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| Paolo Giordano [Italie] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Paolo Giordano [Italie] Sam 18 Sep 2010 - 9:40 | |
| Pas beaucoup aimé non plus, à part les chapitres sur les personnages quand ils étaient enfants. Peut-être parce que les chagrins enfantins font toujours recette…. Le reste m’a fait penser à ces séries TV américaines où l’on voit des adolescents mener des intrigues amoureuses compliquées sur une toile de fond vaguement universitaire.
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| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Paolo Giordano [Italie] Mer 18 Mai 2011 - 10:30 | |
| Question à ceux qui ont lu le roman La solitude des nombres premiers. L'adaptation au cinéma prend le parti d'une atmosphère presque horrifique à la façon d"un giallo proche des premiers films de Dario Argento. Retrouve-t-on ce climat pesant et inquiétant dans le livre? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Paolo Giordano [Italie] Mer 18 Mai 2011 - 10:38 | |
| - Marko a écrit:
- Question à ceux qui ont lu le roman La solitude des nombres premiers. L'adaptation au cinéma prend le parti d'une atmosphère presque horrifique à la façon d"un giallo proche des premiers films de Dario Argento. Retrouve-t-on ce climat pesant et inquiétant dans le livre?
Pas vraiment, voire pas du tout. Il y a bien un malaise dans ce roman vu qu'il traite du mal-être, mais il donne plutôt une impression de flottement, de vide, de profonde solitude. |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Paolo Giordano [Italie] Mer 18 Mai 2011 - 10:52 | |
| - Nezumi a écrit:
Pas vraiment, voire pas du tout. Il y a bien un malaise dans ce roman vu qu'il traite du mal-être, mais il donne plutôt une impression de flottement, de vide, de profonde solitude. Merci Nezumi. Le film aussi exprime cette solitude et ce mal être mais il y a un travail sur la forme très surprenant. Une sorte d'attirance à la fois tendre et un peu malsaine pour les blessures de l'autre (au propre comme au figuré avec cette séquence où elle lui demande d'enlever son tatouage avec un couteau... et qu'il s'y refuse). La fin est par contre très émouvante avec ce geste de réconfort entre deux êtres qui se sont presque complètement auto-détruits. Le récit m'a semblé malgré tout un peu fabriqué et artificiel. | |
| | | Orientale Agilité postale
Messages : 903 Inscription le : 13/09/2009 Age : 71 Localisation : Syldavie
| Sujet: nombes premiers Lun 13 Juin 2011 - 8:53 | |
| Je n’ai pas trouve de commentaire sur Paolo Giordano et son livre, mais il est possible que je n’y sois pas arrivee a un commentaire deja fait. J’avais lu sur le film et le titre m’a beaucoup plu ! Les nombres premiers sont seuls et le supportent avec dignite. Pourtant, certains de ces nombres premieres ont un jumeau - des couples de nombres premiers presque voisins, car il y a toujours entre eux un nombre pair quiles separe. Des nombres tels que le 11 et le 13, tels que le 17 et le 19, le 41 et le 43". La construction du roman, sur cette idee, est originale Mattia a trouve en Alice son nombre premier jumeux. Deux etre souffrants, solitaires et bizarres. Tout le livre fait comprendre combien la souffrance pourrait commencer tot et continuer toute la vie. Les deux enfants sont blesses, tres jeunes, dans leur ame et dans leur coprs. Suite d’un accident a l’ecole de ski qu’elle deteste et son pere la met contre son gre, Alice devient infirme de sa jambe gache et se refugie derriere son annorexie. Mattia a une soeur jumelle qu’il aime beaucoup, mais parfois elle lui pese car c’est une handicapee mentale. Un jour il la laisse seule dans le parc et elle disparait pour de bon.Le frere, un jeune surdoue se retire du monde des humains et consacre son bel esprit aux mathematiques. Tres traumatise par la perte de sa soeur, il succombe a l’automutilation. Alice et Mattia se rencontrent, sttairent, se cherchent, se fuient, se cherchent et retrouvent encore, sans etre jamais tout ouverts l’un a l’autre. L’auteur explore avec maitrise les emotions, la vie, de deux etres fragiles et desesperes qui ne perdent quand meme pas l’espoir de trouver leur place dans le monde. L’auteur les explore avec une precision de chirurgien et un style clair et net. Un style qui a beaucoup de puissance. Ce livre a laisse en moi un profond sentiment de peine car les personnalites de ces deux adolescents sontextremement perturbes, ainsi que celles des jeunes et des parents qui les entourent. Je comprends le gros succes de ce livre en Italie, Paolo Giordano, en ecrivant, fait voir un fort talent qui surement arrivera a creer d’autres livres qui ne seront pas a negliger. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Paolo Giordano [Italie] Mer 2 Oct 2013 - 14:46 | |
| Le corps humain - Citation :
- Le peloton Charlie, envoyé en mission « de paix » en Afghanistan, rassemble des soldats issus de tous les horizons : Cederna, un fort en gueule qui rêve d’entrer dans un corps d’élite, Ietri, son jeune « disciple », la blonde et courageuse Zampieri, Mitrano, le souffre-douleur, ou encore Torsu, à la santé fragile. Encadrés par un colonel vulgaire et amant des plaisirs, un capitaine austère et un adjudant qui exerce parallèlement l’activité de gigolo pour arrondir ses fins de mois, ils vont être confrontés au danger, à l’hostilité, à la chaleur, à l’inconfort, à la rébellion du corps humain et au désœuvrement à l’intérieur d’une base avancée qui évoque un bastion fantomatique au milieu du désert.
On dira ce qu'on voudra de Paolo Giordano, y compris du mal de son premier roman, La solitude des nombres premiers, mais le jeune auteur italien prouve avec éclat dans Le corps humain qu'il n'est pas l'homme d'un seul livre. Construit sur le principe : avant, pendant et après, l'ouvrage est très habile et maîtrisé, comme un bon thriller organique, fait de chair purulente et d'âme calcinée. Un roman de guerre, oui, celle d'Afghanistan, et surtout d'initiation, de passage à l'âge adulte. Car ce ne sont que des enfants qui, en premier lieu, tuent le temps dans ce désert inhospitalier et dont le principal ennemi semble être ... la dysenterie. Ambiance Désert des tartares, dans un ton toutefois bien différent, où l'on fait connaissance avec près d'une dizaine de personnages qui ont en commun d'avoir laissé au pays un quotidien morose et compliqué. Le ton change avec une opération qui tourne au désastre meurtrier. Giordano déploie alors un style cinématographique, spectaculaire, d'un réalisme cru (une fois encore, la traductrice, Nathalie Bauer, bien connue des amateurs de littérature italienne, fait des prodiges). La dernière partie, "l'après", est elle plus psychologique, décrivant sans emphase les blessures et les traumatismes intimes de ceux qui ont vécu "ça", soit une expérience impossible à partager. Cette trilogie du cauchemar, dense et tragique, est à mettre en parallèle avec Le jardin de l'aveugle de Nadeem Aslam. Deux visions de la guerre d'Afghanistan qui se complètent et se répondent. Avec le même sentiment d'horreur, en définitive, quant à la nature humaine. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Paolo Giordano [Italie] Mer 2 Oct 2013 - 21:17 | |
| - traversay a écrit:
- y compris du mal de son premier roman
C'est mon cas.. Celui-là, je l'avais noté d'emblée, tu confirmes, merci, c'est parti! | |
| | | simla Envolée postale
Messages : 249 Inscription le : 10/01/2013 Age : 74 Localisation : Nouvelle calédonie
| Sujet: le corps humain Mer 8 Jan 2014 - 1:08 | |
| Le corps humain de Paolo Giordano. A vrai dire, je ne sais trop que penser de ce roman. Une énième vision de la guerre vécue par une poignée d'hommes en Afghanistan. L'auteur a quand même réussi le tour de force de rendre tous (ou quasiment) les soldats de cette mission "de paix" antipathiques. Du moins, c'est mon avis. Aucun ne sort grandi de cette épreuve, les personnalités des uns et des autres ne sont guère attachantes, une exception peut-être pour Ietri, ce jeune garçon, sorti à grand peine des jupes de sa mère, qui est le plus touchant. Les états-d'âme du jeune médecin, Egitto, suite à des conflits de famille, sont peu compréhensibles, je trouve que ce n'est pas très clair, on devine mais sans certitude. C'est bien écrit. C'est à peu près tout ce que je peux en dire. | |
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| | | | Paolo Giordano [Italie] | |
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