Le coin des sorties [BD]

Les fabriques de la mort de Freddy Martin et Romain Slocombe, sortie le 7 mars 2012

Citation :

Un journaliste scientifique se rend au Japon, pour se documenter et rencontre un chercheur, auteur de fameux travaux sur le sang artificiel. Là-bas, dans son étrange château, réplique d’une bâtiment européen, il se retrouve en proie à d’angoissants cauchemars et aux prises avec des personnalités violentes et insaisissables. Jusqu’à ce que des jeunes gens mystérieux le mettent sur la piste de crimes de guerre commis par l’armée japonaise sur le sol chinois durant la Seconde Guerre mondiale, des expériences atroces sur des cobayes humains…

Le touche-à-tout Romain Slocombe (photographe, illustrateur, écrivain…) évoque ici les camps d’expérimentation d’armes bactériologiques implantés par l’armée japonaise lorsqu’elle occupait la Mandchourie. Un thème abordé par la bande dessinée Maruta 454. L’originalité du projet, ici, est de mêler l’évocation historique des atrocités commises alors, avec une adaptation de Dracula. Les références à l’oeuvre de Bram Stoker sont d’abord minimes, puis se font plus insistantes : les prénoms (le héros Jonathan aime Mina, restée à Londres et qui attend ses lettres); les gens qui disent à Jonathan de quitter les lieux le plus vite possible; le visage de Mina calqué sur celui de l’actrice Winona Ryder, qui incarnait Mina dans le film de Coppola; le sang, évidemment… Ce grand écart scénaristique était risqué, car il pouvait décrédibiliser les fondements historiques du sujet. Pourtant, ce premier tome trouve la bonne articulation entre les deux axes, cet équilibre étant renforcé par le dessin d’inspiration photographique de Freddy Martin (Après la guerre), qui s’épure parfois pour tendre vers un expressionnisme froid. Un début de trilogie audacieux, intéressant et réussi.

Source

HAN HAN : http://www.mam.paris.fr/en/expositions/crumb

Maryvonne a écrit:

HAN HAN : http://www.mam.paris.fr/en/expositions/crumb

On m'en a dit du bien.
Mais Crumb, c'est pas tellement mon truc.

Queenie a écrit:

Maryvonne a écrit:

HAN HAN : http://www.mam.paris.fr/en/expositions/crumb

On m'en a dit du bien.
Mais Crumb, c'est pas tellement mon truc.

Y'a un peu de tout. Faut que tu lises ceux sur les mouvements de libération de la meuffe.

Maryvonne a écrit:

Queenie a écrit:

Maryvonne a écrit:

HAN HAN : http://www.mam.paris.fr/en/expositions/crumb

On m'en a dit du bien.
Mais Crumb, c'est pas tellement mon truc.

Y'a un peu de tout. Faut que tu lises ceux sur les mouvements de libération de la meuffe.

Tu crées un fil, et tu nous racontes tout ça ?!

On m'a prête la BD. Que j'ai rendue. Et je suis une feignasse.
Tout est vain. La vie en général d'ailleurs. Je te rechercherai une histoire complète de Crumb qui dépote.
Amen.

Maryvonne a écrit:

Tout est vain.

Oui.

Maryvonne a écrit:

Y'a un peu de tout. Faut que tu lises ceux sur les mouvements de libération de la meuffe.

C'était elle la meuffe qui libérait les meuffes ?



Ca a l'air funky et chouette comme expo !

Nan, elle c'est un remake de la femme yeti, avec qui un des personnages va avoir une belle histoire d'amûr (et de poils)

Bonne pioche :


Pari osé de mêler l'Histoire, l'absurde, humour grinçant. Le tout, sans aucune bulle.
A lire.

Aaaaah je l'avais noté celui-là ! Bien de m'y faire repenser.

Allons-y pour Berberian qui a publié le 21 mars son Cinerama :

Citation :

Gamin, il détestait le son de l’oud de Farid El Atrache, mais vénérait la pulpeuse Edwige Fenech. Cinéphile sélectif, Charles Berberian livre dans Cinerama un échantillon des « meilleurs plus mauvais films du monde« .

Et sa liste est savoureuse, éclectique, drolatique. Car l’auteur dispense ses madeleines personnelles avec esprit et humour. Du cinéma turc des années 70 (en « son pourri » dolby digital) au japonais Ultraman, super-héros d’une série diffusée en 1966. On hoquète de rire devant sa restitution d’un mélo moyen-oriental avec Farid El Atrache, donc – connu comme « le crooner du Caire ». Qui dégaine sa voix d’or au moindre rebondissement pour clamer son bonheur ou pleurer un amour perdu.

Charles Berberian voit même une allégorie politico-historique (oui, oui) dans Paroles et musiques d’Elie Chouraqui : Catherine Deneuve y incarnerait la République vivant une histoire d’amour avec le peuple, avant de choisir l’Amérique – reflet de la France épanouie en 1981 lorsque François Mitterrand prend le pouvoir, mais qui vote à droite cinq ans plus tard. D’un trait fluide, coloré et expressif, l’auteur de Jukebox se représente tour à tour gamin, ému devant un film sensuel, ou adulte, perdu au pays des séries télévisées. Il livre un panthéon personnel tout à fait réjouissant, hautement recommandable.

Source

Des trucs pas traduits, donc 2 fois moins chers qu'en France :

Lunt - Chris Ware




The Essential Dykes to Watch Out For - Bechdel


Celle-ci, de Bechdel toujours, dont je n'avais meme pas entendu la sortie (jolie surprise)


et des fonds de tiroir de Tomine

Une sortie d'un an :

De T. Le Boucher.

Récits croisés d'ado/jeunes adultes participant à la même skins party
La référence à la série est assumée par l'auteur, mais rapidement, ça va du côté du glauque.
Les couleurs chaudes qui ne suffisent pas à masquer l'odeur de vomi, d'alcool, et de sexe mal consommé dans les chiottes.
Et de la tendresse aussi, parfois, parce qu'il en faut.
(juste un fin un peu moins bonne que le début pour moi)
Travail étonnant pour un premier ouvrage réalisé à 22 ans à peine... auteur à suivre, qui nous réserve, je suis sure, des surprises.

Allez, faut tourner bébé.

Je l'avais vu à la bibli.
Ca a l'air bien flashy.