Richard Yates

Non certes il n'y a pas de nouveau mais l'écriture est tellement précise , ça renforce le tout

Je le vois mon petit motel moi , ouvert 24h/24 comme tous les motels , pas vous ?

darkanny a écrit:

Non certes il n'y a pas de nouveau mais l'écriture est tellement précise , ça renforce le tout

contente.. Yates vaut vraiment la lecture.. et je l'ai dis - mais le redis - j'espère qu'on va continuer pour ses traductions.. il y en a encore d'autres de lui qui sont sublimes

darkanny a écrit:

Je le vois mon petit motel moi , ouvert 24h/24 comme tous les motels , pas vous ?

tiens.. c'est peut être seulement chez moi.. je vois un X

kenavo a écrit:

darkanny a écrit:

Non certes il n'y a pas de nouveau mais l'écriture est tellement précise , ça renforce le tout

contente.. Yates vaut vraiment la lecture.. et je l'ai dis - mais le redis - j'espère qu'on va continuer pour ses traductions.. il y en a encore d'autres de lui qui sont sublimes

Comme tu as raison, kenavo.
J'ai lu The Easter Parade en début d'année et pour l'instant ce roman reste ma plus belle découverte 2009 (enfin à côté du dernier Colm Tóibín).

Maline a écrit:

J'ai lu The Easter Parade en début d'année et pour l'instant ce roman reste ma plus belle découverte 2009

je le trouve encore majeure à Revolutionary Road

Maline a écrit:

(enfin à côté du dernier Colm Tóibín).

tu parles de Brooklyn?

Maline a écrit:

kenavo a écrit:

Maline a écrit:

(enfin à côté du dernier Colm Tóibín).

tu parles de Brooklyn?

Oui, c'est ça.

alors on va se retrouver sur le fil de Colm Tóibín le moment que le livre sera disponible en français.. je n'étais pas aussi convaincue

La Fenêtre panoramique : April et Franck , fin de l'histoire , on aurait pu intituler ce livre "chronique d'une mort annoncée" , mort d'un couple , mort des aspirations et des rêves .

Inutilité ou vanité complète du dialogue et du discours si bien illustré sur les dernières pages où April supplie Franck de se taire , elle n'aspire plus qu'à cela , qu'il se taise enfin car , au sein de cete banlieue si proprette , les gens parlent trop , Milly , Mrs Givings (ah l'épisode de Mr Givings débranchant son appareil accoustique....) , toujours et toujours ces paroles pour échapper au malaise qui suinte perpétuellement entre les êtres , c'est terrible cette description , affreusement pessimiste.

Comment en est-on arrivé là ?

La seule question que l'on doit se poser à mon avis que l'on soit personnage ou même lecteur de ce livre.

Je remercie Kenavo d'avoir créé et alimenté ce sujet.

Je découvre cet auteur aujourd'hui par le bais de mon intérêt pour les éditions originales.

Et ici, j'ai trouvé des renseignements absents ailleurs (Wikipedia).

contente que tu vas découvrir Richard Yates, un auteur qui mérite toute attention

FrançoisG a écrit:

Et ici, j'ai trouvé des renseignements absents ailleurs (Wikipedia).

si tu t'intéresse pour les auteurs anglo-saxons, faut visiter Wikipedia en anglais, souvent très bien fournis en informations sur l'auteur, oeuvres publiés etc.

Merci du conseil.

Mais le problème avec Wikipedia en anglais pour les auteurs anglo-saxons c'est qu'ils donnent les titres originaux, ensuite pour établir la correspondance avec le livre en langue française ça n'est pas évident.

Exemple, j'ai cherché un bon moment avant de comprendre que Revolutionary road c'était La fenêtre panoramique

FrançoisG a écrit:

Mais le problème avec Wikipedia en anglais pour les auteurs anglo-saxons c'est qu'ils donnent les titres originaux, ensuite pour établir la correspondance avec le livre en langue française ça n'est pas évident.

ah oui.. mon rêve depuis que je me balade sur internet: qu'une bonne âme se donne au travail de créer un site avec les titres de livres dans (toutes) les langues traduites, le paradis

kenavo a écrit:

FrançoisG a écrit:

Mais le problème avec Wikipedia en anglais pour les auteurs anglo-saxons c'est qu'ils donnent les titres originaux, ensuite pour établir la correspondance avec le livre en langue française ça n'est pas évident.

ah oui.. mon rêve depuis que je me balade sur internet: qu'une bonne âme se donne au travail de créer un site avec les titres de livres dans (toutes) les langues traduites, le paradis

Ce sera un éternel recommencement étant donné que les livres changent de titre plus souvent qu'on ne le pense. Et je ne parle pas des recueils de nouvelles dont le contenu varie d’une langue à l’autre, si ce n’est ce qu’est appelé nouvelle dans une langue devient roman dans une seconde, etc. Une aventure sans cesse renouvelée.

Maline a écrit:

Une aventure sans cesse renouvelée.

c'est pour cela que je reste au stade de rêve
et oui, l'horreur pour les recueils de nouvelles

Easter parade

Robert Laffont-267 pages


« J’ai presque cinquante ans, et je n’ai jamais rien compris de toute ma vie. »
« Aucune des deux sœurs Grimes ne serait heureuses dans la vie, et à y regarder en arrière, il apparaît que les ennuient commençaient avec le divorce de leur parents. » C’est clair, le lecteur est mis au parfum dès le début du livre. Il ne s’agira pas d’un roman rose.
Un roman noir, et triste qui prend au ventre, et que j’ai eu du mal à lâcher une fois en mains.
Dans l’Amérique des années 50, deux sœurs dans la tourmente ; tel pourrait être résumé ce très beau texte qui montre sur une cinquantaine d’année la lente descente aux enfers de Sarah et Emily, de deux manière différentes, mais arrivées au même point la déchéance physique et psychologique. Sans oublier Pookie, la mère qui montrera un piètre exemple à ses deux filles.

L’auteur se met parfaitement dans la peau de deux adolescentes qui deviendront des femmes au destin radicalement opposé. L’une, Sarah suivra une vie puritaine avec un seul et unique mari, mais quel mari !!
« Je suis mariée. Tu apprends à endurer certaines choses quand tu veux rester mariée. » Sarah a choisi ; son destin est tracé…
Emily, préfèrera profiter de la libération sexuelle que lui offre l’époque, mais à quel prix…Emily a aussi choisi, son destin est aussi tracé…

Lequel des deux ? Pas facile à choisir !! La voie du milieu sans doute. Mais au fond choisit-on vraiment ? Nous sommes ce que nous avons décidé d’être, certes. Mais nous sommes aussi ce que nos parents ont aussi décidé pour nous en faisant, bien avant nous, leurs propres choix ; des choix qui marqueront une famille entière.

Merci, je le note car j'avais déja tellement aimé "La fenêtre panoramique " et "Onze histoires de solitude"!