| Parfum de livres… parfum d’ailleurs Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts… |
|
| Park Chan Wook | |
|
+4Maryvonne traversay Queenie Li 8 participants | |
Auteur | Message |
---|
Li Main aguerrie
Messages : 462 Inscription le : 09/05/2009
| Sujet: Park Chan Wook Dim 31 Mai 2009 - 18:38 | |
| Park Chan Wook - Citation :
- Passionné par le cinéma, Park Chan-wook monte, durant ses études de philosophie à l'université de Sogang, un club cinématographique. Il écrit également plusieurs essais critiques sur le cinéma. En 1992 sort son premier long métrage, 'The Moon is the Sun' s Dream', un film de gangsters. 'The Trio', portrait comique de trois personnages hors-la-loi, sort en 1997. 'Judgement', réalisé en 1999, est un court métrage en noir et blanc. Il s'impose comme l'un des cinéastes majeurs du renouveau du cinéma coréen avec 'Joint Security Area' (2000) qui reçoit de nombreuses récompenses, comme le prix du Meilleur film et du Meilleur réalisateur au Festival du film asiatique de Deauville ou encore le Grand Belle Film Award du Meilleur film. 'Sympathy for Mr Vengeance' réalisé en 2002, va lui attirer une reconnaissance internationale. En 2004, il remporte le Grand prix du Festival de Cannes pour son superbe 'Old Boy'. La trilogie se termine par 'Lady Vengeance' en 2005 qui reçoit trois prix à la Mostra de Venise. Après une incursion vers le burlesque dans 'Je suis un cyborg', le cinéaste met enfin la touche finale à un projet vieux de dix ans avec 'Thirst', présenté en compétition au Festival de Cannes en 2009. Cette histoire de vampire est d'ailleurs distinguée du prix du Jury. Park Chan-wook, dont le souhait est de révolutionner le cinéma coréen, emmène le spectateur dans un monde fascinant.
FilmographieThirst, ceci est mon sang (Prochainement) New York, I Love You (Prochainement) Je suis un cyborg (2007) Lady vengeance (2005) 3 extrêmes (2005) Old boy (2004) Sympathy for Mr. Vengeance (2003) N.E.P.A.L. (Never Ending Peace And Love) (2003) Joint security area (2000) Le Jugement (1999) The Trio (1997) Moon is the sun's dream (1992) Ses films les plus connus restent ceux de la trilogie de la vengeance (Sympathy for mister vengeance, Old Boy, Lady Vengeance). Old Boy (grand prix) a été primé à Cannes, et aurait manqué de peu la Palme d’or. Les synopsis et affiches de ces films : Sympathy for mister vengeance - Citation :
- Lorsque Ryu perd son emploi et voit diminuer les chances d'opération de sa soeur, elle lui propose de kidnapper la fille de Dongjin. La rançon obtenue servirait à pouvoir soigner la soeur de Ryu. Mais le plan parfait tourne à la catastrophe...
Old Boy - Citation :
- A la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquéstré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l'extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meutre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d'être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros.
Lady Vengeance - Citation :
- Geum-ja, une belle jeune fille, devient un personnage public lorsqu'elle est accusée de l'enlèvement et du meurtre d'un garçon de 5 ans. Ce crime atroce obsède les médias. Geum-ja passe aux aveux et est condamnée à une longue peine de prison. Elle va consacrer ses 13 ans d'enfermement à la préparation méticuleuse de sa vengeance contre son ancien professeur Mr. Baek...
- Citation :
- L'univers de Park Chan-wook s'apparente à un geyser d'émotions. Alors que beaucoup lui prêterait un univers intérieur mystérieux, tendancieux, voire ténébreux, à l'instar de la violence qu'il éjecte dans ses films, d'autres commencent à percevoir en lui un être de grande valeur, riche porteur de messages emplis d'humanisme.
Car si Park Chan-wook fait subir à ses images le traitement d'une violence méticuleusement réfléchie, c'est qu'il fustige bien plus minutieusement encore l'exécrabilité grandissante de l'humain en perte de valeurs essentielles. Sa carrière ne constitue en rien un alignement filmographique évolutif, mais reflète davantage une mine de construction d'où s'extraient des matériaux bruts destinés au polissage. Des matériaux fabriqués par la vie, lissés par le temps, sertis par l'amour. | |
| | | Li Main aguerrie
Messages : 462 Inscription le : 09/05/2009
| Sujet: Re: Park Chan Wook Dim 31 Mai 2009 - 18:47 | |
| Je copie-colle le message de Queenie : - queenie a écrit:
- je viens de mater Lady Vengeance, et après mon coup de coeur pour Old Boy, ça se confirme : j'aime cet univers barré, violent, romantique, amoureux, poétique mais pas onirique ni contemplatif, cette furieuse envie de vengeance, ce calcul des choses, ce regard sur l'horrible.
Ces plans ahurissants de gros plans qui foutent la trouille. Ces idées d'incrustation d'images ou de mouvements de caméra qui rappelle la bd ou les anime, qui donne un côté hypra ludique et ingénieux au film, à l'histoire.
Et puis ses acteurs ont de sacrées gueules ! J'aime beaucoup aussi ce Lady Vengeance. Celui-ci est d'ailleurs moins violent que les deux autres (Old Boy et Sympathy for Mr Vengeance) mais on retrouve cette géniale réalisation, l'univers effectivement violent et poétique, les couleurs (le rouge omniprésent, alors que dans Old Boy c'est le vert qui est de tous les plans) sans oublier la musique... J'aime beaucoup comment il joue avec les couleurs, comment il insère subtilement des éléments de la couleur dominante dans son décor pour créer une harmonie, un lien entre les plans, un "fil directeur"... | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Park Chan Wook Lun 1 Juin 2009 - 17:27 | |
| D'abord, merci Li pour l'ouverture du fil, et le copié-collé de mon mini avis.
En fait, je m'aperçois qu'en quelques mots, j'ai pratiquement tout dit ce qui me frappait dans ces deux films de Park Chan-wook que j'ai vu (Old Boy et Lady Vengeance).
Si on ajoute à ça les mots de Li, je pense qu'on en a assez dit pour vous motiver à les découvrir !
C'est vraiment un réalisateur qui raconte une histoire, avec une sorte d'éthique, de moral de la vengeance, l'impression que les protagonistes n'ont pas le choix, pris dans une spirale de l'inéluctable : se venger pour pouvoir tout recommencer à zero, réellement.
Pas mal de plans sur la violence au quotidien : un couple où la brutalité sexuelle de l'homme surgit en plein repas, vidéos traumatisantes d'enfants torturés... mais Park Chan-wook ne s'y arrêtent pas des plombes, il nous met mal à l'aise, provoque des sentiments contradictoire mais n'enfonce pas trop le clou.
Et puis la distance est parfaitement maîtrisée grâce à une touche visuelle irréaliste, cinématographique. Ce qui fait qu'on ne plonge pas dans le voyeurisme ou le glauquissime. Même si ça reste violent et parfois difficile à regarder.
Son système narratif est parfois un peu alambiqué, du mal à tout suivre si on est pas bien concentré (surtout dans lady vengeance), mais ça donne aussi un côté foutoir psychologique, voir irréalité, qui fait sens.
Franchement Park Chan-wook maîtrise l'histoire, la façon de la raconter, les images qui vont avec, les acteurs qu'il faut... etc... Et j'ai pas l'impression que c'est "prise de tête" ou "compliqué", à partir du moment où on est dedans c'est bon. En plus ça va assez vite, et y'a un chouia de suspens qui nous tient bien. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Park Chan Wook Jeu 1 Oct 2009 - 22:57 | |
| Thirst, ceci est mon sang. - Citation :
- Sang-hyun est un jeune prêtre coréen, aimé et respecté. Contre l'avis de sa hiérarchie, il se porte volontaire pour tester en Afrique un vaccin expérimental contre un nouveau virus mortel. Comme les autres cobayes, il succombe à la maladie mais une transfusion sanguine d'origine inconnue le ramène à la vie. De retour en Corée, il commence à subir d'étranges mutations physiques et psychologiques : le prêtre est devenu vampire. Mais la nouvelle de sa guérison miraculeuse attire des pélerins malades qui espèrent bénéficier de sa grâce. Parmi eux, Sang-hyun retrouve un ami d'enfance qui vit avec sa mère et son épouse, Tae-Ju. Il succombe alors à la violente attirance charnelle qu'il éprouve pour la jeune femme..
Les cinéastes coréens n'ont peur de rien, Park Chan-wook, son représentant le plus emblématique, comme les autres, alors les vampires n'avaient qu'à bien se tenir, ils allaient subir un traitement de choc. Petit conseil préalable : Thirst (ceci est mon sang) est à déconseiller à ceux que la vue de l'hémoglobine effraie, il y en a des hectolitres déversés dans le film. Buvez, ceci est mon sang ; mangez, ceci est mon gore : tel est le mot d'ordre de Park dans cet opéra transgressif et baroque qui ne craint pas l'humour noir, la poésie rouge carmin et les pauses romantiques (très courtes, toutefois. Ce n'est pas In the mood for blood, quoique, à y réfléchir...). Visuellement, Thirst est époustouflant ; scénaristiquement, ça coince un peu, le côté grandguignolesque de l'affaire semble parfois la seule balise pour s'y retrouver à moins de disposer d'un GPS (Guidage particulièrement sanglant). Pas le meilleur Park qu'on ait pu voir jusqu'alors (Old boy), mais bien au-dessus de son petit dernier (Je suis un cyborg). Ce cinéaste-là a le chic, même en livrant un film imparfait, de rester passionnant. Parce qu'il a du mordant, et un fichu talent, l'animal ! Le film, c'est à peu près ça ! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Thirst Mer 21 Oct 2009 - 18:24 | |
| Thirst
Ti résumé quand même : Un prêtre, qui visite les malades à l'hôpital, se sent de plus en plus impuissant face à la mort. Du coup il décide d'aller "donner son corps à la science" de son vivant, pour tester un vaccin contre un virus mortel en Afrique. En gros : t'as des pustules qui surgissent de partout, et tu finis avec ton propre sang qui inonde tes poumons (c'est déjà assez deg') Le prêtre "meurt", sauf qu'une transfusion sanguine le ramène à la vie, et le guérit. Il devient une sorte de miraculé, mais il préfère retourner dans l'anonymat. Il tente de retrouver une vie équilibrée, seulement il a de nouvelles facultés physiques extraordinaires, et des pulsions sexuelles de plus en plus exacerbées (surtout par rapport à la femme d'un ami d'enfance).
Halala ce film m'a déçue... Non mais Park Chan Wook qu'est-ce que t'as fabriqué ? C'est mouuuuu, looooong, leeeeent, CulCul... Alors oui, y'a des images chouettes (comme le dit Traversay), et c'est pas un gros navet, mais il tient pas la route. Chais pas, tout foire. Tout fait ploufplouf. Pourtant y'avait tant de bonnes idées : la mère paralysée qui est témoin de tout et essaye de communiquer, la reproduction du monde extérieur grâce à des écrans, films, sons, peinture et lumière. La folie sanguinaire de la femme. Le fantôme qui hante.
Chais pas. J'ai fini par regarder l'heure, par me dire... non mais non, il va pas nous faire le coup du CulCulPlanplan final (ben si).
Et puis il utilise 3 milles fois les chuintements et les respirations (bonne idée, encore, mais troooop usée à force).
Peut-être que c'est un film qui serait mieux raccourci (il fait 2h15), mais ce qui serait encore mieux, c'est de le refoutre au montage, et de lui rajouter plein d'effets bien visuels comme Park Chan Wook sait faire!
Bouh. Déçue. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Park Chan Wook Mer 21 Oct 2009 - 18:41 | |
| - Queenie a écrit:
- Thirst
Halala ce film m'a déçue... Non mais Park Chan Wook qu'est-ce que t'as fabriqué ? C'est mouuuuu, looooong, leeeeent, CulCul... Alors oui, y'a des images chouettes (comme le dit Traversay), et c'est pas un gros navet, mais il tient pas la route. Chais pas, tout foire. Tout fait ploufplouf. Pourtant y'avait tant de bonnes idées : la mère paralysée qui est témoin
Peut-être que c'est un film qui serait mieux raccourci (il fait 2h15), mais ce qui serait encore mieux, c'est de le refoutre au montage, et de lui rajouter plein d'effets bien visuels comme Park Chan Wook sait faire!
Bouh. Déçue. J'ai lu depuis que c'est une sorte d'adaptation de Thérèse Raquin de Zola. Franchement, je ne m'en étais pas aperçu ! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Park Chan Wook Mer 21 Oct 2009 - 18:46 | |
| Ai jamais lu Thérèse Raquin alors ... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Park Chan Wook Mer 21 Oct 2009 - 18:48 | |
| - Queenie a écrit:
- Ai jamais lu Thérèse Raquin alors ...
Marko, si tu nous lis... | |
| | | Maryvonne Zen littéraire
Messages : 4259 Inscription le : 03/08/2009 Localisation : oui, merci.
| Sujet: Re: Park Chan Wook Mer 21 Oct 2009 - 19:05 | |
| Je n'ai vu que Old Boy, et je n'étais pas rentrée dans le truc. J'avais vraiment trouvé bien la première partie du film (quand il est enfermé).
Il a y a certaines scènes qui sont splendides (celle ou il mange un calmar vivant). Une photographie et des lumières au top.
Mais après, trop, c'est trop. Trop long. Trop de scène violentes, si bien qu'on rigole un peu pour s'immuniser.
Je crois que je suis, une fois encore, passée à côté d'un truc. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Je suis un cyborg. Ven 18 Déc 2009 - 12:56 | |
| Je suis un cyborg.Young-goon est internée après que sa grand-mère est envoyée en maison de retraite. Cette dernière passait son temps à manger des navets, et était devenue "gênante" pour sa fille. Young-goon se retrouve abandonnée (élevée par sa grand-mère, apparemment pas beaucoup de liens avec sa mère), elle se donne pour mission de rendre son dentier à sa grand-mère. Mais voilà... elle est un cyborg, elle en est persuadée, et un jour elle tombe en panne, du coup elle est internée. Au lieu de manger, elle suce des piles, et grâce à son dentier elle parle aux néons et aux distributeurs automatiques... Et puis un jour elle rencontre II-Soon qui vole les choses, et notamment les qualités des gens. Il va l'aider autant que faire se peut à retrouver sa grand-mère. Une drôle de relation se noue entre eux. Ce film aurait pu être une fabuleuse réussite. Plein d'idées farfelues (s'allonger sur son lit, sur le ventre, et frotter ses deux pieds avec une paire de chaussette spéciale permet de s'envoler - Des êtres sont retenus par des élastique géants, le jour où ils arrivent au bout de leur vie, au moment de leur mort, ils ne peuvent résister à l'attraction de l'élastique et sont propulsés à leur point de départ...), une esthétique très poussée (beaucoup de choses visuelles à voir partout), et une belle histoire d'amour tout tendre... Seulement Park Chan Wook a oublié de mettre du rythme dans son film, et c'est tellement mou, qu'on s'ennuie à mourir. Toutes les histoires devraient donner de quoi se sustenter pendant les 1h45 mais non. J'ai pas réussi à m'accrocher réellement aux personnages et à leurs histoires. Peut-être que c'est un film à regarder en plusieurs phases... Parce qu'à part ce manque de je ne sais quoi, rythme-montage dynamique... tout est parfait dans ce film. Les bouilles des comédiens, les histoires, les imbriquements, les couleurs, la façon dont l'imaginaire se dessine dans la réalité. C'est un film que j'ai envie d'aimer. Mais ça passe pas. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Park Chan Wook Jeu 13 Jan 2011 - 15:33 | |
| - Citation :
- Park Chan-Wook a conçu un court-métrage de trente minutes intégralement filmé avec son iPhone 4. Bien plus encore, il s’en ai servi pour faire ses repérages, enregistrer les auditions et un making-of. La remarquable qualité de capture d’images vidéo de l’iPhone 4 ne pouvait que tenter les cinéastes.
Dans un article du Wall Street Journal le réalisateur nous fait part de son enthousiasme : «C’est exactement le même processus que pour un film normal. Avec la sensation avantageuse d’avoir une toute petite caméra ».
Financé en partie par KT Corp, l’un des plus gros opérateurs téléphoniques sud-coréen, Paranmanjang est actuellement diffusé en salles dans ce pays. Il semble fidèle à l’œuvre de l’auteur d’ Old Boy : ce conte cruel raconte comment un pêcheur, qui a capturé une mystérieuse femme dans ses filets, prend peu à peu sa place.
Le cinéma de Park étant connu pour sa stylisation, on a hâte de voir comment il l’a adapté à ce mode inhabituel de réalisation. source | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Park Chan Wook Jeu 13 Jan 2011 - 16:48 | |
| Bizarre, lui qui rajoute toujours plein de trucs bizarroïdes, et d'effet de caméra un peu délirants... je me demande ce que ça peut bien donner avec un téléphone...
Très perplexe. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Park Chan Wook Jeu 13 Jan 2011 - 22:01 | |
| - Queenie a écrit:
- Bizarre, lui qui rajoute toujours plein de trucs bizarroïdes, et d'effet de caméra un peu délirants... je me demande ce que ça peut bien donner avec un téléphone...
Très perplexe. Surtout : à qui ça sert ? Juste à avoir fait un film avec un iphone ? Je vais aller au boulot à cloche-pied, moi. Juste comme ça. C'est plus simple en marchant normalement, mais non, y aller à cloche-pied, ça permettra qu'on me remarque. C'est un peu vain, quand même. Sauf si c'est le pêcheur qui filme avec son iphone. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Park Chan Wook Ven 14 Jan 2011 - 7:00 | |
| - eXPie a écrit:
- Queenie a écrit:
- Bizarre, lui qui rajoute toujours plein de trucs bizarroïdes, et d'effet de caméra un peu délirants... je me demande ce que ça peut bien donner avec un téléphone...
Très perplexe. Surtout : à qui ça sert ? Juste à avoir fait un film avec un iphone ? Je vais aller au boulot à cloche-pied, moi. Juste comme ça. C'est plus simple en marchant normalement, mais non, y aller à cloche-pied, ça permettra qu'on me remarque. C'est un peu vain, quand même. Sauf si c'est le pêcheur qui filme avec son iphone. Hum. Alors... par contre... je peux comprendre le plaisir-défi-contrainte d'un réalisateur de vouloir s'imposer des outils pas habituels... Ce genre de choses peut parfois stimuler l'imagination sur le comment et amener des choses nouvelles sur le fond. Après... faut aussi penser à ne pas toujours diffuser certaines expériences de travail. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Park Chan Wook Sam 4 Mai 2013 - 22:15 | |
| Stoker - Citation :
- Après la mort de son père dans un étrange accident de voiture, India, une adolescente, voit un oncle dont elle ignorait l’existence, venir s’installer avec elle et sa mère. Rapidement, la jeune fille se met à soupçonner l’homme d’avoir d’autres motivations que celle de les aider. La méfiance s’installe, mais l’attirance aussi…
Ah, ma bonne dame, mais que va devenir le cinéma coréen si ses meilleurs réalisateurs traversent l'un après l'autre le Pacifique, alléchés par l'odeur du dollar ? Park (Chan-wook) s'en tire mieux que Kim (Jee-woon) parce qu'il a un script légèrement plus potable mais c'est tout juste. A partir d'une idée de départ qui est un évident clin d'oeil à L'ombre d'un doute de Hitchcock, le scénario de Stoker glisse, imperturbable, vers le gothique et l'horreur, dans un climat de plus en plus morbide et malsain. Moui, si l'intention est de nous montrer que le crime fait partie des beaux arts, le film est un ambassadeur convaincant. Avec son fidèle directeur de la photo, le cinéaste use et abuse de figures de style à grands coups de travellings arrière et de gros plans saisissants. Tout ça, pour quoi ? Une assez classique histoire de serial killer pimentée par une très habile perversité dans son déroulé. Si on évite le grand guignol, les acteurs semblent cependant figés et dépassés par la mise en scène, hormis la talentueuse Mia Wasikowska. Malgré ou à cause des arabesques virtuoses de Park, Stoker n'a pas le goût âpre des films tournés par le maître sur ses terres. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Park Chan Wook | |
| |
| | | | Park Chan Wook | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|