répérages nouveautés 2010

Irfan Orga, Une vie sur le Bosphore

Citation :

Irfan Orga naît dans une famille prospère, au crépuscule de l’Empire ottoman. Sa mère, une jeune beauté mariée à treize ans, vit retirée du monde, comme il convient aux femmes turques de sa condition. Sa grand-mère paternelle règne sur la famille, en autocrate excentrique et capricieuse, déterminée à préserver coûte que coûte les traditions de son milieu. Lorsqu’éclate la Première Guerre mondiale, la famille est forcée de s’adapter à une existence jusqu’alors inconnue. Le Sultan est renversé, la Turquie devient une république et leur univers feutré bascule. C’est dans ce contexte tourmenté, émaillé de violences, de ruptures et d’actes de courage, qu’Irfan Orga construit son existence, jusqu’à son arrivée à Londres, en 1942. Sept ans plus tard, il écrit le récit de sa vie sur le Bosphore.

je l'ai eu en main hier.. trop, trop, TROP tentant

Février est favorable pour la littérature portugaise,

Chez Actes Sud :


Joao Tordo, Le Domaine du Temps

Citation :

Le point de vue des éditeurs
“Agence MP. Anglais indispensable. BP 808 Lisbonne.”
De sombres contingences familiales poussent un jeune homme d’extraction modeste à répondre à cette annonce sibylline. Au domaine du Temps, un vieux manoir reculé de la province portugaise, il planifie les interventions de Millhouse Pascal, vieillard excentrique et omnipotent. Trois enfants insolents et des visiteurs tourmentés rompent régulièrement la quiétude sépulcrale du lieu et la monotonie d’un emploi qui laisse soupçonner une activité secrète en marge de la légalité. Espions, agents doubles, bourreaux ou mercenaires, les puissants clients qui fréquentent le domaine semblent s’être trouvés à l’épicentre des convulsions du XXe siècle. A grand renfort de psychotropes et d’hallucinogènes, Millhouse Pascal les libère de leurs démons.
Une belle apprentie funambule fait basculer le jeune homme de la fascination dans l’obsession. Il se jette à corps perdu dans une vie qui n’est plus la sienne, un univers parallèle où tout semble léviter en marge des lois du monde. Pour percer les zones d’ombre de cette singulière énigme familiale, il traverse un quart de siècle, de l’Alentejo à New York, dans un équilibre précaire entre passé et avenir, être et non-être, en véritable équilibriste jouant sa vie sur une corde raide.

chez Albin Michel:


Aquilino Ribeiro , Quand hurlent les loups

Citation :

Tout à la fois roman de moeurs, satire socio-politique et récit d’aventures, ce livre picaresque raconte l’histoire d’une révolte paysanne contre la politique de reboisement des terres communales instaurée par la dictature de Salazar au pouvoir dans les années 30. Autour de Manuel Louvadeus, ancien chercheur de diamants au Brésil, magnifique personnage d’insoumis, les rebelles vont s’unir, "hurlant comme des loups affamés", pour garder les maigres terres que l’Etat veut leur confisquer. La répression sera sans pitié.

Alfio Caruso, Willy Melodia

Citation :

Résumé du livre
Nuovaiocche ? C'est ainsi que les Siciliens qui débarquent dans les années 1920 dénomment New York, ville de bruit, de voitures et d'argent. Rien de commun avec l'île natale. Rien, sauf la mafia. Celle-ci est toujours là, qui règle les vies et les morts. Willy Melodia, pianiste à l'oreille absolue, égrène les airs à la mode, du jazz à Frank Sinatra, et pendant vingt ans se laisse porter par les 'amis'. Assis devant son piano, il assiste aux faits et gestes de Lucky Luciano, son protecteur en chef, de Vito Genovese, de Frank Costello. Sans parler de Ben Siegel, ce truand juif un peu fêlé qui rêve de tuer Hitler. Un rêve que Willy Melodia ne partage pas, indifférent aux événements du monde. Lui, derrière son paravent, passe d'une femme à une autre et attend que les amis décident. Willy et son piano accompagnent la marche de l'Histoire, en lui tournant le dos.

avis sur evene.fr

Citation :

Comme toute société secrète, la mafia propose un contexte immédiatement excitant. Grand connaisseur de la Cosa Nostra sicilienne, Alfio Caruso plante ainsi son réjouissant décor dans le New York mafieux des années 1920 à 1930 (ambiance ‘Scarface’ et prohibition), jouant sur des références historiques qu’il maîtrise sur le bout des doigts - ayant déjà publié moults essais sur le sujet, dont un monumental ‘Da cosa nasce Cosa’, en 2000. D’emblée, ses multiples anecdotes paraissent aussi instructives que délectables, et les revirements historiques (notamment à l’égard du régime de Mussolini ou de l’élection de Roosevelt) se voient traités avec un mélange éclairant d’érudition et d’ironie. En un mot, le pari du roman de genre est vite gagné, et l’atmosphère prenante. Mais la très bonne idée narrative de Caruso est d’envisager ces événements réels, truanderies et coups tordus, en suivant le regard oblique de Willy Melodia, pianiste surdoué, intégré au Milieu de façon essentiellement passive. Et c’est toujours en musicien que Willy accompagne les frasques de Lucky Luciano et consorts : c’est-à-dire en rêveur marginal plutôt qu’en homme d’action. Un peu à la manière d’un Forrest Gump artiste, Willy se laisse porter par les rencontres, les hasards, et sa nonchalance confère au roman une tonalité originale, drôle et mélancolique, comme une improvisation désinvolte, loin des clichés du genre. Avec lui, les soubresauts de l’Histoire se mêlent à la musique d’Ellington, comme la corruption politique aux déboires amoureux. La densité historique de la fresque est ainsi allégée par ce spectateur goguenard et sentimental, qui permet à Caruso de trouver le juste équilibre entre l’intime et le collectif, imbriqués avec humour et élégance. Le cocktail italien tient donc toutes ses promesses. On en sort, songeur, avec un réjouissant tournis.

tentant

kenavo a écrit:

Alfio Caruso, Willy Melodia

tentant

Très.

Mars s'annonce bien.. et on pourrait presque se limiter à Actes Sud (s'il n'y avait pas Modiano chez Gallimard )


Henry Bauchau, Déluge

et ne pas oublier


Paul Auster, Invisible
je suis curieuse des premiers commentaires pour me rejoindre sur mes impressions..

et voilà une auteure que j'avais découvert il y a des années avec Terminus nord.. je suis partante à poursuivre


Malika Wagner, Landing

J'ai lu une critique du dernier Paul Auster et ça semble être un grand cru....

Charlie a écrit:

J'ai lu une critique du dernier Paul Auster et ça semble être un grand cru....

je l'ai lu quand il est sorti en anglais.. et c'est en effet un 'nouveau' Auster.. quelques aspects qu'on ne connaissais pas ainsi de ces derniers livres

A vos LAL les parfumés

Le dernier Doris Lessing sort le 10 mars

Tentant

anagramme a écrit:

Tentant

en effet, si je n'aurais pas déjà lu au moins 3 autres bio/bio-romancée sur lui, j'aurais aussi été plus tentée

ton nouveau avatar est extra

kenavo a écrit:

ton nouveau avatar est extra

Merci :)
ça voulait etre un hymne au printemps, mais ce matin j'avais une couche de neige de 20 cms

Il m'a l'air intéressant celui-ci:

LILY Franky, La Tour de Tokyo, Maman, moi et papa de temps en temps , Philippe Picquier

Citation :

Par une star de la scène rock et pop japonaise indépendante, un livre superbe, énergique, puissant, poignant hommage à sa mère et récit de ses années d'enfance puis d'errance et de galère à Tôkyô. Un père violent, looser indécrottable et yakuza à ses heures, une mère forte et généreuse qui voue son existence à son fils. Et, pivot symbolique et ombilic du monde, la Tour de Tôkyô, qui attire les jeunes provinciaux et leur brûle les ailes.
Porté par une langue orale inventive et imagée, mais aussi très maîtrisée, qui transforme progressivement ce récit de la découverte de la ville et de soi en leçon de vie, ce livre est aussi l'emblème de toute une génération. Celle qui, née dans les années 1960, fut trop jeune pour avoir participé aux mouvements contestataires, mais ne s'est jamais reconnue dans l'idéologie du"miracle" japonais. Une génération sans complexes qui refuse de rentrer dans le rang et invente sa propre modernité.

Extrait.

Nezumi a écrit:

Il m'a l'air intéressant celui-ci:

LILY Franky, La Tour de Tokyo, Maman, moi et papa de temps en temps , Philippe Picquier

Citation :

Par une star de la scène rock et pop japonaise indépendante, un livre superbe, énergique, puissant, poignant hommage à sa mère et récit de ses années d'enfance puis d'errance et de galère à Tôkyô. Un père violent, looser indécrottable et yakuza à ses heures, une mère forte et généreuse qui voue son existence à son fils. Et, pivot symbolique et ombilic du monde, la Tour de Tôkyô, qui attire les jeunes provinciaux et leur brûle les ailes.
Porté par une langue orale inventive et imagée, mais aussi très maîtrisée, qui transforme progressivement ce récit de la découverte de la ville et de soi en leçon de vie, ce livre est aussi l'emblème de toute une génération. Celle qui, née dans les années 1960, fut trop jeune pour avoir participé aux mouvements contestataires, mais ne s'est jamais reconnue dans l'idéologie du"miracle" japonais. Une génération sans complexes qui refuse de rentrer dans le rang et invente sa propre modernité.

Extrait.

Le résumé me disait bien, mais je ne suis pas hyper convaincue par les premières pages lues...
Tu nous diras si tu le lis.

Oui, je vous dirai. Je vais d'abord aller le feuilleter en librairie.