Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Jean-Marie Gustave Le Clézio

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swallow
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swallow


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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyDim 7 Déc 2008 - 19:02

J.M.G.Le CLEZIO: " Le rêve mexicain" ou la pensée interrompue.(1988).
Sous forme d´un essai, Le Clezio nous fait revivre les tous débuts de la Conquête du Nouveau monde, la destruction de la civilisation indienne et l´installation postérieure du colonialisme.
Il reprend le journal de Bernal Díaz del Castillo, "Historia verdadera de la Conquista de la Nueva España", le vieux soldat chroniqueur qui fait partie de l´expédition de Hernán Cortés, au service de la couronne d´Espagne. Car c´est bien sur Cortés que repose toute l´offensive espagnole.
Bernal veut dire la vérité de la guerre de la Conquête, sans cacher le moindre détail, sans essayer la moindre flatterie. C´est le règlement de comptes du soldat inculte (« Les idiots comme moi, écrit-il") avec les historiens de cour qui ont encensé Cortès.
Bernal est tout autant irrité par la complaisance et le maniérisme de ces historiens officiels que par le parti pris paternaliste de Bernardo de las Casas, évêque de Chiapas auteur de la légende noire rapidement diffusée dans toute l´Europe, au travers de son petit livre " Très brève relation de la destruction des Indes".
"Ainsi commence cette histoire, par cette rencontre entre deux rêves: le rêve d´or des Espagnols, rêve dévorant, impitoyable, qui atteint parfois l´extrême cruauté; rêve absolu, comme s´il s´agissait peut-être de tout autre chose que de posséder la richesse et la puissance, mais plutôt de se régénérer dans la violence et le sang, pour atteindre la mythe de l´Eldorado, où tout doit être éternellement nouveau.
D´autre part, le rêve ancien Mexicains, rêve tant attendu, quand viennent de l´Est, de l´autre côté de la mer, ces hommes barbus guidés par le Serpent à plumes Quetzalcoatl, pour régner à nouveau sur eux ».
"L´un des traits les plus étranges de la pensée des anciens Mexicains, c´est sans doute qu´elle semblait porter en elle-même les éléments de sa propre fin" (p. 206).
J.M Le Clezio.

C´est une idée contestable, mais reprise plus tard par le biologiste dans le domaine de l´ environnement américain Jared Diamond dans « Effondrement, comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie » de 2006, un ouvrage sur l´inégalités des societés qui ont bel et bien disparu, comme celle de l´île de Pâques, les Mayas ou les Vikings du Groenland parce qu´il y avait peut-être en elles des facteurs nocifs qui allaient contribuer à l´accélération d´une catastrophe venue de l´extérieur.
Mais revenons-en à Bernal, notre soldat-chroniqueur du XVI siècle qui, épris de vérité, ne pourra s´empêcher de montrer son amertume et son horreur devant ce qui sera détruit. C´est ce que Bernal appelle la mise à sac de l´empire mexicain, la fin du monde.
Le choc est brutal, pourtant disproportionné ( en nombre) . Diaz Bernal fait le compte exact des effectifs: 508 soldats, 100 marins et 16 chevaux. Une troupe réduite à la conquête d´un immense continent de 10 millions d´Indiens. Une poignée d´hommes sur un continent inconnu.
"Tels sont les 2 mondes qui s´affrontent durant deux années terribles. D´un côté, le monde individualiste de Hernán Cortés; monde du chasseur, du pilleur d´or, qui tue les hommes et conquiert les femmes et les terres. De l´autre, le monde collectif et magique des Indiens, cultivateurs de maïs et de haricots, adorant le Roi-soleil qui est le représentant de leur Dieu sur la terre."
« Le silence qui s´en suit est immense, terrifiant. Il engloutit de monde indien entre 1492 et 1550, il le réduit au néant. Ces cultures indigènes, vivantes, diversifiées, héritières de savoirs et de mythes aussi anciens que l´histoire de l´homme, en l´espace d´une génération sont condamnées et réduites à une poussière, à une cendre. «
Comment comprendre cela? Pour effectuer une telle destruction, il a fallu le pouvoir de l´Europe toute entière, dont les Conquérants ne sont que des instruments: un pouvoir où la religion, la morale, sont aussi importantes que la force militaire et économique et la propriété foncière. (...). C´est la mise en oeuvre d´un projet conçu à l´origine même de la Renaissance, en vue de la domination du monde. Rien de ce qui fut le passé et la gloire des nations indigènes ne doit survivre: la religion, les légendes, les coutumes, l´organisation familiale ou tribale, les arts, le langage, et jusqu´à l´histoire, tout doit disparaître afin de laisser place au moule nouveau imposé par l´Europe
.(P. 210)
Il s´agit bien d´un projet monstrueux, que Le Clezio n´hésite pas à le définir comme « Holocauste »
"Les croyances et les mythes indiens furent réduits par les Conquérants au rôle de figurations païennes, c´est à dire des absurdités et des superstitions." (p. 235).
La destruction de la Conquête, par une ironie cruelle, est interrompue à l´âge où ces rites et ces mythes pouvaient donner corps à une philosophie véritable, dont l´influence aurait pu avoir l´importance du taoïsme ou du bouddhisme. » (p.236).
Le Clézio a l´honnêteté et le courage de souligner, soucieux de ne pas idéaliser naïvement la civilisation précolombienne « Ces sociétés connaissaient des excès comparables aux nôtres : abus de pouvoir, corruption, rivalités politiques conspirations et traîtrises ».
Il traite le sujet, déjà dans une optique globale, du monde comme un tout.
Pour terminer, vous connaissez le style calme de Le Clézio et la simplicité trompeuse de son écriture jamais perturbée ( tout au moins dans sa forme) même quand il s´agit de décrire l´une des plus terribles aventures du monde, et l´horreur de la violence du monde moderne qui par sa cruauté perd la magie et la beauté dont il aurait pourtant fort besoin, aujourd´hui.
Le rêve mexicain, un livre très instructif sur l´anéantissement le temps d un éclair d´une civilisation porteuse de valeurs essentielles par une autre matérialiste et opportuniste ,la nôtre.
Je vous fais grâce de nombreuses correspondances que l´on pourrait établir entre les attitudes personnelles de Le Clezio et Levi-Strauss envers ces sociétés premières, ne serait-ce qu´apprendre à les écouter, et pouvoir les observer plus sous le coup du charme que celui de l´opinion.
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyDim 7 Déc 2008 - 23:01

Swallow, je réfléchis à ce que tu as écrit...

Il faudra que je prenne du temps :
pour l'instant :
La Conquete est haissable et méprisable et son but était connu depuis Montaigne ... Indéfendable.
La civilisation des Mayas, aussi impressionnante soit elle, ne me plait pas beaucoup. Pour ce que j'en sais : trop de pouvoir théocratique.
Comme chez les Incas.
Ma sympathie va beaucoup plus aux Indiens chasseurs collecteurs d'Amazonie et d'ailleurs.
Le livre de Le Clézio, je vais essayer de le trouver.
J'ai Bernal Diaz del Castillo dans ma bibliothèque et à force de tourner autour...
Las Casas était il paternaliste comme certains le lui ont reproché ? Je ne sais pas : il faut toujours replacer les hommes et les évènements dans
leur contexte. Sincère : probablement...
Fin du brouillon incohérent. Simplement pour te dire que je t'ai lu et que tu connais mieux la question que moi.
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swallow
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyLun 8 Déc 2008 - 8:39

Ce que j´aime chez Le Clezio, c´est qu´il n´enferme pas le problème du colonialisme ni dans une époque, ni ne considère responsable un pays plutôt qu´un autre:

"Moi aussi, je suis trouble, biface. J’appartiens à l’Occident colonisateur, ça ne fait aucun doute. Ma famille a colonisé l’île Maurice à la fin du XVIIIe siècle – il s’agit de la colonisation anglaise, mais c’était la même chose –, je compte certainement des esclavagistes parmi mes aïeux. Ma génération n’a certes pas fait la colonisation, mais elle a été témoin de ses derniers instants, au Maroc, en Algérie, en Afrique occidentale, partout dans le monde. De ce sentiment que j’ai d’appartenir au groupe humain qui a commis ces exactions est née mon obsession de ce chapitre de l’histoire. Conrad a très bien exprimé ce que je ressens, à travers le personnage de Marlow, dans Au cœur des ténèbres. Marlow est un personnage trouble, issu de la colonisation britannique, animé par un esprit autocritique, fasciné et attiré par le caractère instinctif des peuples d’Afrique, mais incapable d’y adhérer totalement. Je suis comme ça, occidental indéniablement, mais méfiant vis-à-vis de tout ce qui est trop intellectuel, trop rationnel, attiré par la magie, le surnaturel, les endroits où le présent et le passé cohabitent mystérieusement et naturellement – c’est le cas au Vanuatu." ( Le Clezio).
Ne crois pas Bix que je connaisse bien la question. Mais en ce moment, je tourne beaucoup autour de ceux qui ont essayé de s´impregner de ces cultures différentes de la nôtre et de les approcher avec un peu plus de spontaneité, abandonnant la manie de comparer, juger. Il faudrait d´abord se laisser "enchanter" et puis pénétrer, ensuite, mais toujours sur la pointe des pieds.
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MessageSujet: Dans la forêt des paradoxes    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyLun 8 Déc 2008 - 23:31

Tout le discours prononcé à Stockholm par Le Clézio est plein de lueurs de ses romans.
Là, on dirait "Le rêve mexicain" à quelques siècles près...
"Lorsque, au siècle dernier, les théories racistes se sont fait jour, l’on a évoqué les différences fondamentales entre les cultures. Dans une sorte de hiérarchie absurde, l’on a fait correspondre la réussite économique des puissances coloniales avec une soi-disant supériorité culturelle. Ces théories, comme une pulsion fiévreuse et malsaine, de temps à autre ressurgissent ça et là pour justifier le néo-colonialisme ou l’impérialisme. Certains peuples seraient à la traîne, n’auraient pas acquis droit de cité (de parole) du fait de leur retard économique, ou de leur archaïsme technologique. Mais s’est-on avisé que tous les peuples du monde, où qu’ils soient, et quel que soit leur degré de développement, utilisent le langage ? Et chacun de ces langages est ce même ensemble logique, complexe, architecturé, analytique, qui permet d’exprimer le monde – capable de dire la science ou d’inventer les mythes"
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyLun 8 Déc 2008 - 23:36

Swallow...ce discours est tellement riche et magnifique...Peut-être pourrais-tu mettre ici aussi le lien pour le lire?... Wink
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyMar 9 Déc 2008 - 0:14

Oui, tu as raison, Coline, voici le lien du discours de J.M.G. Le Clézio pour la conférence Nobel, 7 Dec-2008.
http://nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2008/clezio-lecture_fr.html
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyMar 9 Déc 2008 - 9:52

Merci Swallow!
Ce que je disais sur un autre fil...Prendre le temps de le lire tranquillement...c'est d'une telle richesse!...Littérature et humanisme...
A imprimer...à garder...
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyMer 10 Déc 2008 - 12:36

swallow a écrit:
voici le lien du discours de J.M.G. Le Clézio pour la conférence Nobel, 7 Dec-2008.
http://nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2008/clezio-lecture_fr.html
merci Swallow, c'est un texte qui mérite qu'on lui consacre quelques minutes de lecture, une belle reflexion sur l'accès à la culture, la place et le rôle du livre et de l'écrivain, à partir de cette phrase de Stig Dagerman (La Dictature du Chagrin) :

« Comment est-il possible par exemple de se comporter, d'un côté comme si rien au monde n'avait plus d'importance que la littérature, alors que de l'autre il est impossible de ne pas voir alentour que les gens luttent contre la faim et sont obligés de considérer que le plus important pour eux, c'est ce qu'ils gagnent à la fin du mois ? Car il (l'écrivain) bute sur un nouveau paradoxe : lui qui ne voulait écrire que pour ceux qui ont faim découvre que seuls ceux qui ont assez à manger ont loisir de s'apercevoir de son existence. »
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyVen 12 Déc 2008 - 19:42

Comme vous, j'ai aimé L'Africain, ce court récit d'enfance de Le Clézio, sa description de l'Afrique ( et, il le souligne bien, une Afrique tout à fait différente de l'Afrique coloniale décrite par d'autres écrivains), la découverte du personnage qui est son père , le pays et l'homme contrastant du tout au tout avec ce qu'il avait connu au début de son enfance.
Par contre , je suis restée un peu sur ma faim, car , pour ce père , le paradis perdu, c'est l'île Maurice, et si Le Clézio parle à un moment de son départ , il n'explique pas pourquoi. Certains savent-ils si Le Clézio en reparle quelque part ?
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyVen 12 Déc 2008 - 19:51

Marie a écrit:
Comme vous, j'ai aimé L'Africain, ce court récit d'enfance de Le Clézio, sa description de l'Afrique ( et, il le souligne bien, une Afrique tout à fait différente de l'Afrique coloniale décrite par d'autres écrivains), la découverte du personnage qui est son père , le pays et l'homme contrastant du tout au tout avec ce qu'il avait connu au début de son enfance.
Par contre , je suis restée un peu sur ma faim, car , pour ce père , le paradis perdu, c'est l'île Maurice, et si Le Clézio parle à un moment de son départ , il n'explique pas pourquoi. Certains savent-ils si Le Clézio en reparle quelque part ?

J'attends les vacances de Noël pour lire l'Africain, que j'ai chez moi. Semble agréable comme lecture.
Spoiler:
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kenavo
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyVen 12 Déc 2008 - 20:21

Marie a écrit:
Par contre , je suis restée un peu sur ma faim, car , pour ce père , le paradis perdu, c'est l'île Maurice, et si Le Clézio parle à un moment de son départ , il n'explique pas pourquoi. Certains savent-ils si Le Clézio en reparle quelque part ?
je ne sais pas pour le père - mais en tout cas je suis dans la lecture du livre Le chercheur d'or aime
Citation :
Ce roman publié en 1985 est le premier livre de Jean-Marie Gustave Le Clézio dont les épisodes se déroulent à l'île Maurice, et le premier librement inspiré de la vie du grand-père de l'écrivain. Ce récit nourri de mythes - biblique, grec (Jason) ou littéraire (Robinson) - est écrit à la première personne. Alexis relate son itinéraire de l'enfance jusqu'à l'île Rodrigues, où il cherche un trésor légendaire. La lecture de Voyage à Rodrigues, journal de l'écrivain qui fit le voyage vers cette même île, sur les traces de son grand-père, permet d'apporter un éclairage complémentaire à la compréhension de ce roman
Même si cela s'inspire de son grand-père et pas de son père - là tu ne vas pas rester sur ta faim.. que du beau Wink
Et le livre Voyage à Rodrigues m'attend après miammiam
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptySam 13 Déc 2008 - 0:52

Merci Kenavo, c'est noté!
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptySam 13 Déc 2008 - 18:45

Oooh, je l'ai acheté en Bretagne à la Toussaint, dans une petite boutique de livres d'occasion 'Le Chercheur d'Or' et dans un coin que Kenavo connait bien!

Suis contente de voir que ce sera une belle lecture.
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kenavo
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptySam 13 Déc 2008 - 18:52

domreader a écrit:
Oooh, je l'ai acheté en Bretagne à la Toussaint, dans une petite boutique de livres d'occasion 'Le Chercheur d'Or' et dans un coin que Kenavo connait bien!

Suis contente de voir que ce sera une belle lecture.
oui, le coin m'est bien connu Wink et je te garantie une très belle lecture.. moi j'ai envie de vous copier tout le livre tellement je suis sous le charme aime
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MessageSujet: Re: Jean-Marie Gustave Le Clézio    - Jean-Marie Gustave Le Clézio - Page 5 EmptyLun 15 Déc 2008 - 14:54

J'ai entendu son discours de remise du prix Nobel, il est terrible. Vous pouvez le podcatser sur france culture dans l'émission "tout arrive" du 08/12/2008
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