A la télé...

En ce moment sur fr2!

O Jérusalem

Production:Etats-Unis - France - Grèce, 2006
Durée:130 min


1947 : les membres de l'ONU votent le partage de la Palestine. Deux amis, l'un juif, l'autre arabe, se retrouvent bientôt dans des camps opposés.

Réalisateur Elie Chouraqui
Acteur: JJ Feild, Saïd Taghmaoui, Maria Papas, Patrick Bruel, Ian Holm, Tovah Feldshuh, Mel Raido, Cécile Cassel, Mhairi Steenbock, Tom Conti, Shirel, Peter Polycarpou

Sympathique aussi sur arte:

37°2 le matin

Production: France, 1986
Durée: 120 min

Résumé: Dans la chaleur et la moiteur, les tribulations de deux marginaux qui, venant à peine de se rencontrer, s'aiment passionnément jusqu'à la destruction.

Réalisateur:Jean-Jacques Beineix
Acteur:Jean-Hugues Anglade, Béatrice Dalle, Gérard Darmon, Consuelo De Haviland, Clémentine Célarié, Jacques Mathou, Vincent Lindon, Claude Confortes, Louis Bellanti, Claude Aufaure, Nicolas Jalowyj, André Julien

Ce soir sur la 2, 22. 5O, Quand la ville mord, téléfilm policier de Dominique Cabrera
d' aprés le roman de Marc Villard.


Sur Arte, 0. 10, Dans ses bras, documentaire de Naomi Kawase.
C' est le 1er film de La Foret de Mogari. Rediff.

Sur Arte dans un quart d'heure, Garde à Vue avec Ventura, Serrault et Romy... Indémodable !

Demain soir, sur la 2, 22. 15 Sept ans de réflexion de Billy Wilder,
avec Marylin of course !

Mais en VF

Je suis en train de regarder la rediffusion de Stip-Tease, consacrée à la maison d'édition Héloïse d'Ormesson, et plus particulièrement au compagnon d'Héloïse d'Ormesson, directeur littéraire de la maison. Personnage haut en couleurs s'il en est...

Quelques moments très intéressants sur la difficile relation éditeur/auteur, (pour les deux parties ) et d'autres hilarants lorsqu'il parle de certains artistes ou auteurs.

Une petite scène, lorsqu'il regarde les ventes des derières parutions. ( Il manque le son, c'est dommage car tout est dans les intonations ).

"_ Lui, avant il ne vendait jamais plus de 22000, là il fait 191 000 simplement parce que maintenant il est édité chez Gallimard. Moi je dis, bravo Gallimard !
_ Eric Emmanuel Schmidt : la livraison annuelle... Tiens, moi bien que d'hbitude. Avec lui il suffirait de faire une grande couverture rouge avec marqué dessus EE Schmidt.
_ Marec Halter : Alors lui, quel grand écrivain ! Le type a trouvé son filon, et il le creuse, il le creuse...
_ Philippe Delerm ; ce type là, il peut écrire n'importe quoi, il vend. D'ailleurs, il écrit n'importe quoi."

Pas mal aussi la conférence de presse avec deux auteurs dont l'un ne sait absolument pas parler de son livre et nous donne l'impression qu'on va se pendre après la lecture.

Ou encore l'écrivain ( Georges Yemi, auteur de Tarmac des hirondelles ) qui demande beaucoup d'argent pour son nouveau livre, "le précédent était le meilleur que la maison ait jamais publié, tu l'as dit, le second est aussi bon". Sauf qu'Héloïse d'Ormesson, elle, le trouve râté, et mal écrit.

L'appartement des écrivains, dans lesquels on retrouve des soutifs réversibles rose fushia et léopard en faisant le ménage...

Les discussions entre les deux époux sur les livres à publier ou non valent aussi parfois le détour...
Héloïse, perfectionniste inquiète, ne semble pas toujours facile à vivre. Notamment lorsqu'elle emmène le reste de fromage et de saumon en Corse pour ne pas jeter, et au cas où on ne trouve pas de fromage là-bas !

Bref un très bon moment, même si le personnage principal manque souvent de finesse... Mais son parler franc fait souvent mouche !

Armor-Argoat a écrit:

Je suis en train de regarder la rediffusion de Stip-Tease, consacrée à la maison d'édition Héloïse d'Ormesson, et plus particulièrement au compagnon d'Héloïse d'Ormesson, directeur littéraire de la maison. Personnage haut en couleurs s'il en est...

Une petite scène, lorsqu'il regarde les ventes des derières parutions. ( Il manque le son, c'est dommage car tout est dans les intonations ).

"_ Lui, avant il ne vendait jamais plus de 22000, là il fait 191 000 simplement parce que maintenant il est édité chez Gallimard. Moi je dis, bravo Gallimard !
_ Eric Emmanuel Schmidt : la livraison annuelle... Tiens, moi bien que d'hbitude. Avec lui il suffirait de faire une grande couverture rouge avec marqué dessus EE Schmidt.
_ Marec Halter : Alors lui, quel grand écrivain ! Le type a trouvé son filon, et il le creuse, il le creuse...
_ Philippe Delerm ; ce type là, il peut écrire n'importe quoi, il vend. D'ailleurs, il écrit n'importe quoi."

Je ne sais pas si elle est rediffusée, je regarderai...J'aimerais bien voir...

Armor-Argoat a écrit:

Je suis en train de regarder la rediffusion de Stip-Tease, consacrée à la maison d'édition Héloïse d'Ormesson, et plus particulièrement au compagnon d'Héloïse d'Ormesson, directeur littéraire de la maison. Personnage haut en couleurs s'il en est...

merci pour ces moments partagés avec nous.. émission dont je ne sait pas si je pourrais la voir (même rediffusée) .. mais cela semble très bien.. en tout cas très marrant

Pour ceux qui aiment la Bretagne ou souhaitent découvrir les costumes, les danses et la musique, diffusion actuellement de la grande parade du festival interceltique de Lorient
sur France 3.
Avec aussi des Irlandais, des Ecossais et des Galiciens.

Avis aux amateurs !

Cette nuit sur la 3 : Le Démon de la chair d' Edgar Ulmer, 1946, avec Hedy Lamarr
actrice réputée pour ses roles de "femme fatale".

Armor-Argoat a écrit:

Avis aux amateurs !

je n'aime pas trop autant de gens - c'est la raison que je ne suis jamais allé à Lorient pour l'Interceltique.. mais à la télé c'était très sympa

cette arnaque de carte au trésor... avec un 91 qui n'éveille pas le moindre soupçon de nostalgie. pas besoin de grand chose, je ne demande pas les tours des coins qui ont souffert (et souffrent), pas non plus les plateaux surchargés de hangars... juste autre chose que trois champs et un pauvre truc d'acrobranche... pas compliqué : sortir du beau temps universel unilatéral obligatoire... un petit peu de la lumière du soir de par là, un peu d'un village à mi chemin entre le village et ? ... en plus des trois champs... et un vrai morceau de forêt de Fontainebleau : des arbres, du sable, des rochers, des sentiers... (et y a d'autres choses encore...).

pour la peine j'écoute du hard ce soir

(entrevu le festival interceltique : l'air plus ouvert que je ne le présupposais !)

Armor-Argoat a écrit:

Pour ceux qui aiment la Bretagne ou souhaitent découvrir les costumes, les danses et la musique, diffusion actuellement de la grande parade du festival interceltique de Lorient
sur France 3.
Avec aussi des Irlandais, des Ecossais et des Galiciens.

Avis aux amateurs !

J'ai bien aimé la parade; des binious, des cornemuses, de beaux costumes, de belles coiffes...

Hier soir, La démocratie des Moi sur Arte.

A regarder ici

Citation :

Comment la vie privée des dirigeants politiques a envahi la scène publique de nos démocraties, de Pinay à Sarkozy en passant par JFK.


Bonheur familial et douloureux divorces, compassion et intimité exhibées : en ce début du xxie siècle, l'invasion de la scène publique par la vie privée des dirigeants politiques et la personnalisation du pouvoir interrogent notre rapport à la démocratie. Quelles ont été les étapes de cette dérive, qui entretient la confusion entre représentativité et proximité, réel et fiction, raison et émotion, incitant les politiques à une surenchère de mise en scène, au gré de l'actualité ? Quitte à oublier, comme le rappelle l'essayiste Pierre Rosanvallon, que "la politique, c'est d'abord produire du commun" ? À partir d'images d'archives, d'analyses d'historiens, de sociologues et de témoignages de politiques, le film s'attache à décrypter ce phénomène récent. Car la République a longtemps préféré aux leaders charismatiques les figures austères - Clemenceau et ses médiatiques visites de tranchées mises à part -, laissant aux monarchies et régimes totalitaires la personnalisation du pouvoir.
Mais la presse de masse et le cinéma vont favoriser la starisation du personnel politique (Pinay en tête !), avant sa "pipolisation", via le petit écran. Initiée aux États-Unis et pleinement incarnée par Kennedy, maître de la mise en scène du naturel, cette évolution s'accélère en France à partir de 1962, avec l'élection du président au suffrage universel. De l'accordéon de Giscard d'Estaing au jogging de Nicolas Sarkozy, en passant par la chansonnette de Jospin, ce mouvement narcissique révèle aussi une atomisation de la société, qui désormais privilégie l'individu, aux dépens des liens et des institutions qui la fédèrent

animal a écrit:

cette arnaque de carte au trésor... avec un 91 qui n'éveille pas le moindre soupçon de nostalgie. pas besoin de grand chose, je ne demande pas les tours des coins qui ont souffert (et souffrent), pas non plus les plateaux surchargés de hangars... juste autre chose que trois champs et un pauvre truc d'acrobranche... pas compliqué : sortir du beau temps universel unilatéral obligatoire... un petit peu de la lumière du soir de par là, un peu d'un village à mi chemin entre le village et ? ... en plus des trois champs... et un vrai morceau de forêt de Fontainebleau : des arbres, du sable, des rochers, des sentiers... (et y a d'autres choses encore...).

Moi aussi je suis globalement déçue par cette édition de la Carte au trésor: trop de candidats et peu de paysages...

Bonjour tout le monde

Une chose caractéristique de la télé brésilienne sont les feuilletons. Ils existent depuis tellement longtemps que quelqu'un peut avoir l'impression que la télévision a été inventée rien que pour les transmettre, maintenant en numérique haute-définition! La technologie à service de la gaieosité des masses.
Les histoires c'est du Harlequin agrémenté, par les meilleurs auteurs, d'une ombre de critique de coutumes.
La différence entre un feuilleton et un soap-opera c'est que le feuilleton finit en quelques mois, les soap-opera ne finissent jamais. Ça entretient l'espoir dans l'avenir du spectateur. S'il ne l'aime pas, il sait qu'un autre viendra en 6/7 mois et il attend avec patience.
Et les feuilletons, c'est forcément Globo. Les autres essayent, mais sans aucun succès. Une seule fois une autre chaîne a menacé l'empire feuilletonesque de Globo, la chaîne Manchete, qui recevait le support, au moins spirituel, du gouverneur de Rio à l'époque, Leonel Brizola, ennemi juré et craché de Roberto Marinho, le défunt propriétaire de l'empire Globo. Ça vous concerne un peu, car non seulement il sévit sous forme de feuilletons à travers le monde, mais aussi car sa veuve est une française porteuse de Légion d'Honneur.
Manchete a fondé son premier feuilleton dans la trompeuse soi-disant nostalgie de la vie naturelle, qui envahit sournoisement tout citadin vers les 10 heures du soir, quand le chant des rainettes semble beaucoup plus une berceuse que les klaxonnades et freins. Et a reveillé le campagnard qui somnolle dans l'âme urbanoïde, faisant appel à la mémoire enfantine des westerns entrevus à la télé dans les années 70. Elle a déplacé des caméras et raffinés moyens visuels pour créer le premier feuilleton sauvage-rural tourné dans le Pantanal Matogrossense. Et a fait engraisser les affaires de l'éco-tourisme, qui embarque un tas de maniaques à la recherche de la fièvre jaune silvestre dans les eaux troubles d'un immense marécage. Vue comme ça l'aventure ne présente aucun attrait, sauf pour biologues, botanistes et autres professionels.
Pendant des mois les gens ont regardé passer d'immenses chepitaux soulevant de la poussière suffisante pour re-ensevelir Pompée, et les aller-venirs d'une femme au teint si beau et clair que des esprits sensés savent qu'il est impossible que ça pousse au milieu du marais. En plus elle tournait en jaguar, vertu héritée de sa maman. Et il y avait l'homme qui tournait en anaconda. Tout celà n'était rien comparé à l'idiotie du héros, beaucoup moins vraisemblable, même si prise sous la lentille analytique du réalisme merveilleux.
Ils ont rémis les mêmes acteurs dans un second feuilleton, cette fois une aventure dans le monde de rodéos, et encore une fois il était difficile à croire qu'une femme aux mains si petites et délicates, soit capable de dompter un étalon sauvage. Les bottes cowboy et les chemises aux franges ont hanté les boutiques et les rues.
Ça prouve que rien de bon ne naît des feuilletons...
Le citadin, qui à ce moment avait déjà souffert les affres du marécage en payant cher en plus, et qui ne supportait plus voir de boeufs non dépecés, a compris pourquoi l'homme a inventé les villes et a laissé le marécage et les rodéos aux soins de WWF, SPA et Greenpeace.
Manchete s'est ensevelie dans un feuilleton historique, avec beaucoup de dancing belle-époque et un beau jour est disparue sans laisser des souvenirs.
Globo règne souveraine depuis, mais maintenant il semble que quelque chose a ébranlé les pilliers de son royaume.
Depuis deux ans un feuilleton ne fait un véritable succès. L'inertie et les hauts prix de l'abonnement ont longtemps gardé les postes télé allumés et les contrôles oubliés dans un tiroir.
Les prix de la télé abonnée ont baissé. Les grandes villes ont des cables maintenant, qui accompagnent ceux du téléphone et ne vous dérangent nullement. Les soap-opera sont entrés en masse avec soustitres. C'est un grand avantage, on peut les regarder avec la télé muette, c'est plus facile de s'endormir. On vous offre des multitudes de chaînes exclusives de films et séries, comme Sony, Warner, Fox, HBO.
C'est injuste avec les feuilletons, même les productions coûteuses et mirobolantes de Globo. Juste une touche de génie pouvait sauver le genre et c'est une professeur d'histoire qui l'a eue.
Elle a croisé le feuilleton avec le film bollywoodian et a fait une histoire qui se passe moitié en Inde et moitié au Brésil, avec un long séjour à Dubai. Il y a tellement d'acteurs, que les autres auteurs ont eu du mal à composer leurs propres castings. Ils ont passé des mois à apprendre à faire des grimaces "indiennes", dont le "oui-non" est un must! Ils ont appris à dancer et c'est un régal quand à propos de rien tout le monde se met à tortiller le corps en faisant des yeux de chien pequinois et becs de poule. Sans parler du style couleuvre ivre des mains.
Les dialogues sont caviardés de "mamaji", "chalo", "dalit". Et l'expression "allumer les lampes de son jugement" fait un succès inouï. Il y a plein de volontaires disposés à s'en servir des allumettes à Brasília, dans l'honorable but d'améliorer le gouvernement. C'est peut-être manque de kérosène?
J'ai passé trois mois sans le regarder et j'ai constaté l'autre jour, en lisant le journal, que le nombre de personnages est doublé et qu'il y a un trop plein évident de femmes à la recherche de mêmes hommes. J'ai l'impression que pour finir le feuilleton comme il faut, et ça veut dire sans laisser de pointes en liberté, tout le monde doit être casé, marié, heureux avec enfants, les méchants punis et les bons honorés, elle aura besoin d'un tremblement de terre ou, comme le feuilleton se passe dans la contemporaineté, peut-être la pandémie de grippe A emportera les personnages en plus. Il semble que le substitut de "Chemin des Indes" commencera fin septembre. Je vous raconterai la fin, car ce sera un exploit de dramaturgie.