| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Richard Russo | |
|
+13Thierry Cabot Maline topocl darkanny Harelde domreader Chatperlipopette Sophie Aeriale Bédoulène kathel kenavo Epi 17 participants | |
Auteur | Message |
---|
Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Richard Russo Lun 26 Jan 2009 - 15:48 | |
| Richard RussoAu Festival America, en septembre 2008 BiographieSon enfance dans une petite ville ouvrière de l'Etat de New York a profondément marqué Richard Russo. Il puise dans cette réalité-là pour créer des ambiances particulières, transformant la vie des anonymes et des antihéros de 'Main Street USA' en légende, sans virer au ténébreux. Après une maîtrise en histoire de l'art, il obtient son doctorat à l'université de l'Arizona en 1979. Fréquentant durant l'année l'univers intellectuel de l'université, il réintègre chaque été le monde des chantiers où il travaille avec son père, afin de payer ses études. Il enseigne la littérature américaine et anglaise à Colby College dans le Maine, avant de décider, à 47 ans, de se consacrer exclusivement à l'écriture. Son premier roman 'Mohawk' sort en 1986, suivi de 'The Risk Pool' (1988), 'Nobody's Fool' (1993) et 'Straight Man' (1997), une satire sur le monde académique. 'Empire Falls' (2001), chronique d'une petite bourgade où les habitants se coltinent tant bien que mal avec la vie après la fermeture de l'usine, obtient le prix Pulitzer et est nommé Roman de l'année par Time Magazine. Russo adapte lui-même 'Empire Falls' pour la télévision, et écrit d'autres scénarios. Son recueil de nouvelles 'The Whore's Child' sort en 2002. Pour Russo, les personnages sont indissociables de leur environnement - leçon apprise de son maître Charles Dickens : ce sont les décors qui façonnent leurs âmes. Il vit dans le Maine avec sa femme et ses deux filles. Source : Evène* * * Bibliographie - Citation :
- Index: (cliquez sur les numéros de page pour y accéder directement)
Publiées en France 1995 Un homme presque parfait, Page 11998 Un rôle qui me convient, 2002 Le déclin de l'empire Whiting, Pages 3, 4, 52004 Le Phare de Monhegan, 2005 Quatre saisons à Mohawk, 2008 Le pont des soupirs, Page 42010 Les sortilèges du Cap Cod, Page 42011 Mohawk, Page 7, 2012 Ailleurs, Page 6En anglais2012 Interventions (avec Kate Russo) 2013 Nate in Venice Page 6 - Citation :
- mise à jour le 24/01/2014 à la page 7
On a fait une Lecture en commun pour cet auteur
Dernière édition par Epi le Lun 24 Déc 2012 - 10:38, édité 3 fois | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Lun 26 Jan 2009 - 15:52 | |
| Je suis en train de lire Un homme presque parfait, je suis loin d'avoir terminé (gros pavé de plus de 700 pages) mais je sais déjà que Russo mérite son fil. J'espère que je penserai toujours la même chose après avoir lu le livre en entier. Quatrième de couvertureAu chômage depuis un accident de travail, en procès avec son ex-patron, divorcé et détesté par un enfant qu'il a toujours négligé, Sully est indiscutablement l'homme le plus malchanceux de North Bath ! Mais le retour de son fils Peter va tout changer. Après une vie passée à chercher les ennuis, à fuir les responsabilités et à dissimuler sa tendresse sous des abords revêches, Sully va enfin avoir l'occasion de se racheter et, qui sait, peut-être devenir enfin un homme presque parfait. Entourant son héros de personnages plus excentriques et attachants les uns que les autres, de Wirf, l'avocat alcoolique et unijambiste, à la vieille Miss Beryl, qui parle aux morts, de Rub Squeers, l'homme le plus idiot de la ville, à Jocko, le pharmacien décontracté, Richard Russo nous entraîne, avec beaucoup d'humour et de tendresse, dans une quête touchante du bonheur. « Cette grâce naturelle de conteur associée à la compassion pour ses personnages font de Richard Russo un romancier admirable. » John Irving A suivre donc. Quelqu'un l'a lu ici ? Envie d'avoir vos impressions
Dernière édition par Epi le Mar 27 Jan 2009 - 11:02, édité 1 fois | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Lun 26 Jan 2009 - 16:37 | |
| - Epi a écrit:
- Quelqu'un l'a lu ici ? Envie d'avoir vos impressions
Je n'ai pas lu le livre que tu es en train de lire, mais deux autres: EDIT - j'étais tellement fixé sur le titre Nobody's Fool que je n'ai pas fait attention au titre français - et que tu es train de lire exactement ce livre ° à cause du film Nobody's Fool (je ne sais pas si et sous quel nom il est sorti en France, en tout cas le livre s'apelle Un homme presque parfait), j'ai fait la première fois connaissance avec le nom de Richard Russo et puisque j'ai un faible pour de tels histoires - petite ville dans la pampa américaine, montrant des gens qui se battent avec de petits ou plus grands problèmes ° sensible aux prix je ne pouvais pas ne pas voir que le nom de Richard Russo apparaissait quelques années plus tard comme gagnant du célèbre Pulitzer Price - avec Empire Falls (Le déclin de l'empire Whiting) - et là encore une fois, très bon moment de lecture. Ce fil va certainement me donner envie de faire une autre lecture de cet auteur, merci en tout cas, Epi, pour la création !
Dernière édition par kenavo le Lun 26 Jan 2009 - 18:04, édité 1 fois | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Lun 26 Jan 2009 - 17:01 | |
| - kenavo a écrit:
- ° à cause du film Nobody's Fool (je ne sais pas si et sous quel nom il est sorti en France, en tout cas le livre s'apelle Un homme presque parfait)
Oui le film est sorti avec le même titre que le livre mais je ne l'ai pas vu. - kenavo a écrit:
- j'ai un faible pour de tels histoires - petite ville dans la pampa américaine, montrant des gens qui se battent avec de petits ou plus grands problèmes
J'aime beaucoup aussi, et là, ça passe bien parce qu'il y a beaucoup d'humour. Peut-être dans le film aussi ? - kenavo a écrit:
- ° sensible aux prix je ne pouvais pas ne pas voir que le nom de Richard Russo apparaissait quelques années plus tard comme gagnant du célèbre Pulitzer Price - avec Empire Falls (Le déclin de l'empire Whiting) - et là encore une fois, très bon moment de lecture.
Le prochain pour moi certainement ! - kenavo a écrit:
- Ce fil va certainement me donner envie de faire une autre lecture de cet auteur.
Chouette - kenavo a écrit:
- merci en tout cas, Epi, pour la création !
Merci à toi, c'est toi qui me l'a mis dans les mains chez Coiffard, j'hésitais à me lancer | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | kathel Main aguerrie
Messages : 349 Inscription le : 16/01/2008
| Sujet: Re: Richard Russo Lun 26 Jan 2009 - 17:53 | |
| - Epi a écrit:
- Je suis en train de lire Un homme presque parfait, je suis loin d'avoir terminé (gros pavé de plus de 700 pages) mais je sais déjà que Russo mérite son fil. J'espère que je penserai toujours la même chose après avoir lu le livre en entier.
A suivre donc.
Quelqu'un l'a lu ici ? Envie d'avoir vos impressions Moi non plus, je ne l'ai pas lu mais Le déclin de l’empire Whiting et Quatre saisons à Mohawk m'ont beaucoup plu. J'y ai aimé la peinture de la vie dans des petites villes américaines et les études de caractères passionnantes. Deux très bonnes lectures, un peu lointaines maintenant ! | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Lun 26 Jan 2009 - 18:07 | |
| - kathel a écrit:
- Moi non plus, je ne l'ai pas lu mais Le déclin de l’empire Whiting et Quatre saisons à Mohawk m'ont beaucoup plu. J'y ai aimé la peinture de la vie dans des petites villes américaines et les études de caractères passionnantes.
Il semblerait que ce soit son thème de prédilection. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Lun 26 Jan 2009 - 18:10 | |
| - Epi a écrit:
- kathel a écrit:
- peinture de la vie dans des petites villes américaines et les études de caractères passionnantes.
Il semblerait que ce soit son thème de prédilection. oui, tout à fait - et je pense que c'était aussi à cause de celà que je l'ai laissé un peu à côté.. un sujet que j'aime bien - mais pas pour enfiler roman après roman.. mais je pense que je suis prête à retenter l'expérience | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Lun 26 Jan 2009 - 22:45 | |
| - kenavo a écrit:
- Epi a écrit:
- kathel a écrit:
- peinture de la vie dans des petites villes américaines et les études de caractères passionnantes.
Il semblerait que ce soit son thème de prédilection. oui, tout à fait - et je pense que c'était aussi à cause de celà que je l'ai laissé un peu à côté.. un sujet que j'aime bien - mais pas pour enfiler roman après roman.. mais je pense que je suis prête à retenter l'expérience Laisser passer plusieurs mois, voire plusieurs années est certainement nécessaire dans ces cas là. Le dernier sorti, Le pont des soupirs, est très tentant : Présentation de l'éditeurLouis C. Lynch, dit Lucy, a toujours vécu à Thomaston, une petite bourgade proche de New York. D'un père optimiste et d'une mère tyrannique, il a hérité un " empire " de petits commerces, qu'il s'apprête à léguer à son fils unique. Tandis que sa femme Sarah prépare leur premier vrai voyage, un séjour à Venise où ils espèrent retrouver leur plus vieil ami, Bobby Marconi, devenu un peintre de renom, Lucy met la dernière touche à l'histoire de sa vie. Une existence marquée par un drame d'enfance qui le hante encore. Poids des origines, violence des désirs inassouvis, frustrations du couple, turpitudes de la vie provinciale, tels sont les thèmes qu'explore Richard Russo dans cet ample roman, où se rejoignent l'intime et l'universel. En plus, j'aime beaucoup cette collection | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Lun 26 Jan 2009 - 23:21 | |
| - Epi a écrit:
Le dernier sorti, Le pont des soupirs, est très tentant : mais oui.. je pense que je vais envisager cette lecture pour renouer avec cet auteur.. - Epi a écrit:
- En plus, j'aime beaucoup cette collection
ah oui, j'aime bien aussi.. mais je me suis quand même décidée pour la version anglaise - point de vue prix et pages (100 à lire en moins ) | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| | | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Richard Russo Mar 27 Jan 2009 - 17:10 | |
| un autre auteur qui me tente.
merci Epi ! | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Mar 27 Jan 2009 - 17:52 | |
| - Bédoulène a écrit:
- un autre auteur qui me tente.
merci Epi ! Cool Bédou, j'espère que tu aimeras si tu l'essaies . (Je me fais rire toute seule parce que je suis en train de faire la promo d'un auteur dont je n'ai même pas encore lu un livre en entier ) | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Mer 28 Jan 2009 - 10:06 | |
| | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Mer 11 Fév 2009 - 22:15 | |
| Un homme presque parfaitUn livre presque parfait ! Je l'ai fait durer aussi longtemps que possible mais hélas, je suis arrivée au bout tout de même. Depuis, je me sens toute désemparée ! C'est mon coup de coeur de l'année, même si elle ne fait que commencer, m'en fiche ! 778 pages de bonheur. Je le dis tout de suite : je suis tombée amoureuse de ce livre ! Alors, de quoi en retourne t-il ? Difficile à dire comme ça, ce n'est pas un livre que l'on peut vraiment résumer... Il n'y a pas d'intrigue, pas de suspense, même pas vraiment une histoire avec un début, un milieu, une fin. Rien de tout ça. Juste la vie de Sully au fil des jours, ses (més)aventures, dans la petite ville de North Bath (N.Y.) où il ne se passe pas grand chose, juste la vie, plus ou moins tranquille de gens ordinaires. Des personnages fantastiques auxquels on s'attache immédiatement parce que l'auteur les traite avec respect et tendresse, il les aime, c'est sûr et du coup, on les aime aussi, tous ! Même le chien, même celui censé être le méchant, même celui qui passe pour l'idiot, bête et gentil, compagnon de travail de Sully. Tous, avec leurs petits travers, leur grand cœur ou pas, tous ces gens qui font partie de la vie de Sully. - Citation :
"Ah... Sully, Sully, Sully..." La soixantaine, Sully est un esprit libre. Il a l'habitude de faire exactement le contraire de ce qui serait bien pour lui. Il le sait mais il n'y peut rien. Il est têtu et du coup, il n'a que des problèmes, Sully. Un genou fracassé, un pick up qui menace de rendre l'âme à tout moment (et qui ne s'en prive pas), un patron qui ne le paie pas, une ex femme au bord de la crise de nerfs, une maîtresse qui commence à se lasser de son manque d'ambition, un fils qui lui en veut de sa négligence, une logeuse dont le fils veut le mettre dehors, un ami (celui qui est bête et gentil) qui n'aspire qu'à l'avoir pour lui seul, un avocat alcoolique qui ne lui sert pas à grand chose... Pourtant, il vit tout cela avec philosophie, c'est la vie. Oui, il ne fait peut-être pas grand chose pour l'améliorer cette vie mais il n'est pas fait pour la chance Sully, il n'aspire à rien vraiment, juste être tranquille, avoir un peu de travail et quelques distractions. Il est fait de contradictions. Il harcèle sonj patron pour être payé, mais lorsqu'il a la possibilité de se faire payer, il remet ça à plus tard. Il pourrait vendre la vieille maison de son père, mais il ne veut plus rien à faire avec lui, même mort, et la maison est laissée à l'abandon. Il charrie son copain à longueur de journée mais est d'une générosité incroyable avec lui. Avec tous en fait. Sully, c'est la générosité faite homme. Même quand il dit non, cela veut souvent dire oui. Il a beaucoup de défauts, il est bagarreur, moqueur, borné, inconséquent, irresponsable, il oublie les gens... Mais il est aussi honnête, généreux, fidèle, serviable, drôle et les gens ne peuvent s'empêcher de l'aimer ! Il faut noter l'humour qu'il y a dans ce livre, à chaque page, à chaque dialogue, c'est un humour savoureux qui donne un sourire franc que l'on garde longtemps. Ce n’est pas un roman comique du tout mais on rit tout le temps quand même. Et ce sont autant de moments de grâce, qui font penser qu'on a entre les mains un de ces livres qui compteront à jamais et que l'on ne pourra pas oublier. On se sent tout simplement merveilleusement bien à le lire. Pourquoi ? Parce que l'auteur a un regard sur la vie tout en finesse, il a de l'esprit et en donne à la pelle à ses personnages. Un regard tendre et compréhensif sur les vissicitudes de la vie dans une petite ville sinistrée qui ne peut apporter rien de vraiment bon à ceux qui sont coincés là. Pas de personnages hors normes qui font rêver, que des gens ordinaires avec des problèmes et des joies ordinaires, la vie comme elle est pour la majorité d'entre nous. Ce qui fait vraiment l'intérêt de ce roman est donc sa galerie de personnages, tous magnifiquement développés, tous dotés d'un certain humour et de beaucoup d'esprit mais cela ne paraît jamais invraisemblable et les dialogues sont hallucinants de vérité et vraiment excellents. Ces personnages sont décrits avec minutie, Russo livre beaucoup de détails sur leur caractère, et ils sont bourrés de défauts mais tellement attachants en même temps ! Ce qui frappe le plus, c'est l'affection que l'auteur montre pour eux, on le ressent à chaque page et il emplit notre cœur d'une certaine joie difficile à expliquer mais qui ne nous quitte pas, de la première à la dernière page. Ce livre est réjouissant. Il est beau. Il n'a qu'un seul défaut : celui d'être bien trop court ! Je crois que ses romans sont généralement très longs. Ils ne pourraient pas être plus courts, il n'y aurait pas la place pour développer ainsi chaque personnage et ce serait bien dommage. Mais malgré la longueur et les très nombreuses digressions, ce livre n'est jamais ennuyeux, l'intérêt ne fléchit jamais. - Epi a écrit:
- Je suis en train de lire Un homme presque parfait, je suis loin d'avoir terminé (gros pavé de plus de 700 pages) mais je sais déjà que Russo mérite son fil. J'espère que je penserai toujours la même chose après avoir lu le livre en entier.
Je le sais maintenant ! Je l'aime encore plus, bien plus que je ne le prévoyais au début ! Et c'est certain, je vais continuer avec Russo, mais en anglais maintenant, ce sera sûrement encore mieux ! Je sais la remarque qu'a faite Kenavo, qu'il écrit toujours sur les mêmes thèmes, mais ce n'est pas grave, j'en veux encore quand même | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Richard Russo | |
| |
| | | | Richard Russo | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|