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| Douglas Kennedy | |
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Auteur | Message |
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topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Sam 14 Jan 2012 - 10:37 | |
| Cet instant-là
J'avais comme souvenir que Douglas Kennedy avait écrit deux ou trois bons livres, un ou deux excellents même… Mais alors là… Les trois derniers… PFFFFF !!!… Que dire ? Qui dira à Douglas Kennedy que les premiers émerveillements de l'amour (Tu es la plus belle… Je ne te lâcherai jamais… Tu verras en seras les plus forts…) c'est peut-être sublime à vivre, mais diablement enquiquinant à lire… Et qu'il faut qu'il arrête de nous assumer ses généralités (Tout homme qui se trouve dans cette situation… Une première rencontre c'est toujours… Il est bien connu que…). Qu’il peut envisager parfois de nous présenter un personnage qui ne soit pas fondamentalement original, ou habillé de façon complètement typée, et que ses personnages peuvent une fois de temps en temps envisager d'avoir une répartie qui n'est pas parfaitement au top… Peut-être alors, apprécierons-nous à nouveau sa façon simple et dynamique de nous présenter un américain dans toute sa splendeur (peut-être aura-t-il alors décidé de ne pas lui prêter toutes les qualités, une façon déterminée de toujours réagir de la façon la plus adaptée, plus ouverte, américain moyen et décidément un homme formidable…) mais surtout nous prendrons plaisir à le laisser nous raconter une ville, des rencontres, un pays…
(Et ne parlons pas de la couverture...)
Voilà je crois que c'est décidé, je ne mettrai plus chaque nouveau roman de Douglas Kennedy sur ma LAL, mais je vais peux être essayer ses récits de voyages…
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| | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Jeu 21 Juin 2012 - 9:55 | |
| Quitter le Monde
Jane Howard est une jeune femme particulièrement brillante. Titulaire d’un doctorat de littérature obtenu dans la prestigieuse université de Harvard, elle est aussi une auteure publiée. Après avoir été contrainte d’abandonner un emploi très lucratif dans la haute finance, elle devient enseignante dans une fac de Boston. Jane a une volonté taillée dans un bloc de granit et est une bosseuse impénitente. Ce qui lui a sans doute permis de s’extraire de son milieu social défavorisé : un père sans cesse absent, peu concerné par sa famille et escroc à plein temps ; une mère indifférente, qui ne l’aime pas et qui l’accuse d’être la cause du départ de son père à la suite d’une petite phrase lancée le jour de son treizième anniversaire. Ambiance peu chaleureuse qui la marque de façon indélébile et qui pèsera sur elle au quotidien dans sa vie d’adulte. Cette vie d’adulte qui ne l’épargne pas davantage que sa vie d’adolescente : une détermination sans faille qui lui vaut souvent l’incompréhension et la méfiance de son entourage, un père resurgi de nulle part et qui, une fois encore, lui rend la vie difficile, un compagnon douteux. Jusqu’au drame indicible qui fut bien prêt de la terrasser. Et la lente reconstruction d’elle-même, retour de l’enfer absolu vers une vie brisée mais supportable. Une destinée imbuvable que celle de Jane. Douglas Kennedy s’est particulièrement acharné sur son héroïne. Quelle cruauté envers sa création. Comme Dieu envers Job frappé de toute part pour soumettre sa foi. Comme Job, Jane plie mais ne rompt pas. Et c’est évidemment tout à son honneur. Mais on pourrait aisément accuser l’auteur d’avoir un peu forcé le trait. Que lui a-t-il pris de se montrer aussi dur ? Je l’imagine, seul à sa table de travail, se frottant les mains, arborant un petit rictus sadique : l’image qui me vient, c’est celle de Gargamel venant d’imaginer un bon tour à jouer à ses ennemis les Schtroumpfs. Et pan : sur la tête ! Pauvre Jane. J’ai souffert à ses côtés : on fait entièrement corps avec le personnage martyrisé. L’écriture de Douglas Kennedy est alerte, vive, même si je ne lui ai rien trouvé de particulièrement originale. Un livre qui se lit bien et vite. Et même s’il ne brille pas selon moi par un style particulier, le livre accapare aisément son lecteur. Mais la fin et ce simulacre d’enquête policière qui arrive comme un cheveu sur la soupe m’a déçu. Jane, recroquevillée au fond de son trou noir au comble du désespoir, se passionne soudainement pour un fait divers sordide. Et bien entendu, elle se révèle la seule à voir clair dans cette histoire d’enlèvement d’enfant. C’est d’ailleurs elle qui résout l’affaire en deux coups de cuiller à pot et au nez et à la barbe des autorités. Le « vengeur masqué » ironise l’auteur. Autodérision ? En résumé, un livre prenant et qui se lit avec plaisir. Un bon bouquin pour les vacances sur la plage. Mais sans plus.
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| | | petitepom Envolée postale
Messages : 155 Inscription le : 25/06/2012 Age : 59 Localisation : Corrèze
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Lun 25 Juin 2012 - 17:29 | |
| cet instant là J’ai presque tout lu de cet auteur, j’aime beaucoup les histoires sentimentales, elles sont très décortiquées ; sans se lasser, on est complètement absorbée par ses récits.
Ce livre a la même construction que ceux que j’aime : une première partie où on fait connaissance avec le personnage principal, l’auteur nous imprègne de l’ambiance. La seconde partie est le coeur même de l’histoire, et une ou deux dernières parties clôturent le récit.
Ce roman se passe en Allemagne, autour du mur. Thomas est un américain qui veut écrire un livre différent sur Berlin Est ; il travaille en parallèle dans une radio ; il y rencontrera Petra, le grand amour de sa vie, mais ce mur et ceux qui en profitent, vont détruire cette idylle, quoique, le fin nous apporte une autre version…
Ce livre est très prenant, on sent qu’un drame va se produire, et une fois que celui-ci a lieu, on pense connaître tous les éléments, mais les deux dernières parties nous dévoilent encore de nouvelles choses.
Depuis mon coup de cœur pour son roman : « une relation dangereuse », je ne pensais pas en aimer un autre, autant.
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| | | Clemence Envolée postale
Messages : 111 Inscription le : 26/02/2010 Localisation : Haut Var
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Lun 6 Aoû 2012 - 12:16 | |
| C'est instant -là
Ah, ce que je l'ai aimé, ce roman, en dépit de toutes les critiques que l'on peut en faire...
Il m'a rappelé un épisode de ma vie... le rideau de fer existait encore et j'étais à Berlin... pour une belle et triste histoire d'amour..
J'y ai surtout (dans ce livre) retrouvé l'ambiance très spéciale des années 80...cette espèce de trou béant entre de l'Est et de l'Ouest, les possibles et les interdits, les immeubles abandonnées tant qu'il n'y avait pas la prescription des 50 ans..., Check Point Charly...la Kudam, l'église du souvenir... et tant d'autres lieux...
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| | | Clemence Envolée postale
Messages : 111 Inscription le : 26/02/2010 Localisation : Haut Var
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Ven 14 Déc 2012 - 16:42 | |
| Au delà des pyramides
Ou carnets du voyageurs pour un voyage en Égypte hors des sentiers battus...
Par 3 fois, j'ai dû m'y reprendre pour "entrer" en communion avec l'auteur...
Avec Douglas Kennedy, j'étais entrée dans un monde particulier... des deécors, des ambiances, des vies amoureuses tricotées ou détricotées, des intrigues...
Mais avec ce récit... c'est une longue promenade... un road moovie, pourrait-on dire... Des personnages...raisonnables ou déraisonnables... Un brin de philosophie congrue ou incongrue... A peine une analyse sociale et politique... à peine....un lapsus...
Et déjà en filigrane l’embryon des révolutions arabes....
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| | | simla Envolée postale
Messages : 249 Inscription le : 10/01/2013 Age : 74 Localisation : Nouvelle calédonie
| Sujet: une relation dangereuse Jeu 1 Aoû 2013 - 9:13 | |
| Une relation dangereuse Je viens de terminer ce roman. Décidément, je n'aime pas Douglas Kennedy... Je me demande si celui-ci n'est pas un de ses pires...tout est convenu, les personnages absolument inintéressants, l'histoire de cette dépression post-natale lassante... l'héroïne n'est pas spécialement sympathique non plus...je me demande si, au fond, je ne préfère pas son fourbe de mari.... On croirait un roman de gare.. Je vais zapper définitivement cet auteur. Je ne comprends pas son succès | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Jeu 1 Aoû 2013 - 10:47 | |
| - simla a écrit:
- Je viens de terminer ce roman. Décidément, je n'aime pas Douglas Kennedy...
c'est lequel? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Jeu 1 Aoû 2013 - 13:10 | |
| Ah merci, je vais essayer de m'en souvenir, pour mes prochains "passages plus rapides que toi" | |
| | | simla Envolée postale
Messages : 249 Inscription le : 10/01/2013 Age : 74 Localisation : Nouvelle calédonie
| Sujet: Douglas Kennedy : une relation dangereuse Jeu 1 Aoû 2013 - 23:53 | |
| Une relation dangereuse ( qui, d'ailleurs, ne l'est pas davantage que celle des autres couples qui se font des coups tordus) --...oups...dorénavant, je remettrai le titre dans le texte !!!! Le titre est trompeur. Désolée | |
| | | Clemence Envolée postale
Messages : 111 Inscription le : 26/02/2010 Localisation : Haut Var
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Dim 22 Déc 2013 - 18:35 | |
| On dirait que Douglas ne vous inspire pas particulièrement...pour moi, c'est un peu en dents de scie...
Ce dernier roman me rappelle étrangement..."Sur la route de Madison".... la poésie en moins, les superbes images en moins, la musique en moins....
Cinq jours Cinq jours Laura et Richard. Deux inconnus qui pendant cinq jours se découvrent, se confient et vivent une formidable histoire d'amour, aussi passionnelle que fugace. Après le succès de Cet Instant-là, un nouveau roman tendre et amer, une subtile réflexion sur la vie adulte, la solitude, l'amour et la mort, qui retrace le destin de personnages figés dans une vie qu'ils se sont imposée. Peut-on jamais réinventer sa vie ?
Laura et Richard Deux inconnus à un tournant de leur existence Deux êtres, l'un et l'autre enfermé dans son couple Un homme, une femme Une rencontre, l'espoir qui renaît Mais sommes-nous libres de choisir le bonheur ?
Cinq jours, l'histoire d'une passion. Le roman le plus bouleversant de Douglas Kennedy.
... roman le plus bouleversant.... cela dépend de quel côté il bouleverse... | |
| | | unmotbleu Sage de la littérature
Messages : 1329 Inscription le : 08/03/2013 Age : 65 Localisation : Normandie Rouen
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Mar 4 Mar 2014 - 17:42 | |
| - topocl a écrit:
- L’homme qui voulait vivre sa vie
Aventures improbables mais haletantes pour Ben, avocat repenti qui s’improvise photographe pour fuir un quotidien décevant et s’offrir la chance d’un nouveau départ. Comme souvent chez Douglas Kennedy, il faut passer par dessus des situations improbables, des personnages bien typés mais sans vraiment de nuances, des phrases « simples/profondes »sur le sens de la vie, une morale basique qui revient à « rien n’est mieux que l’amour des siens »… mais aussi une certaine verve, un suspense habilement mené, un certain humour, un style alerte… Bref, un agréable roman facile pour l’été Entièrement d'accord avec ton commentaire, je trouve ce roman facile en hiver également... Un petit Douglas Kennedy ne peut pas faire de mal même s'il ne changera pas notre vie littéraire Toujours un peu construits sur les mêmes bases, je les lis quand j'ai envie de me reposer. A part "la femme du Vème" que j'ai franchement détesté et trouvé grotesque (la fin notamment), j'ai toujours trouvé plaisir à lire ces petits romans sans prétention, avec juste ce qu'il faut de suspens et de punch pour vous tenir en haleine. Je suis bon public et avec moi, ça marche. Mon préféré reste, à ce jour "piège nuptial" | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Douglas Kennedy Mar 4 Mar 2014 - 18:06 | |
| - unmotbleu a écrit:
A part "la femme du Vème" que j'ai franchement détesté et trouvé grotesque (la fin notamment), j
Oh! que oui! | |
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