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| François Ozon | |
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Auteur | Message |
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Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: François Ozon Dim 27 Mar 2011 - 13:47 | |
| Le refuge m'a ennuyé malgré la présence d'Isabelle Carré. Il a suffit que le frère de Louis débarque dans le refuge de Mousse et la magie du départ (belle ignoble scène de famille après le décès de Louis) prenne fin. J'ai donc zappé, mais j'y reviendrai. Il n'y a pas un Ozon qui ressemble à un autre. Les couples, surtout, y sont très différents dans leur complexité. J'ai pris Potiche un soir de tête en friche et j'ai été surprise qu'il puisse nous faire une bonne comédie pour nous détendre. Ceci dit, avec le trio Deneuve, Luchini et Depardieu accolés à la période ci-dessus décrite par aeriale, c'était difficile à rater, même s'il n'y aura pas à y revenir comme on le fait volontiers avec le "8 femmes" des années 50.
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| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: François Ozon Lun 28 Mar 2011 - 10:47 | |
| -Le refuge-Vu aussi ce film il y a quelques jours sur Canal + et j'ai bien aimé. - Marko a écrit:
- C'est une toute petite histoire, ténue et fragile, mais qui a une certaine magie.
Oui c'est cela, on est dans l'intime, pas de scènes spectaculaires ni d'effusions, quelques coups de griffes acides et percutants au tableau de famille traditionnel (la scène dont parle Babelle un peu plus haut avec la mère de Louis par ex) et toujours cet amour pour ses personnages. Isabelle Carré est très émouvante, petit animal perdu et rebelle qui puise en elle toute une gamme d'émotions contradictoires ( méfiance, peur , abandon, tendresse ) face à ce jeune acteur Louis-Ronan Choisy inconnu jusque là (mais qu'est-ce qu'il est beau) et qui m'a beaucoup touchée aussi. Leur rapport tout en demi- teintes est un petit délice. Je me demande même si je ne préfère pas Ozon dans ce genre intimiste, tout en douceur...J'ai vraiment aimé plus j'y repense! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: François Ozon Mar 29 Mar 2011 - 15:52 | |
| - Babelle a écrit:
- Le refuge m'a ennuyé malgré la présence d'Isabelle Carré. Il a suffit que le frère de Louis débarque dans le refuge de Mousse et la magie du départ (belle ignoble scène de famille après le décès de Louis) prenne fin. J'ai donc zappé, mais j'y reviendrai.
Il n'y a pas un Ozon qui ressemble à un autre. Les couples, surtout, y sont très différents dans leur complexité. J'ai pris Potiche un soir de tête en friche et j'ai été surprise qu'il puisse nous faire une bonne comédie pour nous détendre. Ceci dit, avec le trio Deneuve, Luchini et Depardieu accolés à la période ci-dessus décrite par aeriale, c'était difficile à rater, même s'il n'y aura pas à y revenir comme on le fait volontiers avec le "8 femmes" des années 50.
C'est vrai qu'Ozon se démerde bien dans plein de styles différents. C'est presque dommage, je trouve qu'il perd une "patte". Et puis, du coup, il est difficile de lui faire confiance, parce qu'un des styles peut ne pas nous plaire du tout. Et... Quelque part, aussi, il ne surpasse aucun des univers abordés. Il fait des bons films, mais il perd d'audace et de créativité je trouve. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: François Ozon Mer 13 Avr 2011 - 5:41 | |
| - Citation :
- (qu'est-ce qu'on était ringards et mal attifés bon sang!)
C'est rien de le dire Et la décoration intérieure, donc, un poème!! J'ai beaucoup aimé ce film!Reconstitution, acteurs. Et surtout ( je ne connais pas du tout le texte de départ) le regard d'Ozon une nouvelle fois sur une femme. Qui arrive à faire bouger les choses sans être revancharde, mais avec finesse et gentillesse. C'était peut être aussi une autre époque qui le permettait? | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: François Ozon Jeu 9 Juin 2011 - 9:40 | |
| Potiche (2010) de François Ozon Synopsis : - Citation :
- En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l'épouse popote et soumise d'un riche industriel Robert Pujol. Il dirige son usine de parapluies d'une main de fer et s'avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu'avec ses enfants et sa femme, qu'il prend pour une potiche. À la suite d'une grève et d'une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l'usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d'action. Mais lorsque Robert rentre d'une cure de repos en pleine forme, tout se complique…
La bande-annonce ne trompe pas : Potiche, ca va être du kitsch ! Et en effet, pour ça, je n’ai pas été déçue. Tout sent s’emphase, l’exagération, aussi bien au niveau des décors et des costumes (les horribles roses robes à froufrous de notre Potiche de service) qu’au niveau du jeu des acteurs, avec leur manière de balancer leurs répliques et leur façon de se comporter très caricaturale. L’esprit théâtral du scénario a bien été respecté. Un peu gênée par cet aspect au début, je m’y suis ensuite habituée rapidement. Il faut accepter de se laisser séduire par le jeu plutôt grotesque des acteurs et regarder le film avec un peu de recul, comme François Ozon avait certainement prévu que ses spectateurs le feraient. Au niveau du contenu du film, il délivre en effet un message à la teneur plutôt féministe, même si ce côté n’est pas poussé jusqu’à l’extrême (Suzanne restera toujours une Pujol, et sa fille ne quittera finalement pas son mari vagabond). Le plaisir d’une revanche féministe reste quand même présent lorsque Suzanne triomphe des revanches syndicalistes des employés de l’usine de son mari et lorsqu’elle révèle peu à peu sa vie de jeune femme fatale, terrassant du même coup les braves Robert et Babin. Bien désarmés les mâles virils et fiers de leur petite potiche, lorsqu’ils découvrent finalement que celle-ci a fait tourner la tête de toute une ribambelle d’autres avant eux ! Potiche, une comédie ? Je n’en suis pas sûre. Une comédie très acide et grinçante alors… Certaines situations prêtent à rire, bien sûr, mais on ne rit jamais avec les personnages, mais toujours à leurs dépens… Pas sûre que l’on puisse appeler ça de la franche rigolade, mais c’est cet aspect-là qui donne toute sa saveur au dernier film de François Ozon : une comédie pas complaisante et qui sait mener son spectateur du rire à la compassion sincère. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: François Ozon Jeu 11 Oct 2012 - 19:37 | |
| Un Ozon divertissant mais peu habité. Je commence à entrevoir les limites de son cinéma qui part souvent d'une idée principale qu'il illustre sans véritable inspiration. Ce qui l'intéresse ce sont les relations que chacun entretient avec la réalité et la place des fantasmes. Mais le résultat est rarement vraiment troublant ou exploré en profondeur. C'est un peu lisse, illustratif, parfois ludique. Dans celui-ci il s'inspire d'une pièce de théâtre de Juan Mayorga intitulée Le garçon du dernier rang où un adolescent intelligent et imaginatif entretient avec son prof de français une relation vaguement trouble par écrits interposés. Le garçon raconte une histoire à épisodes dont on ne sait jamais ce qui est réel ou imaginaire et le prof le guide pour améliorer son style en lui donnant à lire des grands classiques. Jeu sur les potentialités du récit et du style, la manière de construire une histoire et de définir des enjeux, des obstacles. L'ensemble est agréable notamment grâce à Lucchini et Kristin Scott Thomas qui forment un couple crédible. L'adolescent n'est pas très bon mais a une certaine présence énigmatique. La fin n'est pas crédible mais rien n'a vraiment d'importance. Le dernier plan est pas mal. Rien de transcendant donc...
Dernière édition par Marko le Mer 17 Oct 2012 - 10:28, édité 1 fois | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: François Ozon Jeu 11 Oct 2012 - 21:19 | |
| - Marko a écrit:
Et la pièce de théâtre, est-elle bien ? (meilleure que le film ?) | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: François Ozon Jeu 11 Oct 2012 - 21:40 | |
| - eXPie a écrit:
- Marko a écrit:
Et la pièce de théâtre, est-elle bien ? (meilleure que le film ?) Je ne sais pas. J'ai juste note ses références sur le générique de fin. Mais le film se regarde agréablement. | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: François Ozon Jeu 11 Oct 2012 - 22:44 | |
| Dans la maison
Je suis rarement touché par le cinéma de François Ozon et mon avis est aussi très sceptique. La conduite du récit est habile, manipulatrice, mais le discours me semble vide et gratuit : l'artificialité de la mise en scène ne fait que trop peu illusion et s'appuie uniquement sur l'interprétation. Si Fabrice Luchini est réjouissant tout comme Kristin Scott Thomas (au personnage curieusement assez proche de celui qu'elle interprète dans Cherchez Hortense), leur partition virtuose ne peut compenser d'autres insuffisances. Le survol d'une approche psychologisante m'apparait particulièrement frustrant et il ne me reste pas grand chose en mémoire après la projection.
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| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: François Ozon Dim 14 Oct 2012 - 22:38 | |
| Allons-y... Dans la maison (2012) Dans la maison propose une double narration imbriquée qui tend très vite à l’exercice de style cinématographique et littéraire. Claude est un lycéen ordinaire qui se distingue de ses camarades par l’originalité de sa vision du monde. Pour lui, la réalité est un terrain de jeu sur lequel il expérimente la trame de ses récits. La nouvelle intrigue qu’il décide de vivre et d’écrire commence justement quelques jours avant que Germain, son professeur de français, demande à Claude et aux élèves de sa classe d’écrire une rédaction racontant leurs péripéties du week-end dernier. Blasé par la médiocrité des travaux que lui rendent ses élèves, Germain s’arrête sur la copie de Claude. Développée, bien écrite, comportant ce qu’il faut de provocation, elle retient son attention. C’est surtout l’annotation qui conclut ce devoir –un « A suivre… » entre parenthèses- qui donne envie à Germain d’en savoir plus. La suite de l’histoire arrivera par épisodes, Claude livrant ses rédactions en échange des livres préférés de Germain. Au-delà de la relation professeur-élève se crée une relation père-fils mais aussi une relation dépendant-manipulateur. Dans la maison fait passer son spectateur dans différentes phases successives. Il se montre tour à tour : • Intrigant : L’originalité de la narration, avec son imbrication de différents niveaux de réalité –l’un concret et indubitable, l’autre incertain et peut-être fantasmé- se montre efficace et retient l’attention. • Agaçant : Passée la mise en place de l’intrigue vécue –fantasmée ?- par Claude, Germain recommande à son élève d’introduire des éléments aptes à retenir l’intérêt de son lecteur. On entre au cœur de l’écriture fictionnelle, mais son illustration à l’écran devient malheureusement laborieuse. On vire à l’exercice de style pas très convaincant –réécriture d’une même scène considérée d’après deux positions littéraires différentes- ou à la dramatisation extrême voire caricaturale –position d’ailleurs elle-même critiquée dans le film par l’intermédiaire de Germain. Les personnages deviennent totalement désincarnés. Toute la magie de l’illusion créatrice s’effondre. • Convaincant : La conclusion du film rattrape heureusement sa dernière partie. Ozon s’amuse à prendre au piège son spectateur et met en évidence les ficelles du métier d’écrivain/réalisateur. Le point de vue qu’il véhicule sur l’écriture et la lecture est original et laisse transparaître une conviction véritablement vécue par François Ozon. On sent que Dans la maison s’adresse aux amoureux de la fiction et que le film cherche à exacerber leur passion de l’imaginaire en faisant miroiter l’infinité des possibles qu’elle suggère. Ainsi, malgré quelques passages laborieux qui feront clairement ressentir le besoin de se réintégrer à la réalité, Dans la maison est un film qui cherche à dispenser tous ses atours –distraction, rebondissements, humour, fantasmes- dans le but de démontrer qu’il est nécessaire au créateur de charmer son lecteur -créature dépendante et sensible à la séduction. Une vision de l’acte de création parmi tant d’autres, celle-ci ayant l’avantage de pouvoir se traduire derrière les images d’un film efficace et distrayant. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: François Ozon Lun 15 Oct 2012 - 22:55 | |
| - Marko a écrit:
Et c'est reparti pour un petit tour de manège avec Ozon, cinéaste qui s'amuse plus qu'il n'y parait et qu'on a grand tort de prendre trop au sérieux. Il joue, avec le cinéma, avec lui-même, avec le spectateur. Un peu magicien, un peu escroc, porté sur l'esbroufe et la manipulation. Dans la maison a certes un côté un peu vain, qui fait souvent rester à l'extérieur de ladite bâtisse mais on peut aussi se divertir du mélange des genres, aussi incongru soit-il. On passe ainsi de la sitcom au drame bourgeois dans un exercice littéraire où fiction et réalité dansent un tango sensuel et éminemment pervers, sinon ce ne serait pas drôle. Ozon se gausse des structures narratives en les empilant puis les démontant au gré de son humeur. Le risque est qu'il dévoile ainsi l'architecture de son film et les rouages de sa mécanique mais force est de constater que peu lui chaut, en définitive. Cela participe du grand mensonge qu'est la création cinématographique, personne n'est dupe, même si l'on en voit les coutures. Gratuité du geste ? Il y a de ça en effet dans le dernier Ozon autant qu'une bonne dose d'excitation pour l'esprit, pour qui veut jouer avec le cinéaste et ses personnages. Sobrissime, Luchini se coule parfaitement dans cette histoire aux vagues relents hitchcockiens. Les actrices féminines, comme toujours chez le réalisateur, ont une belle partition à interpréter. On n'ira pas jusqu'à la jubilation mais cet Ozon là a le parfum légèrement véneneux et écoeurant du voyeurisme. Délicieusement malsain, n'est-il pas ? | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: François Ozon Lun 15 Oct 2012 - 23:01 | |
| Plus la vision s'éloigne et plus je trouve ce film creux et un peu insignifiant. Ce qui ne m'a pas empêché de prendre un relatif plaisir à le regarder. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: François Ozon Mar 16 Oct 2012 - 22:28 | |
| Tu as raison Traversay de mettre l'accent sur le côté ludique du film. C'est l'aspect le plus important, celui qui peut déterminer, en quelque sorte, si on accrochera ou non à Dans la maison : aura-t-on envie de jouer avec François Ozon ? Même s'il y a quelques moments pénibles, on s'amusera... | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: François Ozon Mer 17 Oct 2012 - 9:37 | |
| -Dans La Maison-Je pense aussi que vous avez bien fait Coli et traversay, de souligner la fantaisie du propos. Pour ma part j'ai pris beaucoup de plaisir à voir cette comédie qui aurait pu effectivement tourner en exercice de style, mais qui ne m'a jamais paru trop lourdingue ou appuyée. Tout est question d'état d'esprit, ou d'approche bien sûr, mais j'aime bien les mélanges de genres, et j'adore me laisser manipuler (consciemmment) par le metteur en scène. Pour moi qui n'ai donc pas cherché autre chose qu'une vision très ludique de la création littéraire, je n'ai pas été génée par tout ce que vous semblez lui reprocher (le survol psychologique, la démonstration caricaturale, etc) Il m'a semblé que le rapport entre le professseur (Fabrice Luchini) et son élève était au contraire très intéressant par son côté double (l'éleve apparait manipulé au début puis les rôles s'inversent, Luchini tombant dans le mécanisme du transfert) et l'évolution des personnages n'est pas si anodine qu'il n'y parait (la mère de Rapha -Emmanuelle Seigner - cache autre chose que "la bourgeoise de la classe moyenne" qu'elle est censée représenter, par exemple) Et surtout j'ai vraiment aimé me balader entre ces interférences littéro-fictionnelles: Un film intelligent qui ne se prend jamais la grosse tête, c'est assez rare pour qu'il ne vaille pas la peine d'être boudé. Perso c'est même un de mes préférés de Ozon! | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: François Ozon Jeu 18 Oct 2012 - 22:12 | |
| Aériale, c'est vrai : je pense qu'on apprécie plus ce film en étant soi-même une personne dont l'existence tourne beaucoup autour de la force d'attrait de la fiction... | |
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| Sujet: Re: François Ozon | |
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| | | | François Ozon | |
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