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| Glanages dans La Quinzaine Littéraire | |
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bix229 Parfum livresque
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| | | | bix229 Parfum livresque
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| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Jeu 8 Oct 2015 - 17:39 | |
| Au sommaire du N° 1 136
- Patrick Pécherot : Une plaie ouverte
- Kristin Ross : L' Imaginaire de la Commune
- Comité Invisible : L' Insurrection qui vient
- Michael Kohlmeier : Deux messieurs sur la plage
- Paul Louis Rossi : Berlin
- Virginie Despentes : Vernon Subtex
- Oya Baydar : Et ne reste que des cendres
- Clemens Meyer : Quand on revait
- Beata Umubyeyi Mairese : Ejo
- Jean-Frédéric Schaub : Pour une histoire politique de la race | |
| | | bix229 Parfum livresque
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| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Ven 9 Oct 2015 - 19:57 | |
| Les livres de Paul Louis Rossi sont souvent dez voyages dans le temps et les souvenirs. Régine, écrivait-il, "cherche aussi à préserver la mémoire et quelques vestiges d' un monde englouti dans la destruction, à la périphérie des villes d' aujourd' hui" : la première, sa ville natale, Nantes, occupée par les Allemands, détruite par les bombardements de 1943, l' année fatale de l' arrestation de son père. Aujourd' hui, Berlin. Le livre qui relate son premier voyage dans cette ville anéantie par la guerre lui permet, après une longue maturation, de "conduire la parabole à sa boucle ultime." Extraits de l' art. de Dominique Rabourdin. Quelqu' un connait-il l' auteur ? B | |
| | | bix229 Parfum livresque
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| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Ven 9 Oct 2015 - 20:12 | |
| EJO DE BEATA UMUBYEYI MAIRESSE. - La Cheminante Ejo, seulement trois lettres pour dire notre origine et notre avenir. Un seul petit mot en kinyarwanda, la langue nationale du Rwanda, pour reconquérir la vie, retrouver les mots d’avant et inventer ceux d’après le génocide des Tutsi. Ejo, comme un exilir de paroles croisées, vivantes, vibrantes, ambiancées, de femmes très attachantes en quête d’elles-mêmes, comme nous le sommes de nous-mêmes – la terrible parenthèse du pire en moins. Et une jeune auteure franco-rwandaise Beata Umubyeyi Mairesse, exceptionnelle conteuse qui, en dix nouvelles, réinvente l’avenir d’un pays meurtri. Une écriture sans concession, à bras ouverts, alerte, pleine d’humour, de tendresse et de courage. Embarquement assuré vers l’autre. Le seul voyage qui vaille d’être vécu. PORTRAIT BEATA UMUBYEYI MAIRESSE Avant-propos de l’auteure : « J’ai appris le français avec les Belges et l’anglais avec les Canadiens. Ce qui m’a plus tard donné l’impression d’écrire et de parler avec des langues de seconde main. En kinyarwanda, seconde-main se dit sekeni et vient de l’anglais second-hand. Le kinyarwanda est ma langue maternelle, celle avec laquelle j’ai commencé à nommer le monde, dans laquelle on m’a attribué un nom – Umubyeyi. Le français est arrivé très vite après, à la maternelle de l’école internationale (belge) de Butare. Quelques années plus tard, dans cette même école, c’est une dame aux traits asiatiques, venue de Vancouver, je crois, qui m’apprendrait mes premiers mots d’anglais. Lors d’un récent séjour au Rwanda, j’ai réalisé que nous étions ainsi quelques-un(e)s de ma génération à jongler aisément et constamment avec l’anglais, le kinyarwanda et le français, utilisant une langue ou l’autre à-propos, comme un costume que l’on adapte à l’interlocuteur ou l’interlocutrice en face de soi. Toute mon enfance, j’ai été habillée de fripes achetées au marché de Butare. J’aime bien les affaires d’occasion. On n’a pas peur de les abîmer, elles ont déjà affronté la réalité. Certes, elles sont moins flamboyantes, mais tellement plus fiables. Moins exigeantes aussi. J’avais, à quinze ans – à la veille du génocide – un vêtement d’occasion auquel je tenais particulièrement car il était réversible. Un de ces gilets sans manches que l’on portait alors sur un T-shirt ou une chemise. Noir d’un côté, rouge de l’autre. Une peau métisse génère un tas de représentations. Blanche en Afrique, noire en Europe. Souvent, c’est en parlant aux gens dans leur propre langue, sans le moindre accent, que j’ai réussi à me libérer de la caricature. Porter sa peau comme on porte un vêtement réversible. Pour sauver cette peau, pendant le génocide, j’ai prétendu que je ne parlais pas du tout le kinyarwanda. Renier ma langue maternelle. Être blanche pour leur faire oublier que j’étais aussi noire, Tutsi. Dans la plupart des langues, hier et demain sont désignés par des mots différents. En kinyarwanda, qui est pourtant une langue très riche et raffinée, c’est un même mot qui exprime les deux temporalités : ejo. C’est dans les méandres du récit, dans la conjugaison des regrets, que l’on devine le temps désigné. Et aujourd’hui ? Ce n’est pas simple. Rescapée, transfuge social et « racial »; j’ai tenté, dans ces quelques textes de fiction, de peindre cet ejo complexe, à travers des histoires de femmes qui disent leur passé simple, leur conditionnel présent et leur futur, certainement imparfait. Des textes qui illustrent combien hier épuise, hante et bouleverse la vie des survivant(e)s du génocide des Tutsi du Rwanda. Ceci n’est pas un recueil de nouvelles du génocide. Il y est question de l’avant, l’ejo-hier, ces années d’espoir et d’inquiétude mêlées, mais il s’agit surtout ici des jours d’après, l’ejo-demain de la survivance. » L' Editeur : La Cheminante "Febronie, Pélagie, Kansila, Sœur Anne, France, Speciyosa, Agrippine, Bazilisa, Béatrice, Euphrasie et Blandine : il est important de nommer les onze femmes faites de réalité et de fiction, dont chacune donne son titre à chacune des nouvelles de Beata. Née en 1979à Butaré (Rwabda), celle-ci restitue leur monde en leur donnant voix, au cœur d' un pays voyant venir ou constatant le génocide desTutsi de 1994." Extraits de l' art. de Pierre Benetti | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Sam 10 Oct 2015 - 18:24 | |
| Nouvelles alarmantes (ou alarmistes ?) sur l'avenir de la Quinzaine : http://www.fabula.org/actualites/est-ce-la-fin-de-la-quinzaine-litteraire-par-t-samoyault-p-pachet-j-lacoste_70546.php | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Sam 10 Oct 2015 - 19:58 | |
| Nouvelles pas très bonne en effet. Maurice Nadeau était parvenu au prix de difficultés considérables à fédérer une équipe fidèle et bénévole autour de lui. Son intelligence, son autorité, sa culture et son charisme avaient réussi à faire flotter le navire. Main on ne remplace pas un Nadeau ou difficilement. La loi du marché risque de prendre le pas sur l' esprit d' aventure et la continuité qui semblaient naturelle au lecteur que je suis depuis très longtemps.
J' espère encore que le journal continuera sans se trahir. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Ven 16 Oct 2015 - 17:07 | |
| Au sommaire du N° 1 137
- Eric Holder : La Saison des bijoux
- Boualem Sansal : 2084
- Darragh Mickeon (Irlande) : Tout ce qui est solide se dissout dans l' air
- Christos Tsiolkos (Australie) : Barracuda
- Vassili Rozanov : Dernières feuilles - Koukkha
- Javier Cercas : L' Imposteur
- Alessandro Mari : Les Folles espérances | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Sam 17 Oct 2015 - 16:45 | |
| « Faire une saison », c’est l’idée que Jeanne et Bruno se sont mise en tête : quitter les monts du Lyonnais pour aller planter parasols et tréteaux au grand vent de l’Atlantique, sur la place du village balnéaire de Carri, à la lisière des dunes. Marchands ambulants, ils forment une petite tribu que complètent Alexis, onze ans, et Virgile, soixante et un. On les appellera en toute simplicité les Bijoux, ils disposeront d’une poignée de mètres carrés au soleil et seront adoubés par des confrères nommés Nanou Primeurs, Fromage ou Château-Migraine le bougnat. Et puis il y a Forgeaud, le boss du marché, protecteur incontournable et despote au passé obscur, Forgeaud qui, frappé par la beauté de Jeanne, en perd le souffle et se promet de la posséder avant la fin de l’été. Plus que jamais dans son élément, Éric Holder s’empare de cette saison mouvementée au goût de sel, prétexte à un exercice virtuose de portraitiste, à des scènes et tableaux qui réservent un régal de lecture. Mais surtout, cette chronique délicate et amoureuse rend hommage à une société, à la fois marginale et populaire, dont la littérature parle rarement." L' Editeur : Le Seuil "Eric Holder aime l' éllipse, les silences, la litote. Il écrit dense et on l' a connu pour ses courts romans ou pour ses nouvelles...On parle parfois de romans populaires, mais rares sont ceux qui, comme La Saison des Bijoux montrent ce peuple dans toute sasimplicité, son élégance et sa vitalité, comme le faisait le cinéma de l' entre-deux-guerres."Extrait de l' art. de Norbert Czarny | |
| | | bix229 Parfum livresque
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| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Sam 17 Oct 2015 - 23:04 | |
| [/color] Christos Tsiolkos, qui a fait ses preuves avec La Gifle, revient avec force, avec un 5e roman, Barracuda, combat d' un jeune hommepour etre et s' accepter soi-même. Ce faisant, il mène une réflexion plus politique sur l' Australie, sur le destin des immigrés, lafascination de la performance.Un texte qui respire et souffle comme une brasse papillon, puissant, sensible, toujours dans l' entre-deux des eaux, des classes, commedu bien et du mal.Extrait de l' art. de Liliane Kerjan | |
| | | bix229 Parfum livresque
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| | | | bix229 Parfum livresque
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| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Mar 27 Oct 2015 - 19:14 | |
| Juin 2005, en Espagne. Un terrible scandale éclate. Enric Marco, président de l' Amicale de Mauthausen, démissionne aprèsqu' un historien a révélé son imposture.Loin d' etre l' ancien déporté qu' il a prétendu etre, loin d' avoir combattu le franquisme, il a tout inventé, et d' abord sa vie.Javier Cercas, après avoir hésité, décide d' écrire le roman vrai de cette aventure incroyable. Il enquete, interroge tous les témoinset Marco lui-même.Dressant le parallèle avec Quijano-Quichotte, s' interrogeant sur le mensonge et sa possible utilité, mettant en question sa propreœuvre, Cercas propose un roman sur un homme et son pays, l' Espagne, entre histoire et mémoire.Extrait de l' art. de Norbert Czarny. | |
| | | bix229 Parfum livresque
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| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Mer 28 Oct 2015 - 18:52 | |
| "A l' heure révolutionnaire où la vie individuelle semble écartée au profit des élans collectifs, jamais Vassili Rozanov (1856-1919)ne s' écarte de l' homme, ne quitte la chair meme de l' homme : il renverse toutes les constructions morales et implicitement àtravers celles-ci, politiques qui se font contre elles."Extrait de l' art. de Christian Mouze. | |
| | | bix229 Parfum livresque
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| Sujet: Re: Glanages dans La Quinzaine Littéraire Jeu 29 Oct 2015 - 15:28 | |
| Si Tom Leo a lu Rozanov, j' aimerais savoir ce qu' il en pense en tant qu' écrivain. | |
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