Edward Burns

Si tu aimes qu'il est parfois plus bavard que Woody tu devrais trouver ton bonheur avec Sidewalks of New York.
De ses derniers, pas encore synchronisé en français, j'ai surtout aimé Purple Violets, là il a à mon avis vraiment atteint un niveau qui lui donne la crédibilité de continuer dans ce genre de films à tout jamais

Newlyweds (Edward Burns, 2011)
Cela fait un bail que l'on ne voit plus en France les films dirigés et interprétés par l'excellent Edward Burns. Newlyweds, comme son titre l'indique, parle d'un couple, leur deuxième mariage à chacun, et du couple, en général. Impossible de ne pas penser à Woody Allen : les rues de New York, les témoignages face caméra, les dialogues percutants et pétillants, l'humour irrésistible ... Le scénario, très malin, entremêle les intrigues amoureuses avec un bel aplomb. La spontanéité des interprètes fait le reste. Très réussi.

ah oui, merci d'en parler, j'avais oublié de passer la commande pour le DVD, c'est fait
j'adore ce qu'il fait et d'après ce que tu en dis, celui-ci devrait tout à fait me convenir

kenavo a écrit:

ah oui, merci d'en parler, j'avais oublié de passer la commande pour le DVD, c'est fait
j'adore ce qu'il fait et d'après ce que tu en dis, celui-ci devrait tout à fait me convenir

Tu vas adorer !

traversay a écrit:

Tu vas adorer !

j'en suis convaincue.. avec lui c'est un peu une "histoire d'amour", tout comme pour Woody

traversay a écrit:

Tu vas adorer !

tu as vu juste!


Je pense que c’est jusqu’à présent son meilleur film, en tout cas il a tout pour plaire et c’est un vrai bijou de bons dialogues, personnages et situations!

Comme je l’ai vu sur DVD, il y a aussi deux interviews avec Edward Burns sur la création du film et c’est marrant quand il décrit qu’il a eu en effet pour la première fois pas un scénario complet avant de filmer. Il avait eu un appel pour participer aux 10e anniversaire du Festival du film de Tribeca (fondé par Robert De Niro) et puisqu’il habite dans ce quartier, c’est en quelque sorte aussi une déclaration d’amour pour son voisinage. Surtout que les budgets pour les films qu’il tourne sont toujours très réduits, il a demandé auprès des restaurateurs où il mange lui-même en tant que personne privée s’il pouvait y filmer et ils ont tous acceptés ; du coup, les scènes qu’on voit dans les restaurants et bars, ce sont des restaurants et bars en service !
Mais puisqu’il utilise une Canon 5D Mark II pour filmer :



les personnes autour ont souvent pas réalisé qu’ils étaient en train de faire un film !



J’a vue une autre interview pour ce film sur son site et c’est étonnant, mais le budget de ce film était de 9,000 $ Extraordinaire !
On lui demande aussi s’il savait qu’on comparait souvent ses films avec ceux de Woody Allen, il en dit qu’il le savait et qu’il était en fait flatté de cela parce qu’en plus Woody est un peu la raison pour laquelle il fait des films qu’il fait parce qu’il a bien vite réalisé (après un premier essai de « refaire « du Tarantino) que le genre de « cast-driven-drama/comedy » était plutôt son genre.. et là il n’y a qu’un maitre à suivre.
Sidewalks of New York (Rencontres à Manhattan) était déjà un hommage à Woody, Husbands and wifes (Maris et femmes), mais je pense que celui-ci pourrait en faire de même, puisqu’il reprend la même idée du « semi-documentaire », faire parler les gens devant la caméra comme s’ils feraient partie d’un documentaire.

En tout cas, si vous avez la possibilité de le voir, ne vous privez pas, c'est

Et puisqu’on en parle, son dernier oeuvre est un court métrage qui est le résultat d’un concours : le AMEX contest My Movie Pitch: des gens sont encouragés de poster leur idée de film et de les décrire en 60 secondes.
Cette fois-ci c’était au tour d’Edward Burns de choisir parmi les 10 sélectionnés un gagnant et son choix s’est fait pour une histoire de Susan Brennan : un couple qui se retrouve dans une impasse concernant emplois et argent se « nourrit » de façon peu ordinaire : la femme se fait inviter pour aller dîner avec des connaissances et commande autant qu’elle demande par après au personnel des restaurants de lui emballer les restes dans des « doggy bags » (sac pour chiens).
Voici ce qu’il en a fait avec cette idée :
(malheureusement seulement en anglais, sans sous titres)



et le « making of »



Ceux qui connaissent The Brothers McMullen (Les Frères McMullen) ont reconnu Mike McGlone qui était un des personnages principaux dans ce film. Heureuse de lire dans ce contexte qu’Edward Burns a pour l’instant l’idée de faire une suite de cette histoires des frères

tout comme pour ses derniers films Looking for Kitty, The Groomsmen, Purple Violets et Nice Guy Johnny, Edward Burns a confié la BO pour Newlyweds à PT Walkley, malheureuseement encore trop peu connu et donc pas trop trouvable sur YouTube, surtout que The Lucky Ones comme chanson à la fin du film fait vraiment de la bonne humeur.. je n'ai trouvé qu'une version "unplugged", mais mieux que rien

C'est quand même bien, Edward Burns. Et pas prise de tête, en plus !

traversay a écrit:

C'est quand même bien, Edward Burns. Et pas prise de tête, en plus !

je ne peux naturellement que te donner raison
et oui, pas de prise de tête, je le suis depuis ses débuts, 1995 avec Les Frères McMullen et dans les interviews il reste le même, celui qui est enthousiasmé pour faire des films, qui s'engage pour le cinéma indépendant, mais sinon... il aurait des raisons suffisantes pour faire 'la star', mais non..

et j'ai dû rire quand j'ai vu l'interview pour le tournage de Newlyweds, avec un budget si serré, il était aussi un fait que les acteurs ont fait leur propre maquillage et arrangement coiffure, en plus ils ont porté leur propre vêtement au tournage - tout comme pour Les Frères McMullen, faut pas être exigent quand on veut tourner avec lui

il vient de sortir en Amérique au cinéma...



...et puisque la chance est minime que cela sort chez nous, j'attends le DVD  

puisque je parle de lui sur un autre fil

kenavo a écrit:

...et puisque la chance est minime que cela sort chez nous, j'attends le DVD

oui, oui, oui... annoncé pour le 5 novembre... Noël va être un peu plus tôt cette année

The Fitzgerald Family Christmas

Je viens de passer un sublime moment en compagnie de cette famille Fitzgerald. Sept frères et soeurs qui se retrouvent quelques jours avant Noël avec la question de leur père, qui les a délaissé il y a plus de vingt ans, s'il peut revenir à la maison pour passer le jour de Noël avec eux...

Plein de crises, questions familiales, débats et le grand mystère ce qui unit les membres d'une famille... et parmi le tout une petite romance qui voit le jour... ce n'est pas si mauvais pour se mettre dans la bonne atmosphère des jours à venir.

Encore une fois enthousiaste pour ce qu'Edward Burns fait, plus que jamais admirative devant son travail. Voilà un réalisateur qui va m'accompagner encore pendant de longues années... et c'est bien, parce que je l'adore!!

ça a l'air chouette ce film !