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| | Le bar : ici on oublie le temps qui passe... | |
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Auteur | Message |
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Ezechielle Sage de la littérature
Messages : 2025 Inscription le : 03/03/2009 Age : 34 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 10:49 | |
| "torture cérébrale" hein? Je n'aimerais pas suivre ton cours, surtout s'il faut faire des démonstrations! EDTI: merci Bédoulène! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 11:01 | |
| Coucou Bédoulène! Coucou à tes petits-enfants. Bon s'il faut faire rire Aériale, on va trouvé. Pas mal celle de Ezechielle, nous aussi il nous en arrive des comme ça. En l'honneur de Cliniou, infiltrée parmi nous sous la casquette de tortureuse professionnelle. Très connue. L'inspecteur du Ministère de l'Education demande à un candidat de l'IUFM (euh si ça existe encore) : "Pouvez-vous me donner trois raisons qui vous motivent à devenir Prof ?" Le candidat répond innocemment : décembre, juillet et août. Et une chopée sur le net: La scène se déroule au petit-déjeuner. - Je ne veux plus aller à l'école. Personne ne m'aime. Les élèves me détestent et les profs aussi. Je veux rester à la maison. - Pas question de te laisser aller, dans la vie, il faut faire des efforts. - Donne moi deux raisons pour y aller. - La première, tu as 52 ans. La deuxième, c'est toi le directeur |
| | | Ezechielle Sage de la littérature
Messages : 2025 Inscription le : 03/03/2009 Age : 34 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 11:05 | |
| - Lara a écrit:
- Pas mal celle de Ezechielle, nous aussi il nous en arrive des comme ça.
J'espère qu'il ne t'en arrive pas trop des comme ça! - Lara a écrit:
- L'inspecteur du Ministère de l'Education demande à un candidat de l'IUFM (euh si ça existe encore) :
"Pouvez-vous me donner trois raisons qui vous motivent à devenir Prof ?" Le candidat répond innocemment : décembre, juillet et août.
Et une chopée sur le net:
La scène se déroule au petit-déjeuner. - Je ne veux plus aller à l'école. Personne ne m'aime. Les élèves me détestent et les profs aussi. Je veux rester à la maison. - Pas question de te laisser aller, dans la vie, il faut faire des efforts. - Donne moi deux raisons pour y aller. - La première, tu as 52 ans. La deuxième, c'est toi le directeur | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 11:13 | |
| Bon j'avoue ces blagues là sont assez nulles. En désespoir de cause, j'avais rien sous la main. Moi je préfère cette humour;
DESPROGES
Le fil rouge
Le type qui a inventé l'espèce de fil rouge autour des portions de crème de gruyère, on peut pas le tuer, quand même. C'est pas possible qu'il l'ait fait exprès... Je veux bien qu'il y ait, dans les services de renseignements, des brutes professionnelles qui inventent des systèmes de torture extrêmement sophistiqués. Mais même les pires d'entre eux ont leur raison. Il ne leur viendrait pas à l'idée de griller électriquement les testicules d'un fonctionnaire assermenté pour de simples raisons ludiques. Ils ne s'y résolvent que poussés par la raison d'état, dans le but, par exemple, de découvrir les microfilms sur lesquels figurent les plans de la nouvelle machine à électrifier les quéquettes au laser... Mais le type qui a inventé l'espèce de fil rouge autour des portions de crème de gruyère, c'est pas possible qu'il l'ait fait exprès. Il connaît même pas les gens qui aiment manger des portions de crème de gruyère. Je veux dire : qui aimeraient manger des portions de crème de gruyère. Ne les connaissant pas, il n'a aucune raison de leur en vouloir à ce point. La sensibilité, le simple bon sens se révoltent jusqu'à refuser l'idée même de certaines actions inhumaines. On a du mal à croire qu'une mère ait pu jeter elle-même son petit garçon dans une rivière. Elle est intolérable, l'image de cet enfant enfermé dans un sac, attaché, Si ça se trouve, avec une espèce de fil rouge, vous savez, comme celui qu'il y a autour des portions de crème de gruyère.
Un psychanalyste vous dirait sans doute que ce type - le type qui a inventé l'espèce de fil rouge autour des portions de crème de gruyère - a des tendances sadiques. Il est vrai que cette idée incroyable de faire des noeuds coulants à des laitages qui ne vous ont rien fait peut à première vue relever d'une certaine forme de perversion. Mais bon. Ça ne prouve pas que ce type soit un sadique. Le vrai sadique, pour avoir son plaisir, il faut qu'il assiste de visu à la douleur de l'autre. Mais lui, le type qui a inventé l'espèce de fil rouge autour des portions de crème de gruyère, il n'est jamais là pour se rincer l'oeil quand je me relève affamé à trois heures du matin avec, au ventre, l'espoir insensé de me faire une petite tartine de crème de gruyère... Alors, qui est-il ? Peut-être qu'il m'entend. La haine aveugle n'est pas sourde. Peut-être qu'il est dingue, ce type. Peut-être qu'il est dingue de père en fils. Si ça se trouve, c'est une forme d'aliénation mentale plus ou moins héréditaire. Peut-être que son père, c'est le type qui a inventé l'espèce de papier collant autour des petits-suisses ? Peut-être que sa mère, c'est la pétasse qui a inventé le chocolat dur qui tient pas autour des esquimaux ? Peut-être que son grand-père, c'est le fumier qui a inventé la clef qui casse le bout des petites languettes des couvercles de sardines, en complicité avec le pourri qui met de l'huile jusqu'à ras bord des boîtes ? Peut-être que sa grand-mère, c'est la salope qui a inventé le suffrage universel ? |
| | | rivela Zen littéraire
Messages : 3875 Inscription le : 06/01/2009 Localisation : Entre lacs et montagnes
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 11:32 | |
| Alors continuons dans l'humour Voici une anecdote qui se passe dans une poste admirez le calme et la répartie de la guichetière
Cette guichetière se trouvait face à une longue file de clients mécontents, lassés d'attendre pour pouvoir enfin déposer un chèque, retirer un chéquier ou envoyer du courrier. C'est alors qu'un client excédé, se taillant un chemin jusqu'au guichet, jette son bordereau sur le comptoir et dit : "JE DOIS encaisser ce chèque TOUT DE SUITE ! - Je suis désolée, Monsieur. Je serai heureuse de vous aider tout à l'heure; je dois d'abord m'occuper des autres clients, mais soyez sûr que votre tour viendra."
Le client ne s'en laisse pas conter. Il crie très fort de manière à ce que tout le monde l'entende : "EST-CE QUE VOUS SAVEZ QUI JE SUIS ?"
Alors, sans aucune hésitation, la préposée se lève et s'adresse à tous les clients présents: "Puis-je avoir votre attention s'il vous plaît ? Nous avons au guichet un client qui NE SAIT PLUS QUI IL EST. Si vous êtes en mesure d'aider cette personne à trouver son identité, nous vous prions de bien vouloir l'en informer, merci."
Alors que toute la file d'attente éclate de rire, le client furibard s'exclame: "Je T'ENCULE, salope!"
Sans broncher, la guichetière sourit et dit: "Je suis désolée, Monsieur, mais pour cela aussi il faudra être capable de faire la queue !" | |
| | | Ezechielle Sage de la littérature
Messages : 2025 Inscription le : 03/03/2009 Age : 34 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 11:40 | |
| - rivela a écrit:
- Alors continuons dans l'humour
Voici une anecdote qui se passe dans une poste admirez le calme et la répartie de la guichetière
Cette guichetière se trouvait face à une longue file de clients mécontents, lassés d'attendre pour pouvoir enfin déposer un chèque, retirer un chéquier ou envoyer du courrier. C'est alors qu'un client excédé, se taillant un chemin jusqu'au guichet, jette son bordereau sur le comptoir et dit : "JE DOIS encaisser ce chèque TOUT DE SUITE ! - Je suis désolée, Monsieur. Je serai heureuse de vous aider tout à l'heure; je dois d'abord m'occuper des autres clients, mais soyez sûr que votre tour viendra."
Le client ne s'en laisse pas conter. Il crie très fort de manière à ce que tout le monde l'entende : "EST-CE QUE VOUS SAVEZ QUI JE SUIS ?"
Alors, sans aucune hésitation, la préposée se lève et s'adresse à tous les clients présents: "Puis-je avoir votre attention s'il vous plaît ? Nous avons au guichet un client qui NE SAIT PLUS QUI IL EST. Si vous êtes en mesure d'aider cette personne à trouver son identité, nous vous prions de bien vouloir l'en informer, merci."
Alors que toute la file d'attente éclate de rire, le client furibard s'exclame: "Je T'ENCULE, salope!"
Sans broncher, la guichetière sourit et dit: "Je suis désolée, Monsieur, mais pour cela aussi il faudra être capable de faire la queue !" Admirable | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 11:41 | |
| Oh Rivela se lâche! ça m'a fait rire. Bravo à la guichetière. Moi j'ai le livre de Desproges sous la main, Chronique de la haine ordinaire. Je vous en copie deux, trois. PsyDepuis pas loin d'un siècle qu'une baderne autrichienne obsédée s'est mis en tête qu'Edipe voulait sauter sa mère, la psychanalyse a connu sous nos climats le même engouement que les bains de mer ou le pari mutuel urbain. On a beau savoir pertinemment que la méthode d'investigation psychomerdique élucubrée par le pau-vre Sigmund n'est pas plus une science exacte que la méthode du professeur Comédon pour perdre trente kilos par semaine tout en mangeant du cassoulet, ça ne fait rien, la psychanalyse, c'est comme la gauche ou la jupe à mi-cuisse, c'est ce qui se fait maintenant chez les gens de goût. Ce scepticisme à l'égard de la psychanalyse, mais aussi de la psychologie et de la psychiatrie qui s'y réfèrent de plus en plus, me vient, selon mes docteurs, des données de base primaires d'un caractère brutal et non émotif qui me pousse à manger le pilon du poulet avec les doigts ou à chanter l'ouverture de Tannhauser dans les moments orgasmiques. Voici une histoire vécue, où le prestige des psy en prend plein le subconscient. Ma copine Betty Sartou, mère de famille à ses moments pas perdus pour tout le monde, a connu le malheur d'accoucher d'une espèce de surdoué qui s'appelle Grégoire, comme les moins cons des papes, mais c'est une c6incidence. A cinq ans et demi, ce monstre donnait des signes alarmants d'anormalité. Notamment, il préférait Haendel à Chantal Goya, il émettait des réserves sur la politique extérieure du Guatemala et, surtout, il savait lire malgré les techniques de pointe en vigueur à l'Éducation nationale. Devant ce désastre, la maman et la maîtresse d'école estimèrent d'un commun accord que Grégoire était un mauvais exemple pour ses collègues de la maternelle, et qu'il serait bienséant de le jeter prématurément dans le cours préparatoire. Oui, mais à condition, dit l'Éducation nationale, que Grégoire subisse de la part d'un psychologue, par nous choisi, les tests en vigueur en pareille occasion. Au jour dît, mon amie Betty et son super minus se présentent au cabinet du psy, en l'occurrence une jeunesse binoclée de type " Touche pas à mon diplôme ". On prie la maman de rester dans la salle d'attente. Vingt-cinq minutes plus tard, la psychologue dont le front bouillonnant se barre d'un pli soucieux libère le gamin et accueille la mère. - Votre fils Grégoire peut sauter une classe. Il en a la maturité. Il a parfaitement réussi les tests de latéralisation (en gros, cela signifie que si on lui présente une cuillère, il aura tendance à l'attraper plutôt avec sa main droite qu'avec son pied gauche). Malheureusement, je ne vous cacherai pas qu'il semble souffrir de troubles affectifs probablement dus à ... un mauvais climat familial. Voyez le dessin qu'il vient de réaliser. Je lui avais demandé de dessiner papa et maman. C'est assez clair, non ? L'enfant avait dessiné un père gigantesque, dont la silhouette occupait toute la hauteur de la page, alors que la mère lui arrivait à peine au plexus. - Pour moi, c'est clair, soupira la psy. Cet enfant marque une tendance à la sublimation de l'image du père, tendance subconsciemment contrecarrée par une minimisation anormale de l'image et donc du rôle de la mère dans le contexte familial. Je ne vois malheureusement pas d'autre explication. - Moi, j'en vois une, dit Betty. Mon mari mesure un mètre quatre-vingt-treize et moi un mètre quarante-sept. Quant à ces féroces soldats, je le dis, c'est pas pour cafter, mais y font rien qu'à mugir dans nos campagnes. À Amapola Continuons avec le politiquement incorrecte. Parce que c'est Desproges! Je viens de rompre avec Dieu. Je ne l’aime plus. En amour, on est toujours deux. Un qui s’emmerde et un qui est malheureux. Depuis quelque temps, Dieu me semblait très malheureux Alors, j’ai rompu. Et pour finir une touche poétique "La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute" Titre d'un entretien publié au Seuil. |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 12:08 | |
| Bonne humeur assurée à la lecture du bar depuis quelques heures... Bonne journée à tous! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 12:11 | |
| Hello coline! Tu arrives, je pars ma grand-mère est venue me chercher je vais manger chez elle. Bises à tous! J'espère ne pas vous avoir asphyxié avec Desproges. |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 65 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 12:18 | |
| - Lara a écrit:
- Hello coline! Tu arrives, je pars ma grand-mère est venue me chercher je vais manger chez elle.
Bises à tous! J'espère ne pas vous avoir asphyxié avec Desproges. Bonjour d'avant déjeuner. Desproges manque terriblement ! Une citation encore : «L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins.» | |
| | | rivela Zen littéraire
Messages : 3875 Inscription le : 06/01/2009 Localisation : Entre lacs et montagnes
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 12:31 | |
| Alors le dessert, pour changer aujourd'hui c'est un tiramisu | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 12:38 | |
| - Lara a écrit:
- Hello coline! Tu arrives, je pars ma grand-mère est venue me chercher je vais manger chez elle.
Bises à tous! J'espère ne pas vous avoir asphyxié avec Desproges. A bient...! Elle est déjà partie... | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 12:39 | |
| - traversay a écrit:
- «L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre moins.»
...Vite...un fil Desproges! ... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 14:17 | |
| merci pour ce bar en bonne humeur je vous souhaite une bonne journée | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... Mar 1 Sep 2009 - 14:32 | |
| Bonne journée à tous, je dois filer | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Le bar : ici on oublie le temps qui passe... | |
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| | | | Le bar : ici on oublie le temps qui passe... | |
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