Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Marko
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyLun 23 Mar 2009 - 15:04

kenavo a écrit:
Merci pour ton commentaire Marko.. aime
cela me ramène dans le temps quand j’ai découvert Updike.. et je pense que j’étais trop jeune pour – ou j’avais trop peu de connaissances comme lectrice.. cela me dirais de le relire…

J'ai très envie de lire toute la série des Rabbit:
Cœur de lièvre, Rabbit rattrapé, Rabbit est riche et Rabbit en paix. Il me semble qu'il y en a un 5e mais je ne sais pas s'il a été traduit.
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyLun 23 Mar 2009 - 15:12

Marko a écrit:
J'ai très envie de lire toute la série des Rabbit:
Cœur de lièvre, Rabbit rattrapé, Rabbit est riche et Rabbit en paix. Il me semble qu'il y en a un 5e mais je ne sais pas s'il a été traduit.
ah oui.. j'aime bien Rabbit.. et tu as raison, il y a un 5e: Rabbit Remembered en anglais, paru 2002

Dans le temps quand j'ai découvert Updike, je l'ai lu en allemand. Je n'ai commencé que les dernières années de le lire en anglais. Je viens de commander The Centaur en anglais.. si je relis, je vais le faire en anglais.. en quelque sorte quand même une nouvelle lecture alors Wink
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyMer 13 Mai 2009 - 20:19

John Updike - Page 3 Couv-112
Villages
Citation :
Editeur
Retour sur images : avec la truculence de son créateur, Owen Mackenzie, l’archétype de l’Américain satisfait vieillissant, évoque son passé à travers les différents villages, essentiellement peuplés de figures féminines qu’il a habités.
Il coule une retraite paisible avec Julia, sa seconde femme, qu’il aime. Pourtant, Owen Mackenzie a de plus en plus de mal à s’extirper de ses rêves, de son passé. Il déroule sa vie, celle d’un Américain ordinaire, marié deux fois, père de quatre enfants, informaticien de génie et dirigeant d’une petite société, qui lui a assuré une existence confortable.

Un roman d’apprentissage : les « villages » dans lesquels il a vécu ont tout appris à Owen : la Pennsylvanie rurale où il a grandi dans les années 50 ; le prestigieux MIT dans le Massachusets ; Middle Falls, la petite ville provinciale du Connecticut où il a monté et fait prospérer sa start up ; Haskells Crossing, sa dernière résidence ; l’Amérique – son village fédéral – où les mœurs n’ont cessé d’évoluer. Et, surtout, ces lieux peuplés de femmes, mères, épouses, maîtresses, qui l’ont formé, arraché à son innocence.

Le travail, l’amour, la sexualité lui ont apporté leur lot de gratifications et de pertes irrémédiables dont, au terme du chemin, il est impossible de faire le solde.

C’est la richesse tragique, nostalgique de toute existence humaine que John Updike fait trembler dans une prose ample, d’un érotisme cru et frémissant.


Tandis que je peux me réjouir avec le dernier livre de John Updike – The Widows of Eastwick cheers oui il est encore une fois retourné chez ses Sorcières d’Eastwick, le public français peut découvrir un livre de lui – paru déjà avant Terroriste.. pour quelles raisons on a choisi de ne pas le publier au bon moment, je ne peux que douter.. mais en tout cas – si vous connaissez déjà un peu Updike – Villages est tout à fait dans la ligne de ses autres romans.. sublime aime
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyJeu 28 Mai 2009 - 15:01

L'heure des bilans

Christophe Mercier
28/05/2009 |


«Villages» de John Updike : Au bout du compte, la vie d'un homme se résume à peu de chose : quelques villes, des visages de femmes.

John Updikeaura donc publié - sauf erreur - vingt-sept romans, de Jour de fête à l'hospice (1959), dont il a affirmé un jour qu'il n'avait rien écrit de meilleur, à The Widows of Eastwick (2008), qu'on lira sans doute en français l'année prochaine. Vingt-sept romans en cinquante années : la moisson est riche, et rares les millésimes négligeables.

Villages (2004) est l'opus 25, paru entre Tu chercheras mon visage (2002) et Terroriste (2005). Aujourd'hui, John Updike n'est plus, et l'on peut, curieusement, voir dans cet antépénultième titre une œuvre testamentaire, ou, à tout le moins, récapitulative, un modèle réduit de l'impressionnante série des « Rabbit », qui, en quatre romans et un épilogue, dresse le panorama intime de cinq décennies de la vie américaine.

On retrouve dans Villages la géographie familière aux lecteurs d'Updike, entre Pennsylvanie, Connecticut et Massachusetts : l'équivalent pour lui de ce qu'était pour Faulkner le comté de Jefferson, Mississippi : le « timbre-poste » à l'intérieur duquel il a animé sa comédie humaine. On y retrouve aussi l'obsession du vieillissement, qui, de Rabbit en paix à Aux confins du temps, marque nombre de ses derniers romans.

Owen McKenzie, son héros, est né en 1933, à Willow (Pennsylvanie). En 2003, il a soixante-dix ans et vit une paisible retraite à Haskell Crossings (Massachusetts), son ultime « village », où il s'est installé un quart de siècle plus tôt, après son départ de Middle Falls (Connecticut) et la fin de son premier mariage. Owen est heureux, sans doute, auprès de Julia, sa seconde épouse, mais il s'ennuie un peu et, surtout, il supporte mal les petits inconvénients marquant le début du grand âge. Il fait des rêves étranges, son ouïe baisse, ses performances sexuelles ne sont plus toujours à la hauteur des attentes de Julia, qui a cinq ans de moins que lui. Les six enfants adultes de ce couple « recomposé » sont maintenant loin, et Owen en arrive à l'âge des bilans. Il se remémore sa vie, tout étonné de voir le temps écoulé depuis qu'à vingt ans il a quitté la petite ville d'Alton, où il a grandi, et sa Pennsylvanie natale, pour faire des études d'ingénieur au MIT de Boston.

Éphéméride de l'Amérique

Willow, Alton, Middle Falls, Haskell Crossings : la vie d'un homme, la vie d'Owen, se résume à quatre « villages », et à quelques centaines de kilomètres. Elle se résume aussi à un certain nombre de visages et de corps de femmes : sa grand-mère et sa mère ; puis Phyllis, la brillante étudiante de Cambridge qui lui a donné quatre enfants, et a partagé ses années glorieuses de prospère chef d'entreprise ; puis Julia, qui a vécu avec lui les vingt ans d'une retraite prématurée et raisonnablement opulente. Et les autres, maîtresses de passage et de hasard avec lesquelles il a trompé l'ennui d'une existence trop rangée.

Updike remonte le cours de la vie d'Owen, ce nouvel avatar de Rabbit, que l'on voit mûrir, commettre des erreurs, aspirer à l'amour, espérer la paix, se résigner, vieillir. En arrière-plan, l'Amérique bouge. Les jeunes bourgeois prospères de Middle Falls découvrent le Flower Power, l'amour libre, les joints qu'on se passe de main en main. Kennedy, à Dallas, tombe sous les balles d'Oswald, qu'on voit assassiné en direct à la télévision ; on discutaille autour d'un barbecue à propos du rôle de Johnson au Vietnam ; on se félicite de l'arrivée à la Maison-Blanche de l'honnête Gerald Ford, tout en lui reprochant d'avoir blanchi son prédécesseur. Reagan règne, puis s'engloutit dans les brumes d'Alzheimer. L'informatique, aussi, évolue, et Owen retraité continue à s'intéresser aux progrès d'une industrie dont il a été un modeste pionnier, sans jamais imaginer ce qu'elle pourrait devenir…

Villages, c'est un peu les éphémérides de l'Amérique, la vie tranquille, avec ses chagrins, ses comédies, ses drames, au cœur d'un pays qui, aussi gigantesque, aussi impressionnant soit-il, n'est malgré tout peuplé que d'êtres humains, qui vieillissent et qui vont mourir, comme vous et moi. Comme Rabbit Angstrom, comme Owen McKenzie. Comme le grand John Updike.


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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptySam 20 Juin 2009 - 16:34

John Updike - Page 3 Couv-153
Jour de fête à l'hospice
Citation :
Dans un hospice situé en rase campagne aux confins du New Jersey et de la Pennsylvanie, la monotonie de l’existence est rompue chaque été par une fête, qui est aussi l’occasion d’une traditionnelle vente de charité. Dès le matin les vieillards s’affairent à leurs préparatifs, malgré la menace d’un gros orage, qui finalement éclate. Heureusement les nuages disparaissent au bout de quelques heures, et la fête commence en fin d’après-midi.
Les incidents qui parsèment la journée sont centrés sur la personne du nouveau directeur, Stephen Conner, un jeune administrateur peu doué pour le contact humain. Face à lui, le doyen de l’endroit, Hook (quatre-vingt-quatorze ans), apparaît comme un sage vénérable ; tandis que Gregg, plus jeune (seulement soixante-dix ans !), se comporte un peu comme un gamin mal élevé. L’imposante présence de Mendelssohn, l’ancien directeur aujourd’hui décédé, domine encore les pensées de tous les pensionnaires. Plusieurs figures féminines donnent également à ce livre une densité humaine exceptionnelle.
Une langue riche, précise et expressive ; une pensée dont la profondeur n’exclut pas l’humour ; et l’irrésistible tendresse humaine qui parcourt tout le livre : telles sont les qualités majeures de cette allégorie de la générosité, qui se lit constamment avec le sourire.

Je ne sais pas comment on perçoit ce livre si on ne connaît pas ou pas trop d’autres livres de John Updike. Pour moi c’est étrange de le retrouver après tant d’autres lectures pour son premier livre..

Mais une lecture agréable et qui m’a fait un grand plaisir. C’est quand même extra de voir les « grands monuments de la littérature » en tant que débutant.. et qu’ils ont aussi eu un ‘premier essai’

Le résumé de l’éditeur dit qu’on le lit constamment avec le sourire – je n’irais pas si loin.. bien qu’il diffuse de la bonne humeur – en lisant des petits chagrins et bobos des vieux gens, c’est peut être pas trop gentil.. mais il les dessinent avec tant de générosité et d’humour – on ne peut pas faire autre..

En tout cas pour moi un bon moment, mais un livre que je ne conseillerais pas pour des débutants Updike..
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 20:06

John Updike - Page 3 Updike10

Premier roman de l'auteur, je me suis penchée dessus grâce à Dorothy Parker qui en parle avec emphase dans son "Articles et critiques".

C'est l'histoire d'une journée, celle de la fête à l'hospice où les résidents et leur directeur s'affairent pour que toute cette journée se déroule au mieux, mais les intérêts divergent, certains verraient plutôt d'un bon oeil l'échec de cette fête ouverte au public avec vente de charité d'objets confectionnés par les vieillards, car elle signerait leur désaveu par rapport à la politique de Cooner le directeur.

Cooner est convaincu de l'utilité et de la grandeur de sa fonction et contrairement à son prédécesseur un peu négligent sur certains aspects, il tente certaines "améliorations" qu'il croit nécessaire mais qui vont bien vite fâcher quelques uns notamment Gregg un jeune résident (70 ans).
L'idée d'étiqueter les fauteuils au nom de chacun afin d' éviter les embrouilles et les disputes est une de ces améliorations qui font bondir Gregg qui se compare vite fait à un animal fiché destiné à l'abattoir.

Malgré les justifications de Cooner, rien n'y fait, la maladresse est de taille et.....impardonnable.

Peu à peu un climat de déliquesscence s'installe: un chat mortellement blessé fait irruption dans l'enceinte de l'hospice et fait figure de mauvais présage, un camion de livraison de boissons rafraîchissantes (de la pisse d'âne dixit Gregg) fait une mauvaise manoeuvre et heurte le mur d'enceinte provoquant un éboulis (ça ne fait pas propre dixit Cooner).

Et pour couronner le tout , le temps est à l'orage et menace, bref la fête aura-t-elle lieu ? tous les efforts entrepris semblent vains et Cooner le ressent comme un avertissement:

Quelques nuages apportant un peu d'ombre, voilà qui ne tirait pas à conséquence. A coup sûr ils ne parviendraient pas à remplir l'immensité de la voûte céleste. Mais Cooner s'était imaginé que la fête aurait lieu par un temps magnifique, comme sur les gravures anciennes. Le temps qu'il ferait aujourd'hui constituerait, lui parut-il, un jugement sur son oeuvre; ces gens, qui avaient renoncé à toute autorité attendaient d'un au-delà d'eux mêmes les compensations souhaitables: une nourriture suffisante, un logement convenable et du beau temps pour leur seule et unique fête, qui était aussi l'occasion d'une vente de charité. En cas de temps infect, ce serait lui qu'on accuserait et bizarrement, il se sentait prêt à en accepter la responsabilité.

Cooner tentera bien de se rapprocher de ses résidents, par la discussion (mais là encore il fera preuve d'un empirisme presque arrogant sur la question de Dieu et de la Création avec Hook le plus âgé et vénéré, ce qui lui attira encore une bonne dose de haine de la part des autres).

ça mijote et le coup fatal lui sera porté quand il décidera de ramasser les pierres éboulées du mur avec quelques autres, cette dernière tentative de coopération se soldera par une lapidation..... rien de moins.

Il se réfugiera dans sa tour d'ivoire:

Le coup porté par l'incident de cet après-midi s'était suffisamment atténué pour lui permettre d'entrouvrir la porte qu'il avait refermée violemment sur ce souvenir encore frais. Un monstre d'embarras, tout en membranes, bondit sur lui et l'étreignit. L'émotion lui collait à la peau comme des toiles d'araignées glutineuses et dégoûtantes, il se sentait comme un bébé venant de naître et déja pleinement conscient. Il tenta vainement de refermer la porte sur ce souvenir-les cailloux qui volaient, les cris animaux des vieillards, et son propre comportement plus absurde qu'il ne convenait.

La force de ce récit tient dans tous ces extraits et le décalage profond entre les aspirations des vieillards et celles de Cooner qui souffre la comparaison avec son prédécesseur Mendelsshon, qui se contrefichait de la nécessité d'un escalier de secours par exemple.

Updike transmet avec art le malaise de ce directeur jeune et fraîchement nommé, et les entourloupes plus ou moins malicieuses des habitués des lieux, il ne tranche pas et nous de même, chacun son lot d'espoir ou de désespoir.

Le style est brillant, c'est vraiment un bon livre, merci Dorothy.
Et Kenavo tu as bien fait d'en parler, j'avais lu tout le fil sur Updike avant.
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 21:42

darkanny a écrit:
Le style est brillant, c'est vraiment un bon livre, merci Dorothy.
Et Kenavo tu as bien fait d'en parler, j'avais lu tout le fil sur Updike avant.
cheers you made my day
Merci pour ton commentaire.. et merci pour John Updike qui ne doit pas être oublié.. trop bon

Je ne sais pas si tu vas continuer avec lui.. mais en tout cas il y a encore du pain sur la planche Very Happy
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 21:45

C'est sûr, le monsieur a beaucoup écrit
tu me conseilles quoi pour continuer sur ma (bonne ) lancée ?
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyMar 9 Aoû 2011 - 22:01

darkanny a écrit:
tu me conseilles quoi pour continuer sur ma (bonne ) lancée ?
c'est plus que difficile.. non pas seulement il a beaucoup écrit, mais surtout aussi des choses très différente et je suis dans son cas sans aucune objectivité, j'aime tant que j'aime tout Wink

je vais tenter:

Couples si tu aimes les romans sur les mariages dans les faubourgs des grandes villes américaines.. années 70 (l'adultère, l'heure du cocktail, les mensonges, le barbecue entre voisins... ) le classique de lui (tu connais Richard Yates, La Fenêtre Panoramique? c'est un peu de la 'même famille')

Tu cherches mon visage un de mes préférés.. j'en ai parlé aussi sur ce fil.. et il et toujours aussi fort et aussi bon.. l'art et la vie à côté d'un grand artiste, tout pour faire un bon roman

Un mois de dimanches un Révérend qui se fait attraper lors de ses petits 'jeux' avec une femme mariée.. il doit révisionner son mode de vie, sa croyance, l'église.. hm.. que du bon

Les sorcières d'Eastwick plutôt marrant et souvent diabolique parce que trois femmes veulent faire tomber le diable lui-même.. tous les ingrédients sont là, jusqu'au rite avec la poupée voodoo (l'image ce qu'elles lui font endurer m'est encore clair devant les yeux.. j'ai lu le livre il y a bien 30 ans Very Happy )

Gertrude et Claudius si tu cherches tout à fait autre chose: John Updike goes Shakespeare: il 'révisionne' les personnages de Hamlet, prince de Danemark.. et c'est marrant et vraiment intéressant
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyMer 10 Aoû 2011 - 12:30

Et bien merci
je pense continuer par "Couples".
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyMer 10 Aoû 2011 - 17:23

bon choix.. je te souhaite bonne lecture
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptySam 7 Jan 2012 - 21:55

Terroriste

Cela n’a beau être qu’une fiction, la lecture de ce roman donne la chair de poule, et nous remet face à une réalité : nous vivons chaque jour à la merci d’une poignée d’illuminé prête au pire au nom d’une idée, d’une croyance, ou d’un idéal. Cela s’est, l’histoire récente regorge d’exemples.
C’est d’ailleurs en référence à l’un d’eux que John Updike a imaginé le Terroriste. Jeune homme jusque-là tranquille, issue de l’immigration (comme on le dit) et d’un double culture, intelligent, vivant avec sa mère, un beau jour dérape, et se radicalise…Jusqu’où ira-t-il ? Entre toutes les forces contradictoires qui s’exercent sur lui, laquelle sera la plus forte ?
Si ce roman n’est pas répertorié comme un policier -et il ne l’est pas-il est, en revanche construit comme un policier tant la fièvre monte au fur et à mesure que nous avançons dans notre lecture. Et c’est le ventre noué que je lirai le dernier chapitre.
Au-delà de la tension qui s’installe, au-delà de l’envie de savoir qui tenaille, ce sont beaucoup de questions, et de réflexions qui viendront à moi tout au long de cette lecture.
Comment en arrive-t-on là ?
Est l’absence du père qui l’a amené à ces dérives ?
Citation :
« Il pensait trouver dans cette religion une trace du père magnifique qui s’est perdu juste là où commencent ses souvenirs. »
Comment un gosse né aux Etats-Unis, élevé à l’occidentale, ayant reçu un enseignement sensé en faire un être libre, lui dispenser les outils nécessaire pour se forger son libre arbitre et sa capacité de discernement, peut en arriver à ce stade-là ?
Comment cette mère n’a-t-elle pas vu venir les choses ?
Est-ce le cadre urbain, industriel, le mélange des populations qui puisse être incriminé ?
Comment parvient-on à autant d’obscurantisme, d’idées lapidaires, de jugements hâtifs sur les autres, de dénigrements systématiques ?
Citation :
« S’amuser n’est pas important dans la vie d’un bon musulman »
Comment une religion, ici la musulmane, parvient-elle à lessiver les cerveaux, et programmer des êtres vivants à des actes pareils ?
Citation :
« Le jeune homme se sait manipulé, mais cette manipulation, il l’accepte, car elle tire de lui une force sacrée. »
Que faire pour neutraliser de telles pratiques ?
Si j’ai parlé d’une religion en particulier, la force de ce livre est d’être universel .Il pourrait être transposé à d’autres époques, n’importe où sur terre, et concerner aussi bien la religion, la politique, la philosophie, la vie scientifique.
Si Ahmad est le plus cynique des personnages, tous les personnages de ce roman sont plus ou moins désabusés, signe des temps, me direz-vous. Roman universel, ai-je dit plus haut !!
Un livre à lire donc, qui pose plus de questions qu’il n’en résout, qui fait réfléchir, douter …

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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyJeu 1 Mar 2012 - 11:08

Mon entrée dans l'univers d'écriture de John Updike avec "Terroriste".
L'histoire en est simple, un gros naze, bouffi d'orgueil se projette dans un monde rêvé grâce à l'étude d'un livre "sacré". Il se voit à la droite d'un dieu ce qui le classe au dessus des autres. Le genre de sentiment qu'a tout adolescent à un moment même seulement 5mn. Bien sûr il est prêt à se faire manipuler et c'est ce qui se passe...
La dramaturgie organisée par Updike est un modèle du genre, l'histoire tourne autour d'un petit nombre de personnages. Chacun y est exposé très clairement et intelligemment. C'est un chassé croisé de rencontres et d'échanges. Les dialogues sont courts mais en disent le maximum. Et au travers de ces personnages, toute une société se dessine, sans fard ni exagération.
En un mot: Très bien foutu!
Même si le choix d'Updike concernant le terroriste en devenir se porte sur un paumé alors que l'actu nous à montré que c'est plus compliqué que cela...
En tous cas, un auteur à lire...
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyJeu 1 Mar 2012 - 11:12

Igor a écrit:
En tous cas, un auteur à lire...
cheers
trop contente de voir des nouveaux lecteurs chez cet auteur
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MessageSujet: Re: John Updike   John Updike - Page 3 EmptyJeu 1 Mar 2012 - 11:15

Mimi et Igor vous m'avez donné envie de lire ce livre je vais m'y atteler dés que j'en aurai l'occasion
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