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| John Hillcoat | |
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+7eXPie traversay Queenie Maline coline Epi Marko 11 participants | |
Auteur | Message |
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Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: John Hillcoat Mar 12 Oct 2010 - 4:01 | |
| Merci eXPie! - Spoiler:
Parce que dans le film, le petit garçon est recueilli par une famille typique - juste un peu sale mais sinon, en pleine forme- il y a même un petit chien qui remue la queue , et ça ne fait pas du tout délire ou quoi que ce soit, et vraiment..
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| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: John Hillcoat Mar 30 Aoû 2011 - 15:50 | |
| - traversay a écrit:
- Queenie a écrit:
The proposition
Réalisé par Hillcoat, celui qui a vraiment pas si mal réussi l'adaptation de La Route de Cormac McCarthy... et qui du coup voit son film d'avant sortir sur les écrans français. Western australien, donc, qui du point de vue du scénario reste sur un schéma ultra codifié. Plus intéressante est la forme, assez contemplative tendance cosmique (cf les premiers Peter Weir), trop esthéthisante à mon goût mais d'une belle densité. Et puis des moments de violence à la Peckinpah, brefs mais marquants. Interprétation impeccable avec une mention spéciale à deux seconds rôles : John Hurt et Emily Watson. Globalement intéressant pour comprendre que Hillcoat était The right man pour diriger l'adaptation de La route. Cinéaste à suivre s'il ne se Hollywoodise pas trop.
C'est vrai qu'il n'en restera pas grand chose de ce film. On sent les envies d'un regard autre sur le Western, plus dense, plus contemplatif, plus brut, plus vrai. Mais ça pêche un peu. Des passages vraiment un peu lourds au final (je n'ai globalement pas aimé les passages avec la femme du "sherif"), souvent ceux qui sont en dehors de l'action, qui essayent de donner du poids au récit. Les phrases poétiques ne trouvent pas la résonance qu'elles devraient, et le personnage du chasseur de prime est vraiment too much (dans le jeu), et ne sert à rien finalement. Mais de bons moments, et on sent bien le poids de la chaleur, de la crasse, de la violence. | |
| | | pascal brutal Espoir postal
Messages : 34 Inscription le : 02/12/2011
| Sujet: Re: John Hillcoat Lun 27 Fév 2012 - 23:27 | |
| Ghosts...of the Civil Dead, Johne Hillcoat (1988)
Avec "Ghosts...of the Civil Dead" John Hillcoat met un coup de poing à la gueule de la société... en commençant par celle du spectateur. Il est rare de voir un film possédant une telle violence psychologique et physique. Basé sur une histoire vraie, le film se gorge de haine ambiante de seconde en seconde jusqu'à l'explosion finale.
Pourtant le film commence sur un long travelling filmant le désert australien dans lequel se trouve la prison. Les grands espaces que l'on peut apercevoir ne sont pas là pour donner un sentiment de liberté mais plutôt pour annoncer un isolement total.
Puis le réalisateur opère une lente plongée dans cette prison haute sécurité et le film se transforme en huis clos dont on ne ressortira pas indemne. Chaque personnage est présenté succinctement, en tant que prisonnier et non en tant qu'homme. Le film se met alors à osciller entre fiction et réalité, et se travestit en documentaire fictif.
Véritable psychanalyse du milieu carcéral, "Ghosts...of the Civil Dead" dénonce avec brutalité et de manière primaire la condition humaine dans les prisons. Faits réels ou pas, le procédé utilisé est le même que Bunuel dans "l'Ange Exterminateur". John Hillcoat cloisonne ses personnages et les isole à outrance pour en observer les conséquences. Il en résulte une anarchie primaire où chaque personnage devient un animal dangereux, même en cage. Nick Cave, qui a également co-réalisé ce film est d'ailleurs plus qu'impressionnant dans ce film. Le mot animal n'est d'ailleurs pas assez fort pour décrire cette explosion de violence et le film est à deux doigts de devenir un film d'horreur vers la fin, le réalisme en plus.
"Ghosts...of the Civil Dead" est un mauvais moment à passer sur le plan humain car il sonne plus que juste. Mais il est rare de voir tant d'intelligence émaner de la bestialité. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: John Hillcoat Ven 14 Sep 2012 - 20:13 | |
| Des hommes sans loi - Citation :
- 1931. Au cœur de l’Amérique en pleine Prohibition, dans le comté de Franklin en Virginie, état célèbre pour sa production d’alcool de contrebande, les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires : Jack, le plus jeune, ambitieux et impulsif, veut transformer la petite affaire familiale en trafic d’envergure.
Nick Cave au scénario et à la BO, John Hillcoat à la réalisation : le tandem australien revient avec un film on ne peut plus américain puisque situé en pleine époque de la prohibition. La mise en scène tente de donner de l'ampleur à une histoire qui revendique son attachement au cinéma hollywoodien des années 30 et 40 : le film de gangsters dans la plus pure tradition avec ses bootleggers, qui rêvent de passer de l'artisanat à l'industrie, ses flics corrompus jusqu'à la moelle et les hommes de main du procureur, mauvais comme des teignes. La caractérisation des personnages est l'aspect le plus réussi : le méchant est atroce à souhait et la fratrie qui devient une légende en échappant à tous les traquenards, particulièrement bien dessinée. Pour le reste, Des hommes de loi est d'un classicisme trop marqué, au gré d'une intrigue qui se traîne, confuse parfois, où les scènes de violence témoignent d'une sauvagerie inutile. Cette illustration d'une période tellement traitée dans le cinéma américain manque d'originalité pour séduire, sans idées neuves à proposer et dénuée de la moindre émotion. Une réelle déception. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: John Hillcoat Sam 15 Sep 2012 - 21:13 | |
| - traversay a écrit:
- Pour le reste, Des hommes de loi est d'un classicisme trop marqué, au gré d'une intrigue qui se traîne, confuse parfois, où les scènes de violence témoignent d'une sauvagerie inutile. Cette illustration d'une période tellement traitée dans le cinéma américain manque d'originalité pour séduire, sans idées neuves à proposer et dénuée de la moindre émotion. Une réelle déception.
Ah, il y avait pas mal de bonnes critiques, pourtant, j'avais été assez tenté... avant de te lire. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: John Hillcoat Sam 15 Sep 2012 - 21:22 | |
| La bande annonce m'a donné l'impression d'un film très aseptisé. Sorte de musée Grevin assez figé. Ça m'a un peu refroidi. | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: John Hillcoat Dim 16 Sep 2012 - 15:27 | |
| Des hommes sans loi
Je suis encore plus réservé que traversay pour ce qui a constitué une nette déception. J'ai eu l'impression que John Hillcoat n'était porté par aucune vision de mise en scène pour soutenir son projet en effet peu original. L'enchaînement des épisodes de violence devient vite un passage obligé et ces séquences apparaissent insignifiantes voire relativement complaisantes. Tom Hardy et Guy Pearce apportent un mimimum de tension et de présence à leur personnages, mais Shia LaBeouf est encore lassant dans son statut de jeune premier et Jessica Chastain est sous-employée pour un rôle qui aurait mérité davantage de développements. Hillcoat cherche une ampleur dans son évocation de la prohibition sans jamais pouvoir la trouver, et doit se contenter d'une proposition anecdotique et sans âme. | |
| | | Chymère Sage de la littérature
Messages : 2001 Inscription le : 21/07/2013 Age : 41 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: John Hillcoat Dim 20 Mar 2016 - 18:57 | |
| Atlanta, sa banlieue chaude, sa délinquance entre Maras et mafia russe... Et une bande, de flics ripoux et d'anciens des Forces spéciales, à la botte de la dite mafia russo-juive et de sa redoutable cheffe. Au final, un thriller efficace et racé, sombre et violent... presque post-apocalyptique, en un sens, de par son cynisme désabusé sur le genre humain... Vraiment bien foutu, même s'il est franchement violent (pour moi, c'est pas un problème, mais je conçois que ça puisse déranger). | |
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| | | | John Hillcoat | |
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