Park Chan Wook

Queenie a écrit:

Je pense que tu aimeras l'univers de ce réalisateur, Sentinelle.

Je le pense aussi. Je viens de voir le film Old Boy, de la pure tragédie grecque à la sauce coréenne. Wouah. Et déjà l'omniprésence du son, des couleurs dominantes, cette violence sans oublier la transgression sexuelle. Un film qui a de la gueule.

sentinelle a écrit:

Queenie a écrit:

Je pense que tu aimeras l'univers de ce réalisateur, Sentinelle.

Je le pense aussi. Je viens de voir le film Old Boy, de la pure tragédie grecque à la sauce coréenne. Wouah. Et déjà l'omniprésence du son, des couleurs dominantes, cette violence sans oublier la transgression sexuelle. Un film qui a de la gueule.

Je me retrouve parfois (et je crois que c'est souvent avec des films asiatiques) à trouver une énergie, une histoire, un agencement des choses, qui me font penser à la tragédie grecque (évidemment, Shokuzai en dernier exemple). Je me demande d'où vient cela, si c'est nous avec nos références qui collons ça dessus, ou si les asiatiques y puisent réellement quelque chose.

Queenie a écrit:

sentinelle a écrit:

Queenie a écrit:

Je pense que tu aimeras l'univers de ce réalisateur, Sentinelle.

Je le pense aussi. Je viens de voir le film Old Boy, de la pure tragédie grecque à la sauce coréenne. Wouah. Et déjà l'omniprésence du son, des couleurs dominantes, cette violence sans oublier la transgression sexuelle. Un film qui a de la gueule.

Je me retrouve parfois (et je crois que c'est souvent avec des films asiatiques) à trouver une énergie, une histoire, un agencement des choses, qui me font penser à la tragédie grecque (évidemment, Shokuzai en dernier exemple). Je me demande d'où vient cela, si c'est nous avec nos références qui collons ça dessus, ou si les asiatiques y puisent réellement quelque chose.

Concernant les Coréens, peut-être peut-on se référer à une interview de Lee Seung-U, l'auteur de La Vie rêvée des plantes (que je suis un des rares ici à ne pas avoir aimé, mais c'est un autre sujet) ; ce qu'il dit est intéressant, là :

Citation :

Question de l'interviewer : Il y a en effet de très nombreuses allusions à la mythologie gréco-romaine dans votre roman, mais vous ne vous référez jamais aux mythes et légendes coréens…
Réponse de Lee Seung-U : C’est vrai… c’est notre éducation qui veut cela : dès notre plus jeune âge on nous enseigne les mythes et la culture gréco-romains. Nous sommes imprégnés par eux bien plus que par les mythes et légendes coréens et, de fait, nous sommes rompus aux modes de pensée occidentaux.

(voir http://lelitterairecom.wordpress.com/2012/09/17/entretien-avec-lee-seung-u-la-vie-revee-des-plantes/  ).

Étonnant comme information, merci pour cet éclairage eXPie.
Pour répondre à Queenie, les coïncidences sont trop frappantes pour ne pas penser qu'ils s'en inspirent : inceste, suicide, vengeance, mutilation, destinée tragique...

Attention car je dévoile un peu le film : et même dans le châtiment que s'inflige le héros en se coupant la langue, organe par lequel il a péché et donc à l'origine du drame. Impossible de ne pas penser à Oedipe que se crève lui-même les yeux par exemple.

Ce soir, j'enchaine avec Thirst, ceci est mon sang !

Finalement, pour des problèmes d’ordre technique, je me suis rabattue sur Lady Vengeance



Synopsis
 
Geum-ja, une belle jeune fille, devient un personnage public lorsqu'elle est accusée de l'enlèvement et du meurtre d'un garçon de 5 ans. Ce crime atroce obsède les médias. Geum-ja passe aux aveux et est condamnée à une longue peine de prison. Elle va consacrer ses 13 ans d'enfermement à la préparation méticuleuse de sa vengeance contre son ancien professeur Mr. Baek...
 
Troisième volet de la trilogie sur la vengeance après Sympathy for Mr. Vengeance (2002) et Old Boy (2004). Et enfin un personnage principal féminin. Autant prévenir tout de suite, il faut s’accrocher tant la première partie est emberlificotée à souhait avec ses flash-back qui ne préviennent pas. Il faut du temps pour mettre les pièces du puzzle ensemble mais une fois que la machine est lancée, ça y est, on est parti pour les looping. Pas mal d’humour (noir, très noir) dans cette première partie, humour qui sera complètement délaissé dans la deuxième partie au profit d’une ambiance plus sourde, plus sombre, plus violente mais plus lente aussi. Attention, certaines longueurs nous guettent. On ne comprends pas toujours tout tant nous avons parfois l’impression que des détails et des liens nous échappent mais qu’importe finalement. Sympathique aussi de revoir pas mal de visages du film précédent. Moins accessible que Old Boy mais intéressant tout de même. Puis on retrouve toujours un petit côté BD- Manga, en tout cas dans les trois films que j'ai vus jusqu'à présent.

Une vengeance qui laisse un goût amer et qui n’amène pas vraiment à la rédemption espérée.

Quelques photos du film :







 
Anecdote : le film se classe aujourd'hui parmi les plus grands succès de l'histoire du cinéma coréen (source : allociné).
Et un remake américain avec Charlize Theron ?