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| Richard Russo | |
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Auteur | Message |
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Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Mer 3 Juin 2009 - 22:45 | |
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| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Jeu 16 Juil 2009 - 15:20 | |
| Empire Falls(Le déclin de l'empire Whiting) - Citation :
- Présentation de l'éditeur
La petite ville d'Empire Falls dans l'Etat du Maine a connu des jours meilleurs. Jusqu'aux années 60, elle était le siège d'une importante industrie qui employait la quasi-totalité de ses habitants. Aujourd'hui, le seul vestige de cette prospérité est incarné par la veuve du clan WHITING, ombre pâle mais toujours manipulatrice d'une dynastie autrefois toute-puissante. Miles ROBY, le gérant du grill, contemple de son poste d'observation privilégié sa ville en faillite. Il avait quitté le collège pour être auprès de sa mère malade, mais il n'est jamais reparti. Aujourd'hui son couple s'est dissout et sa future ex-femme est devenue une cliente comme les autres qui lui confie ses tourments sentimentaux alors que sa fille traverse une adolescence perturbée. Le bar est le refuge des habitants souvent désœuvrés et Miles ROBY (alias Richard Russo) est le témoin attendri du déroulement de ces vies, avec leurs surprises et leurs drames. Le déclin de l'empire Whiting révèle le meilleur et le pire de nous-mêmes, nos cauchemars les plus effrayants mais aussi nos espoirs les plus modestes. C'est une grande fresque peinte avec la grâce et l'humanité qui sont devenues, au fil des romans, la marque de fabrique de Richard Russo. Empire Falls, c'est une petite ville industrielle du Maine, dominée par la famille Whiting, propriétaire des trois quarts de la ville qui n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était autrefois, avant que les usines ferment et fassent fuir ceux qui pouvaient se permettre de partir. Ceux qui sont restés essaient de s'en sortir au mieux et chacun de ces personnages, nombreux, aurait mérité d'être sur le devant de la scène, mais c'est Miles Roby qui est ici le héros. En fait, Miles est plutôt un anti-héros, à la Russo, un homme simple et convenable, attachant et sensible. Il vit à Empire Falls depuis toujours. Il a bien essayé de s'en échapper et de faire des études mais la maladie de sa mère l'a ramené dans sa ville natale qu'il ne quittera plus ensuite. Il tient le grill dont il espère hériter un jour, la propriétaire, Mrs Whiting, le lui a promis et comme c'est un homme sincère et entier, il le croit fermement et lui reste fidèle, même s'il se sent pris au piège dans cette vie qui ne lui ressemble pas. Autour de Miles, il y a Tick, sa fille, adolescente un peu en marge, qui a beaucoup de difficultés à s'intégrer à l'école, à un groupe. Elle entretient avec son père une relation toute en tendresse retenue et tout en conflits avec sa mère, Janine, la future ex-épouse de Miles, si fière d'avoir perdu autant de poids et de connaître enfin l'orgasme entre les bras de son nouveau fiancé, le propriétaire du fitness club, vantard, menteur, qui vient crâner tous les jours au grill devant Miles. Il y a aussi Max, le père de Miles, toujours à la limite de l'illégalité, à l'humour un peu spécial, un peu voleur, un peu menteur, mauvais mari, mauvais père, alcoolique, filou, résolument glandeur, dont la philosophie est de prendre la vie comme elle vient. D'autres personnages entourent Miles, comme son ami, le nouveau curé, jeune, tolérant et sympathique, et l'ancien, devenu sénile qui insulte tout le monde et trahit le secret du confessionnal. On suit aussi l'histoire de John Voss, l'ado malmené, tragique, qui ne parle à personne et celle de David, le frère de Miles, un peu abîmé par la vie et qui tente de survivre avec un bras devenu inutile. Il faudrait aussi parler de Charlene, la belle, dont Miles est amoureux depuis toujours ou de l'ancien camarade d'école, devenu policier, qui harcèle Miles. Et puis bien sûr, Mme Whiting, propriétaire de quasiment toute la ville, à qui il ne faut pas dire non et qui sait se montrer tour à tour généreuse, cruelle ou vindicative. Et, en parallèle, des chapitres en italiques où Miles se souvient de son enfance, de sa mère et découvre le secret familial, qui était là, sous ses yeux, mais qu'il n'avait pu voir jusqu'à présent. C'est le quotidien de ces gens que nous raconte Russo sur un ton toujours très spirituel et humoristique, parfois sarcastique ou tragique, mais surtout très tendre et généreux. Tous les personnages sont très finement décrits et très réalistes, tellement qu'au bout d'un moment, on n'a plus l'impression de lire un livre mais d'être parmi ces gens, tour à tour, ou ensemble au bar du grill, au pub, ou encore à un match de football. On est parmi eux et on vit ce qu'ils vivent, comme eux, on fait partie du décor, de cette ville. Et puis vient le moment où on doit partir, les quitter tous, il faut bien la tourner cette dernière page et refermer le livre. On est un peu triste, ému et déjà nostalgique. Mais ils restent dans notre cœur tous ces gens, et on sait qu'on ne pourra pas les oublier, comme de vieux amis avec qui on a partagé quelque chose de fort mais que la vie sépare. Richard Russo, c'est ça, c'est la vie avec ses tout petits riens, son quotidien, ses espoirs, ses attentes. Essayer de vivre le moins mal possible dans une société qui est souvent très moche mais garder toute son humanité, écouter et comprendre l'autre ou du moins, essayer. Il a un don incroyable pour brosser des portraits sensibles et attachants, sans se répéter, même si on reconnaît dès la première page qu'on se trouve dans un livre de Russo. Voilà, on ne ressort pas tout à fait le même d'une telle lecture. En fait, on n'en sort pas du tout, on s'aperçoit que, si on a pu vivre sans elle, on sait maintenant qu'elle était indispensable et qu'elle nous a changé. Au moins un tout petit peu, on l'espère en tout cas. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Jeu 16 Juil 2009 - 16:19 | |
| - Epi a écrit:
- Voilà, on ne ressort pas tout à fait le même d'une telle lecture. En fait, on n'en sort pas du tout, on s'aperçoit que, si on a pu vivre sans elle, on sait maintenant qu'elle était indispensable et qu'elle nous a changé. Au moins un tout petit peu, on l'espère en tout cas.
que c'est beau ce que tu nous en dit... merci pour ce commentaire qui donne envie de se mettre à lire un de ses livres | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Jeu 16 Juil 2009 - 17:42 | |
| - Epi a écrit:
- Tu n'en aurais pas un justement dans ta PAL toi par hasard ??
mais si - justement ce fameux Bridge of Sigh dont j'ai probablement parlé déjà 1.000 fois sur ce fil.. mais pour lequel je ne trouve pas le temps je vais le mettre dans une boîte déménagement 'à lire d'urgence' | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Jeu 16 Juil 2009 - 17:48 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Jeu 16 Juil 2009 - 22:30 | |
| - Epi a écrit:
- Ah, voilà une excellente idée, je vote pour
contente que l'idée te dit.. pour moi c'est souvent une bonne motivation - Epi a écrit:
- A la rentrée peut-être, après celui du 1er septembre ?
en principe oui.. je ne sais pas combien de temps on va lire sur le Toole - mais je dirais - au plus tard mi-/fin septembre?! | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Jeu 16 Juil 2009 - 22:33 | |
| Ca me va. On dit 21 septembre ? Ca tombe un lundi et comme les lundis sont toujours moroses, ça l'égaiera un peu | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Jeu 16 Juil 2009 - 22:35 | |
| - Citation :
- Et, en parallèle, des chapitres en italiques où Miles se souvient de son enfance, de sa mère et découvre le secret familial, qui était là, sous ses yeux, mais qu'il n'avait pu voir jusqu'à présent.
Si il y a des italiques, je peux peut-être vous suivre pour la lecture commune (parce que moi comme vous savez, les italiques ... ) | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Jeu 16 Juil 2009 - 22:36 | |
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| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Jeu 16 Juil 2009 - 22:39 | |
| - aériale a écrit:
-
- Citation :
- Et, en parallèle, des chapitres en italiques où Miles se souvient de son enfance, de sa mère et découvre le secret familial, qui était là, sous ses yeux, mais qu'il n'avait pu voir jusqu'à présent.
Si il y a des italiques, je peux peut-être vous suivre pour la lecture commune (parce que moi comme vous savez, les italiques ... ) Oui je me souviens que c'est finalement ce qui te plaît le plus. Mais la lecture commune ne portera pas sur ce livre mais sur Bridge of sighs et là, pas d'italiques, mais ça n'empêche pas (et en plus, il n'a pas beaucoup de pages ) | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Richard Russo Ven 17 Juil 2009 - 8:18 | |
| Non, je disais que justement pour Le train de Lisbonne c'était les italiques (l'histoire d'Amadeu) qui m'avait le plus plu. Tout vient d'une certaine fois à Vichy dans ce fameux salon de thé, où je vous avais dire avoir zappé les italiques dans le dernier Russell Banks - La réserve- et qui, je l'ai appris ce jour là, donnaient tout leur sens au texte (mais tu n'étais pas là, c'est vrai!) Désolée pour le flood...vous pouvez effacer tout ça hein! | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Richard Russo Ven 17 Juil 2009 - 9:21 | |
| - aériale a écrit:
- Non, je disais que justement pour Le train de Lisbonne c'était les italiques (l'histoire d'Amadeu) qui m'avait le plus plu.
C'est bien ce que je disais Arrête le champ le matin Aériale En tout cas, prépare toi pour Le pont des soupirs | |
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| Sujet: Re: Richard Russo | |
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| | | | Richard Russo | |
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