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 Festival de Cannes, année après année

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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyDim 17 Mai 2009 - 12:00

Babelle a écrit:


Impossible de trouver 1 extrait du Resnais -Sabine Azéma, André Dussollier, Emmanuelle Devos, Mathieu Almaric (cheers )... Les Herbes Folles

J'ai lu que "Les herbes folles" est adapté d'un livre de Christian Gailly, L'incident.


Le livre de Gilles Jacob me tente bien!


Aujourd'hui en compétition :

- Vengeance de Johnnie To
- Kinatay de Brillante Mendoza
(John John aime )
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyDim 17 Mai 2009 - 13:09

Queenie a écrit:

Bright Star de Jane Campion (Keats, angleterre, amour, poésie).
L'affiche entrevue est superbe (j'espère que ce sera bien celle-là) :
Festival de Cannes, année après année - Page 9 19100410

Fish Tank de Andrea Arnold (jeunesse, violence, danse, angleterre)

Où l'on découvre que Queenie sous le masque de la rebelle cache une jeune fille en fleur! Wink Accueil assez moyen pour ce film mais il me fait aussi très envie.

Li a écrit:
Aujourd'hui en compétition :

- Vengeance de Johnnie To
- Kinatay de Brillante Mendoza
(John John aime )

"John John" et surtout "Serbis" qui tout en étant constamment à la limite du glauque arrivait à donner une vie incroyable à tout ce petit monde d'un cinéma porno. Il avait pas mal divisé d'ailleurs ce qui est souvent bon signe.
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyDim 17 Mai 2009 - 13:12

Nezumi a écrit:
Une copine à moi est justement en train de le lire et le trouve passionnant, et pas si people que l'on pourrait penser.

Gilles Jacob est un type passionnant et qui a fait beaucoup pour donner à Cannes le niveau de qualité qu'il a atteint. Il faut que je lise ce livre aussi.
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyLun 18 Mai 2009 - 11:25

Queenie voulait des interviews de Lars Von Trier:

Citation :
INTERVIEW - Le cinéaste danois est de retour à Cannes pour la huitième fois.

Comme d'habitude, il est venu du Danemark à Cannes au volant de son motorhome et s'est installé dans le plus sélect hôtel de la Côte, celui du Cap d'Antibes. «Trois jours de voyage en choisissant les meilleures étapes», avoue malicieusement Lars von Trier, tee-shirt noir, regard bleu et fébrile derrière ses fines lunettes. Palme d'or pour Dancer in the Dark en 2000, il revient en compétition avec Antichrist, joué seulement par deux acteurs, l'Américain Willem Dafoe et la Française Charlotte Gainsbourg. Lui est psy et emmène sa femme dans leur chalet perdu en forêt pour tenter de conjurer leur chagrin après la perte accidentelle de leur enfant. Un couple bergmanien qui nous entraîne non pas dans une relecture de Scènes de la vie conjugale mais plutôt dans l'univers sombre du cinéaste danois. Explications.

L'histoire de votre nouveau film tient en quelques lignes. Où nous entraîne-t-elle ? Du côté du fantastique, des forces du bien et du mal, de la guerre des sexes, de la religion ?

Lars VON TRIER. - Sans doute le spectateur pourra y trouver tous ces éléments. Pour ma part, il est difficile de le dire dans la mesure où j'ai laissé parler mon imagination, mon instinct plus que mon intellect, en donnant pas mal de liberté aux acteurs. Le script ne fait que soixante pages. Cela peut sembler bizarre, mais c'est la première fois que je ne parviens pas à décrire réellement mon film. Je me trouvais dans une profonde dépression, il y a deux ans. C'était très dur, et il a été pour moi comme une ­thérapie.

Cette dépression a-t-elle gêné ou au contraire renforcé la conception du film ?

Je n'avais pas la force de tenir une caméra, mais je pouvais diriger mon équipe. L'inspiration était toujours là. Elle m'a permis de sortir de cet état léthargique qui m'envahissait. Plutôt que de rester couché à regarder le plafond j'ai travaillé et le film est le résultat de cet effort. Ce n'est pas pour cela qu'Antichrist est un film plus sombre que les autres. Il renvoie à mes premiers longs-métrages, comme Element of Crime (grand prix de Cannes en 1984, NDLR).

Antichrist est-il un film de genre, thriller mystique ou romantique, film d'horreur ?

Je n'ai jamais réussi à faire un film de genre pur parce que j'ai toujours tendance à y ajouter quelque chose de personnel, que ce soit dans un mélodrame, comme Breaking the Waves, ou une comédie musicale, comme Dancer in the Dark. Antichrist est, je crois, très romantique, proche de l'univers d'Edgar Allan Poe.

Selon l'apôtre Jean, l'Antéchrist est celui qui renonce aux paroles du fils de Dieu et déteste le monde. Est-ce votre cas ?

Non, pas du tout. (Rires.) J'ai retenu ce titre en pensant au livre de Friedrich Nietzsche L'Antéchrist. Imprécation contre le christianisme que je n'ai jamais fini de lire depuis l'âge de 12 ans et qui était toujours sur ma table de chevet… En fait, je me sens plus proche de mon compatriote August Strindberg qui a beaucoup écrit sur la guerre des sexes. Il était paranoïaque et s'était rendu à Paris pour se soigner chez un médecin, le docteur Jacobsen, qui fut aussi celui du peintre Munch. Strindberg voulait rencontrer Dieu, ce qui était optimiste de sa part… Je n'en suis pas encore là ! Ma religion, c'est le cinéma.

Vous ne croyez pas en Dieu ?


Je ne suis pas sûr. C'est un sujet délicat, qui prend parfois le temps d'une vie. Ne m'entraînez pas sur ce terrain-là. J'essaie vraiment de croire, mais, pour moi, les religions ont été inventées par les hommes eux-mêmes et non par Dieu.

Vous citez justement Le Cri de Munch à propos de votre film. Pourquoi ?
Parce que cette composition est proche de ce que j'ai ressenti en le réalisant. J'y ai puisé toutes mes peurs et mes émotions.

Vous empruntez également des extraits de Rinaldo, l'opéra de Händel. On dit que le cinéma, c'est la vie, le reflet de la réalité. Qu'en pensez-vous ?

Je me souviens d'avoir vu Le Miroir, d'Andreï Tarkovski. Ce fut une révélation. Le cinéma se nourrit de la vie et aussi de la ­religion.

Pourquoi avez-vous choisi Charlotte Gainsbourg ?

J'ai fait quelques auditions, notamment avec Eva Green, mais son contrat était trop compliqué. Charlotte Gainsbourg s'est imposée en s'investissant beaucoup dans le projet. C'est une personne très timide. Nous n'avons pas beaucoup parlé mais elle a immédiatement adhéré au film. De manière générale, j'ai toujours préféré diriger les actrices plutôt que les acteurs.

» Antichrist, drame de Lars von Trier avec Willem Dafoe et Charlotte Gainsbourg. Durée : 1 h 40. Sortie : le 3 juin.


L'accueil est loin d'être enthousiaste...

Blog de France Inter: pour tout lire ou réécouter: Lien

Citation :
La meule d'or est attribuée à...

Dimanche 17 Mai 2009 21:47

« Bonjour,
Je m’appelle Lars von Trier et je suis votre nouveau prof de philo à deux euros pas plus. Prenez en note le sujet du jour : « Nature et culture, fromage ou dessert ? ». Vous le traiterez en 1h40 en partant de la situation de départ suivante : un homme et une femme font intensément l’amour, tandis que leur petit garçon, un vrai débrouillard celui-là, se tire de son berceau avec son doudou à la main, les mate le temps de faire exploser le tabou de la scène originelle et finit par monter sur un escabeau et se défenestrer involontairement. Le couple parental fait ensuite son travail de deuil dans une stricte répartition des tâches : la femme pleure et l’homme la traite (normal il est thérapeute, oui, il le sait que théoriquement cela ne se fait pas de prendre son épouse en thérapie mais pour compenser cette dérogation à la règle il lui signifie qu'il ne pourra plus la prendre tout court jusqu'à complète guérison). Ensemble, ils vont alors dans la forêt en un lieu appelé l’Eden (non ? si !) et là les drames peuvent commencer, tous fondés sur le fait que la nature n’aime pas être dérangée pour si peu. La pauvre mère se remet mal de tout ça, tout en présentant des symptômes d’hystérie et de nymphomanie (n’oublions pas que c’est une femme…), sans compter un déchaînement de violences physiques à l’égard de son conjoint : elle finit par lui fixer de force et en force une grosse meule de pierre à la jambe, histoire de le rendre plus attaché à elle. Lui, de son côté a bien du mal avec sa femme si émotive. Il est pourtant la culture incarnée (pensez, il est thérapeute) et il voit des Bosh (le peintre mais aussi la perceuse) partout et des Goya (le peintre uniquement, je n’ai pas trouvé l’autre référence et pourtant connaissant ce farceur de Lars, elle doit bien exister).Inventez la suite. »

Ne comptez pas sur moi pour vous dire que tout cela m’indispose, me choque ou me bouleverse. J’ai regardé ce spectacle dans la plus totale indifférence, lorgnant vers ma montre de temps en temps, songeant à certains films de Lars von Trier que j’aime bien. Bon d'accord, pas vraiment la complétude absolue du coup, mais on ne peut pas tout avoir tout le temps, n'est-ce pas ? Quoi que... Evidemment von Trier se fiche de nous, évidemment ce grand Guignol (je vous ai en fait épargné le pire, mutilations et auto-mutilations sexuelles en tête !) n’a d’autre but que de nous faire rire. Un rigolo ce Lars qui intitule son film « Antichrist » et fait se côtoyer ce mot avec le symbole de la femme sur le générique de début. Et ainsi de suite jusqu’au générique de fin où l’on apprend que le film est dédié à... Tarkovski.
Fin de la parenthèse scandinave.
Je me paierai bien une petite tranche de Jacques Audiard, moi. Histoire de revenir aux fondamentaux !
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyLun 18 Mai 2009 - 12:02

Le film de Brillante Mendoza a l'air très éprouvant:


Citation :
Cannes: "Kinatay", une plongée ténébreuse dans l'horreur
Par Wilfrid Exbrayat

CANNES - Le Festival de Cannes avait perdu l'habitude depuis quelques années de montrer en compétition des films profondément choquants; "Kinatay", projeté dimanche en compétition, en constitue le retour remarqué.

"Kinatay", que l'on pourrait traduire par "massacré", est le dernier long métrage du cinéaste philippin Brillante Mendoza, déjà présent l'an passé en compétition avec "Serbis".

Peping (Coco Martin) étudie à l'école de police et arrondit ses fins de mois par de menus trafics. Des gangsters ou des policiers corrompus, le film n'est pas clair sur ce point, font appel à lui pour un travail mieux payé.

Il devra prendre part à l'assassinat épouvantable de Madonna (Maria Isabel Lopez, une ex-miss Philippines), une prostituée qui n'a plus les moyens de payer sa drogue.

L'exécution nocturne, précédée d'un viol, est dépeinte dans toute sa brutalité la plus crue - à mille lieues de la violence spectacle d'un Quentin Tarantino. S'y ajoute le démembrement de la victime, dont les morceaux seront éparpillés sur le trajet de retour.

L'histoire dépeinte par "Kinatay", qui est une co-production française, repose sur un témoignage recueilli par le cinéaste alors qu'il préparait un précédent film.

"Je suis tombé sur un étudiant qui avait une histoire très intéressante à raconter sur son implication avec le milieu", a expliqué le cinéaste dimanche, dans une salle de conférences de presse aux deux tiers déserte.

Débutant de jour par le mariage de Peping, l'histoire s'achève à l'aube, respectant pratiquement l'unité de temps. Brillante Mendoza filme presque en temps réel le trajet qui va amener la victime et ses tortionnaires vers le lieu de l'exécution.

"Je voulais qu'il y ait identification du public avec le personnage et je pensais que le temps réel serait la manière la plus efficace de le faire", dit Mendoza.

"Pris au piège", comme l'explique le cinéaste, et son intégrité à jamais perdue, comme le signale un intertitre du film, Peping, quoique horrifié, aidera ses comparses à accomplir leur tâche.

Brillante Mendoza accorde toujours une attention particulière à la bande sonore. "Serbis" en était l'exemple même et cela est vrai aussi pour "Kinatay", avec l'assourdissante circulation de Manille, les bruitages divers accompagnant tous les instants du film ou une musique éprouvante pour les nerfs.
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyLun 18 Mai 2009 - 12:49

Merci pour les critiques et interview!

Celle du film Antichrist m'a faite sourire!

Certains sont plus enthousiastes :


Citation :
Même si ça paraît difficile à croire, Antichrist constitue un sommet dans la filmographie de Lars Von Trier. Sur le papier, le film raconte les derniers battements de coeur d'un couple (Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe), hanté par la mort d'un enfant. Un mélodrame conjugal gangréné par l'horreur métaphysique, l'hystérie et le fantastique. A l'écran, il s'agit ni plus ni moins d'un uppercut où le cinéaste, que beaucoup de cinéphiles avaient précocement enterré avec son Dogme et ses trilogies, ravive un éblouissement formel et une invraisemblable vérité que l'on n'avait plus eu chez lui depuis Europa, voire L'élément du crime. Comme à la bonne époque, l'expérience ressemble à une séance d'hypnose dégénérée qui commence par une scène choc et sublime (la mort de l'enfant qui se jette par la fenêtre). C'est également un film-somme symboliste et viscéral, dédié à Tarkovski et hanté par l'ombre tutélaire de Bergman (La source mais aussi Scènes de la vie conjugale), qui joue de sa lenteur jusqu'à l'étrangeté.


Antichrist fonctionne comme une histoire à évolution continue, à géométrie variable, à transformations à vue. Lars ne fait régner le chaos que pour isoler et faire vibrer les ressorts les plus ténus de la conscience. L'impact violent des situations révèle les sortilèges démoniaques d'une doublure du monde invisible, toujours menaçante. Pendant longtemps, on erre quelque part entre frayeur sourde et émotion esthétique, ensorcellement morbide et rédemption thérapeutique. Ce grand bloc d'étrangeté, où l'on partage la quintessence d'une aventure intérieure et dans lequel le romantisme le plus trash le dispute à l'érotisme le plus masochiste, va jusqu'à franchir déraisonnablement une ligne au-delà de laquelle on trouve une sorte d'hystérie maladive, une démence du sens et des affects. Willem Dafoe et Charlotte Gainsbourg, en total dénuement, sont prodigieux. Le film, aussi.
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyLun 18 Mai 2009 - 13:41

Une interview de L. Von Trier, Charlotte Gainsbourg et W. Dafoe , ici Clic!

Charlotte Gainsbourg ne pensait pas être prise pour le rôle, elle se pensait trop normale... Razz
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyLun 18 Mai 2009 - 15:36

Ouf ! Cette critique me rassure! C'est plutôt comme ça que j'imagine ce film...
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyLun 18 Mai 2009 - 17:25

Li a écrit:
Une interview de L. Von Trier, Charlotte Gainsbourg et W. Dafoe , ici Clic!

Charlotte Gainsbourg ne pensait pas être prise pour le rôle, elle se pensait trop normale... Razz
Il parlait de ce film à la radio ce matin
Marc Cassidy journaliste sur place.
Ce film aurait reçu des huées. Un film très dur y paraît.
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyLun 18 Mai 2009 - 20:03

[quote="[b]Li[/b]"]
Babelle a écrit:
- Kinatay de Brillante Mendoza
-(John John)
Ah, je n'avais pas vu! Ils en parlent ils en parlent? Pas encore de fil sur Mendoza par chez nous... il a l'air très bien ce garçon!
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyLun 18 Mai 2009 - 20:31

[quote="Babelle"]
[b]Li[/b] a écrit:
Babelle a écrit:
- Kinatay de Brillante Mendoza
-(John John)
Ah, je n'avais pas vu! Ils en parlent ils en parlent? Pas encore de fil sur Mendoza par chez nous... il a l'air très bien ce garçon!


C'est un cinéaste intéressant qui filme de manière une peu cafardeuse avec des images délavées et presque floues une réalité sociale peu reluisante. John John racontait l'histoire d'une nourrice chargée d'élever des enfants abandonnés des bidonvilles de Manille avant qu'ils ne soient remis à des parents adoptifs américains. C'était évidemment déchirant. Serbis se passait dans un cinéma porno tenu par une famille dont on découvrait la vie, les difficultés sociales... Dérangeant et cru mais avec quelque chose de tendre.
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyLun 18 Mai 2009 - 22:58

Heureusement qu'il y a ce fil...Je ne sais pas comment rattrapper mon retard d'infos sur le festival...
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyMar 19 Mai 2009 - 11:28

Aujourd'hui, en lice PEDRO ALMODOVAR cheers et Marco Bellocchio.


Le film de LVT a recueilli les sifflets et les rires.

Un article du Monde :

Citation :
Chaque année, il y a toujours un ou deux films en compétition officielle qui déclenchent des polémiques plus ou moins houleuses chez les festivaliers à Cannes. Pour cette 62e édition, la Palme d'or du film le plus controversé revient pour l'instant incontestablement au film danois de Lars von Trier, Antichrist, avec Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe.

Les deux projections de presse du dimanche 17 mai ont attiré la foule des grands jours et se sont déroulées dans une ambiance assez électrique. Plusieurs journalistes ont purement et simplement quitté la salle avant la fin du film, des éclats de rire ont ponctué les scènes les plus violentes, notamment celle où Charlotte Gainsbourg s'automutile le sexe avec des ciseaux. A la fin, applaudissements et huées se sont mêlés.

Mais au fait, de quoi parle ce film ? La bande-annonce disponible sur de nombreux sites donne l'atmosphère générale de ce long métrage, placé sous le double signe du sexe et du sang. L'intrigue se résume en quelques phrases que l'on retrouve sur la plupart des sites : un couple en deuil (interprété par Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe) - après le décès de leur unique enfant - se retire à "Eden", un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses vont de mal en pis...

La majorité des sites Internet de journaux, après en avoir raconté les grandes lignes, reviennent sur le scandale provoqué sur la Croisette par ce film. C'est le cas notamment des sites web de Rue89 et de Commeaucinéma, qui titrent respectivement "un film du genre n'importe quoi" et "LE scandale de Cannes !".

D'autres se font l'écho de l'ambiance houleuse des projections de presse, comme TF1-LCI.fr, Francesoir.fr, ou encore 20minutes.fr.

Du côte de Twitter aussi, le film de Lars von Trier suscite bon nombre de commentaires du type : "Antichrist en quelques mots : excision, copulation, masturbation, immolation, hallucination", "Entendu à la sortie d'Antichrist : "J'en pouvais plus. J'aurais voulu avoir des boules Quiès..." Ambiance" ou encore "Une spectatrice s'évanouit pendant la projo d'Antichrist".

Reste à voir quelle sera la réaction du public lors de la projection officielle de ce lundi soir à 22 h 30. Après avoir monté les marches en smokings et en robes longues, les spectateurs vont-ils apprécier les images choc du film ?

Dans cet océan de commentaires négatifs, il convient sans doute de laisser le mot de la fin à l'accusé lui-même, en l'occurrence à Lars von Trier en personne, qui a déclaré, lors de la conférence de presse du film ce midi : "Je n'ai pas à justifier le film. (...) Je travaille pour moi-même ; j'ai fait ce film que j'aime bien et je ne l'ai pas fait pour un public donné. Je ne dois d'explications à personne. Peu importe que la presse ait une attitude un peu négative."


Le film de Ken Loach a été lui applaudi, mais j'ai l'impression plus parce qu'il faisait du bien après Kinatay ou Antichrist que pour sa qualité même .

Citation :
Programmé alors que le Festival de Cannes s'offrait son lot rituel de films éprouvants, générateurs de polémiques et pour certains de chahuts protestataires, Looking for Eric, de Ken Loach, a été vécu comme une mi-temps récréative. Lundi 18mai, en projection de presse, ses supporters ont ponctué le film en manifestant un enthousiasme exubérant. L'ex-footballeur français Eric Cantona, artiste du ballon rond reconverti en comédien pour grand écran, s'est retrouvé à la fois fêté comme un dieu du stade et comme un acteur décrispant de la Croisette.

C'est à lui que revient l'initiative du film. Touché par l'histoire d'un facteur de Leeds dont il était l'idole et qui, pour venir l'applaudir sur le stade de Manchester United (club au maillot rouge et au prestigieux palmarès), avait perdu sa femme et son boulot, Cantona décide de lui rendre hommage dans un film où il raconterait ses relations avec ses fans. Il fallait un réalisateur anglais et féru de football. Ken Loach accepta.

Eric Cantona a mis autant de fierté que d'autodérision dans cette comédie, où il incarne le gourou d'un supporter en déroute. Eric Bishop est inconsolable d'avoir quitté jadis la jeune femme avec laquelle il brillait dans les concours de rock'n roll et qu'il n'a cessé d'aimer depuis. Mais il n'ose pas revenir devant elle faire amende honorable. Déconsidéré par sa fille, malmené par un fils qui est tombé sous la coupe d'un malfrat local et risque la prison, Eric Bishop a la tête à l'envers. Sur la route, dans la bagnole empruntée à un pote, il fait des tours de rond-point à contresens et finit dans le ravin. Ses collègues échouent à le sortir de la dépression. Seule son idole, Eric Cantona, pourrait lui redonner goût à la vie…

Comme dans un film de Frank Capra, c'est ce qui va se passer. Le fantôme de Cantona apparaît dans la chambre du loser pour lui expliquer que la vie est belle, lui donner du charisme, un respect de soi, une confiance, une autorité. Cet ange gardien a marqué des buts fabuleux dont Ken Loach repasse ici et là les images d'archives en rafales. Le voilà coach physique et sentimental de celui qui se donne chaque matin la force de vivre en toisant son affiche grandeur nature du footballeur, et qu'il encourage à ouvrir sa malle aux souvenirs, une cure de reconversion.

Looking for Eric aligne un certain nombre de manières d'incarner la paternité : génétique, symbolique, virtuelle, dévastatrice, régénératrice. C'est une leçon sur le respect des règles (sportives, sociales), une histoire de solidarité illustrée par une scène de punition collective où tout le monde porte le même masque. Une variation sur le thème du double, de l'identification, de l'idole.

Il est aussi beaucoup question de chaussures dans ce film. Les chaussures à crampons des footballeurs, qui génèrent le bonheur des gradins et des téléspectateurs agglutinés dans les pubs devant leurs chopes de bière, alimentent une solidarité entre supporters, canalisent l'insatisfaction sociale. Et les chaussures en daim d'Eric Bishop, symboles d'un coup de foudre amoureux et d'un possible retour au pas de danse.

Ken Loach a marqué des buts somptueux dans le passé, ce n'est pas avec ce film qu'il remportera le trophée des champions. Il faut le considérer comme une parenthèse, une espièglerie après deux sujets très durs consacrés à l'Irlande (Le vent se lève, 2006) et à l'exploitation sociale des sans-papiers (It's a Free World, 2008).

Inégal, trop long, manquant de feintes dans le montage, Looking for Eric est bon enfant, habité par l'inénarrable présence d'un Cantona aux aphorismes si percutants que le scénariste Paul Laverty lui en invente à tous crins. Mais c'est un Ken Loach aux petits pieds.


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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyMar 19 Mai 2009 - 13:00

Li a écrit:
Aujourd'hui, en lice PEDRO ALMODOVAR cheers et Marco Bellocchio.


Le film de LVT a recueilli les sifflets et les rires.

Un article du Monde :

Citation :
Chaque année, il y a toujours un ou deux films en compétition officielle qui déclenchent des polémiques plus ou moins houleuses chez les festivaliers à Cannes. Pour cette 62e édition, la Palme d'or du film le plus controversé revient pour l'instant incontestablement au film danois de Lars von Trier, Antichrist, avec Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe.

Les deux projections de presse du dimanche 17 mai ont attiré la foule des grands jours et se sont déroulées dans une ambiance assez électrique. Plusieurs journalistes ont purement et simplement quitté la salle avant la fin du film, des éclats de rire ont ponctué les scènes les plus violentes, notamment celle où Charlotte Gainsbourg s'automutile le sexe avec des ciseaux. A la fin, applaudissements et huées se sont mêlés.

Mais au fait, de quoi parle ce film ? La bande-annonce disponible sur de nombreux sites donne l'atmosphère générale de ce long métrage, placé sous le double signe du sexe et du sang. L'intrigue se résume en quelques phrases que l'on retrouve sur la plupart des sites : un couple en deuil (interprété par Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe) - après le décès de leur unique enfant - se retire à "Eden", un chalet isolé dans la forêt, où ils espèrent guérir leurs coeurs et sauver leur mariage. Mais la nature reprend ses droits et les choses vont de mal en pis...

La majorité des sites Internet de journaux, après en avoir raconté les grandes lignes, reviennent sur le scandale provoqué sur la Croisette par ce film. C'est le cas notamment des sites web de Rue89 et de Commeaucinéma, qui titrent respectivement "un film du genre n'importe quoi" et "LE scandale de Cannes !".

D'autres se font l'écho de l'ambiance houleuse des projections de presse, comme TF1-LCI.fr, Francesoir.fr, ou encore 20minutes.fr.

Du côte de Twitter aussi, le film de Lars von Trier suscite bon nombre de commentaires du type : "Antichrist en quelques mots : excision, copulation, masturbation, immolation, hallucination", "Entendu à la sortie d'Antichrist : "J'en pouvais plus. J'aurais voulu avoir des boules Quiès..." Ambiance" ou encore "Une spectatrice s'évanouit pendant la projo d'Antichrist".
Reste à voir quelle sera la réaction du public lors de la projection officielle de ce lundi soir à 22 h 30. Après avoir monté les marches en smokings et en robes longues, les spectateurs vont-ils apprécier les images choc du film ?

Dans cet océan de commentaires négatifs, il convient sans doute de laisser le mot de la fin à l'accusé lui-même, en l'occurrence à Lars von Trier en personne, qui a déclaré, lors de la conférence de presse du film ce midi : "Je n'ai pas à justifier le film. (...) Je travaille pour moi-même ; j'ai fait ce film que j'aime bien et je ne l'ai pas fait pour un public donné. Je ne dois d'explications à personne. Peu importe que la presse ait une attitude un peu négative."

Un film qui ne donne pas envie!!! jemetate
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MessageSujet: Re: Festival de Cannes, année après année   Festival de Cannes, année après année - Page 9 EmptyMar 19 Mai 2009 - 13:55

Lars Von Trier aime déranger, créer la polémique. Il doit se régaler en voyant toutes ces réactions. C'est qu'il parvient toujours à revisiter les différents genres du cinéma en les poussant jusqu'à leur paroxysme sans avoir peur du grand guignol et du grotesque. Mais il le fait en même temps avec un tel génie de mise en scène que ça devient jouissif. Il a envie que le spectateur soit toujours en train de se demander si ce qu'il regarde est génial ou du foutage de gueule. Et c'est certainement un peu des 2 à chaque fois! Attendons de voir Antéchrist (début Juin déjà miammiam )

Et ce soir.... direct au Kinépolis pour assister à la projection du film d'Almodovar en même temps que Cannes! joie Tentez l'expérience partout où il y a des kinépolis qui le diffusent.


Dernière édition par Marko le Mar 19 Mai 2009 - 15:20, édité 1 fois
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