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| Festival de Cannes, année après année | |
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Auteur | Message |
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Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mar 19 Mai 2009 - 15:14 | |
| Merci pour les itv et les bouts de critiques autour d'Antichrist. J'ai bien tout lu, et je suis même allée voir la bande annonce (ce que j'évite de faire d'habitude).
Je ne m'étonne pas que les gentils festivaliers soient un peu perturbés par un taux d'hémoglobine et de malsain spectaculaire. Y'a quelques mois, je suis allée à une soirée de courts métrages gores où une équipe expliquait que leur film avait été incroyablement programmé au festival de courts de Clermont Ferrand, et avait subi pléthore de critiques (mais pourquoi faire de tels films? A quoi ça sert ?), face à l'inhabituel, à l'incompréhension y'a eu un rejet péremptoire, executoire (y'avait quand même, aussi, quelques critiques positives dans la salle... mais comme d'hab' ceux qu'on entend toujours hurler le plus fort, ce sont ceux qui sont offusqués... malmenés)
Tout ça pour dire, qu'à Cannes, ils sont pas habitués à ce genre de films... qui ont toujours une partie "grand guignol", too much, contente de voir qu'un LVT arrive à mener ça jusque dans ce festival.
Un jour faudrait, juste pour se marrer, intervertir le jury, journalistes, public du festival de Cannes avec celui de Gérardmer (quoique sa prog' reste très "visible") !
Hâte de le voir cet Antichrist !!!! | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mar 19 Mai 2009 - 16:44 | |
| Je suis impatient de voir l'accueil pour Enter the void de Gaspar Noé. Il semble avoir voulu faire un trip hallucinatoire inspiré de Philip K. Dick. Irréversible était terriblement violent mais d'une invention visuelle qui m'avait scotché à mon fauteuil. Enter The Void: - Citation :
- Synopsis
Oscar et sa soeur Linda habitent depuis peu à Tokyo. Oscar survit de petits deals de drogue alors que Linda est stripteaseuse dans une boîte de nuit. Un soir, lors d'une descente de police, Oscar est touché par une balle. Tandis qu'il agonise, son esprit, fidèle à la promesse faite à sa soeur de ne jamais l'abandonner, refuse de quitter le monde des vivants. Son esprit erre alors dans la ville et ses visions deviennent de plus en plus chaotiques et cauchemardesques. Passé, présent et futur se mélangent dans un maelstrom hallucinatoire.
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| | | Li Main aguerrie
Messages : 462 Inscription le : 09/05/2009
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mar 19 Mai 2009 - 22:11 | |
| - Marko a écrit:
- Il doit se régaler en voyant toutes ces réactions.
Et Charlotte Gainsbourg aussi... Charlotte Gainsbourg ravie de faire scandale L’émoi soulevé à Cannes par le film d’horreur de Lars von Trier a rassuré son interprète principale. « Je redoutais un accueil tiède », nous a-t-elle confié - Queenie a écrit:
Hâte de le voir cet Antichrist !!!! Moi aussi! Même si L. Von Trier, que je trouve supra intelligent et inventif (bien sûr) commence un peu à m'agacer, avec ses excès. Car si je ne m'étonne pas non plus que la Croisette soit scandalisée après un tel film, il a tout de même l'air un peu crado on verra! En tout cas, ce film n'a sûrement pas effrayée Isabelle Huppert | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mer 20 Mai 2009 - 0:01 | |
| Les étreintes brisées... J'en dirai plus demain mais je suis globalement assez déçu... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mer 20 Mai 2009 - 0:33 | |
| - Marko a écrit:
- Les étreintes brisées...
J'en dirai plus demain mais je suis globalement assez déçu... Oh...Mince... | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mer 20 Mai 2009 - 0:39 | |
| - Citation :
- J'en dirai plus demain mais je suis globalement assez déçu.
Ah.. Danièle Heymann, dans Marianne, était conquise, elle.. Je me demande quand même, après être allée au cinéma tous les jours pendant mon séjour français, et avoir vu à chaque fois la BA, puis avoir lu je ne sais combien d'articles sur le film, expliquant qui filme quoi, etc, si on n'est pas toujours déçu après? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mer 20 Mai 2009 - 8:39 | |
| Avant que Marko nous en dit plus, voici ce que j'ai pû lire ce matin: Cannes: Almodóvar-Cruz, couple de l'année20/05/2009 Romance, passion dévorante du septième art et passé douloureux auquel il faut faire face : l'Espagnol Pedro Almodóvar a fait son cinéma, mardi, au festival de Cannes, avec Étreintes brisées, où Penélope Cruz incarne toutes les icônes féminines du grand écran.
Bien accueilli par la presse le matin, Étreintes brisées n'a pas suscité les ovations reçues par Volver il y a trois ans, ou Tout sur ma mère en 1999, primés l'un pour son scénario et le jeu de ses actrices, l'autre pour sa mise en scène. Sorti à la mi-mars en Espagne, où il a eu quelque 700000 spectateurs et en lice pour la Palme d'or, c'est le 4e film où Pedro Almodóvar dirige Cruz, auréolée de l'Oscar du meilleur second rôle décroché à Hollywood en février pour Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen. Étreintes brisées, dont le scénario navigue entre présent et passé, suit Harry Caine, un cinéaste aveugle qui vit sous un pseudonyme depuis une tragédie survenue quatorze ans plus tôt, alors qu'il se nommait encore Mateo Blanco. Amoureux de Lena (Penélope Cruz), Mateo affrontait alors la jalousie dévorante du mari de celle-ci, Ernesto Martel (Jose Luis Gomez), un riche homme d'affaires par ailleurs producteur de sa comédie Filles et valises. La réapparition du fils de ce dernier oblige Harry-Mateo à affronter les fantômes du passé et la disparition tragique de Lena. Avec Étreintes brisées - le titre fait référence à une photo d'un couple enlacé, déchirée peu après avoir été prise - Almodóvar fait du héros son propre double, l'incarnation de sa passion dévorante pour le cinéma et les actrices. La dernière réplique prononcée par Harry-Mateo est une profession de foi : «Les films, il faut toujours les terminer, même si on est devenu aveugle.
Penélope Cruz, icône féminine
Écrit pour Penélope Cruz, ce long métrage métamorphose l'actrice en une série d'icônes féminines : mutine façon Audrey Hepburn dans Sabrina, bombe sexuelle à la Marilyn Monroe, ou brune héroïne de polars aux lèvres rouge sang. Outre les nombreuses et rituelles références à ses maîtres, Bergman, Hitchcock ou Fellini, Étreintes brisées fait défiler tout l'univers almodovaresque, dans un joyeux carrousel. Tourné avec son égérie Rosy de Palma dans le même décor de loft, Filles et valises est un remake de Femmes au bord de la crise de nerfs (1988), l'un des premiers grands succès d'Almodóvar. Et le cinéaste, qui décide de terminer un film saboté par son producteur 14 ans plus tôt, est aussi un aveugle qui décide de ne plus occulter son passé. En cela, il est une «métaphore de l'Espagne» prête à affronter les traumatismes de la dictature franquiste (1939-1975), estime Almodóvar. «Nous vivons en démocratie depuis 30 ans, les choses ont changé. Il est maintenant indispensable de retrouver la mémoire du passé», a-t-il dit.source | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mer 20 Mai 2009 - 13:39 | |
| - Marie a écrit:
-
- Citation :
- J'en dirai plus demain mais je suis globalement assez déçu.
Ah.. Danièle Heymann, dans Marianne, était conquise, elle.. Je me demande quand même, après être allée au cinéma tous les jours pendant mon séjour français, et avoir vu à chaque fois la BA, puis avoir lu je ne sais combien d'articles sur le film, expliquant qui filme quoi, etc, si on n'est pas toujours déçu après? Je n'avais presque rien lu exprès avant mais j'avais vu cette bande annonce... Je suis ok avec Queenie qui évite de regarder les BA pour garder le plaisir de la découverte intact. Dans ce cas précis la BA donne une impression de rythme et de mélancolie qui laisse augurer quelque chose de très intense. Le problème c'est qu'on y voit tous les plans les plus beaux et que le film n'a pas du tout ce rythme et cette intensité. Mais je suis sûr que plein de gens vont y voir une sorte de maîtrise, de sagesse, d'aboutissement... Je n'ai vu que la construction et quelques éclairs de magie avec notamment la formidable actrice qu'est Blanca Portillo.
Dernière édition par Marko le Mer 20 Mai 2009 - 13:41, édité 1 fois | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mer 20 Mai 2009 - 13:40 | |
| Bon...alors c'est décidé...Je ne regarde pas la bande-annonce... | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Mer 20 Mai 2009 - 20:29 | |
| Les favoris temporaires (Les films d'Haneke, Tsai Ming Liang, Gaspar Noé et d'autres n'ayant pas encore été projetés ): - Citation :
- Côté journalistes français, le tiercé gagnant est à ce jour le suivant : « Un prophète » de Jacques Audiard arrive très nettement en tête, suivi mais de plus loin par « Etreintes brisées » d’Almodovar puis du film de Ken Loach, « Looking for Eric » . En toute dernière position « Antichrist » de Lars von Trier
Et côté étrangers ? les résultats sont plus serrés mais très clairs eux aussi : « Un prophète » vient en tête suivi du film de Jane Campion, « Bright Star » et de « Etreintes brisées ». En lanterne rouge : « Kinatay » de Brillante Mendoza. Haneke: - Citation :
- Haneke pourrait légitimement dédicacer son « Ruban blanc » à toutes les cinématographies d’Europe du Nord depuis la création du cinématographe. Visuellement époustouflant, son film a des allures de chef d’œuvre définitif qui donne envie de revisiter l’ensemble de ses films. Comme on tire le fil d’une pelote.
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| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Jeu 21 Mai 2009 - 13:13 | |
| Je ne résiste pas à l'envie de recopier cet article de Jean-Michel Frodon, directeur des Cahiers du cinéma, à propos du Tsai Ming Liang. Et quand je lis ça je me remets à nouveau à rêver d'une palme d'or pour ce réalisateur génial. - Citation :
- C'est comme un rêve. Mais lequel? Invité à réaliser un film sur le Louvre, Tsai Ming Liang laisse affleurer et se condenser en visions ce qui le hante. L'amour des oeuvres, le décès de sa mère, l'émotion intacte face à la présence de Jean-Pierre Léaud, aujourd'hui comme en Doinel d'il y a cinquante ans, le lointain et le proche, les mythes saturés de désir, de sexe, de mort. [...]
Visage est une succession de plans-tableaux d'une impressionnante beauté, dont le sens et les effets ne se révèlent que progressivement, à mesure que l'on s'abandonne à une expérience sensorielle et onirique qui n'exhalera toute sa puissance qu'après, bien après la projection. De Saint-Jean Baptiste à François Truffaut, d'un grand cerf jailli des légendes païennes aux costumes de Christian Lacroix et aux chorégraphies de Philippe Découflé, de Ghirlandaio à Malevitch, des figures innombrables viennent peu à peu habiter un film qui s'ouvre lentement, comme une immense fleur de papier sur l'eau du fleuve - la Seine, le Styx ou le Léthé. Est-ce le cinéma lui-même qui aurait rêvé? - Citation :
- "Contrairement à ce qu’on imagine, Tsai crée dans le plaisir. Ce qui change parfois de la souffrance de certains européens. Quand il tourne, il est dans une espèce de transe, c’est extraordinaire. Et quand il trouve ce qu’il cherchait, il rit, il rit. Il a une banane !"
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| | | Li Main aguerrie
Messages : 462 Inscription le : 09/05/2009
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Jeu 21 Mai 2009 - 19:09 | |
| Le Haneke semble faire forte impression : - Citation :
- L'Autrichien Michael Haneke a marqué un grand coup avec "Le ruban blanc", dévoilé jeudi au Festival de Cannes, un film à l'extraordinaire photographie en noir et blanc, qui dissèque les méfaits de l'éducation ultra-répressive en vogue en Europe, au début du XXe siècle.
De son côté Xavier Giannoli est entré en lice pour la Palme décernée dimanche avec "A l'origine", où un petit arnaqueur campé par François Cluzet monte un faux chantier d'autoroute. Le directeur autrichien Michael Haneke lors du photocall du " Ruban blanc" au Festival de Cannes le 21 mai 2009 Dépassé par son escroquerie, il redonne espoir à toute une ville au fil d'une "fresque intime" bien accueillie jeudi. Le Français Jacques Audiard restait avec "Un prophète", le favori des critiques interrogés la veille par le magazine professionnel Screen, suivi par "Bright star" de Jane Campion et "Etreintes brisées" de Pedro Almodovar. Signé Haneke, "Le ruban blanc" a toutefois fortement impressionné. En 1913, dans une petite communauté rurale de l'Allemagne du Nord alors que la moisson bat son plein, une série d'actes criminels frappe les esprits. Un câble tendu entre des arbres provoque une grave chute du médecin (Rainer Bock) qui rentrait chez lui sur son cheval au galop, puis l'enfant du baron (Ulrich Tukur) grand propriétaire foncier et autorité locale, disparaît. On le retrouvera ligoté et férocement battu. Rituel punitif ? Vengeance personnelle ? Ces actes mystérieux "réveillent des peurs ancestrales" dit le narrateur, l'instituteur du village. Le titre, "Le ruban blanc", fait référence au morceau de tissu immaculé que le pasteur (Burghart Klaussner) fait porter à ses enfants pour leur rappeler "l'innocence et la pureté" qu'il attend d'eux. Héros du film, les enfants sont, avec les femmes, les principales victimes de la société fortement répressive décrite par Haneke. Dans un ordre social figé dans des hiérarchies séculaires, aristocrates et paysans ont des rapports quasi féodaux et la soumission inconditionnelle exigée des enfants fonctionne sur un modèle d'autorité militaire. Le film décortique de manière saisissante une "pédagogie noire" basée sur la torture morale et l'humiliation - étudiée par la psychanalyste Alice Miller -, diffusée en Europe dès le XIXe siècle et jusqu'aux années 1950, via des manuels d'éducation qui furent de gros succès de librairie, étudiés de près par Haneke. Vouvoiement, baisemain, froideur, discipline de fer, châtiments corporels: se croyant dépositaires de l'autorité divine, les parents estiment devoir "dresser" des enfants dont la vitalité est forcément synonyme de "mal". La caméra pénètre dans d'irréprochables intérieurs bourgeois, s'arrêtant à une porte pour mieux laisser le spectateur imaginer les sévices commis derrière. "Le ruban blanc" n'est pas que le portrait d'une génération qui 20 ans plus tard embrassera le nazisme, estime Haneke pour qui ce film décortique "les racines de n'importe quel terrorisme, politique, ou religieux".
"Si on pense savoir ce qui est juste, on devient très vite inhumain", estime-t-il dans un entretien avec l'AFP.
Haneke a été deux fois récompensé à Cannes, pour la mise en scène de "Caché" en 2004 et avec "La pianiste", adapté d'un roman d'Elfriede Jelinek, qui trois ans plus tôt avait raflé le Grand Prix et les deux prix d'interprétation, dont l'un était allé à Isabelle Huppert... qui préside le jury cette année. Un avantage pour lui ? "Elle est consciente que tout le monde se posera la question. Et elle est assez intelligente et intègre pour favoriser les films qu'elle aime", dit-il.
Source : TV5 monde | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Jeu 21 Mai 2009 - 20:17 | |
| Restent Gaspar Noé, Tsai ming Liang et Isabelle Coixet... Lars Von Trier et Mendoza font vraiment l'unanimité contre eux... | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Ven 22 Mai 2009 - 10:11 | |
| - Marie a écrit:
-
- Citation :
- J'en dirai plus demain mais je suis globalement assez déçu.
Ah.. Danièle Heymann, dans Marianne, était conquise, elle.. Je me demande quand même, après être allée au cinéma tous les jours pendant mon séjour français, et avoir vu à chaque fois la BA, puis avoir lu je ne sais combien d'articles sur le film, expliquant qui filme quoi, etc, si on n'est pas toujours déçu après? Vu hier Abrasados ratos (excusez mas le titre français fait vraiment trop BC ) sans avoir lu la moindre critique, ni vu la moindre BA ou même photo.... Et on a été embarqués, comme d'habitude! C'est un film plus posé, moins dans la provoc' ou l'excès, mais qui parle de choses assez diverses comme la quête de l'écrivain et celle du cinéaste, et qui laisse pas mal de place à l'imaginaire. Il y a de très belles scènes, on rit même parfois, et Almodovar nous surprend toujours. Bref on a beaucoup aimé! Alors faites comme nous, allez-y les yeux fermés et les oreilles closes | |
| | | Li Main aguerrie
Messages : 462 Inscription le : 09/05/2009
| Sujet: Re: Festival de Cannes, année après année Ven 22 Mai 2009 - 11:10 | |
| - aériale a écrit:
Vu hier Abrasados ratos
Abrazos Aujourd'hui Gaspard Noé en lice. Lu dans Première (acheté car Isabelle Huppert en est la rédactrice en chef ce mois) "Noé, très inspiré par Le livre tibétain des morts, promet de retranscrire l'état hallucinogène provoqué par la DMT, une substance psychotrope composée de la molécule sécrétée par le cerveau juste avant la mort." Un projet pour le moins intrigant... | |
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