répérages nouveautés 2010

Arnaldo Calveyra, Le cahier grec

Citation :

Présentation de l'éditeur
Promenade libre en terre grecque, Le cahier grec épouse les méandres de ce périple sur le sol de l'odyssée mythique, de Corfou à Delphes, Athènes et Epidaure, en ces lieux de mémoire que la langue d'Arnaldo Calveyra investit. Ce long poème en prose questionne les interstices, les béances du temps et de la langue, la mémoire et la mort et revient toujours vers son point de départ : l'enfance et les êtres qui l'ont peuplée.

Madame B. a écrit:

Colimasson, comme Arabella, je te conseille de commencer par les oeuvres plus anciennes d'Auster, surtout par le magnifique Moon Palace qui est l'un de mes livres fétiches.

Moon Palace est vraiment bien même si mon préféré reste à ce jour La nuit de l'oracle, peut-être parce que c'est avec ce roman que je l'ai découvert.

Arabella a écrit:

Il a eu une très grande époque, et les livres qu'il écrit maintenant sont quand même moins convaincants. Je n'ai pas tout lu, mais le voyage d'Anna Blum la trilogie new-yorkaise (Cité de verre, Revanants, La chambre dérobée) et surtout Moon Palace sont pour moi des lectures très marquantes.

Madame B. a écrit:

Colimasson, comme Arabella, je te conseille de commencer par les oeuvres plus anciennes d'Auster, surtout par le magnifique Moon Palace qui est l'un de mes livres fétiches.

Epi a écrit:

Moon Palace est vraiment bien même si mon préféré reste à ce jour La nuit de l'oracle, peut-être parce que c'est avec ce roman que je l'ai découvert.

Vous semblez tous unanimes pour citer Moon Palace alors c'est parti... Je le note à ma LAL en toute confiance !

Francisco de Quevedo, La vie du truand Don Pablos de Ségovie, vagabond exemplaire et modèle des filous

Citation :

Présentation de l'éditeur
Fils de coquin, coquin lui-même et frotté à plus coquin que lui, Don Pablos de Ségovie va tenter de se faire une place dans la cité. Quevedo nous décrit les mésaventures souvent cruelles, toujours cocasses, de ce garçon confronté aux impossibilités d’une ascension sociale. Ce faisant, il nous dévoile comment, dans une Espagne surendettée où le roi lui-même fait banqueroute, la hiérarchie des ordres commence à le céder aux rapports de classe. L’unique noblesse, désormais, est celle que procure Don Dinero, c’est-à-dire l’Argent.

Représentation de la société urbaine du Siècle d’or à travers une satire corrosive, la Vie du truand don Pablos de Ségovie, vagabond exemplaire et modèle des filous reprend les situations et les modèles en vogue dans la littérature de l’époque pour les caricaturer jusqu’à l’extrême.

son fil est ici

Cet auteur n'a pas (encore) de fil sur Parfum.. mais j'ai vu samedi chez mon libraire qu'il y a du nouveau de lui.. et j'en garde un bon souvenir de ma lecture d'un de ses romans dans le temps.. je vais voir de plus près pour faire une lecture et lui ouvrir un fil



Stephen McCauley, L'(autre) homme de ma vie

Citation :

Présentation de l'éditeur
Richard Rossi se flatte de connaître tous les subterfuges nécessaires pour dissimuler les passions parallèles qui font le piquant de certaines existences. Bien qu'il partage déjà sa vie avec quelqu'un, ce cadre bostonien entretient en effet une relation adultère qui, pour être épisodique, n'en est pas moins mouvementée. Entre péripéties professionnelles, séances à la salle de sport et rendez-vous secrets, Richard navigue à vue jusqu'au jour où il se rend compte que " l'objet de son affection " conjugale n'est pas non plus à l'abri des tentations, et passe de plus en plus de temps dans l'Ohio... Avec sa savoureuse sarabande d'amis, de collègues et de coachs personnels, cette comédie de moeurs s'inscrit dans la veine ironique des précédents romans de Stephen McCauley. Si l'on y retrouve avec plaisir la fine psychologie et les subtiles reparties de ce maître du comique, L'(autre) homme de ma vie témoigne également d'une inflexion nouvelle dans l'oeuvre de McCauley, plus grinçante, teintée de mélancolie.

kenavo a écrit:

Cet auteur n'a pas (encore) de fil sur Parfum.. mais j'ai vu samedi chez mon libraire qu'il y a du nouveau de lui.. et j'en garde un bon souvenir de ma lecture d'un de ses romans dans le temps.. je vais voir de plus près pour faire une lecture et lui ouvrir un fil

Tiens, il me semble que j'ai vu un livre de lui sur mes étagères ce week end mais je ne me souviens plus du titre. Je vais regarder ça de plus près parce qu'en plus, je n'ai aucune idée de la façon dont ce livre a pu attérir chez moi.

Epi a écrit:

Tiens, il me semble que j'ai vu un livre de lui sur mes étagères ce week end mais je ne me souviens plus du titre. Je vais regarder ça de plus près parce qu'en plus, je n'ai aucune idée de la façon dont ce livre a pu attérir chez moi.

voilà l'avantage de livres bien rangés dans les étagères
et je ne peux te dire combien de livres j'ai rencontré en rangeant, me posant cette question: "mais comment est-ce qu'il est arrivé chez moi?"

J'ai déjà dépensé mes sous avec Kawase Hasui mais ceux qui aiment les estampes japonaises craqueront peut-être pour

Hiroshige ; sur la route du Tôkaidô

Citation :

Dans les années 1830, Hiroshige fut l'auteur de plusieurs séries de gravures illustrant la célèbre route entre Tokyo et Kyoto qui inspira tant de scènes aux poètes et romanciers japonais. Ce coffret contient le fac-similé du petit Tôkaidô, jamais reproduit jusqu'ici, la description des 53 stations décrites par l'artiste dans une plaquette, ainsi qu'un album comparatif où sont reproduites d'autres variantes de ces stations provenant de différentes séries de format varié. C'est toute une culture et toute une civilisation qui défilent sous nos yeux par cette route et ses ponts, paysans, pêcheurs, passants attardés sous l'averse, aubergistes, porte-faix, soldats, seigneurs, marchands de toutes pratiques avec un sens du mouvement et du détail très pittoresque.

Editions Hazan. 35 €

Nezumi a écrit:

J'ai déjà dépensé mes sous avec Kawase Hasui mais ceux qui aiment les estampes japonaises craqueront peut-être pour

Hiroshige ; sur la route du Tôkaidô

je l'avais vu parmi les nouveautés.. mais tout d'abord j'ai deux livres de lui.. et puis tout comme toi, Noël est terminé
mais en effet, cela doit être aussi un très joli livre

C'est plus une réédition qu'une nouveauté, mais qu'importe, Elie Faure, Histoire de l'art. :

Edition intégrale en un volume.
L'introduction commence par un extrait d'une lettre de Céline à Faure : "Mon Dieu, comme je regrette que votre Histoire de l'Art n'ait pas 35 volumes ! Alors la vie serait autre !" (1933). Voir le fil d'Elie Faure, ici.

Irène Frain, Le navire de l’homme triste: et autres contes marins

Citation :

Présentation de l'éditeur
Aux temps anciens, les fées peuplaient les îles de la mer. En ces temps-là, la mer était douce et l'on pouvait la boire comme l'eau des fontaines. Sous les vagues vivaient des créatures merveilleuses. Sur les lointains rivages où les marins bretons dirigeaient leurs vaisseaux, ils rencontraient parfois des géants redoutables.
Si vous ne craignez ni sorcière ni diable, suivez la mer cruelle. Vous rencontrerez des damnés et leurs vaisseaux fantômes, des amoureux maudits, une princesse qui trinque avec les matelots, des rats qui tuent... « Le diable commande à la mer », disent les marins ; mais souvent le démon perd la partie et les flibustiers n'ont pas de place au paradis.

son fil est ici

kenavo a écrit:

Irène Frain, Le navire de l’homme triste: et autres contes marins

Citation :

Présentation de l'éditeur
Aux temps anciens, les fées peuplaient les îles de la mer. En ces temps-là, la mer était douce et l'on pouvait la boire comme l'eau des fontaines. Sous les vagues vivaient des créatures merveilleuses. Sur les lointains rivages où les marins bretons dirigeaient leurs vaisseaux, ils rencontraient parfois des géants redoutables.
Si vous ne craignez ni sorcière ni diable, suivez la mer cruelle. Vous rencontrerez des damnés et leurs vaisseaux fantômes, des amoureux maudits, une princesse qui trinque avec les matelots, des rats qui tuent... « Le diable commande à la mer », disent les marins ; mais souvent le démon perd la partie et les flibustiers n'ont pas de place au paradis.

son fil est ici

hu, c'est pour moi ça!
Merci pour l'info Kenavo!

Suny a écrit:

hu, c'est pour moi ça!

alors ce commentaire est aussi pour toi

kenavo a écrit:

Suny a écrit:

hu, c'est pour moi ça!

alors ce commentaire est aussi pour toi

Hmm, j'ai hâte de savoir pourquoi la mer a le goût de sel

Suny a écrit:

Hmm, j'ai hâte de savoir pourquoi la mer a le goût de sel

tu peux aussi trouver cette réponse dans un conte viétnamien, sublimenent raconté par Minh Tran Huy, dans le livre Le Lac né en une nuit, j'en parle ici