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| Léon Tolstoï [Russie] | |
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Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Dim 17 Mar 2013 - 14:45 | |
| - eXPie a écrit:
- A cause/grâce au film qui vient de sortir (en décembre 2012, film de Joe Wright), une "nouvelle" traduction est sortie, chez Pocket.
Le prix mis bien en évidence semble être le principal argument de choix de cette version plutôt qu'une autre. - eXPie a écrit:
- (au fait, pour Anna Karenine, il vaut mieux éviter la traduction chez Pocket, parue il y a peu, on en parlait un tout petit peu avant, page 6 du fil).
Oh le principal argument contre cette édition, c'est la laideur de la couverture ! Est-ce que tu sais si cette édition est correcte ? | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Dim 17 Mar 2013 - 18:20 | |
| - Kannskia a écrit:
- Est-ce que tu sais si cette édition est correcte ?
Je l'avais feuilletée, le texte m'avait semblé "normal". Après, pour le choix d'une version ou d'une autre, il y a aussi la mise en page, la taille du texte... et les notes, qui comptent. C'est vrai que la version Pocket, en plus, a une couverture vraiment pas belle (ils ont vraiment dû faire des économies sur tout). | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Dim 17 Mar 2013 - 21:24 | |
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| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| | | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Mar 19 Mar 2013 - 21:33 | |
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| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Mar 19 Mar 2013 - 22:53 | |
| - colimasson a écrit:
- Je ne me défiles pas ! Un conseil prioritaire pour les nouvelles de Tolstoï ? Histoire de m'aider à faire un choix...
Alors dans le peu que j'ai lu, La Mort d'Ivan Ilitch est la plus indispensable | |
| | | unmotbleu Sage de la littérature
Messages : 1329 Inscription le : 08/03/2013 Age : 65 Localisation : Normandie Rouen
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Mar 19 Mar 2013 - 23:18 | |
| Je n'ose ajouter de commentaire sur Tostoï...juste dire mon admiration.
en laissant mon esprit vagabonder je me suis souvenu de Renée (54ans) concierge d'apparence insignifiante et bébête qui cache une femme sensible et cultivée, fervente lectrice de Tostoï . Vous aurez reconnu le touchant personnage principal de "l'élégance du hérisson" / MURIEL BARBERY | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Mar 19 Mar 2013 - 23:24 | |
| - unmotbleu a écrit:
- Je n'ose ajouter de commentaire sur Tostoï...juste dire mon admiration.
en laissant mon esprit vagabonder je me suis souvenu de Renée (54ans) concierge d'apparence insignifiante et bébête qui cache une femme sensible et cultivée, fervente lectrice de Tostoï . Vous aurez reconnu le touchant personnage principal de "l'élégance du hérisson" / MURIEL BARBERY Oh oui, un de mes grands coups de coeur ! Merci de rappeler à ma mémoire ce joli souvenir. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| | | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Dim 5 Mai 2013 - 11:20 | |
| - eXPie a écrit:
- Harelde a écrit:
- Je te trouve bien dur avec cette pauvre Anna.
Sa vie n'est pas simple. Pour moi, elle ne maitrise pas sa destinée. Elle tente de récupérer un peu de la couverture à laquelle elle estime avoir droit. Souvenirs déjà assez lointains d'un livre qui m'avait marqué à l'époque. Lévine et Kitty pensent à eux, mais aussi aux autres, à l'univers, à la vie, à son sens ou à son absence de sens, à la direction à donner à leur existence. Anna, pas vraiment. Son amour est un amour exclusif, qui la consume. Très bien. On a assez vite compris... finalement, elle m'a lassée, et je ne cessais de ma demander comment Vronski faisait pour la supporter. En fait, d'autres personnages avaient entendu dire du mal d'Anna, mais une fois devant elle, elle les charmait, par sa présence physique, son charme. Alors que, dans le même temps, Anna pensait des méchancetés. Nous, lecteur, nous lisons les méchancetés, mais nous ne percevons pas le charme d'Anna, sa présence. Oui, j'ai d'ailleurs pensé à Le Portrait de Dorian Gray durant ma lecture. La beauté exceptionnelle de Dorian, on ne la voit pas, tout ce qu'on a, ce sont ses pensées sombres et égoïstes. Il en va de même pour Anna. Si belle et élégante soit-elle, tout ce que nous avons, nous, c'est son intériorité : sa paranoïa, sa méchanceté, sa jalousie maladive, son agressivité... Il y a une évolution dans la façon dont on perçoit son personnage. Au début, on ressent de l'admiration pour elle, on s'extasie devant son courage. Elle assume d'embrasser sa passion au lieu de rester à se morfondre avec un mari qui ne la comble pas. Elle décide, en toute connaissance de cause, de suivre son cœur, d'assumer l'étiquette de paria et de se mettre à dos toute la société à laquelle elle appartenait. Elle apparaît alors comme une battante, une femme forte. Mais plus on remonte le fil des pages et plus elle devient faible et décevante. Elle n'a pas eu les épaules suffisamment solides pour assumer son choix de vie. Elle s'est laissée abîmer, détruire par les affres de la passion. Nous aussi nous avons entretenu une flamme pour elle mais cette passion idéalisée s'est effritée au contact de la réalité. Le schéma classique de l'amour amoureux. On s'amourache pour de mauvaises raisons et on se quitte pour les bonnes raisons, quand on découvre qui est en réalité celle ou celui qui nous avait charmé. Bye bye dopamine, ocytocine, sérotonine et endorphine. Plus le livre avance, plus Anna semble désagréable, prédestinée à une carrière dans le harcèlement. Elle désenchante. Pourtant, je ne suis pas aussi radicale que toi. J'ai continué à éprouver une certaine empathie pour elle, sa détresse psychologique est touchante. Elle effondre son monde intérieur, elle se noie toute seule et c'est humainement difficile de voir quelqu'un se débattre sans réussir à s'en sortir. Un sentiment d'immense gâchis... - Cachemire a écrit:
- Encore une fois je suis sous le charme de la manière d'écrire de Tolstoï qui rend tout ce qu'il décrit tellement présent que je me crois transportée à Pétersbourg au XIXème siècle... L'auteur décrit le monde russe de l'époque presque en entier de la noblesse aux journaliers des champs. Il y en a pour tous les goûts même si l'histoire reste l'amour adultère entre Anna et Vronsky.
- Cachemire a écrit:
- Je viens de terminer Anna Karenine, le livre m'a plu parce qu'il est effectivement beaucoup plus que cette histoire d'amour adultère qui se termine mal.
Oui, heureusement qu'il y a tout ce pan descriptif formidable pour contrebalancer un peu avec le côté " Les Feux de l'amour de St-Pétersbourg" !!! Grâce à cela, c'est un beau roman, très bien construit et il est surprenant de voir qu'Anna n'est qu'une intrigue parmi tant d'autres. Un récit riche de sentiments, de tableaux magnifiques, de personnages vivants... Sacré Tolstoï ! | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Dim 5 Mai 2013 - 22:20 | |
| - Kannskia a écrit:
- Bye bye dopamine, ocytocine, sérotonine et endorphine.
Je verrais bien une quatrième de couv', ou bien un bandeau rouge sur le livre avec cette phrase ! Plus le livre avance, plus Anna semble désagréable, prédestinée à une carrière dans le harcèlement. Elle désenchante. Pourtant, je ne suis pas aussi radicale que toi. J'ai continué à éprouver une certaine empathie pour elle, sa détresse psychologique est touchante. Elle effondre son monde intérieur, elle se noie toute seule et c'est humainement difficile de voir quelqu'un se débattre sans réussir à s'en sortir. Un sentiment d'immense gâchis... - Kannskia a écrit:
- Grâce à cela, c'est un beau roman, très bien construit et il est surprenant de voir qu'Anna n'est qu'une intrigue parmi tant d'autres. Un récit riche de sentiments, de tableaux magnifiques, de personnages vivants... Sacré Tolstoï !
Oui, c'est rudement bizarre, ce titre. Enfin, ça laisse présager quelque chose, et puis finalement ça n'est pas tout à fait ça. Mais les titres de "travail" du roman, "Deux Mariages, Deux Couples", était peut-être trop "spoiler". Mais on se focalise plus sur le personnage d'Anna (même si elle est plus souvent absente que présente, dans le roman), ses décisions et les répercussions de ses décisions, que sur une comparaison de deux types de couples, l'amour passionnel qui finit mal pour cause de manque de dopamine, ocytocine, sérotonine et endorphine ( (c) Kannskia), et puis le couple qui se construit sur des bases plus pensées, moins immédiates. J'aime bien les petits trucs symboliques cachés, aussi (en plus de toutes les analyses de la structure que l'on peut faire). - Citation :
- "Le sac rouge d'Anna est mentionné par Tolstoï au chapitre 2 de la première partie. Il est qualifié de « minuscule », « comme un jouet », mais il grandira. Sur le point de partir chez Dolly et de quitter Saint-Ptersbourg, Anna, dans un curieux accès de larmes, penche son visage empourpré sur le petit sac où elle est en train de ranger son bonnet de nuit et des mouchoirs de batiste. Elle ouvrira ce sac rouge lorsqu'elle s'installera dans le wagon ; elle en tirera un petit coussin, un roman anglais et un coupe-papier pour le couper [...]" (Vladimir Nabokov, Littératures II).
C'est anecdotique, on me dira, et c'est vrai. Mais c'est amusant. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Lun 6 Mai 2013 - 13:54 | |
| La mort d'ivan Ilitch (1886) De la Mort d’Ivan Ilitch nous n’en saurons pas grand-chose, sauf à considérer que cette mort n’est pas celle que l’on définit biologiquement (et encore de manière houleuse) comme l’arrêt des fonctions cardiaque, cérébrale et/ou respiratoire, mais qu’elle est plutôt toute cette étape de la vie qui précède la fin. Nous ne sommes pas dans Guerre et Paix, loin s’en faut. Là où Leon Tolstoï s’attardait des chapitres entiers à décrire le moindre fait anodin de la vie de ses personnages, il s’essaie ici à plus de brièveté. La forme de la nouvelle participe au discours ; puisque Leon Tolstoï cherche à dévoiler l’insignifiance d’une existence, autant la réduire à quelques étapes marquantes et dissoudre le reste dans la fosse de néant qui échoit à chacun. Pour autant, Leon Tolstoï parvient à rester éloquent. En quelques dizaines de pages, il met pleinement à contribution ses personnages et s’ingénie moins à faire le procès de l’absurdité qu’à se moquer de l’hypocrisie bourgeoise. Ce n’est pas du mépris ni de l’aversion que Leon Tolstoï semble éprouver pour cette classe sociale mais plutôt de la pitié. A travers Ivan Ilitch, toute l’inconsistance d’un parcours, inconsciemment dicté par les règles de la convenance et par le souci d’exceller au détriment de son prochain, puis de soi-même, se révèle peu à peu au cours d’une crise de lucidité qui démarre en même temps que la déchéance du personnage. Ivan Ilitch serait-il mort brutalement, par accident ? Il n’aurait jamais douté de la justesse de sa vie et serait resté à jamais bienheureux. Pourtant, son existence n’était pas des plus joyeuses. La vie conjugale lui procurait bien des désagréments -mais il accusait le mauvais caractère de sa femme, sans jamais se remettre en question. Sa profession lui procurait beaucoup d’honneurs et de prestiges dont il en tirait une grande fierté -mais il ne pensait jamais qu’il construisait sa réputation au détriment d’un grand nombre de ses congénères. Sa vie sociale lui paraissait riche et satisfaisante -et il ne devinait pas le désintérêt qu’éprouvaient pour lui ses camarades. Heureusement, la maladie arrive qui, en retirant Ivan Illich de la vie active, lui permettra de revenir sur son existence, d’en examiner la progression et d’analyser la raison de chacun des choix qui l’ont conduit à devenir l’homme qu’il est. Malheureusement, la maladie arrive, qui obligera Ivan Ilitch à prendre conscience de la superficialité de ses relations et de sa profonde solitude –à moins qu’elle ne soit inhérente à tout homme ? Leon Tolstoï se moque d’Ivan Ilitch : il arrache d’un coup son costume de magistrat pour mettre à nu le pauvre petit garçon pleutre et veule qu’il a toujours été. Dans la maladie, il aurait aimé être cajolé, chéri et soigné avec toutes les attentions qu’il croyait mériter. Au lieu de cela, l’hypocrisie bourgeoise préfère taire sa mort prochaine. Plus que de sa maladie, Ivan Ilitch se désespère de l’indifférence de ses semblables, qu’il commence peu à peu à haïr. Avec le temps, la Mort d’Ivan Ilitch a peut-être perdu un peu de sa puissance : aujourd’hui, qui croirait encore aussi fermement que le personnage qu’une bonne situation familiale et professionnelle est forcément signe de réussite ? La naïveté d’Ivan Ilitch est parfois trop grande pour être vraiment crédible, mais permet cependant de mettre en place des scènes où l’humour cynique et cruel de Leon Tolstoï se déchaîne pour notre plus grand plaisir. Le clivage entre l’hypocrisie bourgeoise et le bon sens paysan est également trop marqué pour ne pas être réducteur, même s’il permet de dévoiler une facette plus tragique d’Ivan Ilitch. Quoiqu’il en soit, Ivan Ilitch nous aura bien fait tourner en bourrique. Sa mort est longue et s’évertue consciemment à détruire peu à peu chaque étape de son existence. Et puis, enfin, Ivan Ilitch meurt. Qu’y a-t-il après la mort ? Leon Tolstoï balaie d’un revers de main toute considération eschatologique : après la mort, il n’y a rien d’autre qu’un ballet comique de bourgeois, qui viennent se signer devant le cadavre d’un homme parmi tant d’autres avant de retourner jouer au whist ensemble, autour d’une table et de boissons. Près du lit de mort, Edvard Munch - Citation :
- « Sa seule apparence disait : l’incident des obsèques d’Ivan Ilitch ne peut en aucun cas servir de prétexte pour annuler l’ordre du jour ; autrement dit, rien ne peut nous empêcher, ce soir même, de faire craquer l’emballage d’un paquet de cartes tandis que le valet disposera quatre bougies toutes neuves ; somme toute, il n’y a aucune raison de supposer que cet incident puisse nous empêcher de passer aujourd’hui aussi une agréable soirée. »
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| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Lun 6 Mai 2013 - 14:26 | |
| - Kannskia a écrit:
Sans être aussi extrême, c'est vrai que, j'avais tellement entendu parlé de cet écrivain Russe brillant, que je m'attendais à un style un peu plus sophistiqué. Les répétitions ne m'ont pas gênée mais j'aime les citations de nom, j'ai même tendance à le faire moi-même, je me retiens souvent pour pas reprendre le nom de la personne à laquelle je m'adresse... Donc je n'irai pas le reprocher à Léon Tolstoï ! Pour ma part, j'aime le style sobre et précis de Tolstoï qui ne cherche à faire aucune concession. Là où il m'a un peu déçu dans la Mort d'Ivan Ilitch, c'est dans le fond. Je m'attendais peut-être à des remarques psychologiques aussi poussées que dans Guerre et Paix... - Kannskia a écrit:
- Je trouve qu'il y a une étrange ressemblance entre la mort d'Ivan Ilitch et celle de Nicolas Gogol, décrite dans Le Roman de la Russie insolite de Fédorovski (p 48). Je me demande s'il s'en est inspiré directement, quelqu'un sait ?
Quelques jours avant sa mort, Tolstoï lui avait rendu visite et lui avait parlé de choses anodines. Gogol lui répliqua alors : "Comment pouvez-vous parler de cela en un si terrible moment ?". Il était étendu sur un large divan, les yeux grands ouverts, tournés vers le mur.
Mort de Nicolas Gogol = 1852 Publication de La Mort d'Ivan Ilitch = 1886
Curieux Intéressante cette anecdote... mais entre les deux évènements, beaucoup de temps a passé... Tolstoï long à la détente ? | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Lun 6 Mai 2013 - 14:29 | |
| - eXPie a écrit:
-
Je verrais bien une quatrième de couv', ou bien un bandeau rouge sur le livre avec cette phrase ! - eXPie a écrit:
- Plus le livre avance, plus Anna semble désagréable, prédestinée à une carrière dans le harcèlement. Elle désenchante. Pourtant, je ne suis pas aussi radicale que toi. J'ai continué à éprouver une certaine empathie pour elle, sa détresse psychologique est touchante. Elle effondre son monde intérieur, elle se noie toute seule et c'est humainement difficile de voir quelqu'un se débattre sans réussir à s'en sortir. Un sentiment d'immense gâchis...
Voilà que tu me cites sans me citer Coli, c'est marrant, on lisant ton commentaire, j'ai l'impression que tu as beaucoup aimé alors que dans ton classement d'avril, tu ne lui mettais que 2 étoiles. Je dois te lire de travers | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Léon Tolstoï [Russie] Mar 7 Mai 2013 - 21:25 | |
| - Kannskia a écrit:
Coli, c'est marrant, on lisant ton commentaire, j'ai l'impression que tu as beaucoup aimé alors que dans ton classement d'avril, tu ne lui mettais que 2 étoiles. Je dois te lire de travers Mes classements sont relatifs à chaque oeuvre... en fait mon classement ne vaut rien ! J'ai mis 2 étoiles à ce livre parce que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus consistant. Mais par rapport à d'autres textes, il est vrai que La mort d'Ivan Ilitch mériterait 4 étoiles sans difficultés. | |
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