Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Manuel Poirier

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coline
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MessageSujet: Manuel Poirier   Manuel Poirier EmptyLun 6 Oct 2008 - 13:35

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Manuel Poirier est un réalisateur (et acteur) français né le en 1954 au Pérou..

Autodidacte, il a exercé différents petits métiers avant de trouver sa voie dans la réalisation. Ses films dépeignent la réalité sociale et les relations humaines des classes sociales modestes. Son cinéma humaniste fréquente davantage la campagne que les villes et se nourrit de la fidélité de ses acteurs, dont Sergi Lopez, Sacha Bourdo, Serge Riaboukine.

A propos de Sergi Lopez :

« Nous avons fait nos débuts ensemble. Je travaille d’une manière très spontanée, instinctive. On a donc appris tous les deux à faire du cinéma de cette manière. Avant de travailler avec d’autres réalisateurs, il a d’ailleurs longtemps pensé que c’était la seule. Mais, au fil de ses expériences, Sergi Lopez a su acquérir énormément de technique sans pour autant effacer la dimension humaine de son jeu. Et au final, je trouve que c’est quelqu’un de très complet. Car à trop être technique, on perd parfois tout ce côté viscéral. Chez lui, ça reste très présent. Depuis toutes ces années de collaboration, nous avons développé une profonde complicité d’une valeur inestimable. »

Son film le plus connu, une épopée bretonne à petit budget, Western, a remporté un franc succès auprès du public en 1997 après avoir obtenu le Prix du Jury du Festival de Cannes en 1996 .

Manuel Poirier a d’abord réalisé un court métrage, La première journée de Nicolas, , puis une série comique pour Canal +, Sales histoires.

En 1990, Manuel Poirier quitte Paris et s'installe en Normandie.
Peu après il réalise son premier long métrage, La petite amie d’Antonio dans lequel il offre à Sergi Lopez l'opportunité de débuter au cinéma. L'acteur est le cinéaste se lient d'amitié et seront toujours fidèles l'un à l'autre. Succès critique pour ce film.

Suivront :
- A la campagne (1995),
- Marion (1997)

Manuel Poirier affiche une prédilection pour les plans-séquences, durant lesquels il laisse les comédiens libres d'enrichir les situations à partir d'un canevas précis.
Sur le travail d’écriture et la part d’improvisation :

« C’est très écrit, sauf exception. C’est justement parce que c’est très écrit que je peux me permettre par la suite de laisser de la place à l’improvisation. Mais cela nécessite au préalable d’avoir une vraie base scénaristique. Savoir qui est exactement le personnage, dans quelle situation il se trouve… Une fois cela défini, les acteurs restent relativement libres d’interpréter selon ce qui leur paraît le plus approprié. A eux de vivre l’instant, d’aller au plus loin dans l’authenticité. De s’approcher de la vérité. Je n’impose pas un jeu préconçu. Parfois, lors d’une séquence, une fois passée la dernière réplique, je m’amuse à laisser tourner la caméra. Ca donne parfois des flops monumentaux mais aussi de très bonnes surprises. »

Il y aura ensuite :
- Te quiero, adapté d'un roman de Patrick Modiano. (2001)
- Un documentaire : De la lumière quand même (les enfants placés en foyer) en 1999.
- Les femmes et les enfants d’abord en 2002.( thème de l'enfance)
- Chemins de traverse en 2003, un nouveau road-movie breton (les relations père-fils et pour Sergi Lopez, un émouvant rôle de père.)
- Pour France 3, après avoir obtenu de la chaîne publique les garanties d'une indépendance artistique totale, il réalise Le sang des fraises ( les thèmes de l'adolescence, de l'abandon et de la paternité, récurrents dans son œuvre)
- La maison en 2007, un film que j’ai beaucoup aimé et qui a été descendu par la critique.

Le cinéma de Manuel Poirier est un cinéma de l’affect . L’enfance, l’exil, l’errance. Un cinéma profondément altruiste, intime et instinctif. Un cinéma émotionnel d’une pertinence rare.

Je pense, j’espère qu’il ressemble à son cinéma.
Il est le président du jury de notre festival cette année.

« Très franchement, je n’accepterai pas de réaliser un film avec comme seules motivations un budget illimité et une affiche prestigieuse. Après Western ‘, j’ai eu tout un tas de propositions de tournage avec des comédiens parmi les plus connus et le budget qui va avec. Mais il y a plein de manières de faire du cinéma, et la mienne n’a pas pour fin la renommée internationale, l’argent ou le record du nombre d’entrées. Je dois avoir un lien avec ce que je raconte. En préalable à toute nouvelle aventure, je me demande toujours quels liens j’entretiens avec l’histoire, pourquoi elle m’intéresse, pourquoi je cherche à partager ces émotions. Je désire avant tout partager avec honnêteté. Mes films sont souvent des recherches de ce que je suis. En ce sens, je ne peux pas tricher. »
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MessageSujet: Re: Manuel Poirier   Manuel Poirier EmptyLun 6 Oct 2008 - 14:12

coline a écrit:

- Chemins de traverse en 2003, un nouveau road-movie breton (les relations père-fils et pour Sergi Lopez, un émouvant rôle de père.)

Bande-annonce:
ICI

Synopsis:
Victor, un père de famille, parcourt les routes avec son fils adolescent, Félix. Il se débrouille comme il peut et rencontre des femmes sous l'oeil peu indulgent de son fils.
Mais ce voyage sera pour Félix une école de la vie. Et sa première rencontre amoureuse l'aidera à mieux comprendre son père et à se rapprocher de lui.
Leur histoire est libre et ouverte comme l'errance. (AlloCiné)


Dernière édition par coline le Lun 6 Oct 2008 - 14:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Manuel Poirier   Manuel Poirier EmptyLun 6 Oct 2008 - 14:15

coline a écrit:
- La maison en 2007, un film que j’ai beaucoup aimé et qui a été descendu par la critique.


Bande-annonce:
ICI

Synopsis:
Malo, père de trois enfants et en instance de divorce, découvre par hasard, avec un ami, une maison qui doit être vendue aux enchères.
Et dans la maison, une lettre de petite fille qu'il a trouvée .
La maison a été saisie pour être vendue et c'est la maison d'enfance de deux jeunes soeurs.

Ce que j'aime dans le cinéma de Manuel Poirier, les êtres cabossés, blessés, qui tentent comme chacun d'entre nous, vaillamment, avec forces et faiblesses, de s’en sortir.
Un cinéma sensible, juste, et tendre.
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MessageSujet: Re: Manuel Poirier   Manuel Poirier EmptyLun 6 Oct 2008 - 17:18

J'ai beaucoup aimé Western, je l'ai d'ailleurs souvent revisionné. Enfin un road movie à la française réussi...

Je n'ai vu Marion qu'une seule fois, à sa sortie, mais je me souviens que j'avais trouvé ce film vraiment fort, parce que tout en retenue...
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MessageSujet: Re: Manuel Poirier   Manuel Poirier EmptyLun 6 Oct 2008 - 19:27

Réalisateur aux films simples et sensibles, Manuel Poirier me plaît beaucoup...Enfin...ses films je veux dire... Very Happy
J'espère que je vais l'aimer toujours autant, voire plus encore, après toute cette semaine de festival où il sera là tous les jours avec nous...
L'occasion de voir aussi Les femmes et les enfants d'abord que je n'ai jamais vu, et de recevoir une leçon de cinéma très attendue...
Voici pour l'occasion le smiley spécial Kenavo que je n'utilise jamais d'habitude... joie

conciliabule Pourvu qu'à la fin de la semaine je n'utilise pas celui-ci... jemetate ...qu'elle aime bien aussi... laugh
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MessageSujet: Re: Manuel Poirier   Manuel Poirier EmptyLun 6 Oct 2008 - 21:16

coline a écrit:

Voici pour l'occasion le smiley spécial Kenavo que je n'utilise jamais d'habitude... joie

conciliabule Pourvu qu'à la fin de la semaine je n'utilise pas celui-ci... jemetate ...qu'elle aime bien aussi... laugh
Cool mais qu'est ce que c'est que ça.. je ne lis pas trop trop attentivement tous vos fils films que je ne connais pas et donc j'ai failli rater cela.... diablotin
mais je te souhaite que tu auras pleins d'occasions lors du festival de faire joie
bisous
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MessageSujet: Re: Manuel Poirier   Manuel Poirier EmptySam 7 Aoû 2010 - 17:22

Manuel Poirier 19470632

Le café du pont de Manuel Poirier

Citation :
Pierrot et son petit frère grandissent dans le contexte du café, avec ses habitués, dans une famille modeste, unie et heureuse qui a connu les restrictions de la guerre et l'occupation allemande. Malgré les traites à payer et tout le travail que demande le café à ses parents, son père rêve de faire construire une grande salle de bal.

Le café du pont a quelque chose de suicidaire dans sa conception : aucune dramaturgie, une succession de scènes sans véritable enjeu, une distance de la mise en scène qui s'interdit les gros plans, une interprétation atone voire fausse, des dialogues anodins, parfois inaudibles ... Ce n'est pas pour autant une surprise pour qui connait le cinéma de Manuel Poirier, depuis Western. Il préfère les points de vue impressionnistes aux intrigues construites, les petites choses sans importance aux grands événements. Parfois, sa manière séduit (Marion, Te quiero), d'autre fois, non (Chemins de traverse). Dans le café du pont, l'impression est mitigée, pour cette chronique qui contient des ingrédients (les berges de la Garonne, la pêche aux écrevisses, les bagarres de bar) qui, sous la caméra d'un Jean Becker, auraient donné un bon vieux film nostalgique et un poil démagogique. Poirier, s'il aime bien s'attarder sur les rives du fleuve, refuse cette facilité, ce qui lui a déjà attiré un certain mépris de la critique et va sans doute décevoir ceux qui s'attendent à une illustration fidèle des mémoires d'enfance de Pierre Perret. Dommage, c'est le genre de film qu'on a envie de défendre, parce qu'il a un vrai parti pris et l'ambition de ne pas se couler dans le confortable moule du passéiste film d'époque. Et ce, même s'il est loin d'être réussi.

Manuel Poirier 19488033
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MessageSujet: Re: Manuel Poirier   Manuel Poirier EmptyDim 8 Aoû 2010 - 10:59

traversay a écrit:
Dans le café du pont, l'impression est mitigée, pour cette chronique qui contient des ingrédients (les berges de la Garonne, la pêche aux écrevisses, les bagarres de bar) qui, sous la caméra d'un Jean Becker, auraient donné un bon vieux film nostalgique et un poil démagogique. Poirier, s'il aime bien s'attarder sur les rives du fleuve, refuse cette facilité, ce qui lui a déjà attiré un certain mépris de la critique et va sans doute décevoir ceux qui s'attendent à une illustration fidèle des mémoires d'enfance de Pierre Perret. Dommage, c'est le genre de film qu'on a envie de défendre, parce qu'il a un vrai parti pris et l'ambition de ne pas se couler dans le confortable moule du passéiste film d'époque. Et ce, même s'il est loin d'être réussi.

Manuel Poirier est un autrement bon metteur en scène que Jean Becker (qui m'avait quand même un peu surpris avec "Deux jours à tuer" malgré sa manipulation éhontée). L'imagerie semble assez proche au vu des photos mais ça ne me surprend pas que tu soulignes ses qualités qui l'en distinguent. J'essaierai de le voir. Pour aujourd'hui j'hésite entre "Un poison violent" et "L'heure du crime" scratch


Dernière édition par Marko le Lun 9 Aoû 2010 - 13:40, édité 1 fois
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