Larry
Watson est né en 1947 dans le Rugby, a grandi a été instruit à Bismarck dans le Dakota du Nord. Larry a épousé sa bien-aimée de lycée, Susan Gibbons, en 1967. Il a obtenu son doctorat du programme de création littéraire à l'Université de l'Utah et un diplôme de Docteur honoraire de Lettres de l'Université de Ripon.
Larry Watson est l'auteur des romans :
IN A DARK TIME, Editeur : Scribner (1 décembre 1980)
MONTANA 1948, éditeur 10/18 (domaine étranger), pubié en 1999 traducteur Bertrand Péguillan
WHITE CROSSES, 1997
REUNION Editeur : Michael Joseph
LAURA, 2000
ORCHARD,
SUNDOWN,
YELLOW MOON;
JUSTICE éditeur 10/18 (domaine étranger),publié en 1995
LEAVING DAKOTA
Il a publié des histoires courtes et des poésies dans le Los Angeles Times, le "Washington Post", les Temps solaires de Chicago, la Sentinelle de journal Milwaukee et d'autres périodiques.
L'oeuvre de
Watson a été publiée dans dix éditions étrangères et a reçu des prix et des récompenses de Milkweed, les Amis d'Auteurs américains, la Montagne et l'Association de Libraires de Plaines, la Bibliothèque municipale de New York, l'Association de Bibliothèque du Wisconsin, le Choix des Critiques et le plus récemment (2007), la Haute Récompense de Livre de Plaines.
Watson a appris, enseigné l'écriture et la littérature à l'Université de Point de Wisconsin/Stevens pendant 25 ans.
Il a aussi participé aux conférences d'auteurs dans le Colorado, le Montana, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, le Dakota du Nord, le Texas, le Vermont, le Wisconsin, Saint-Malo et Caen en France.
Lui et sa femme Susan vivent à Milwaukee, dans le Wisconsin.
site officiel
Sonja à la fenêtre de Larry WatsonPoche: 320 pages
Editeur : 10 (6 mai 2008)
Collection : Domaine étranger
ISBN: 2264040432
traducteur : Pierre Furlan
Notes de l'éditeur :
Depuis la mort de leur fils, quelque chose s'est brisé entre Henry et Sonja House. Il se réfugie dans la culture de ses pommiers, tandis qu'elle s'exile dans le silence. Et puis un jour de désespoir, elle accepte l'impensable pour une femme de son rang : poser nue pour le célèbre peintre Ned Weaver, qui habite quelques maisons plus loin, sur le bord du lac Michigan. Mais la nouvelle se propage et c'est maintenant la jalousie qui ronge le cœur d'Henry. Dans l'Amérique puritaine des années 50, un étrange ballet de sentiments se dessine entre le mari humilié, le peintre et la femme que l'art réveille à sa sensualité. Des émotions qui se révèlent par petites touches, comme un tableau pointilliste, mais dont seul Henry décidera ou non d'apporter l'ultime note de couleur.
Mon commentaire :
À la manière d'un mauvais tableau, l'écriture aurait pu être plate, sans relief. Les couleurs et artifices d'un paysage nord-américain n'y auraient rien changé. Les techniques littéraires ne parviendraient pas à dépasser l'encre que l'auteur Larry
Watson s'appliquerait à lier ou délier. Insatisfait, l'écrivain installerait sans cesse sur son bureau une nouvelle feuille blanche pour capter ne serait-ce qu'un détail des sentiments de Sonja son héroïne.
À la manière d'un mauvais récit, la peinture aurait pu être plate, sans relief. Les couleurs et artifices d'un paysage nord-américain n'y auraient rien changé. Les techniques picturales ne parviendraient pas à dépasser la couche de vernis que l'artiste Ned Weaver s'appliquerait à étendre. Insatisfait, le peintre installerait sans cesse sur son chevalet une nouvelle toile pour capter ne serait-ce qu'un détail du corps de Sonja son modèle. Le détail est ombre, le détail est profond. Elle pose pour son voisin depuis que Henry son mari, a subit un traumatisme suite à une chute de cheval, et la perte accidentelle de leur petit garçon John.
Car Sonja, cette Norvégienne, porte le mystère en elle ; celui que le peintre saisit seulement s'il ose traduire l'absence au bout de son pinceau ; le mystère que l'écrivain tente de transcrire entre les lignes, les sentiments forgés par cette femme toute en nuances. Pour l'un et l'autre, la réussite s'opère au cours d'une vie, au fil du livre.
Qu'un trait retienne la lumière, qu'un mot suscite l'imagination et voilà que l'insignifiance d'un tableau réaliste absorbe l'esprit, et voilà s'opérer page après page la magie du roman.
Larry
Watson est un artiste, Sonja à la fenêtre sa réalisation.
Un ouvrage agréable, une histoire originale.
Que cette approche vous invite à découvrir François Cheng le dit de Tianyi, et vous toucherez du doigt la maitrise de l'art