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| Asghar Farhadi | |
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Auteur | Message |
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eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mer 6 Juil 2011 - 22:29 | |
| - Queenie a écrit:
- Et un film sans fin. Et ça... moi ça me saoule un peu. (La veille j'avais vu La dernière piste de Kelly Reichardt, même effet). Je comprends l'ouverture de ne rien arrêter, mais... ça me laisse vraiment trop frustrée, et l'impression d'une petite supercherie. D'une arnaque.
Moi je l'aime bien, cette fin ! Tu attends comme les parents attendent... Ce n'est pas une arnaque comme si tu attendais une révélation du type "qui est l'assassin". Ca m'a assez scotché, si ça se trouve je préfère ce qui est littéraire à ce qui est purement contemplatif, c'es possible... Je ne me suis jamais ennuyé alors que pour certains Kiarostami, même si j'aime l'ensemble, certains passages sont arides. Oui, le vieux est très bon, comme tous les acteurs. L'aspect "lutte contre la machine étatique", on le retrouve parfois aussi dans certains Zhang Yimou, mais le film documentaire, dans le cas du réalisateur chinois, sont aussi un peu aride (Qiu Ju, une femme chinoise), pas toujours passionnant, pour rendre compte du fait que la vraie vie n'est pas toujours passionnante. Par contre, Asghar Farhadi fait parfois des ellipses bienvenues... Le père butté, la mère qui veut (trop facilement ?) céder, etc., ils ont tous raison et en même temps tous tort, ça semble facile dit comme ça, mais c'est drôlement bien rendu, ce n'est pas démonstratif, il n'y a pas des archétypes du "pur" contre la Machine étatique... le juge aussi est bien. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mer 6 Juil 2011 - 23:24 | |
| Mouais. C'est mon côté Gnagnagna. J'aime pas les fins trop en suspens. Mais je ne me suis jamais ennuyée non plus. Et ce n'était pas vraiment une critique négative le côté littéraire, plutôt quelque chose de déstabilisant, et qui me pose un peu à distance des évènements. - eXPie a écrit:
- ils ont tous raison et en même temps tous tort, ça semble facile dit comme ça, mais c'est drôlement bien rendu, ce n'est pas démonstratif, il n'y a pas des archétypes du "pur" contre la Machine étatique...
Oui, c'est vrai que ce film est fort et ne rend rien de démonstratif, d'archétypal, c'est vraiment humain, dans toute sa complexité, et ses énigmes. On ne comprend pas toujours pourquoi untel fait ceci ou cela. Ellipses bienvenues dans le sens où si c'était expliqué ça nous donnerait peut-être trop d'éléments sur les gens, et on finirait par prendre parti. Là, ils restent assez opaques, et on ne les connaît quasiment que par rapport à ce qui leur arrive au moment où on les voit. C'est fort (et c'est bien aussi, sinon le film aurait fait 4h...) | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Lun 1 Aoû 2011 - 22:28 | |
| La fête du feu (2006) - Citation :
- Ce mardi est "Chahar shanbeh souri", une fête du feu plurimillénaire. Rouhi, une jeune aide-ménagère qui vit un bonheur complet et va bientôt se marier, est employée pour la journée chez un jeune couple. Elle découvre un foyer en pleine crise, dont la femme soupçonne son mari de la tromper avec une voisine.
Le succès d'Une séparation a permis la ressortie de La fête du feu, troisième film de Farhadi, tourné avant A propos d'Elly. Il y a plus que des similitudes entre Une séparation et La fête du feu et, notamment, une manipulation éhontée du spectateur, mais jouissive (comme chez Hitchcock), auquel on cache des choses tout le long du film, pour mieux le surprendre. Le thème est celui de la jalousie d'une épouse et donc, de l'adultère, traité à l'iranienne -de nombreuses scènes ne pourraient se concevoir en occident- et cependant d'une portée universelle. Certains évoquent un vaudeville, et c'en est un en effet, mais réalisé avec une telle intensité dramatique que cela devient une quasi tragédie, et en tous cas un thriller sentimental, d'une densité émotionnelle équivalente à celle d'Une séparation. La mise en scène, si elle se fait apparemment discrète, est fabuleuse : pas un plan qui ne soit réalisé au hasard, comme si Farhadi avait, à la manière de Kurosawa autrefois, dessiné tout le storyboard avec l'emplacement des caméras. On n'est pas loin du théâtre filmé, cependant, l'action se confinant souvent entre quatre murs, ce qui donne cet aspect asphyxiant au film, mais le cinéaste s'en échappe par la variété de ses focales et un art du dialogue qui crépite, proche, et l'on revient au vaudeville, à ce qu'un Lubitsch ou un Wilder savaient faire. Autre idée de génie : faire observer l'affrontement de ce couple à travers les yeux d'une étrangère, une femme de ménage, presque là par accident, mais il n'y en a pas chez Farhadi, et qui symbolise le regard du spectateur, elle qui va être la seule à pouvoir rassembler toutes les pièces du puzzle. Dernière chose : La fête du feu se situe en fin d'année, à un moment où les iraniens se défoulent en faisant éclater des pétards un peu partout à Téhéran. Il y a une longue scène, vers la fin, presque muette, où la voiture du mari, qui raccompagne la femme de ménage qui vient de découvrir la vérité, traverse des rues encombrées de fêtards et illuminées par des feux de joie. La fête du feu est un film étouffant, passionnant et incroyablement retors. Personnellement, j'adore ça. | |
| | | MartineR Main aguerrie
Messages : 364 Inscription le : 10/09/2010 Localisation : essonne
| Sujet: séparation Mar 2 Aoû 2011 - 16:18 | |
| - aeriale a écrit:
- Marko a écrit:
- Et ne manquez pas Une séparation!
Ah non, surtout pas!! Je viens de le voir et c'est un petit bijou. Par contre j'ai lu ta critique, très intéressante Marko, mais quand tu dis que cela ressemble au cinéma d 'Abdellatif Kechiche, je m'insurge ( je n'aime pas je l'avoue, et je crois bien être la seule. Trop fouillis pour moi, un peu à la Pialat qui me hérisse...Pas pu finir La graine et le mulet, c'est dire)
Ici il y a à la fois un naturel et une maitrise confondants chez les acteurs. Mais aussi dans le scénario. Un petit kif ce film! Un très beau film sans jugement, aucun manichéisme et avec un tel sujet il y avait matière... La vie difficile des Iraniens entre Occident et pouvoir religieux. les acteurs jouent juste. Le mari est particulièrement touché entre l'amour ( caché ) à sa femme & son devoir filial. , n'hésitez pas à aller le voir | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Jeu 4 Aoû 2011 - 22:01 | |
| Une séparation
j'ai beaucoup aimé. Le rythme. Le halètement. La respiration qui soudain se coupe, la petite fille jouant avec le respirateur (je ne sais pas comment on appelle cet engin...) et qui fait rire et puis soudain l'homme à terre : est-ce qu'il respire ? et hop, l'action repart, pleine de phrases, de portes qui s'ouvrent, se ferment, comme les yeux, comme les mains des protagonistes. Les cris. Les revirements. La vie.
Et puis une chose qui m'a beaucoup frappée parce que je la trouve subtile et emblématique de ce qu'a fait le réalisateur dans ce film : au fil de l'action, au fur et à mesure que les évènements arrivent le personnage principal passe de l'un à l'autre : de la mère (je croyais que le film serait essentiellement basé sur sa volonté d'émancipation et de fuite hors de l'Iran), au grand-père (fabuleux, tellement fragile), à l'aide ménagère (troublante, superbe), au père (obstiné, ouvert comme si les opposés pouvaient se joindre et s'imbriquer) et puis pour finir la fille (naïve, grandissante). Je ne peux pas imaginer la difficulté pour faire passer ainsi la focale de l'un à l'autre en un glissement à peine sensible et qui laisse pantois.
Et je trouve ce film complètement universel. | |
| | | vincent Invité
| Sujet: séparation Sam 13 Aoû 2011 - 20:55 | |
| "une séparation" chef d'oeuvre iranien écrit et réalisé par Asghar Farhadi ou comment susciter une tension, un crescendo nerveux en se servant d'éléments simples de la réalité quotidienne iranienne, simples mais pourtant trés complexes au final. à cause de l'imbroglio islamique qui impose des règles qui "stressent" ce scénario sans faille, sans coupure, sans défaut . Une incroyable surprise ce film |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mar 21 Fév 2012 - 2:56 | |
| Enfin vu Une séparation - Citation :
- Et je trouve ce film complètement universel.
Ce qui l'est, ce sont les regards de ces deux enfants sur ces adultes , tous persuadés d'avoir raison, même s'ils manipulent un peu la réalité. Et le regard du spectateur est le même et c'est en cela que ce film est assez magistral. Ce qui est peut être moins universel ( quoique..),c'est la "séparation" entre les classes sociales, et ce qu'elle implique par exemple dans la liberté accordée aux femmes! Les acteurs son tous fabuleux. Dans le bonus, on voit le groupe masculin recevoir son prix à Berlin , et l'acteur qui joue le grand père,Ali-Asghar Shahbazi , a l'air tellement fier et heureux que j'en avais les larmes aux yeux! | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mar 6 Mar 2012 - 10:10 | |
| -A propos d'Elly-Pas vu ce film à sa sortie, je l'ai donc regardé hier en dvd. Un bon film, très bien joué, qui nous plonge dans l'Iran actuel et qui en partant d'une comédie légère nous montre avec finesse les rapports au sein d'un groupe d'amis lorsqu'un drame survient (la notion de responsabilité, les vérités à dire ou à cacher, la solidarité ou l'égoïsme etc ...) Effectivement il pourrait s'adresser à tout groupe social, mais brutalement et sans crier gare un mot ou une attitude nous rappelle que nous sommes bien sous le joug iranien. Les mentalités et les traditions sont encore bien ancrées et sous les foulards des femmes la crainte est toujours latente (On se croit obligé d'officialiser le jeune couple aux yeux de la gardienne, Sepideh risque d'être "lynchée"si on apprend sa complicité, son mari la frappe à terre et s'excuse en disant qu'elle y a contraint!!) Bref, le rythme est bien mené et l'atmosphère angoissante particulièrement bien rendue, la force du propos vient peut-être du fait que sous des apparences légères et joyeuses peu de choses ont changé en profondeur et que les non dits camouflent encore bien trop d'oppression. Ceci dit du fait de cette (relative) timide suggestion il n'a quand même pas la puissance d'Une séparation. Les femmes sourient, mais restent derrière des barreaux, presque une métaphore cette image du film... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mar 6 Mar 2012 - 19:21 | |
| - Aeriale a écrit:
- Ceci dit du fait de cette (relative) timide suggestion il n'a quand même pas la puissance d'Une séparation.
Il est peut-être un tout petit peu trop long, aussi, non ? En voyant ce film, j'ai eu l'impression que ça aurait pu être adapté d'une pièce de théâtre. Lieu clos, groupe d'acteurs, les liens, amitiés, sentiments refoulés qui se révèlent... Je préfère que le dernier film en date d'un réalisateur m'ait paru meilleur que son précédent. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mer 7 Mar 2012 - 10:35 | |
| - eXPie a écrit:
- Il est peut-être un tout petit peu trop long, aussi, non ?
En voyant ce film, j'ai eu l'impression que ça aurait pu être adapté d'une pièce de théâtre. Lieu clos, groupe d'acteurs, les liens, amitiés, sentiments refoulés qui se révèlent...
Je préfère que le dernier film en date d'un réalisateur m'ait paru meilleur que son précédent. Je ne l'ai pas trouvé long, mais c'est vrai qu'il pourrait donner lieu à une pièce de théatre, sauf qu'on y perdrait la scène la plus forte (la noyade et la recherche de Sepideh dans cette mer démontée) très visuelle en tout cas! Pour le reste, tu as raison Expie, mieux vaut dans ce sens | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Mer 7 Mar 2012 - 11:16 | |
| Personnellement, je préfère A propos d'Elly et peut-être encore plus le précédent, La fête du feu (très complémentaire d'Une séparation dans sa thématique) | |
| | | mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Sam 14 Juil 2012 - 20:50 | |
| Les enfants de belle villeTitre original : SHAH-RE ZIBA (Iran) Genre : Drame - Duree : 1H41 mn Distributeur : Memento Films Sortie en salles le 11 Juillet 2012 Année de production : 2004 - Citation :
Akbar vient juste d'avoir 18 ans. Il est mis en prison car il est soupçonné d'avoir tué quelqu'un lorsqu'il avait 16 ans. Condamné à la peine de mort, il attend son exécution, quand Ala, un ami, tente d'empêcher sa condamnation, en interpelant le plaignant.
Un film iranien à l’affiche ne reste jamais très longtemps, faible distribution oblige. Il fallait donc faire vite, et c’est sans regret !! Ce qui frappe, ce sont les regards…féminins comme masculins. Le réalisateur s’attarde sur ces regards qui en disent bien plus long que de longs discours. Des regards naissent cet amour entre Firouzeh et Ala sans jamais qu’il fut dit quoi que ce soit. De ce regard du père perce toute son chagrin, son désir de vengeance, mais aussi celui du pardon qu’il voudrait donner, mais qu’il ne s’autorise pas. Dans le regard de Madame Abolghassem, nous pouvons lire la détresse d’une femme qui n’est qu’un substitut, et pire encore mère d’une fille handicapée….Du regard de l’imam, sort la mansuétude de celui qui ne condamne pas. Rien n’est simple dans cette histoire, dans ce pays où le prix d’une femme n’équivaut pas à celui d’un homme, où derrière leurs voiles, les femmes ont plus de pouvoir qu’on imagine. J’ai trouvé une juste interprétation des rôles pour un film sans temps mort qui se laisse regarder avec émotion. Je ne connais pas une séparation, mais je compte vite en trouver un DVD, s’il existe. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Jeu 19 Juil 2012 - 22:48 | |
| - mimi54 a écrit:
- Akbar vient juste d'avoir 18 ans. Il est mis en prison car il est soupçonné d'avoir tué quelqu'un lorsqu'il avait 16 ans. Condamné à la peine de mort, il attend son exécution, quand Ala, un ami, tente d'empêcher sa condamnation, en interpelant le plaignant.
Dans la filmographie d'Asghar Farhadi, Les enfants de Belle Ville, tourné à 32 ans, précède La fête du feu (magnifique), A propos d'Elly (superbe) et Une séparation (formidable). Moins abouti et sophistiqué que ses films suivants, Les enfants de Belle Ville montre cependant un cinéaste maître de son art et déjà en plein dans sa thématique privilégiée à savoir que, dans la vie, chacun a ses raisons, comme le disait Jean Renoir, et que les notions de bien et de mal sont toutes relatives, notamment vis à vis de la loi. Moins universel qu'Une séparation, ce deuxième film de Farhadi (le premier, Danse avec la poussière ne restera sans doute pas inédit longtemps) est très iranien, avec une intrigue qui tourne autour de la loi du talion. Le contexte social et la place des femmes sont comme d'habitude extrêmement précis et témoignent d'une réalité loin des clichés véhiculés dans le monde occidental. Et puis, en filigrane, court une très belle histoire d'amour impossible, évoquée avec la délicatesse d'une miniature persane.
Dernière édition par traversay le Dim 22 Juil 2012 - 12:59, édité 2 fois | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Ven 20 Juil 2012 - 9:51 | |
| Les enfants de BellevilleEncore une fois je me suis délectée de la finesse avec laquelle Farahdi expose les faits et nous laisse libre d'en juger. Tout comme dans A propos d'Elly ou Une séparation, on est encore confronté à une histoire complexe, dans laquelle chacun tire sa légitimité, et qui se révèle très délicate à condamner. La fin est à cette image d'ailleurs, en suspens, et nous laisse avec nos interrogations sans qu'il nous soit possible d'affirmer quoi que ce soit. Bravo donc à ce cinéaste dont l'intrigue parfois filmée de façon répétitive (les allers retours chez le père de la jeune fille par exemple) parvient à maintenir un équilibre entre les notions de bien et de mal sans jamais tomber dans le dérangeant (l'idylle naissante entre la soeur d'Akbar et Ala, le marché insinué par le père envers lui s'il épouse sa 2e fille handicapée) Un tour de force mené avec élégance et sensibilité, mais qui n'oublie jamais l'ancrage dans une réalité profonde. Un vrai bon film, à ne pas rater! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Asghar Farhadi Sam 21 Juil 2012 - 21:02 | |
| Les enfants de BellevilleJe vous rejoins pour encenser le film. L'histoire est extrêmement bien menée avec une progression et une tension des enjeux moraux avec une dialectique narrative impeccable. Et en plus c'est juste sublime de présences, de fluidité et il y a quelques tableaux de rues, ruelles ou d'intérieurs... Du grand drame en pas trop expansif et puissamment cinématographique (sans se limiter le cinéma au facteur divertissement). Très très beau film. | |
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| Sujet: Re: Asghar Farhadi | |
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| | | | Asghar Farhadi | |
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