Milena Agus [Italie]

kenavo a écrit:

Mon voisin

Un petit livre à 64 pages pour 3€ - faites le pas et découvrez Milena Agus.
Un petit plaisir que je ne peux presque pas appeler ‘livre’ – mais un bon moment de lecture qu’on passe. Cela se consomme comme un bonbon mais n’est pas si sucré et pas si rose que le résumé de l’éditeur laisse à prévoir.
De jolis mots qui donnent envie d’un peu de soleil.. et le souhait que Milena Agus va trouver plus de plaisir dans la ‘courte distance’ qui lui réussit très, très bien…

C'est donc un petit plaisir qui ne coûte pas trop cher...

Mon voisin

Comme l'a dit Kenavo, tout petit livre qui se lit en une demi-heure, sans se presser.
Excellent pour partir à la découverte de l'auteur. J'étais certaine qu'elle me plairait, je n'ai pas été déçue, j'ai adoré ! Ecriture simple et directe mais tout en nuances, un joli sujet, une fin émouvante à souhait, bref, une petite merveille. J'ai hâte maintenant de lire Mal de pierres !

N'hésitez pas ! Au pire, vous aurez perdu 30mn et 3 euros mais cela m'étonnerait fort que vous les regrettiez !

Epi a écrit:

N'hésitez pas ! Au pire, vous aurez perdu 30mn et 3 euros mais cela m'étonnerait fort que vous les regrettiez !

je suis sûre que Mal de pierres va te plaire aussi

Je pense que je vais acheter Mal de Pierres en poche (je l'avais lu grâce à Stella et au cerclage) pour le texte inédit "Comme une funambule", sur sa conception de l'écriture .

Nezumi a écrit:

Je pense que je vais acheter Mal de Pierres en poche (je l'avais lu grâce à Stella et au cerclage) pour le texte inédit "Comme une funambule", sur sa conception de l'écriture .

ah oui, j'ai vu qu'ils ont ajouté ce texte à l'édition en poche.. tu vas nous dire

kenavo a écrit:

je suis sûre que Mal de pierres va te plaire aussi

Moi aussi

Epi a écrit:

Mon voisin

Excellent pour partir à la découverte de l'auteur. J'étais certaine qu'elle me plairait, je n'ai pas été déçue, j'ai adoré ! Ecriture simple et directe mais tout en nuances, un joli sujet, une fin émouvante à souhait, bref, une petite merveille. J'ai hâte maintenant de lire Mal de pierres !

Je viens de lire cette petite nouvelle Mon Voisin et en comparaison avec la folie insidieuse de Mal de Pierres je suis resté un peu sur ma fin. Comme dans le roman, elle instaure un climat où trouble érotique et évocation de la dépression s'entremêlent avec des détails intrigants comme ces tessons de bouteille sur ce mur de séparation. Métaphore un peu trop littérale de cette frontière ténue et menaçante qui délimite sa tentation du suicide et l'appel à la vie. La chute est touchante mais un peu naïve:

Spoiler:

Mais je suivrai ses publications avec intérêt.

d'accord pour la chute un peu.. facile..
mais je l'ai trouvé mieux en se limitant encore (point de vue pages) - on peut classer ce récit sous 'nouvelle'.. et dans ce contexte j'ai bien aimé..

Marko a écrit:

Mais je suivrai ses publications avec intérêt.

oui, moi aussi

kenavo a écrit:

mais je l'ai trouvé mieux en se limitant encore (point de vue pages) - on peut classer ce récit sous 'nouvelle'.. et dans ce contexte j'ai bien aimé..

Elle a déjà un univers bien à elle, décalé, et presque onirique. On dirait des descriptions de fantasmes qui pourtant s'incarnent par la simplicité des mots (le style est quand même un peu plat... La traduction?) et la présence du soleil, des paysages.

Marko a écrit:

Elle a déjà un univers bien à elle, décalé, et presque onirique. On dirait des descriptions de fantasmes qui pourtant s'incarnent par la simplicité des mots (le style est quand même un peu plat... La traduction?) et la présence du soleil, des paysages.

oui.. disons son prochain livre ne doit pas traiter encore de femme suicidaire ou triste.. sinon je ne suivrais plus
mais cette simplicité - même son style plat - me convient bien si elle arrive à me donner des images avec ses mots.. et je suis d'accord - je ne voudrais - et pourrais - pas lire que de ces livres.. mais dans son genre elle le fait bien..

Marko a écrit:

La chute est touchante mais un peu naïve

Je suis d'accord Marko, la fin est naïve et facile. Lorsque je parlais de l'émotion qu'elle a suscité chez moi, je pensais à l'image que j'avais du père et du fils dans l'encadrement de la porte, j'ai trouvé ça bien vu et suffisant pour évoquer tout ce qui pourrait suivre "après".
De même, la métaphore des tessons de bouteille dont tu parles peut être vue comme trop simpliste mais comme le précise Kenavo, dans le format d'une nouvelle, cela passe bien.

Kenavo a écrit:

mais cette simplicité - même son style plat - me convient bien si elle arrive à me donner des images avec ses mots...

J'ai en tout cas envie d'aller un peu plus loin pour voir si mon impression reste toujours aussi positive.

Epi a écrit:

J'ai en tout cas envie d'aller un peu plus loin pour voir si mon impression reste toujours aussi positive.

Oui! Mal de Pierres vaut vraiment la peine!

Marko a écrit:

Elle a déjà un univers bien à elle, décalé, et presque onirique. On dirait des descriptions de fantasmes qui pourtant s'incarnent par la simplicité des mots (le style est quand même un peu plat... La traduction?) et la présence du soleil, des paysages.

Tu résumes bien l'univers de cette auteure Marko, mais j'avais été un peu surprise par l'engouement subit dont elle a bénéficié l'an dernier avec Mal de pierre.
Bon petit livre oui, mais qui ne m'a pas non plus marquée autant que je ne l'aurais cru.

Je ne pense pas la relire spécialement...

aériale a écrit:

Marko a écrit:

Elle a déjà un univers bien à elle, décalé, et presque onirique. On dirait des descriptions de fantasmes qui pourtant s'incarnent par la simplicité des mots (le style est quand même un peu plat... La traduction?) et la présence du soleil, des paysages.

Tu résumes bien l'univers de cette auteure Marko, mais j'avais été un peu surprise par l'engouement subit dont elle a bénéficié l'an dernier avec Mal de pierre.
Bon petit livre oui, mais qui ne m'a pas non plus marquée autant que je ne l'aurais cru.

Je ne pense pas la relire spécialement...

Complètement d'accord

Mon voisin

Je l'ai lue d'une traite, autour du café matinal, cette jolie histoire de guérison, tendre et optimiste sans être mièvre, exactement ce qu'il faut par temps gris, en hiver. Personnellement, je ne l'ai pas trouvée naïve ou simpliste mais plutôt d'une simplicité et d'un symbolisme seyant bien au genre du conte, car c'en est bien un.
Et j'aime retrouver, de roman en roman, cette affection qu'a Milena Agus pour les personnages socialement et physiquement inadaptés, ainsi que pour les paysages lumineux de "sa" Sardaigne.