Ang Lee

Je ne connais pas très bien Ang Lee.Cependanr Tigre et dragon était une bien jolie chorégraphie,Raisons et sentiments une bonne adaptation et Garçon d'honneur une excellente comédie.Quant à Brokeback Mountain je ne considère pas que le film soit très intéressant,notamment par le fait qu'il s'agit d'un western moderne,ce qui ne permet pas de le rattacher d'une quelconque manière au genre.

Bellonzo a écrit:

Brokeback Mountain je ne considère pas que le film soit très intéressant,notamment par le fait qu'il s'agit d'un western moderne,ce qui ne permet pas de le rattacher d'une quelconque manière au genre.

C'est d'abord un mélodrame... : alternance de scènes de bonheur et de détresse où le pire finit par triompher (Wikipedia)

Marko a écrit:

Bellonzo a écrit:

Brokeback Mountain je ne considère pas que le film soit très intéressant,notamment par le fait qu'il s'agit d'un western moderne,ce qui ne permet pas de le rattacher d'une quelconque manière au genre.

C'est d'abord un mélodrame...

Je n'ai pas pensé une minute à le rattacher au genre western...
Mais beau mélo, oui...

Taking Woodstock / Hôtel Woodstock

Citation :

Présentation

1969. Elliot Tiber, décorateur d'intérieur à Greenwich Village, traverse une mauvaise passe et doit retourner vivre chez ses parents, dans le nord de l'Etat de New York, où il tente de reprendre en mains la gestion de leur motel délabré.
Menacé de saisie, le père d'Elliot veut incendier le bâtiment sans même en avoir payé l'assurance alors qu'Elliot se demande encore comment il va enfin pouvoir annoncer qu'il est gay... Alors que la situation est tout simplement catastrophique, il apprend qu'une bourgade voisine refuse finalement d'accueillir un festival de musique hippie.
Voyant là une opportunité inespérée, Elliott appelle les producteurs. Trois semaines plus tard, un demi million de personnes envahissent le champ de son voisin et Elliot se retrouve embarqué dans l'aventure qui va changer pour toujours sa vie et celle de toute une génération

il va débuter cette semaine chez nous.. je n'ai pas lu de critiques enthousiastes jusqu'à présent.. quelqu'un l'a déjà vu?

kenavo a écrit:

Taking Woodstock / Hôtel Woodstock

Citation :

Présentation

1969. Elliot Tiber, décorateur d'intérieur à Greenwich Village, traverse une mauvaise passe et doit retourner vivre chez ses parents, dans le nord de l'Etat de New York, où il tente de reprendre en mains la gestion de leur motel délabré.
Menacé de saisie, le père d'Elliot veut incendier le bâtiment sans même en avoir payé l'assurance alors qu'Elliot se demande encore comment il va enfin pouvoir annoncer qu'il est gay... Alors que la situation est tout simplement catastrophique, il apprend qu'une bourgade voisine refuse finalement d'accueillir un festival de musique hippie.
Voyant là une opportunité inespérée, Elliott appelle les producteurs. Trois semaines plus tard, un demi million de personnes envahissent le champ de son voisin et Elliot se retrouve embarqué dans l'aventure qui va changer pour toujours sa vie et celle de toute une génération

Woodstock, le documentaire, existe déjà, quelle idée saugrenue cela eût été de le reconstituer ! Aucune image du concert mythique ne figure dans Hôtel Woodstock et ce n'est pas plus mal de laisser ainsi comme un sentiment de frustration (l'imagination fera le reste). Ang Lee raconte l'émancipation progressive d'un jeune garçon trop sérieux pour son âge, affublé de parents impossibles et entouré d'une bande de paysans patauds. Ce fil conducteur manque un peu de clarté et n'est finalement qu'anecdotique dans ce qui est d'abord un film sur un état d'esprit, celui d'un Peace and love hédoniste dans une Amérique toujours engagée au Vietnam. Ang Lee a choisi la légèreté et la (fausse) naïveté, ce que certains ne manqueront pas de lui reprocher, et l'impressionnisme avec des saynètes assez souvent tordantes. Les personnages sont hauts en couleur(s) et pallient les défaillances d'un scénario plutôt lâche. Le tout compose une gentille (au bon sens du terme) mosaïque qui ne trahit pas les idéaux d'une époque révolue. Vraiment trop cool !

traversay a écrit:

Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a aucun extrait de concert. Mieux vaut le savoir avant d'y aller. Peace, kena !

ah oui.. c'est ce que je viens aussi de lire.. mais en fait, je trouve que c'est bien.. je n'y voudrais pas aller voir ce film pour voir le concert - je l'ai vu une fois, cela me suffit

je vais attendre alors ton avis

traversay a écrit:

kenavo a écrit:

Taking Woodstock / Hôtel Woodstock

Citation :

Présentation

1969. Elliot Tiber, décorateur d'intérieur à Greenwich Village, traverse une mauvaise passe et doit retourner vivre chez ses parents, dans le nord de l'Etat de New York, où il tente de reprendre en mains la gestion de leur motel délabré.
Menacé de saisie, le père d'Elliot veut incendier le bâtiment sans même en avoir payé l'assurance alors qu'Elliot se demande encore comment il va enfin pouvoir annoncer qu'il est gay... Alors que la situation est tout simplement catastrophique, il apprend qu'une bourgade voisine refuse finalement d'accueillir un festival de musique hippie.
Voyant là une opportunité inespérée, Elliott appelle les producteurs. Trois semaines plus tard, un demi million de personnes envahissent le champ de son voisin et Elliot se retrouve embarqué dans l'aventure qui va changer pour toujours sa vie et celle de toute une génération

Woodstock, le documentaire, existe déjà, quelle idée saugrenue cela eût été de le reconstituer ! Aucune image du concert mythique ne figure dans Hôtel Woodstock et ce n'est pas plus mal de laisser ainsi comme un sentiment de frustration (l'imagination fera le reste). Ang Lee raconte l'émancipation progressive d'un jeune garçon trop sérieux pour son âge, affublé de parents impossibles et entouré d'une bande de paysans patauds. Ce fil conducteur manque un peu de clarté et n'est finalement qu'anecdotique dans ce qui est d'abord un film sur un état d'esprit, celui d'un Peace and love hédoniste dans une Amérique toujours engagée au Vietnam. Ang Lee a choisi la légèreté et la (fausse) naïveté, ce que certains ne manqueront pas de lui reprocher, et l'impressionnisme avec des saynètes assez souvent tordantes. Les personnages sont hauts en couleur(s) et pallient les défaillances d'un scénario plutôt lâche. Le tout compose une gentille (au bon sens du terme) mosaïque qui ne trahit pas les idéaux d'une époque révolue. Vraiment trop cool !

Oui c'est très sympathique et par moment euphorisant. Le trip au LSD est assez réussi et tous ces mouvements de foule et d'envie de liberté sont contagieux même s'il porte quand même aussi un regard un peu ironique et désenchanté. Je pense au dernier plan de cette clairière boueuse et jonchée de détritus où le jeune héros s'exclame: "C'est beau! " (et ça l'est peut-être par contraste avec les événements politiques de l'époque). On voit aussi pas mal de jeunes un peu largués et qui vont devoir retourner à la réalité après ces 3 jours dans un Eden artificiel qui est en même temps une vaste entreprise commerciale dont on nous montre tous les rouages. On n'assiste pas aux concerts mais la musique est bien plus présente que ce que j'en ai lu...



Le film reprend surtout les thèmes habituels du cinéma d'Ang Lee. La famille, l'émancipation, l'homosexualité... dans un esprit doux amer entre naïveté apparente et gravité. Avec une tentation de créer une utopie libératoire le temps d'un film. De montrer aussi les entraves sociales et familiales.

Le personnage du militaire travesti est épatant comme celui du père. La mère ("Vera Drake" chez Mike Leigh) est très caricaturale mais parfois très drôle.



Moins léger qu'il y parait mais pas complètement convainquant. Pas de regret pour Cannes, il n'était pas à la hauteur pour gagner un prix. On passe quand même un très bon moment.

Marko a écrit:

kenavo a écrit:

Moins léger qu'il y apparait mais pas complètement convainquant. Pas de regret pour Cannes, il n'était pas à la hauteur pour gagner un prix. On passe quand même un très bon moment.

On est d'accord !!!

Hotel Woodstock.

Ennui.
Caricatural.
Superficiel.
Pas de musique.
Quelques trucs réussis sur le trip lsd (comme dit Marko) mais sans originalité non plus (faut pas rêver, et ça doit être compliqué d'être original des fois).
Une pudeur qui colle pas avec le fond du film (sexe, drogue et rock'n roll) : on voit juste quelques corps qui se dandinent à poil pour le fun, mais les vrais scènes où la chair aurait du faire péter les sens sont zappés (Ang Lee, et sa pudibonderie...).
Scénario mince. Convenu.
Quelques personnages biens (surtout grâce aux acteurs) : le trav', le père. D'autres qui s'embourbent dans des extrèmes débiles et limite... (la mère juive collée à son fric, qui hurle sans arrêt. L'ancien soldat cinglé - oh pauvre Emile Hirsch qui réussit pas à sauver la surenchère)
Mou. (C'est où le rock là?)


Franchement, pas la peine de le voir ce film.

Oui, je me disais que ça avait l'air bien soft comme évocation.
J'éviterai donc.

Le trip lsd était bien réussi aussi dans Across the universe!

France a écrit:

Déroutant un peu au début, mais pour ceux qui ont connu certaines manif dans les années 70/80 que de souvenirs!!!!!!.. A un moment je nétais plus dans le film mais sur le Larzac ! Un vrai bonheur
Dites moi comment on peut insérer une image? J'aurai aimé mettre l'affiche pour compléter un de mes premiers pas avec vous

Tu cliques "héberger une image" dans le menu au dessus du texte que tu tapes. Et là tu t'inscris si c'est la première fois et après tu n'as plus qu'à faire copié/collé de l'adresse Url ou d'un fichier sur ton ordinateur...

L'Odyssée de Pi de Ang Lee

Citation :

Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.

Ang Lee semble s'effacer derrière l'ampleur du projet mais la discrétion de la mise en scène devient presque un atout face à la débauche d'effets artificiels. Cette adaptation du roman à succès de Yann Martel agace et séduit à la fois par son imagerie naïve au service d'une ferveur mystique. Si l'approche du drame est largement prévisible, voire anodine, le récit de la survie convainc tout de même davantage : l'ampleur d'une solitude, la cohabitation forcée avec le tigre précipitent une évasion vers la simplicité du conte. Ce n'est tout de même pas suffisant pour provoquer l'enthousiasme et le final consciencieux laisse une trace assez terne.

Petite, je ne voulais pas aller au cirque, craignant trop de voir souffrir ces animaux sauvages dressés à coup de fouet et j´imaginais leurs atroces conditions de vies, prisonniers dans les roulottes et sur les routes. Alors je me passais même des clowns!
Mais, là, LE TIGRE d´Ang LEE m´en a bouché un coin.
De même que le personnage qui m´interessa le plus dans " the Artist" fut le petit chien, là, ce tigre qui se jette à l´eau, plonge, nage remonte sur le bateau tant de fois m´a passionnée.
Après le film, ebahie par la performance, je me suis renseignée, et j´ai vu qu´il s´agissait pour la plupart d´images de synthèse (comme ils disent!).
Il n´en n´a pas fallu moins de 4 félins (2 mâles et 2 femelles bien vivants) et 15 personnes travaillant durant plus de 2 ans sur les effets spéciaux, afin de transformer un tigre digital en un autre plus vrai que nature.

Et maintenant je trouve remarquable le travail du jeune acteur qui a donc tourné les scènes seul. Il faut le voir pour le croire!
Et cette performance technique me satisfait bien plus que toute autre de dressage ou d´experience mystique!
Ah! la technique!

Sur la bande annonce je trouve le tigre très synthétique mais j'ai très envie de voir ce film. Un peu de féerie pour les fêtes c'est bien Et n'oubliez pas Les bêtes du sud sauvage!!