Joyce Carol Oates

colimasson a écrit:

Merci Coline pour ton beau commentaire sur les Mulvaney ! J'ai l'impression qu'il y a certaines ressemblances avec La fille du fossoyeur, concernant ce thème de la famille qui dégringole et se délite... ça me donne envie de le lire maintenant !

Effectivement, je lui ai trouvé une "parenté" avec La fille du fossoyeur, et aussi avec Petite soeur mon amour...Ce sont mes trois préférés d'ailleurs.

coline a écrit:

colimasson a écrit:

Merci Coline pour ton beau commentaire sur les Mulvaney ! J'ai l'impression qu'il y a certaines ressemblances avec La fille du fossoyeur, concernant ce thème de la famille qui dégringole et se délite... ça me donne envie de le lire maintenant !

Effectivement, je lui ai trouvé une "parenté" avec La fille du fossoyeur, et aussi avec Petite soeur mon amour...Ce sont mes trois préférés d'ailleurs.

Il te reste les Chutes qui, pour moi, arrive en tête de liste !
Devant les Mulvanney.

Harelde a écrit:

coline a écrit:

colimasson a écrit:

Merci Coline pour ton beau commentaire sur les Mulvaney ! J'ai l'impression qu'il y a certaines ressemblances avec La fille du fossoyeur, concernant ce thème de la famille qui dégringole et se délite... ça me donne envie de le lire maintenant !

Effectivement, je lui ai trouvé une "parenté" avec La fille du fossoyeur, et aussi avec Petite soeur mon amour...Ce sont mes trois préférés d'ailleurs.

Il te reste les Chutes qui, pour moi, arrive en tête de liste !
Devant les Mulvanney.

J'ai lu Les chutes et c'est le premier roman de Joyce Carol Oates qui m'a plu...J'avais fait de mauvais choix au début (Délicieuses pourritures, Premier amour et je ne sais plus lequel autre), j'étais prête à renoncer.

coline a écrit:

Je suis en train de lire un recueil de nouvelles de Joyce Carol Oates, Vous ne me connaissez pas.
C'est vraiment très bien, parfois sordide mais très humain, du genre "pauvre humanité...Une belle galerie de portraits qui semblent tous inspirés de la lecture de fais divers.

Avis aux amateurs de Joyce Carol Oates (et aux autres, pas encore convaincus):
J'ai fini!...C'est toujours difficile de parler d'un recueil de nouvelles...Celui-ci, je l'ai adoré! Il y a vingt nouvelles...
Et l'on y croise même Marylin incognito dans une librairie d'occasion!.
La dernière nouvelle, magnifique, se déroule le jour du 11 septembre.
Il n'y a pas une nouvelle où je me sois ennuyée, pas une qui m'ait déçue...
L'équilibre humain est fragile...L'homme est un funambule, il lui en faut très peu pour basculer du côté du bien ...ou du mal!

Heureusement que tu n'as pas décroché Coline !
J'ai aussi marqué Petite soeur mon amour à ma LAL...

colimasson a écrit:

Heureusement que tu n'as pas décroché Coline !
J'ai aussi marqué Petite soeur mon amour à ma LAL...

Très bon choix coli!...
Oui, heureusement que j'ai insisté...et je dois bien reconnaître que c'est grâce aux parfumés!

coline a écrit:

coline a écrit:

Je suis en train de lire un recueil de nouvelles de Joyce Carol Oates, Vous ne me connaissez pas.
C'est vraiment très bien, parfois sordide mais très humain, du genre "pauvre humanité...Une belle galerie de portraits qui semblent tous inspirés de la lecture de fais divers.

Avis aux amateurs de Joyce Carol Oates (et aux autres, pas encore convaincus):
J'ai fini!...C'est toujours difficile de parler d'un recueil de nouvelles...Celui-ci, je l'ai adoré! Il y a vingt nouvelles...
Et l'on y croise même Marylin incognito dans une librairie d'occasion!.
La dernière nouvelle, magnifique, se déroule le jour du 11 septembre.
Il n'y a pas une nouvelle où je me sois ennuyée, pas une qui m'ait déçue...
L'équilibre humain est fragile...L'homme est un funambule, il lui en faut très peu pour basculer du côté du bien ...ou du mal!

Je n'ai pas lu ce recueil, mais je n'ai pas trop accroché aux nouvelles de JCO. Je la trouve meilleure dans les pavés de 500 pages. Elle a besoin de place.

Harelde a écrit:

coline a écrit:

coline a écrit:

Je suis en train de lire un recueil de nouvelles de Joyce Carol Oates, Vous ne me connaissez pas.
C'est vraiment très bien, parfois sordide mais très humain, du genre "pauvre humanité...Une belle galerie de portraits qui semblent tous inspirés de la lecture de fais divers.

Avis aux amateurs de Joyce Carol Oates (et aux autres, pas encore convaincus):
J'ai fini!...C'est toujours difficile de parler d'un recueil de nouvelles...Celui-ci, je l'ai adoré! Il y a vingt nouvelles...
Et l'on y croise même Marylin incognito dans une librairie d'occasion!.
La dernière nouvelle, magnifique, se déroule le jour du 11 septembre.
Il n'y a pas une nouvelle où je me sois ennuyée, pas une qui m'ait déçue...
L'équilibre humain est fragile...L'homme est un funambule, il lui en faut très peu pour basculer du côté du bien ...ou du mal!

Je n'ai pas lu ce recueil, mais je n'ai pas trop accroché aux nouvelles de JCO. Je la trouve meilleure dans les pavés de 500 pages. Elle a besoin de place.

Oui mais il y a en puissance dans chacune de ses nouvelles un roman possible...
J'insiste! Ce recueil est très bien!
Elle maîtrise parfaitement l'art de happer dès les premiers mots, premières lignes...le récit monte ensuite en puissance, en intrigue, questionnne...et les chutes sont réussies bien que nous laissant souvent la liberté d'imaginer une fin,,un futur...

Nous étions les Mulvaney

J'ai fini ma relecture de Nous étions les Mulvaney.
J'ai à nouveau pris un grand plaisir à la lecture de cette dissection aussi minutieuse qu’obsessionnelle d’une excellence familiale où le traumatisme va révéler les faiblesses et les fissures, qui devront des failles béantes, pour finalement semer le désastre et la désolation. J'ai été rassérénée par le prodigieux happy end parfaitement maîtrisé et réussi.

Mais je dois quand même dire que la lecture de mes 3 derniers JCO (J'ai réussi à rester en vie, Petit oiseau du ciel, et les Mulvaney) a été gênée par le côté extatique, l’hyperbole pathétique, l’hypersensibilité exaltée que prend parfois le récit, et par les tics d’écriture de l’auteur. Toutes choses que je défendais fort il n’y a pas très longtemps. Je vieillis ? Ou je sature ?
En tout cas je vais faire une pause.
(Seulement une pause car JCO a quand même produit quelques-uns des meilleurs romans que j'ai lus)

Allégresse générale sur les nouveaux chemins de Canaan! Sans oublier au passage quelques drapeaux bien de chez eux...
C'est tout ce qu'il m'en reste des Mulvaneys et pourtant ce n'était pas une lecture qui portait au déplaisir.
Tout compte fait, "la montagne en sucre" de Stegner me laisse un souvenir plus fort...

topocl a écrit:

Mais je dois quand même dire que la lecture de mes 3 derniers JCO (J'ai réussi à rester en vie, Petit oiseau du ciel, et les Mulvaney) a été gênée par le côté extatique, l’hyperbole pathétique, l’hypersensibilité exaltée que prend parfois le récit, et par les tics d’écriture de l’auteur. Toutes choses que je défendais fort il n’y a pas très longtemps. Je vieillis ? Ou je sature ?

Je pense que c'est une overdose purement JCOtienne.
Pour ça que je n'ose pas me relancer tout de suite dans un autre de ces livres... Son pathétisme peut être bon s'il ne se renouvelle pas trop souvent. A moins d'alterner judicieusement entre des titres qui dosent différemment cette caractéristique ?

J'ai relevé ce passage dans le texte et je me suis dit que, parfois, JCO ferait bien d'y réfléchir :

Citation :

Lorsqu'elle lisait ses poèmes, sa voix se faisait plus grave et prenait des accents dramatiques que Marianne trouvait gênants. Pourquoi la poésie était-elle toujours aussi intense ? Pourquoi fallait-il que tout soit accentué, rendu si important ? Un vers, un simple mot, même la ponctuation... pourquoi cela ne pouvait-il pas être... eh bien, comme la vie ordinaire ?

Tu n'as pas tort Topocl, je suis à la moitié de La fille des fossoyeurs et c'est évident que l'auteure use de certaines ficelles: les répétitions, les retours en arrière, cette façon de faire resortir le côté obssessif de leurs traumatismes qui dégénèrent forcément en drame. Elle y réussit à la perfection mais évidemment on peut y trouver de l'exagération, et surtout une constante dans le pathétisme.

Ceci dit, il est rare d'être plongé à ce point dans les méandres de l'âme, et surtout d'approcher presque cliniquement (bien que ce mot contient une certaine froideur qui ne correspond pas totalement à son écriture) la folie humaine.

Pour l'instant je suis toujours aussi baba! Comme tu le dis, ses romans sont malgré tout parmi les meilleurs qu'on ait pu lire. Alors fais un break

topocl a écrit:

J'ai relevé ce passage dans le texte et je me suis dit que, parfois, JCO ferait bien d'y réfléchir :

Citation :

Lorsqu'elle lisait ses poèmes, sa voix se faisait plus grave et prenait des accents dramatiques que Marianne trouvait gênants. Pourquoi la poésie était-elle toujours aussi intense ? Pourquoi fallait-il que tout soit accentué, rendu si important ? Un vers, un simple mot, même la ponctuation... pourquoi cela ne pouvait-il pas être... eh bien, comme la vie ordinaire ?

C'est une bonne remarque !

Mais je suis de l'avis d'Aériale (aaaah !) et même si les ficelles de l'écriture de JCO sont voyantes, on ne peut pas dénier que c'est terriblement accrocheur !

Oui, elle force un peu la dose, mais c'est si bon!

Par exemple à la fin de la première partie (toujours dans La fille du fossoyeur) juste avant qu'elle s'échappe avec son gamin, j'ai eu beaucoup de mal à tenir...Cela devenait vraiment glauque, mais elle n'atteint jamais la limite. Scotchant!

colimasson a écrit:

Mais je suis de l'avis d'Aériale (aaaah !) et même si les ficelles de l'écriture de JCO sont voyantes, on ne peut pas dénier que c'est terriblement accrocheur !

Tu vois tout arrive Coli, parfois on se retrouve