Le coin des sorties [BD]

(j'ai lu les 23 prostituées et le dernier thermae romae*)
(faut que je repasse)

* celui là est gravement cucul

colimasson a écrit:

Faut aimer et connaître un peu Dominique A. je suppose...
Je trouve l'idée de cette BD... un poil prétentieuse ?

Comme le film : Qui veut la peau de John Malkovich. Et pourtant, il faut reconnaître qu'il est drôlement bien foutu. Jouer avec son image c'est plutôt normal (qu'on soit célèbre ou non), le faire ostentatoirement c'est culotté, ça peut montrer un poil de prétention mais aussi la conscience de cette prétention. Savoir jouer de ses défauts, et tenter d'en sortir quelque chose d'intéressant. Et qui remet en question.

Faudra nous dire pour la BD (et faudrait que je revois le film Malkovich!)

Queenie a écrit:

Comme le film : Qui veut la peau de John Malkovich. Et pourtant, il faut reconnaître qu'il est drôlement bien foutu. Jouer avec son image c'est plutôt normal (qu'on soit célèbre ou non), le faire ostentatoirement c'est culotté, ça peut montrer un poil de prétention mais aussi la conscience de cette prétention. Savoir jouer de ses défauts, et tenter d'en sortir quelque chose d'intéressant. Et qui remet en question.

Faudra nous dire pour la BD (et faudrait que je revois le film Malkovich!)

un film que j'ai vu à cause de John Cusack... si tu ne l'as pas, je veux bien t'offrir le DVD, je ne vais plus jamais le revoir

Maryvonne a écrit:

(j'ai lu les 23 prostituées et le dernier thermae romae*)
(faut que je repasse)

* celui là est gravement cucul

A cause de l'histoire d'amour chevaline ?

Queenie a écrit:

colimasson a écrit:

Faut aimer et connaître un peu Dominique A. je suppose...
Je trouve l'idée de cette BD... un poil prétentieuse ?

Comme le film : Qui veut la peau de John Malkovich. Et pourtant, il faut reconnaître qu'il est drôlement bien foutu. Jouer avec son image c'est plutôt normal (qu'on soit célèbre ou non), le faire ostentatoirement c'est culotté, ça peut montrer un poil de prétention mais aussi la conscience de cette prétention. Savoir jouer de ses défauts, et tenter d'en sortir quelque chose d'intéressant. Et qui remet en question.

Faudra nous dire pour la BD (et faudrait que je revois le film Malkovich!)

Oui, c'est un pari très, très risqué.... pour ça que je ne me précipiterais pas forcément dessus... à tort peut-être !

kenavo a écrit:

Queenie a écrit:

Comme le film : Qui veut la peau de John Malkovich. Et pourtant, il faut reconnaître qu'il est drôlement bien foutu. Jouer avec son image c'est plutôt normal (qu'on soit célèbre ou non), le faire ostentatoirement c'est culotté, ça peut montrer un poil de prétention mais aussi la conscience de cette prétention. Savoir jouer de ses défauts, et tenter d'en sortir quelque chose d'intéressant. Et qui remet en question.

Faudra nous dire pour la BD (et faudrait que je revois le film Malkovich!)

un film que j'ai vu à cause de John Cusack... si tu ne l'as pas, je veux bien t'offrir le DVD, je ne vais plus jamais le revoir

Pourquoi pas.
Je le regarderais, et je verrais bien ce que j'en (re)pense au final !
Dans le pire des cas, je fais tourner !

ok, il va partir dans les jours à venir

Vraiment intéressant ou spéculations graphiques creuses ?

Tremblez enfance d'EMG :

Citation :

Habitué des livres curieux (voir notamment l’épatant Le Bus, sélectionné à Angoulême), l’éditeur lyonnais Tanibis propose un nouveau petit format à l’italienne étonnant, dont le graphisme renvoie au premier âge du jeu vidéo. Avec une image par page, le jeune auteur EMG conte le parcours semé d’embûches de deux amoureux pour se retrouver : lui vit dans une métropole de type occidental, elle dans une campagne du Sud. Checkpoint, contrôles d’identité abusifs, passeurs militants, administration obscure, ville-labyrinthe… Les retrouvailles semblent impossibles.

Source

Tohu-Bohu de Komatsu :
Arcs-en-ciel magiques, nuages cubiques, somnambules funambules, villes remplies de champignons… Au travers de nouvelles féeriques et surréalistes, Tohu-bohu offre son lot de plaisirs simples et de douce rêverie. En plus de proposer des histoires variées et d’une grande maîtrise, Shin’ya Komatsu teste les possibilités de son support en jouant sur la mise en scène, le découpage ou en plongeant carrément dans l’expérimentation narrative. Foisonnant de détails, ces mondes fantastiques surprennent et envoûtent : chaque chapitre est un bonheur graphique. Un bijou à offrir ou à s’offrir que l’on soit amateur de manga, de BD, d’art ou tout simplement d’expérience unique!
Lien

Encore une BD qui fait envie : Souvenirs de l'empire de l'atome de Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen, sorti en janvier 2013.

Citation :

Inspiré d’un cas psychiatrique réel et des feuilletons de science-fiction des années 1950, le scénario de Thierry Smolderen (Ghost Money) oscille avec bonheur entre comédie d’espionnage, hommage aux dessinateurs modernistes tels Will ou Franquin (qui fait même ici une apparition cocasse) et space opera envoûtant. Entre des flash-back dans les fifties et des va-et-vient entre le XXe siècle terrestre et un futur intersidéral, le lecteur se perd avec délice dans les délires d’un héros en apparence falot, opposé à une sorte de cousin de Zorglub. Ce découpage complexe est suffisamment fluide pour générer une palpitante intrigue, pleine de mystères et de rebondissements. Et qui offre surtout l’occasion à Alexandre Clérisse (Jazzclub, Trompe la mort) de véritablement exploser : chacune de ses planches est une merveille graphique, tout en transparences, motifs et trames, et en couleurs toujours parfaitement choisies.

Article complet

Et des planches:

Original comme sujet ... La femme à barbe de Juliette Inigo et Antoine Dole :

Citation :

Jeune et jolie brune, Ludisia souffre d’une particularité physique : le bas de son visage est recouvert de poils.

Après avoir exploité sa différence en travaillant dans une espèce de cirque, elle tente de s’insérer dans la société dite « normale », en travaillant dans un bar. Cette créature sensible, blessée, y subit critiques et moqueries. Et s’enfonce dans ses souvenirs, furieusement teintés de mélancolie.

Article

colimasson a écrit:

Vraiment intéressant ou spéculations graphiques creuses ?

Tremblez enfance d'EMG :

Citation :

Habitué des livres curieux (voir notamment l’épatant Le Bus, sélectionné à Angoulême), l’éditeur lyonnais Tanibis propose un nouveau petit format à l’italienne étonnant, dont le graphisme renvoie au premier âge du jeu vidéo. Avec une image par page, le jeune auteur EMG conte le parcours semé d’embûches de deux amoureux pour se retrouver : lui vit dans une métropole de type occidental, elle dans une campagne du Sud. Checkpoint, contrôles d’identité abusifs, passeurs militants, administration obscure, ville-labyrinthe… Les retrouvailles semblent impossibles.

Source

Ah tiens...
J'ai lu Plastic dog en croyant que c'était ce Tremblez enfance.
Le concept a l'air d'être le même



Graphisme de pixel. Format à l'italienne.
Je ne suis, déjà, pas à la base friande des histoires courtes et "drôles" en bd... mais là, j'ai trouvé que ça tournait franchement en rond. Une fois qu'on a compris le principe (se foutre de la gueule d'un monde trop technologique, des robots, des voyages dans le temps, des clônes... etc), on s'emmerde.

Toujours un côté moral et cynique dans un humour noir qu'on a l'impression d'avoir lu trois millions de fois (et en mieux).

En plus... c'est étrange de donner à son graphisme des allures de jeux vidéos des années passées et de critiquer les effets d'une sur-numérisation et tout l'univers futuriste technologique. Le vintage pour le vintage... bof.

Vraiment pas convaincue.

Eugène de Quentin Vijoux :
Avec son dessin tout en finesse et sa mise en page aérienne s’affranchissant des cases, l’illustrateur Quentin Vijoux signe ici une première bande dessinée extrêmement curieuse. On pense à Kafka ou Boris Vian, dans les thèmes abordés comme dans l’humour grinçant. Mais cet album qui multiplie les fausses pistes, les décors oniriques et les personnages troublants, est doté d’une vraie personnalité. Comme une fable amère ou un petit conte noir, raconté avec une inquiétante légèreté, presque une nonchalante distance avec les événements, incarnée par un anti-héros emporté dans la tornade des événements tel une poupée de chiffon dans un courant d’air. Certaines questions semblent sans réponse, des destinées sont irrémédiablement brisées, l’amour laisse la place au manque et à la douleur. Et pourtant, Quentin Vijoux ne verse jamais dans le mélodrame, grâce à une narration très fluide et un graphisme poétique. Une singulière réussite pour un livre original qui ne laissera pas insensible.
Article

Avec des références qui font envie donc...

Queenie a écrit:

Ah tiens...
J'ai lu Plastic dog en croyant que c'était ce Tremblez enfance.
Le concept a l'air d'être le même



Graphisme de pixel. Format à l'italienne.
Je ne suis, déjà, pas à la base friande des histoires courtes et "drôles" en bd... mais là, j'ai trouvé que ça tournait franchement en rond. Une fois qu'on a compris le principe (se foutre de la gueule d'un monde trop technologique, des robots, des voyages dans le temps, des clônes... etc), on s'emmerde.

Toujours un côté moral et cynique dans un humour noir qu'on a l'impression d'avoir lu trois millions de fois (et en mieux).

En plus... c'est étrange de donner à son graphisme des allures de jeux vidéos des années passées et de critiquer les effets d'une sur-numérisation et tout l'univers futuriste technologique. Le vintage pour le vintage... bof.

Vraiment pas convaincue.

Présenté comme ça, ça fait vraiment pas envie !
Et c'est vrai que ça devient dégoûtant à la longue ce graphisme...

Intriguant... Trame, le poids d'une tête coupée de Ratigher.

Citation :

Dès la couverture, on sent que Trame n’est pas une bande dessinée comme les autres : un visuel pleine page d’une tête scarifiée et rafistolée renvoie le titre (insondable, effrayant) de l’ouvrage et le nom de son auteur au dos du livre, accompagnés d’une silhouette fantomatique. On retourne le livre, se demandant s’il ne s’agit pas là d’un manga. Non, non, le sens de lecture est bien à l’européenne. Nous voilà alors plongé dans un road-movie cauchemardesque, comme si Quentin Tarantino avait conçu un script avec Michael Haneke pour un épisode de La Quatrième Dimension. Et qu’ils l’auraient fait dessiner par un élève de Charles Burns.

Article complet

Les cerisiers fleurissent malgré tout de Keiko Ichiguchi :

Citation :

À peine deux ans après la catastrophe du 11 mars 2011, Keiko Ichiguchi propose un récit intimiste et semi-autobiographique au public français. Quand survinrent le séisme et le tsunami au Japon, la mangaka avait alors commencé une histoire tirée de son enfance. Japonaise expatriée en Italie depuis de nombreuses années, Keiko Ichiguchi n’a pas vécu ces événements directement, mais par l’intermédiaire de ses connaissances et de sa famille. Difficile alors de ne rien faire. C’est pourquoi elle a incorporé le sujet à son nouveau manga.

Suite de l'article