de basculer revit à travers de superbes descriptions de lieux, de personnages, d’anecdotes et d’instants, relatés avec vivacité et souvent humour. Le récit s’appuie également sur des analyses historiques et politiques incidentes, des témoignages de voyageurs occidentaux d’autrefois, et sur plusieurs centaines de documents présentés in texte : photographies extraites de l’album familial de l’auteur, clichés pris par des photographes turcs et occidentaux, reproductions de dessins et de peintures… Au terme d’une recherche littéraire très aboutie, Oran Pamuk est parvenu à enserrer dans ces pages l’essence même de la ville et l’âme de ses habitants

son fil est ICI

Yoko Ogawa, Tristes revanches

Citation :

Présentation de l'éditeur
Une jeune femme entre dans une pâtisserie pour acheter un gâteau d'anniversaire à son fils mort depuis longtemps. Dans l'arrière-boutique, une vendeuse pleure en silence. Un journaliste arrive dans un hôtel sur lequel il doit écrire un article. Dans sa chambre s'est installée une femme. Elle s'en va aussitôt mais ne quitte pas les abords de l'hôtel. Elle rôde en portant un curieux fardeau. Une maroquinière confectionne pour une chanteuse de bar un sac délicat et précieux dans lequel la belle va déposer son cœur, cette étrange excroissance placée non pas à l'intérieur mais à l'extérieur de sa cage thoracique... Dans chacune de ces onze nouvelles, un détail, parfois infime, évoque la précédente ou annonce la suivante pour former une spirale, une chaîne soutenant la trame du livre et créant ainsi une subtile mise en abyme.

Son fil ICI

kenavo a écrit:

Yoko Ogawa, Tristes revanches

Citation :

Présentation de l'éditeur
Une jeune femme entre dans une pâtisserie pour acheter un gâteau d'anniversaire à son fils mort depuis longtemps. Dans l'arrière-boutique, une vendeuse pleure en silence. Un journaliste arrive dans un hôtel sur lequel il doit écrire un article. Dans sa chambre s'est installée une femme. Elle s'en va aussitôt mais ne quitte pas les abords de l'hôtel. Elle rôde en portant un curieux fardeau. Une maroquinière confectionne pour une chanteuse de bar un sac délicat et précieux dans lequel la belle va déposer son cœur, cette étrange excroissance placée non pas à l'intérieur mais à l'extérieur de sa cage thoracique... Dans chacune de ces onze nouvelles, un détail, parfois infime, évoque la précédente ou annonce la suivante pour former une spirale, une chaîne soutenant la trame du livre et créant ainsi une subtile mise en abyme.

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Ca doit encore être d'un glauque!...Décidément je n'aime pas l'univers cette auteure...

coline a écrit:

Ca doit encore être d'un glauque!...Décidément je n'aime pas l'univers cette auteure...

j'aurais dû mettre en spoiler avec un avertissement - Coline, ne pas regarder

Prends plutôt Pamuk avec Istanbul

kenavo a écrit:

coline a écrit:

Ca doit encore être d'un glauque!...Décidément je n'aime pas l'univers cette auteure...

j'aurais mettre en spoiler avec un avertissement - Coline, ne pas regarder

Prends plutôt Pamuk avec Istanbul

Oui, je prendrais bien Pahmuk...mais j'en ai tellement d'autres qui m'attendent...
Mais Yoko Ogawa, non...Ce n'est pas pour moi...
J'en ai encore un à lire...Un recueil de nouvelles ...J'ai peur de l'ouvrir...

kenavo a écrit:

Ne passez surtout à côté de cette occasion


Orhan Pamuk, Istanbul

J'en ai reçu un exemplaire hier au magasin et... c'est curieux mais je ne l'ai pas mis en rayon. Devinez pourquoi ?

Spoiler:

Je craquerai un jour aussi pour ce livre et d'un, parce que je n'ai jamais lu Pamuk (eh non) et de deux parce qu'il parle d'Istambul, et que cette ville me fascine...

Un enfant de Dieu de Cormac McCarthy

Citation :

Lester Ballard, bien qu’enfant de Dieu, est une brute. Les choses ne vont pas en s’arrangeant. Bagarreur au début, il finit en tueur prêt à tout pour assouvir ses désirs bestiaux. Le portrait est effrayant. Et fascinant, comme souvent le mal absolu né d’on ne sait quelle dérive. Cormac McCarthy, romancier des âmes noires, décrit sans juger. Il fournit à travers les gestes de son personnage, apparemment incapable de penser, tous les éléments dont nous avons besoin pour le connaître..

sentinelle a écrit:

Un enfant de Dieu de Cormac McCarthy

Citation :

Lester Ballard, bien qu’enfant de Dieu, est une brute. Les choses ne vont pas en s’arrangeant. Bagarreur au début, il finit en tueur prêt à tout pour assouvir ses désirs bestiaux. Le portrait est effrayant. Et fascinant, comme souvent le mal absolu né d’on ne sait quelle dérive. Cormac McCarthy, romancier des âmes noires, décrit sans juger. Il fournit à travers les gestes de son personnage, apparemment incapable de penser, tous les éléments dont nous avons besoin pour le connaître..

Le journal Le soir du 17 octobre 2008

Je n'oublierai jamais jamais jamais La route de Cormac Mac Carthy...