Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Richard Russo

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Epi
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptySam 15 Déc 2012 - 22:22

Richard Russo - Page 6 Elsewh11

Elsewhere

Dans ce livre, que Russo appelle mémoires faute d’un terme plus approprié, il raconte surtout l’histoire de sa mère Jean, plus que la sienne propre. Pourquoi ? Simplement parce que jusqu’à la mort de celle-ci, leurs deux vies ont été très étroitement liées, sa mère ayant été très rarement absente de sa vie jusqu’à sa mort. C’est un livre qu’il a écrit parce que d’une certaine manière, il fallait qu’il se libère, autant que faire se peut, de ce sentiment de culpabilité, d’échec, qui l’accompagne depuis toujours.

Dans le prologue, Russo donne un aperçu de sa ville natale, sa « hometown » (j’adore trop ce mot Laughing ) Gloversville, petite ville industrielle de l’état de New York, depuis la fin du 19e siècle alors qu’elle est à son apogée et réputée pour la fabrication du gant. Il raconte comment son grand-père paternel, venu d’Italie s’est établi là, pensant pouvoir vivre de son métier de fabricant de chaussures mais a dû se contenter d’un travail de cordonnier ; comment son grand-père maternel lui a travaillé à la tannerie comme coupeur de cuir presque toute sa vie, un travail dur et dangereux, qui ne l’a jamais enrichi mais qui a tout juste permis à sa famille de vivre à peu près correctement. De prospère jusque dans les années 50, la ville est devenue pauvre, les gants n’étant plus un accessoire à la mode. Les tanneries et les boutiques ont fermé les unes après les autres et la grand rue, autrefois pleine de monde et d’activité s’est peu à peu vidée :

Citation :
By the time I graduated from high school in 1967, you could have strafed Main Street with an automatic weapon without endangering a soul.

Alors que Russo est encore enfant, son père quitte le foyer et il vit seul avec sa mère, dans l’appartement situé au premier étage de la maison de ses grands-parents maternels. Très vite, on comprend que Jean n’est pas satisfaite de son sort et ne rêve que de quitter cet endroit, l’appartement, cette ville étriquée où elle a l’impression de ne pas vivre, d’étouffer. Elle a un bon travail chez GE et s’enorgueillit de son indépendance, de sa capacité à gagner sa vie, à une époque où la norme était encore pour la femme de rester au foyer, ou, si elles travaillaient à l’extérieur, occupaient des emplois mal payés, surtout dans ce coin perdu mais elle est méprisante et le restera d’ailleurs toute sa vie, vis-à-vis de ceux pour qui le monde se limite à Gloversville.

Alors, lorsque Richard atteint ses 18 ans et s’inscrit à l’université de l’Arizona, beaucoup moins chère qu’une université de NY, elle décide de partir avec lui, parce qu’elle veut rester proche géographiquement de son fils, parce que c’est l’occasion pour elle de quitter ce trou qu’elle ne supporte plus, parce qu’elle a un super travail qui l’attend à Phoenix, dans un bureau de GE. Après un épique voyage de plusieurs jours en voiture, conduite par Richard qui vient tout juste d’avoir son permis et qui frôle l’accident à chaque instant, ils arrivent enfin à destination pour s’apercevoir que ce fameux job en réalité n’existe pas. A partir de ce moment, et jusqu’à la mort de Jean quelques quarante années plus tard, Richard prendra soin d’elle, devra composer avec ses excentricités, son mal-être, ses revendications démentes, ses allers et retours à Gloversville, clamant détester l’endroit lorsqu’elle s’y trouve, et l’idéalisant lorsqu’elle en est loin.

Depuis sa petite enfance, Richard sait que sa mère a les nerfs fragiles, qu’elle est souvent au bord de la dépression. Dans la famille, on en parle à mots couverts, on ne prononce jamais le mot de maladie. Lorsque son père lui apprendra plus tard qu’il l’a quittée parce qu’il n’en pouvait plus de vivre avec cette « folle », il fut quelque peu choqué car même s’il a toujours su que ses nerfs pouvaient lui jouer des tours, jamais il ne lui était venu à l’esprit qu’on pouvait la qualifier de détraquée.

Installé en Arizona et malgré son jeune âge, il lui incombe naturellement de prendre soin d’elle. Elle le considère comme son double, tous les deux, ils sont pareils, comme les doigts de la main et ensemble ils peuvent accomplir n’importe quoi. C’est du moins ce que sa mère se plaît à répéter, mais ce à quoi Richard n’adhère pas totalement. Il essaie néanmoins d’être un bon fils et veille à ce qu’elle ne manque jamais de rien, qu’elle soit toujours logée correctement (chose carrément impossible, il le constatera toute sa vie), avec le peu de moyens dont il dispose à l’époque. En effet, après ses études, il choisi de ne pas prendre de poste de professeur fixe, préférant passer son temps à écrire autant qu’il le peut plutôt qu’enseigner à temps plein. Même après son mariage, elle est là, elle s’incruste, le suit dans tous ses déménagements, toujours exigeante, toujours insatisfaite, de plus en plus délirante. Richard culpabilise, elle lui répète assez qu’il est le seul à pouvoir lui rendre la vie un peu plus facile, qu’il est son roc et comme elle se plaint sans cesse et n’est jamais contente, forcément, il en vient à penser que c’est son incompétence qui la rend malheureuse.

Citation :
My own experience, however, had yielded a different truth --- that I could easily make things worse, but never better.

Ce n’est que quelque temps après sa mort qu’il comprendra enfin. Sa fille Kate, mariée et vivant à Londres, lui apprend qu’elle est atteinte de TOC. Ensemble, ils essaient de comprendre cette maladie, et c’est en se documentant sur le sujet qu’il comprendra que sa mère n’était pas seulement une râleuse dépressive mais qu’elle souffrait très probablement de la même maladie, et très sévèrement. Seulement, cela n’a jamais été diagnostiqué et du coup, jamais soigné. Il comprend alors la souffrance qu’elle a dû endurer toute sa vie, sa bonne foi lorsqu’elle se plaignait de tel ou tel maux, caprices aux yeux des autres mais bien réels pour elle. Bref, il culpabilise encore plus parce que, oui, il aurait pu améliorer sa vie, si seulement il avait su, si seulement si…

Dans la présentation de l’éditeur, on peut lire que c’est un livre « hilarant ». Je me demande bien qui a pu écrire cela… Certains passages sont drôles, oui, parce que c’est Russo et qu’il sait tourner une situation tragique en histoire comique. Mais c’est avant tout une histoire triste, celle d’une femme qui n’aura jamais eu la chance de s’accomplir malgré tous ses efforts ; celle d’un homme, un fils, qui a dû supporter une mère souvent abusive pendant des années et qui gardera au fond de lui le sentiment de n’avoir pas fait assez bien, d’avoir été incapable de la comprendre et de lui apporter, malgré tous ses efforts et sa bonne volonté, ce à quoi elle pouvait prétendre, un peu de bonheur, un peu de sérénité. Pas d’auto-apitoiement ou de pathos déplacé pourtant, l’humour (même si pas hilarant) dont il fait preuve évite cela mais on ne peut s’empêcher d’être touché et d’avoir le cœur gros.

Ce ne sont pas des mémoires classiques mais en parlant de sa mère, il nous parle évidemment de lui, indirectement. On n’aura certainement pas de détails croustillants sur sa vie privée (à supposer qu’il y en ait même, tellement il semble mener une vie tranquille et sans esbroufe) mais on a là tout ce qui fait ses romans, Gloversville, qui sert de modèle dans presque tous ses livres, son père, sa mère, lui-même, que l’on retrouve dans beaucoup de ses personnages, une façon de parler, de penser aussi. C’est émouvant d’avoir tout là, réuni dans ces quelques pages. Un de mes passages préférés est lorsqu’il réunit justement les principaux personnages de ses divers romans dans sa ville, son quartier, comme s’ils étaient réels et avaient tous vécus au même moment, au même endroit. J’en avais la larme à l’œil (mais bon, on sait que je pleure facilement rire ) :

Citation :
Rather than confront my own love-hate relationship with my hometown, I simply created other Gloversvilles in my imagination. Since they don't exist outside my head, I'm free to love Mohawk and Empire Falls and Thomastown without inviting the sense of betrayal I felt when my mother and I returned from Martha's Vineyard and I made the mistake of telling her I was glad to be home, an innocent remark that for all I know set in motion our foolhardy journey to Arizona years later, as well as everything else that was to follow. My fictional towns never trailed real-world consequences. Better yet, there's no question of going back because, like the "me" of the new Helwig Street dreams, I never left. I click the heels of my ruby slippers and there I am with Sully and Miss Beryl and Sam Hall and Mather Grouse. Tessa and Big Lou Lynch are right around the corner, as are Miles Roby and his daughter, Tick. Ikey Lubin's corner store is nearby, and a few blocks farther along, on lower Main Street, there's Hattie's Lunch. They're not Mayberry, my stand-in Gloversvilles. Bad things happen there. Out behind the old Bijou, Three Mock, a black boy, gets beaten half to death for sitting next to a white girl in the theater; young, horrifically abused John Voss furnishes his wardrobe out of the Dumpster behind the Empire Grill and plots revenge; and on the outskirts of town another unfortunate boy hangs impaled atop a fence, an iron spike protruding from his open mouth like a black tongue. And the toxic stream, running blue one day, red the next, always meanders through town, touching everyone, linking everyone, poisoning everyone.

Un livre uniquement pour les fans de Russo ? Peut-être mais pas forcément. C’est en tout cas un livre sincère où Russo ne se met pas en avant, où il ne cherche pas à minimiser ses fautes ou ses manquements (ceux qu’il considère en tout cas comme tels) ni d’idéaliser sa vie ou son travail. C’est un livre qui est parfois terrible, parfois émouvant, parfois drôle et il m’a été difficile de m’en détacher une fois la dernière page tournée. Mais ce n’est pas un scoop, il me fait toujours cet effet là Russo aime



Dernière édition par Epi le Sam 15 Déc 2012 - 23:14, édité 1 fois
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Maline
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptySam 15 Déc 2012 - 22:37

Merci pour cet aperçu éloquent, Epi. Ma PAL va augmenter d'une unité car j'appécie beaucoup mes lectures de Richard Russo.
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptySam 15 Déc 2012 - 23:12

Maline a écrit:
Merci pour cet aperçu éloquent, Epi. Ma PAL va augmenter d'une unité car j'appécie beaucoup mes lectures de Richard Russo.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait un retour mais j'en suis ravie, je lirais avec intérêt ton avis lorsque tu l'auras lu, en espérant que cela te plaira Very Happy
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kenavo
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyDim 16 Déc 2012 - 8:04

on n'a pas la chance de lire tous les jours un commentaire d'Epi, mais si c'est le cas, c'est extra!
je comprends mieux pourquoi Richard Russo écrit les livres qu'il écrit... et même si je ne vais pas sauter sur celui-ci (j'en ai un peu ma dose avec les mères abusives Wink ), tu m'as donné furieusement envie de retrouver Richard Russo.. les jours libres qui m'attendent à la fin d'année semblent parfait pour satisfaire cet envie Very Happy
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Epi
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyDim 16 Déc 2012 - 13:10

kenavo a écrit:
on n'a pas la chance de lire tous les jours un commentaire d'Epi
honte C'est vrai que je ne fais pas beaucoup de com depuis quelques mois mais je m'y remets petit à petit, l'envie m'est revenue Wink

kenavo a écrit:
je comprends mieux pourquoi Richard Russo écrit les livres qu'il écrit...
Oui moi aussi, j'ai toujours senti beaucoup de sincérité de sa part dans les personnages et les situations qu'il décrit et même si je savais qu'il s'inspirait de ce qu'il avait vécu, je ne pensais pas que c'était aussi fort.

kenavo a écrit:
et même si je ne vais pas sauter sur celui-ci (j'en ai un peu ma dose avec les mères abusives Wink ), tu m'as donné furieusement envie de retrouver Richard Russo.. les jours libres qui m'attendent à la fin d'année semblent parfait pour satisfaire cet envie Very Happy
cheers Une bonne façon de terminer l'année.
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyDim 16 Déc 2012 - 17:17

Cet auteur là il faut que je le lise!!

Merci Epi pour tous ces com et l'enthousiasme que tu mets à nous faire partager. Maintenant que les pavés ne me rebutent plus, je vais pouvoir m'y pencher...

sourire
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyDim 16 Déc 2012 - 19:14

Eh bien si tu décides de lire Russo un jour, j'espère que tu ne seras pas déçue Aériale Very Happy
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topocl
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyDim 16 Déc 2012 - 19:45

Aeriale a écrit:

Merci Epi pour tous ces com et l'enthousiasme que tu mets à nous faire partager. Maintenant que les pavés ne me rebutent plus, je vais pouvoir m'y pencher...

sourire

Méfie-toi, cela n'est pas tomba dans l'oreille d'une sourde!!! rire
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyJeu 17 Oct 2013 - 22:06

Epi, votre enthousiasme est communicatif.
Vous me donnez envie de découvrir cet auteur.
Amicalement.

Thierry
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyJeu 17 Oct 2013 - 23:10

Thierry CABOT a écrit:
Epi, votre enthousiasme est communicatif.
Vous me donnez envie de découvrir cet auteur.
Amicalement.

Thierry
Merci ! Je ne peux que t'encourager à le faire Wink 
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptySam 16 Nov 2013 - 21:34

Nate in Venice
(pas de traduction française)

Russo pour moi, ce sont les pavés, les histoires avec des personnages fouillés, beaucoup de dialogues. Alors j’appréhendais un peu la lecture de cette novella d'à peine cent pages. Allais-je y retrouver tout ce que j’aime chez lui, ou serais-je très frustrée parce que, forcément, pour un livre d’ une poignée de pages, il y a des choix à faire ?
Soulagement ! Russo, même dans le format de la nouvelle, reste Russo.

Donc là, on a un professeur de littérature anglaise dont la spécialité est Jane Austen et qui a  vécu une expérience plutôt traumatisante avec une étudiante. Une fille un peu autiste qu’il a cru pouvoir « sauver », en qui il a cru mais qui l’a mis dans de sales draps. Dépressif, il se met en retraite et au bout d’une année passée à ressasser les faits, accepte, sur l’invitation de son frère Julian, de rejoindre un groupe de touristes à Venise pour la biennale. Julian est dominateur, un homme à femmes, charmeur, manipulateur, bien à l'opposé de Nate, plus réservé, un peu gauche et beaucoup moins à l'aise dans les contacts humains. Une sorte de rivalité s’installe et malgré les efforts de l’un et de l’autre pour se rapprocher, les incompréhensions persistent et les rancœurs refont surface.

Au centre de cette nouvelle, leur relation compliquée, suggérée plus que décrite, où Venise joue un rôle non négligeable, une ville où il est facile de se perdre, ce qui ne manquera pas d’arriver à Nate et créera quelques situations cocasses.

Parallèlement, on revient en arrière pour suivre l'histoire de Nate et de l'étudiante, qui permet d’approfondir la psychologie du personnage, de comprendre ce sentiment qu’il a de ne pas être à la hauteur, d'être perdu, à la dérive, complètement désorienté, cette impression d’être en train de sombrer, comme cette ville qui n'en finit pas de s'enfoncer dans les eaux.

On retrouve le même type de personnages chers à Russo, ordinaires, pas toujours très sûrs d'eux, un peu décalés, un peu victimes des autres. En quelques pages, il nous offre des personnages hauts en couleurs, complexes et quelques dialogues savoureux. Tout cela bien sûr avec humour et bienveillance. C'est évidemment frustrant de s'arrêter assez abruptement mais c'est tout de même une lecture très satisfaisante, comme un petit en-cas en attendant le prochain pavé (qui sera une suite à Nobody's Fool, même si le personnage de Sully ne sera pas au centre du roman).
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyDim 17 Nov 2013 - 7:27

Richard Russo et Venise... mmmh plus que tentant Very Happy
Epi a écrit:
en attendant le prochain pavé (qui sera une suite à Nobody's Fool, même si le personnage de Sully ne sera pas au centre du roman).
tiens, je serais très curieuse de voir cela...
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyDim 17 Nov 2013 - 8:55

On a eu Woody Allen et Paris
On a maintenant Richard Russo et Venise !

Bah j'attends la traduction donc.
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyDim 17 Nov 2013 - 13:45

kenavo a écrit:
Richard Russo et Venise... mmmh plus que tentant Very Happy
C'est tout petit petit, c'est l'histoire de 30mn tout au plus pour toi rire 
kenavo a écrit:
Epi a écrit:
en attendant le prochain pavé (qui sera une suite à Nobody's Fool, même si le personnage de Sully ne sera pas au centre du roman).
tiens, je serais très curieuse de voir cela...
Moi aussi, j'ai tellement aimé Nobody's Fool que je suis très impatiente. Il a annoncé qu'il travaillait sur ce livre il y a quelques mois déjà, j'espère que ça ne va pas lui prendre des années !

darkanny a écrit:
On a eu Woody Allen et Paris
On a maintenant Richard Russo et Venise !
Il est déjà allé à Venise une fois (Le pont des soupirs) et en ce qui me concerne, il peut y retourner aussi souvent qu'il veut.

darkanny a écrit:
Bah j'attends la traduction donc.
Je ne suis pas certaine qu'il soit traduit un jour, alors voilà une bonne occasion de lire un peu en anglais Wink
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kenavo
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MessageSujet: Re: Richard Russo   Richard Russo - Page 6 EmptyDim 17 Nov 2013 - 13:50

Epi a écrit:
C'est tout petit petit, c'est l'histoire de 30mn tout au plus pour toi rire 
Laughing j'ai regardé concernant le nombre de pages... en anglais... bon, cela va quand même me prendre un peu plus... mais je l'ai noté tout en haut de ma LAL!

Epi a écrit:
darkanny a écrit:
Bah j'attends la traduction donc.
Je ne suis pas certaine qu'il soit traduit un jour, alors voilà une bonne occasion de lire un peu en anglais Wink
conciliabule la version e-book est à un prix très raisonable Cool
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