Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Joyce Carol Oates

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kenavo
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kenavo


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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyMar 12 Mai 2009 - 21:26

Merci pour ton commentaire.. trop bon..
J'ai presque terminé cette lecture et je ne peux que confirmer tout ce que tu en dis.
Moi qui aime tant si un auteur prend un fait réel, des personnes réelles et en met de la littérature autour – j’étais comblée ici.
Et si on s’imagine la force de ces quelques 120 pages.. énorme !
Et merci encore à toi pour cette belle découverte en cadeau Very Happy
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Epi
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyMar 12 Mai 2009 - 22:09

Je suis contente que tu aimes Kenavo. Mais sur le moment, je n'y ai pas pensé, le livre est en français ! Dommage ! Et d'ailleurs, je vais maintenant continuer à lire JCO en anglais.
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Marie
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyJeu 14 Mai 2009 - 2:32

Pour qui aime Joyce Carol Oates, il me semble que ce Journal est assez incontournable,même si je n'en suis qu'au début! Un éclairage sur le personnage qui me plait beaucoup! Et d'autant plus intéressant, , elle le dit dans la préface et je suppose qu'on peut la croire,que ce journal n'a jamais été ni corrigé, ni repensé. C'est donc l'évolution d'une pensée, de la pensée d'un écrivain, et c'est passionnant!

Petit extrait du tout début:

Un journal comme prise de conscience. Tenter de noter, non seulement le monde extérieur, non seulement les " pensées" vagabondes, fugitives, éphémères, qui nous frôlent comme des moucherons, mais l'authenticité réfractaire et inviolable de a vie quotidienne ( quotidienneté, journalité, normalité, banalité).
Le défi: noter, sans falsifier, minimiser ni " dramatiser " les processus extraordinairement subtils par lesquels le réel est rendu plus intensément réel par l'entremise du langage . C'est à dire par l'entremise de l'art. Analyser sans relâche la " conscience" que j'habite, qui est habitée avec autant d'aisance et de grâce qu'un serpent habite sa peau remarquable...et avec aussi peu de conscience de soi. " Mon coeur mis à nu". La rigueur sévère d'un confessionnal qui est toujours en séance mais ne peut promettre aucune absolution.
....
L'avantage de créer une personnalité, une méta-personnalité. Le témoin permanent qui refuse de se laisser consoler- ou abuser. Partage des émotions. Imposture. Le sentiment de mascarade, de carnaval. La vie comme " Joie éternelle". ( Tandis que j'écris, le soleil apparait- spectral dans le ciel de pierre.) Le détachement , une question de nerfs. Peut être une malédiction. Le désavantage évident: la méta-personnalité acquiert une vie propre, cérébrale et rusée, pleine de mépris pour le moi original. Ou alors: elle devient un curieux tissu de mots, "transcendante", bien que n'ayant aucune existence réelle...


A suivre!
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kenavo
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyLun 25 Mai 2009 - 16:58

Joyce Carol Oates - Page 10 0786a6e21c9a7100248c1f2ac772491e
Reflets en eau trouble

Epi en a parlé très bien et détaillé de ce roman... je ne vois pas ce que je pouvais encore ajouter..
A part que le fait que Joyce Carol Oates a transporté un fait réel de l'année 1969 en 1988.. cela m'a un peu frappé.. je me suis demandée pour quels motifs..
Mais je pense qu’elle a voulu montrer que l’Amérique se trouvait à ce moment encore et toujours reclus dans des mœurs arriérées.. 30 ans n’ont pas changé grand chose en ce qui concerne ce ‘fait divers’..

Il y a beaucoup de moments forts, de phrases poignantes, mais celle que je vais retenir le plus :

Le cours d’eau au débit trop rapide s’appelait l’Indian Creek. Vous n’auriez jamais imaginé qu’il portait un nom. Dans ce désert marécageux qui n’était apparemment signalé nulle part dans le pullulement des moustiques et la stridence des insectes nocturnes pris dans une frénésie de procréation estivale.

Et oui.. même ce petit fleuve dans lequel la voiture du sénateur aboutit, portait un nom.. tout comme la fille qui est morte cette nuit de l’accident : Mary Jo Kopechne
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Epi
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyLun 25 Mai 2009 - 18:16

kenavo a écrit:
Joyce Carol Oates - Page 10 0786a6e21c9a7100248c1f2ac772491e
Reflets en eau trouble

Epi en a parlé très bien et détaillé de ce roman... je ne vois pas ce que je pouvais encore ajouter..
A part que le fait que Joyce Carol Oates a transporté un fait réel de l'année 1969 en 1988.. cela m'a un peu frappé.. je me suis demandée pour quels motifs..
Mais je pense qu’elle a voulu montrer que l’Amérique se trouvait à ce moment encore et toujours reclus dans des mœurs arriérées.. 30 ans n’ont pas changé grand chose en ce qui concerne ce ‘fait divers’..

Oui très certainement, parce qu'il y aura toujours des "Kelly" et donc peu importe en quelle année on se trouve, c'est malheureusement un état d'esprit toujours actuel.
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kenavo
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyLun 25 Mai 2009 - 20:08

Epi a écrit:
Oui très certainement, parce qu'il y aura toujours des "Kelly"
oui.. 1998 elle s'appelait Monica Lewinsky.. elle a eu la chance de survivre à son 'fait divers' .. Cool
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Marko
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyMer 3 Juin 2009 - 14:37

Sortie en poche (chez Folio) de Sexy après Nulle et Grande Gueule. Ces romans "pour ados" sont un bon moyen de la découvrir pour ceux qui ne savent pas par où commencer... Et Sexy un très bon roman tout court sur la rumeur et la responsabilité.

Joyce Carol Oates - Page 10 97820713
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kenavo
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyMer 3 Juin 2009 - 15:40

Très jolie couverture honte


l'annonce de la sortie en poche serait aussi un message pour alimenter son fil dans la section jeunesse, non Wink
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bambi_slaughter
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyMer 3 Juin 2009 - 21:35

Le pays des merveilles

La quête d'un homme à la recherche de son identité, dont la famille a été massacré par son père.
Trés beau livre, beaux personnages, un bon style d'écriture. C'est le premier livre que je lis de cette auteure, je tâcherai d'en lire d'autres. Juste un truc qui m'a frustrée, l'absence de fin proprement dit. En même temps, vu le sujet du livre, c'est un peu normal ...
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http://books2heaven.over-blog.com
Marko
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyMer 3 Juin 2009 - 21:45

kenavo a écrit:
l'annonce de la sortie en poche serait aussi un message pour alimenter son fil dans la section jeunesse, non Wink

J'en ai déjà parlé sur le fil jeunesse. Je voulais juste le rappeler à l'attention des adultes que nous sommes aussi parfois et qui pourraient aussi apprécier ce livre qui n'a d'"adolescent" que le sujet. ça reste du Joyce Carol Oates avec cette faculté géniale qu'elle a de nous plonger dans la tête et les émotions de n'importe quel personnage.
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Marie
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyMer 3 Juin 2009 - 21:56

Le Journal - dans lequel je suis toujours- est une merveille pour mieux découvrir JCO.
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Marie
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyDim 14 Juin 2009 - 2:41

Journal
1973-1982
Editions Philippe Rey

Citation :
Le Mot de l'éditeur : Journal 1973-1982
« Écrire est... une drogue, douce, irrésistible, et épuisante, » affirme Joyce Carol Oates dans cet important et fascinant récit d’une partie de sa vie, qu’elle entreprend le 1er janvier 1973. Âgée alors de 34 ans et déjà établie comme une formidable romancière et nouvelliste, JCO a consolidé sa réputation littéraire avec un National Book Award. Dans les années très productives qui suivront, elle continue parallèlement de tenir son journal qui, déposé aujourd’hui aux archives de l’université de Syracuse, contient plus de 4.000 pages dactylographiées à simple interligne. Bien que détestant être qualifiée de prolifique, Oates écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse : elle utilise elle-même le mot « obsédée ».
Addition précieuse à une œuvre remarquable, Le Journal de Joyce Carol Oates 1973-1982 est un large fragment d’autobiographie de l’un des auteurs américains les plus populaires et les plus respectés. De ces lignes « écrites au fil de la plume et spontanément» émerge un portrait non expurgé de l’artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Oates parle de manière à la fois très franche et très émouvante de son mariage (avec Raymond Smith), de sa vie d’enseignante (à Windsor puis à Princeton), de son manque d’instinct maternel et des heures qu’elle passe au piano – une obsession presque égale à celle de l’écriture. Sa réputation croissante dans le monde littéraire l’amène à des rencontres et des amitiés avec d’autres écrivains connus dont Philip Roth, John Updike, Donald Barthelme, Ann Tyler, Susan Sontag, Joan Didion et bien d’autres. Mais, jamais très confortable avec les signes extérieurs de la célébrité, Oates ne cesse de se réfugier dans sa vie intérieure à la poursuite de son œuvre. Une œuvre dont ce Journal – qui égale, voire dépasse, celui de Virginia Woolf – est à coup sûr une pièce majeure : on souhaite ardemment que JCO autorise de son vivant la publication de la suite.

10 juin 1982
….
Hier, également, à la fin d’une interview d’une heure, chaleureuse et enrichissante, pour le Herald de Miami, Bill Robertson m’a demandé comment je réagissais au fait que presque tous les gens qu’il connaissait à Miami me croyaient folle. Je lui ai demandé de répéter, l’ai dévisagé, ai cligné des yeux avec un air sans doute totalement désorienté; puisai fini par murmurer que c’était plutôt…eh bien, plutôt ..bizarre, sûrement? …étant donné que j’enseignais dans des universités depuis 1961..et avais publié tant de livres…et…ma foi…sûrement… » C’est comme si on vous demandait si vous aviez la syphilis, ai-je dit à la fois blessée et furieuse, ou ce que vous pensez du « fait » que les gens imaginent que vous louchez.. » Bill s’est aussitôt excusé; s’est demandé s’il avait correctement formulé sa phrase: les gens voulaient apparemment savoir si j’étais saine d’esprit.
Je me suis dit alors: tout cela pour quoi? -rien? Mon image publique n’est pas celle de l’intelligence trop conventionnelle, trop littéraire, universitaire, que je pense être ( en fait); mais celle d’une folle à lier.. Qui entend des voix, transcrit un charabia et court certainement dans les rues en chemise de nuit, les cheveux épars dans le dos, comme une victime gothique. Pour ce résultat, tant d’heures de labeur assidu, de travail exigeant; avoir rarement manqué un jour de cours en vingt ans; vivre ce que j’avais imaginé être une vie résolument « saine ». ’ Comment je l’explique? ai-je dit à Bill. Vos amis doivent être extraordinairement stupides.)


Et voilà, pauvre, Joyce Carol, ce qui arrive quand, avec une empathie peut être un peu -et hélas trop peu- hors du commun, on arrive à transformer en mots les souffrances humaines. Quand on est conscient de la «  confusion aléatoire du monde »Quand on analyse ses moments de mélancolie souvent incompréhensibles et pourtant tellement profonds qu’il en résulte un sentiment très angoissant de « dislocation ». Quand on sait que quelquefois, revenir sur le passé consiste à mordre dans un sandwich dans lequel il y a un peu de verre pilé. Ou beaucoup.

Mais heureuse Joyce Carol Oates qui peut convertir ses inquiétudes les plus profondes en écriture. Encore qu’elle considère que l’écriture n’a rien de «  consolant ».( Mais ce n’est pas de consolation dont elle a besoin. De sécurité? Comme tout le monde..) Mais aussi dans une vie quotidienne voulue volontairement sereine, ce qui n’était pas le cas lors des années antérieures, les années d’anorexie et de la «  certitude mystique que donne le jeûne ». Les années où l’inquiétante étrangeté dominait.

C’est un journal absolument littéraire ( tout ce qui est de l’ordre de l’intime, mises à part les rencontres avec d’autres écrivains- Updike, Ann Tyler- Susan Sontag, etc) , l’observation de la nature et quelques remarques sur la vie quotidienne, a été supprimé.)
C’est d’une franchise absolue, elle parle beaucoup de ses échecs, ne comprend pas certains succès, et dit ses difficultés à correspondre à son personnage public. C’est un portrait d’une artiste sous toutes ses facettes, ce qu’elle aime- enseigner, déchiffrer des heures la même invention de Bach, les chats, les saisons, courir, ses parents, ce qu’elle n’aime pas: perdre son temps, devoir expliquer ce qu’elle ne croit pas être, manger alors qu’elle aime faire la cuisine, etc..

Intraitable avec elle-même, très généreuse avec les autres écrivains dont elle parle, d’une humilité qui pourrait même être suspecte si elle n’était pas si intelligemment analysée..
Je pourrais parler des heures de ce journal qui m’a impressionnée justement par sa puissance d’auto-analyse qui n’est jamais prise en défaut.
Juste une chose. Je pensais , après avoir lu finalement assez peu JCO sur la somme écrite et publiée, que certains « romans », je pense à Marya, par exemple, parlaient de son histoire à elle. Pas du tout. Même si bien sûr il y a beaucoup d’elle grâce à sa capacité d’identification, son moi peau perméable. La seule histoire familiale qui ait une réalité historique est celle de sa grand-mère, la fille du fossoyeur,et ce n’est que récemment qu’elle l’a racontée , le journal s’achève en 1982.

J'attends avec impatience que l'éditeur veuille bien nous publier la suite de cette magistrale leçon d'écriture. Et de vie.
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Queenie
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyDim 14 Juin 2009 - 9:07

Merci Marie, ça me redonne envie d'essayer Oates... dont j'ai un livre enfoui dans ma pal depuis ma déception avec Délicieuses Pourritures... allez, je fais remonter un peu le Reflets en eau trouble.
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Marko
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyDim 14 Juin 2009 - 11:57

Marie a écrit:
Journal
1973-1982
Editions Philippe Rey
Juste une chose. Je pensais , après avoir lu finalement assez peu JCO sur la somme écrite et publiée, que certains « romans », je pense à Marya, par exemple, parlaient de son histoire à elle. Pas du tout. Même si bien sûr il y a beaucoup d’elle grâce à sa capacité d’identification, son moi peau perméable. La seule histoire familiale qui ait une réalité historique est celle de sa grand-mère, la fille du fossoyeur,et ce n’est que récemment qu’elle l’a racontée , le journal s’achève en 1982.

Je pensais comme toi que Marya était son autobiographie plus ou moins déguisée. Probablement une stratégie marketing de l'époque pour le rendre encore plus attractif. Mais comme tu le suggères il y a évidemment beaucoup d'elle dans chacun de ses livres et de ses personnages.

Dans le passage que tu cites au-dessus, elle montre bien que les gens de la "vraie vie" sont comme les personnages de ses romans. Ils ont besoin de s'inventer des mythes et de voir les êtres qui les ont marqués comme des entités supérieures ou des gens à part, passablement perturbés. La réalité est souvent plus banale mais la créativité, par contre, reste quelque chose de magique même si elle montre que c'est avant tout une affaire de travail acharné.

Pas mal ta référence à Anzieu (le Moi-peau). JCO montre effectivement souvent la relation étroite entre la construction de l'identité et l'interaction corps/environnement, l'étayage affectif, les traumatismes.
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Bédoulène
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MessageSujet: Re: Joyce Carol Oates   Joyce Carol Oates - Page 10 EmptyDim 14 Juin 2009 - 17:24

Vos commentaires m'incitent vivement à lire "le journal". merci Marie et Marko.

Marko a écrit : "JCO montre effectivement souvent la relation étroite entre la construction de l'identité et l'interaction corps/environnement, l'étayage affectif, les traumatismes."

parmi les livres lus c'est évident "Eux" et "Corky" notamment.

à tantôt
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