Festival de Cannes, année après année

On cite également Denis Villeneuve. De l'incertitude en tout cas : rendez-vous pour le palmarès demain à 19h (avec les inévitables rumeurs qui précéderont la cérémonie) !

Caméra d'or : César Augusto Acevedo pour La Tierra y la Sombra

Prix du scénario : Michel Franco pour Chronic
Prix d'interprétation féminine : Rooney Mara pour Carol et Emmanuelle Bercot pour Mon roi
Prix d'interprétation masculine : Vincent Lindon pour La loi du marché
Prix du jury : Yorgos Lanthimos pour The Lobster
Prix de la mise en scène : Hou Hsiao-Hsien pour The Assassin
Grand Prix : Laszlo Nemes pour Le fils de Saul
Palme d'or :  Jacques Audiard pour Dheepan

Palmarès qui déjoue les attentes mais qui me plait. Grosse surprise surtout pour le Audiard. A voir en salle en Août.

Je ne suis pas sûre que je serais assez motivée pour aller au cinéma en août.

Puisque Hou Hsiao-Hsien est récompensé :

La Cité des douleurs / Chu Tien-wen, Wu Nien-jen / Traduction Gwennaël Gaffric

Citation :

Premier film à oser aborder les événements dramatiques de février-mars 1947 et la « Terreur blanche » qui s’en est suivie, la Cité des douleurs (Lion d’or à Venise en 1989), chef-d’œuvre du cinéma taïwanais réalisé par Hou Hsiao-hsien, est l’aboutissement d’un travail « à trois voix » : celles du réalisateur lui-même, de Chu Tien-wen, auteure du « traitement », et de Wu Nien-jen, auteur de la « continuité dialoguée ».
Chu Tien-wen, avec sa sensibilité et son talent d’analyse, donne à chacun des personnages une émouvante épaisseur humaine ; Wu Nien-jen joue en virtuose des niveaux de langue et des situations ; Hou Hsiao-hsien interprète et synthétise, développant le style épuré et distancié qui fait la séduction et la force de ses films.
Ce premier scénario original publié en langue française d’un film sinophone est donné ici à lire telle une œuvre littéraire. À travers l’histoire foisonnante et tragique de la famille Lim, il fait ressentir intimement les « douleurs » de l’île de Taiwan en cette période où le colonisateur japonais cède la place au gouvernement autoritaire de la République de Chine. Il invite à (re)découvrir une brillante femme de lettres, bien connue pour ses romans et ses nouvelles, et un scénariste-dialoguiste (et réalisateur) remarquable. C’est enfin le moyen d’accéder à une meilleure compréhension d’une œuvre puissante et complexe de par sa démarche à la fois politique et mémorielle.
Chu Tien-wen vient à Paris présenter en avant-première la traduction en français du scénario de la Cité des douleurs réalisé par Hou Hsiao-hsien (1989). Une rencontre avec projection est prévue à La Fémis (nombre de places limité et uniquement sur invitation), puis à la librairie-boutique Potemkine dans le 10e arrondissement le 28 mai à 18h, où elle parlera de la question du scénario.
L'Asiathèque est très heureuse de présenter à cette occasion le bel ouvrage la Cité des douleurs sur un scénario original du film de Hou Hsiao-hsien, le livre sera présenté en avant-première à Potemkine avant sa sortie en librairie le 3 juin.
Potemkine
30 rue Beaurepaire - 75010 Paris

Je n'ai pas vu La cité des douleurs. HHH est un très grand cinéaste. Le prix de la mise en scène est le moins qu'on puisse lui offrir mais s'il y a quelqu'un qui le mérite c'est bien lui (indépendamment de ce dernier film que je n'ai évidemment pas vu).

Le palmarès idéal selon les inrocks, toutes catégories confondues:

Palme d’or : Cemetery of Splendour d’Apichatpong Weerasethakul 
Grand Prix : Trois souvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin 
prix de la mise en scène : George Miller pour Mad Max– Fury Road 
prix du jury : Les Mille et Une Nuits de Miguel Gomes

Un peu déçu pour ma part par le prix de la mise en scène pour Hou Hsiao-Hsien, qui reste un lot de consolation (et je ne pense pas que cela va contribuer à la réédition de sa filmographie qui reste en partie inaccessible, et notamment La cité des douleurs).

La palme d'Audiard m'indiffère, n'ayant pas apprécié ces précédents films mais je referai une tentative.
Je reste toujours aussi sceptique face à la tendance des doubles prix, surtout en matière d'interprétation.

Pour rebondir sur le palmarès des Inrocks, le film de Gomes a fait plutôt forte impression malgré son format intimidant (3x 2 heures). A découvrir bientôt en salles, mais il va falloir suivre le rythme des sorties avec une date pour chaque volume (24 juin, 29 juillet et 26 août).

Avadoro a écrit:

La palme d'Audiard m'indiffère, n'ayant pas apprécié ces précédents films  mais je referai une tentative.

idem. Je n'aime pas beaucoup son cinéma.

Nous sommes d'accord en ce qui concerne Audiard.

Gomes, je vais guetter, cela me tente beaucoup, et le format inédit, me séduit.

Dheepan : j'irai le voir dès que possible, son thème m'interesse...

J'aimerais bien voir Saul Fia de László NEMES, The Lobster de Yorgos LANTHIMOS m'al'air intéressant. Et puis La loi du marché de Stéphane Brizé et Carol de Todd Haynes.

de loin comme ça ce qui me botte a priori c'est : Apichatpong Weerasethakul, Miguel Gomes et Yórgos Lánthimos.

Quand même, pas bien enthousiasmant tout ça.

Arabella a écrit:

Quand même, pas bien enthousiasmant tout ça.

Il y avait plein de films prometteurs dans les sections parallèles. À suivre ...