| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Jean Rolin | |
|
+19zazy Queenie Maryvonne jack-hubert bukowski Sekotyn Bédoulène bix229 titaua shanidar topocl kenavo animal Igor Heyoka Marie Ouliposuccion colimasson Aeriale bertrand-môgendre 23 participants | |
Auteur | Message |
---|
Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Jean Rolin Jeu 22 Aoû 2013 - 3:00 | |
| En exergue: Dans son livre, Le Mythe de l'homme, Bounce demande : Si l'Homme avait suivi une autre route, n'aurait-il pas pu, avec le temps, connaître un aussi grand destin que le chien?Clifford D. Simak Demain les chiensDès le premier chapitre ( est-ce la motivation de cet ouvrage, on n'en sait rien, si on sait que les récits divers portent sur une douzaine d'années, c'est difficile d'en connaître la chronologie,mais c'est possible parce qu'il situe cette première histoire dans les dernières années du XX ème siècle), l'auteur se fait attaquer par un chien au Turkmenistan.. On le retrouve tout de suite après en 2006 écrivant une lettre à un photographe tanzanien, John Kiyaka, auteur de la photo de couverture dans l'édition Folio et demandant des détails sur la présence de chiens féraux en Afrique. Et comme il n'a pas d'autre support d'écriture, il le fait sur la page de garde d'un livre de Philip Gourevitch sur le génocide rwandais, intitulé Nous avons le plaisir de vous informer que demain, nous serons tués avec nos familles. Occasion de se souvenir que ce même Gourevitch avait été surpris, au Rwanda, de l'absence presque totale de chiens. Abattus, en effet, car ils dévoraient les morts.. Je m'arrête tout de suite, car tout cela est énoncé sur quelques pages seulement, et le reste est à l'avenant. Alors je comprends très bien que ce livre puisse sembler indigeste, tant il fourmille de détails jetés au fil de chapitres que l'on peut relier à des présences ( dans quel but?) dans des pays différents, et à un thème commun, ces fameux chiens errants. C'est un livre que j'ai lu lentement, chapitre après chapitre, je ne suis pas certaine que j'aurais été capable de le lire d'une traite sans accuser très vite une sensation de trop , ou de pas assez, ou même d'ennui. Comme quand quelqu'un vous raconte ses histoires de voyage, ou de guerre, que ça fourmille de détails, mais que vous, vous êtes tellement en dehors , et lui, tellement encore dedans. Seulement, déjà il y a le style, l'écriture et la façon, dans chaque chapitre-tableau , de faire apparaitre ces chiens comme s'ils surgissaient soudain, sans prévenir ,et je connais un peu, où j'habite , le problème des chiens errants est loin d'être résolu . Les chiens errent moins que le lecteur, d'ailleurs, à la poursuite de l'écrivain , eux sont implantés dans tous les lieux où il évolue , on les sent à l'affût , pas loin des hommes,et généralement les hommes pas les mieux lotis par la vie, leur but est d'ailleurs le même, survivre. Errance géographique, donc, et errance littéraire. Dans tous les livres lus ( ou relus pour l'occasion?) Rolin a relevé,traqué des histoires de chien. Et ses souvenirs littéraires parsèment les récits, donnant lieu d'ailleurs à quelques notations assez drôles ( il est toujours aussi ironique envers lui-même!). Bien sûr, parmi les nombreux écrivains cités, on retrouve Flaubert : « Parmi les auteurs français qui au XIXème ont sacrifié au rite du voyage en Orient, et qui tous ont écrit sur les chiens errants, peu l’ont fait avec autant d’insistance que Flaubert.» Et l'idée de Jean Rolin: J'avais formé le projet de réaliser un film muet , composé uniquement de longs plans fixes, intitulé Gustave Flaubert chasse le chien au Caire. Tel que je me le représentais, ce film était appelé à ne toucher qu'un rare public ..Ah, vraiment? Ou encore cette histoire en Australie de la découverte d'un bélier mort , soit disant victime d'un chien sauvage ou d'un dingo. Mais…fin observateur , Jean Rolin note que le reste du troupeau n'a pas l'air effrayé d'une part, et qu'en plus , l'abdomen du bélier est très dilaté. Quel rapport? Et bien si.. Car là, eurêka, Jean Rolin dont les connaissances en bétail sont assez limitées, il le reconnait , a des souvenirs littéraires par contre très précis. Et dans un roman de Thomas Hardy, Loin de la foule déchaînée , des moutons présentaient le même symptôme et avaient été sauvés par l'héroïne, Bathseba.. Pour Rolin, même diagnostic, le bélier est mort de maladie et non d'une attaque canine. CQFD, j'imagine l'oeil du cultivateur s'il a développé sa théorie… Et enfin, où veut-il en venir.. je n'en sais rien non plus, en fait , ce qu'il me raconte me fascine par la façon dont il le fait, et c'est suffisant. Il parle de la vie, de la survie, des hommes, des chiens et de tout ce qui les entoure, c'est vaste! Et si, citant Malaparte, il écrit: Il n'y a pas de voix humaine qui puisse égaler celle des chiens dans l'expression de la douleur universelle. Aucune musique, pas même la plus pure, ne parvient à exprimer la douleur du monde aussi bien que la voix des chiens.il en revient quand même toujours à l'homme, citant Vassili Grossman dans Carnets de guerre, dans une scène qui, pour lui, manque quand même de chiens(!!) sa visite éclair à la propriété de Tolstoï, en pleine débâcle de l'Armée rouge: Sortant de la maison, Grossman se dirige alors vers le jardin , vers la tombe de Tolstoï: " Au-dessus d'elle les avions de chasse hurlent, les explosions sifflent. Et cet automne majestueux et calme. Comme c'est dur. J'ai rarement ressenti une douleur pareille." Mais aucune voix de chien ne vient exprimer cette douleur mieux que la voix humaine ne saurait le faire. | |
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Jean Rolin Jeu 22 Aoû 2013 - 8:30 | |
| Marie, tu viens de me faire relire le livre avec ton magnifique commentaire. Des pans de possibles se sont ouverts et je suis admiratif. Tu ne m'en fait apprécier que davantage cet auteur même si sa façon de raconter est loin de ma compréhension immédiate. Tu choisis pour clore l'article une magnifique image de Tarkovski: on ne peut pas mieux trouver | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jean Rolin Jeu 22 Aoû 2013 - 8:48 | |
| À vous lire, j'ai l'impression d'être passé à côté lors de ma lecture de son livre L'explosion de la durite, peut-être ce n'était pas le bon moment, un essai de relecture s'impose... et en recherchant sa bibliographie, je viens de voir qu'il a publié un livre sur Dinard... hop hop dans le panier! | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 4:03 | |
| C'est quel titre, le livre sur Dinard, Kenavo? - Igor a écrit:
- même si sa façon de raconter est loin de ma compréhension immédiate.
Merci Igor! Et je n'ai certainement pas tout compris non plus, je m'en apercevais en relisant des phrases hier, il écrit des phrases très longues, c'est plein de digressions, etc. Et je ne te parle même pas de l'aspect géopolitique de tous les pays, dont, le plus souvent, je n'ai pas la moindre idée.. En tout cas, une chose est sûre, je vais continuer à le lire. | |
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 6:39 | |
| - Marie a écrit:
En tout cas, une chose est sûre, je vais continuer à le lire. Tout pareil en commençant par le relire avec ton commentaire qui m'éclaire mieux (hâte aussi de lire celui de Topocl). Demain les chiens est un livre que j'adore et que j'ai lu plusieurs fois. Tiens, d'ailleurs, dés que j'aurais retrouvé mes facultés à lire, je vais me faire un programme avec: Demain les chiens et Un chien mort après lui. On pourrais continuer dans le conte et l'allégorie avec "L'histoire d'Edgar Swatelle"... Et puis mon histoire personnelle avec les (mes) chiens qui m'est revenue en mémoire. Je te la mp Marie le temps de mettre ça en forme ... Et moi, je voudrais bien ton histoire avec les vaches. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 7:48 | |
| - Marie a écrit:
- C'est quel titre, le livre sur Dinard, Kenavo?
Dinard: Essai d'autobiographie immobilière petit texte de 64 pages avec des photos de Kate Barry | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 8:22 | |
| - Marie a écrit:
- Igor a écrit:
- même si sa façon de raconter est loin de ma compréhension immédiate.
Merci Igor! Et je n'ai certainement pas tout compris non plus, je m'en apercevais en relisant des phrases hier, il écrit des phrases très longues, c'est plein de digressions, etc. Je me suis interrogée là dessus, votre problème de compréhension,car je ne le trouve pas difficile à lire. Mais il faut dire qu'en matière de digression, il n'arrive pas à la cheville de Christine Montalbetti (également chez POL). - Marie a écrit:
. Et je ne te parle même pas de l'aspect géopolitique de tous les pays, dont, le plus souvent, je n'ai pas la moindre idée..
Tout comme. Deux solutions: ou on lit ce livre à côté de son ordinateur et on cherche chaque nom de lieu, on se réferre au pays, on en lit l'histoire qui en est forcément dramatique. Lecture savante, en quelque sorte. On peut même faire des fiches ou un tableau excel (pays, ville, habitants, ...) Ou on se laisse porter par le charme, rude mais certain, de ce bouquin, on s’en fout complètement de où on est, on sait que c'est loin et en guerre ou tout comme, ce qui compte c'est l'oeil de Rolin et on se laisse bercer (en acceptant que le bercement soit un peu chaotique) | |
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 8:49 | |
| Les derniers mots de ton message me font penser (c'est comme un flash) à un certain Mathias Enard et une rue des voleurs que j'ai aussi ressenti comme la vision d'un monde en guerre. Certes plus proche avec des lieux plus connus mais... Bien différent dans la forme mais dans le fond ? | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 10:17 | |
| Jean Rolin... J'ai lu Chrétiens en rentrant d'Israël... J'étais en colère ! Je n'ai pas aimé cette lecture. Il faudrait que je retente avec la distance... Je crois que zazy n'avait pas beaucoup aimé non plus Rolin (mais je fais peut-être erreur)... | |
| | | Igor Zen littéraire
Messages : 3524 Inscription le : 24/07/2010 Age : 71
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 10:53 | |
| J'ai compris qu'il avait un rapport particulier avec les Chrétiens palestiniens et m'avait semblé pro-palestinien. Plus loin dans le livre (Un chien...) il peste contre un taxi anti israélien qu'il trouve: CON! (J’ai pas livre à disposition, mais il serait intéressant de vérifier) Donc son opinion ne me semble pas aussi tranchée. De toute les façon il a le droit de ses opinions et ne me semble pas être un type de style va-t-en-guerre. | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 10:59 | |
| Je vais essayer de te trouver le texte, igor, j'ai du le lire hier Son positionnement sur cette question comme sur d'autres semble plutôt de responsabilités partagées que de "pour Machin" ou "pour Truc". | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 12:50 | |
| - Igor a écrit:
Plus loin dans le livre (Un chien...) il peste contre un taxi anti israélien qu'il trouve: CON! (J’ai pas livre à disposition, mais il serait intéressant de vérifier) . J'ai retrouvé (retour au texte pas totalement inutile, on le verra) - Citation :
- Le chauffeur, Hassan, conduit pied au plancher sa vieille Mercedes rouge, lâchant de temps à autre le volant, en dépit des cratères et des autres obstacles dont la chaussée est criblée, pour se saisir d'un Coran glissé sous le par-soleil, le baiser avec ferveur, les yeux noyés de larmes - ce qui implique qu’en plus de lâcher le volant, il ne regarde pas la route - en évoquant la mort récente de son père, apparemment victime d'un bombardement : Hassan est à coup sûr un supporter exalté du Hezbollah, et peut-être, au moins à temps partiel, un combattant de cette organisation, et au demeurant il s'agit incontestablement d'un homme d'une innocence peu commune, dont la foi ne m’apparaît à aucun moment comme une menace mais plutôt comme un encouragement ( Hassan pourrait être l'homme qui offre au chien errant sa dernière boîte de thon). C'est avec des embrassades que nous nous séparons à Zahle. En revanche, et quelle que soit ma prédilection affirmée pour le christianisme , le chauffeur de taxi maronite qui prend le relais , au volant d'une Mercedes non moins vétuste , mais bleue , pour nous conduire à Beyrouth à travers le massif du Mont Liban, ce chauffeur, je le dis à regret, est un con.
« Christian ! Mmh ! » Exulte-t-il en se baisant le bout des doigts. “Muslim no good ! Sale!” Et il fait le geste de renifler un vêtement malodorant avant de le jeter à terre. (Le seul point commun entre ces deux chauffeurs de taxi, outre la marque et le délabrement de leur véhicule, c'est qu'ils font l'un et l'autre, en conduisant, mille choses étrangères à la conduite)
Dernière édition par topocl le Jeu 12 Sep 2013 - 22:10, édité 1 fois | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 14:16 | |
| Un chien mort après moi - Citation :
- … et bien qu’en faisant la somme des événements infimes dont le parking était le théâtre, il me semblait qu'il était possible de bâtir petit à petit le scénario d'un film peut être assez chiant, mais également assez beau, et susceptible d'être primé dans un festival
Je croyais lire un livre sur les chiens errants. Pas du tout, je n'avais rien compris. C'est un livre sur un homme, Jean Rolin. Un homme dont on suppose qu’il est grand reporter (mais qu’importe), qui hante tous les lieux de conflits, de combat, de misère, de ruines, de friche, les paysages de nature sauvage… Qui voit un monde déchiré et déchirant, croise d'autres hommes, pauvres ombres, habite des hôtels miteux ou clinquants, suit des guides accueillants ou hostiles, observe les immeubles en ruine, les ordures qui traînent, les chalutiers qui rouillent, interroge les réfugiés… Dans ce monde, partout, fascinants mais redoutables, rôdent et traînent des meutes de chiens errants. Des chiens qui sont l‘incarnation même des terreurs premières de l’homme, puisqu’ils fréquentent les décharges, cohabitent avec les « gueux et les sans logis », et dévorent les cadavres restés sans sépultures. Des « auxiliaires de la défaite et de la désolation ». C'est en fait l'histoire de la fascination d'un homme pour les chiens errants, miroirs d'un monde en déliquescence, dans des territoires qui pourraient concourir pour le titre du lieu le plus inhospitalier du monde. Je suis comme lui. Quand quelque chose me fascine, je le vois partout, je le cherche et le traque partout, cela m’envahit, m’obsède, je l'impose aux autres. J'ai aimé cette errance dans un monde-fantôme, la peur et le l’humanisme désespéré rapportés avec opiniâtreté et un humour mordant par Jean Rolin dans un road-movie acerbe et désenchanté. - Citation :
- A force de rechercher dans des textes les occurrences de chiens errants, ont fini par développer, ou par s'imaginer que l'on développe, une sorte d'instinct, ou d'expérience, qui à plusieurs lignes de distance vous fait pressentir leur apparition imminente. Mais il arrive parfois que les signes avant-coureurs soient trompeurs et que cette attente soit déçue, la scène ou le passage concerné donnant alors l'impression qu' il y manque des chiens.
Il faut reconnaître que j'ai lu ce livre dans un contexte bien spécial, et que, lu en un autre temps, (un autre monde ?) j'aurais peut-être réagi comme toi Aériale. J’apprends depuis que je suis sur Parfum à lire un livre à travers les yeux de la personne qui m’en a donné envie, et cela m’ouvre d'autres plaisirs, des mondes et des façons de voir inexplorés, où je découvre une richesse hors de mes habitudes et de mes trajets connus. - Aeriale a écrit:
- l'auteur s'enlise dans un exercice de style trop souvent pompeux ou redondant.
Par contre, je ne trouve pas que ce soit un exercice de style, en ce sens que je n’imagine là aucun artifice, je n’y vois qu’un style magistral et personnel, j'ai plutôt l'impression que Jean Rolin écrit comme il est et comme il sent. C'est peut-être une façon différente de la nôtre, mais je la ressens comme spontanée et authentique. Et il a un art de la digression et de la parenthèse, de la virgule, aussi, qui n’est pas sans me rappeler, par moments ,Christine Montalbetti, je l'ai déjà dit, et qui porte son récit vers l’étrange, vers l’errance.
Dernière édition par topocl le Dim 25 Aoû 2013 - 11:18, édité 1 fois | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 14:17 | |
| - Citation :
- « The dog is winning » ( le chien est en train de gagner), déclarait Roger Roach, dont c'était le métier, entre autres, de tuer le plus possible de ces animaux, ajoutant que « même s'ils envoyaient l'armée, les chiens s’en sortiraient ».
Argentine (x2), île Maurice, Maroc, Mexico, Russie, Siam, Bulgarie. Des "solutions"? (En spoiler pour les âmes sensibles ) - Spoiler:
L'épisode australien - les dingos (encore un spoiler) - Spoiler:
| |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Jean Rolin Ven 23 Aoû 2013 - 14:21 | |
| - Jean Rolin a écrit:
- Dans une forêt, à la croisée des chemins, annonce bien gras rencontre un loup et un renard qui n'ont plus que la peau sur les os. « Je n'ai pas eu de chance, dit le loup : j'avais découvert une bergerie, j'ai mangé un mouton, mais, dès le lendemain, en comptant ses bêtes, le berger a constaté qu'il en manquait une et a lâché ses chiens. » « Il m'est arrivé exactement la même chose avec des poules », enchaîne le renard. « Tandis que moi, conclut l'ours, je me suis installé près d'un chantier où je mange chaque jour un Ouzbek sans être inquiété, car leur employeur ne songe pas à les compter. »
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Jean Rolin | |
| |
| | | | Jean Rolin | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|