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| Anton Tchekhov [Russie] | |
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Auteur | Message |
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tom léo Sage de la littérature
Messages : 2698 Inscription le : 06/08/2008 Age : 61 Localisation : Bourgogne
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Mar 9 Nov 2010 - 21:39 | |
| Aujourd’hui je veux vous présenter un lieu, Melikhovo, où Anton Pavlovitch Tchekhov a vécu ensemble avec ses parents et une sœur (pour lesquels il pourvoyait) dans les années 90 du XIXième siècle. Monument à l’entrée : Melikhovo est situé à peu près à une soixantaine de kilomètres au Sud de Moscou, dans les environs de la ville de Tchekhov. Aujourd’hui cet ensemble est ouvert comme musée aux visites du public. Tchekhob avait dans le voisinage une très bonne réputation : il avait fondé trois écoles locales et un poste de pompiers (si essentiel dans une région où, jusqu’à aujourd’hui, on continue à construire beaucoup en bois). Certains oublient que l’écrivain était avant tout aussi médecin et qu’il a exercé ici, dans un ambulatoire sur le terrain de sa maison. Ambulatoire Intérieur Dans le jardin magnifiquement entretenu (arbres, fleurs, légumes) on trouvera aussi une petite maison à part où Tchekhov se retirait pour travailler. C’est ici, selon les inscriptions, qu’il a écrit par exemple « La mouette ». Maison du jardin La « grande » maison est somme toute assez modeste et on ne peut pas la comparer avec des palais ou domaines extravagantes. Voici la chambre à coucher : Tchekhov semble avoir détesté les odeurs de la cuisine ; donc un moment donné on a construit à une dizaine de mètres de la maison principale une petite dépendance avec cuisine et chambre des servantes. La cuisine se présentée comme une « natura morta » : | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Mar 9 Nov 2010 - 21:58 | |
| Merci, Tom Leo pour ce photo reportage sur Tchékhov. Hier soir, j' ai vu Tolstoi à la télé ! Oui, il avait accepté de se laisser filmer dans sa grande maison de Yasnaia Poliana, un très bel endroit. Tostoi a du avoir des regrets parceque les journalistes sont venus finalement filmer sa mort. Et à ce moment-là, enfin un peu avant, il était faché avec le cinématograhe... | |
| | | Onuphrius Main aguerrie
Messages : 551 Inscription le : 29/10/2010 Age : 35 Localisation : Seine-Maritime
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Mar 25 Oct 2011 - 11:33 | |
| La Cerisaie, 1903
Lioubov Andréevna revient dans sa propriété après cinq ans d'absence expliqués par la mort de son jeune fils. Elle revient dans cette Cerisaie, qui appartenait depuis plusieurs générations à la famille de son défunt mari. Mais il faut se résoudre à vendre le domaine, faute d'argent.
Dans cette maison qui n'est plus que le vestige d'un glorieux passé, les personnages se retrouvent pour finalement mieux être arrachés à ce qui a été le lieu de toute une vie. On retrouve plusieurs personnages typiques de la société russe : l'étudiant sans avenir qui croit en la lutte des classes, le moujik devenu millionnaire, les vieux propriétaires déchus, le vieux valet de chambre qui regrette les lustres d'antan et l'affranchissement des serfs de 1861...
Sur fond de chronique sociale à travers le portrait de la chute d'une famille, Tchekhov donne à voir des êtres dont le destin est joué, des êtres qui jouent à rire pendant que le temps les mène à la mort. Comme le signale Renaud Matignon dans sa préface, tout se défait car tout fuit, et ici, seul la présence d'Ania peut rassurer, avant que tout ne s'effondre avec le tomber de rideau final. Ania, avec son espoir et ses souvenirs d'enfance, fait contrepoids au vieux Firs, dont la présence rappelle à tous que seul le passé peut s'apparenter à la vie. Les souffreteux s'exposent au temps qui aura raison d'eux. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Mar 25 Oct 2011 - 16:40 | |
| Merci Onuphrius pour ton impression sur La Cerisaie ! Toute intervention sur le théatre de Tchekhov sera la bienvenue !
Et sur le reste de son oeuvre, bien entendu... | |
| | | Mina79 Espoir postal
Messages : 27 Inscription le : 21/12/2011
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Dim 5 Aoû 2012 - 23:13 | |
| Bonjour!
Aujourd'hui, je viens de finir de lire la pièce de théatre La Mouette de Tchekhov. Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu une pièce de théatre. J'ai beaucoup aimé. Je la trouve tragique, poignan te, triste avec des personnages très marqués.
J'ai du mal à parler de cette pièce car c'est surtout la souffrance, les rêves, la désillusion, le désespoir, la complexité des sentiments et des relations qui sont mis en exergue à travers les multiples triangles amoureux qui se dessinent tout au long de l'histoire. J'ai été touchée et ceci m'a ramené à un univers théatrale que j'apprécie en tant que lectrice, apprentie comédienne et au niveau de la mise en scène avec la méthode Stanislavski. En lisant cette pièce ça m'a vraiment rappelé les oeuvres de Beckett notamment Fin de partie.
Les deux personnages qui m'ont touchés sont Treplev et Macha. Treplev je l'ai aimé dès le début et je me suis attachée à lui tout au long de l'histoire, sa fin est tragique. Macha je l'ai aimé jusqu'à la fin de l'acte III, elle avait un côté têtu, passionné et lucide (un peu à la Antigone d’Anouilh) mais je trouve qu'à l'acte IV, elle est complètement insensible à la "souffrance" de son époux qui d'un coup a un visage plus humain. Et c'est cette violence dans son rejet qui m'a vraiment dérangé. Nina, ce personnage je l'ai détesté dès le début. C'est comme s'il y avait quelque chose en elle qui m’empêchait de m'identifier bien qu'au début de la pièce je me suis dis qu'elle me ressemblait beaucoup (ses rêves d'actrice, son enthousiasme, son coté rêveur et naïf). Ce personnage évolue de façon spectaculaire tout au long de l'oeuvre. Seulement je trouve ce personnage complètement insensible et cruel vis à vis des personnages qui l'entourent je n'arrivent guère à l’apprécier. J'aime cependant l’opposition de ces deux figures féminines. Elles me font penser d'une certaine manière à Nathalie et Garance dans le film "Les enfants du Paradis" de Marcel Carné.
Voili voilou =) | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Lun 6 Aoû 2012 - 0:05 | |
| J'aime aussi beaucoup cette pièce. Et ça me fait penser que je dois toujours regarder l'adaptation cinématographique de Youli Karassik qui a été rééditée avec une très belle presse. Rien que l'affiche me donne envie. Mais je ne peux pas joindre de photo avec l' iPad. Bande annonce: La mouetteEn plus la musique est d'Alfred Schnittke! Décidément il me poursuit partout celui-la
Dernière édition par Marko le Mer 8 Aoû 2012 - 10:02, édité 1 fois | |
| | | Mina79 Espoir postal
Messages : 27 Inscription le : 21/12/2011
| | | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| | | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Lun 6 Aoû 2012 - 0:27 | |
| Merci pour tes impressions à propos de la Mouette, Mina. Je ne sais pas si tu as lu les nouvelles de Tchékhov. Je parle surtout de celles qui ne sont pas comiques , comme La Steppe, L'Homme à l' étui, La Dame au petit chien, mais empreintes de mélancolie ou de tristesse voilée, où les sentiments sont retenus ou non dits. Où les silences meme et les non dits sont perçus -ou non- par le lecteur...Est-ce que tu ressens de telles choses dans La Mouette ? | |
| | | Mina79 Espoir postal
Messages : 27 Inscription le : 21/12/2011
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Lun 6 Aoû 2012 - 1:01 | |
| - Marko a écrit:
- Mina79 a écrit:
Merci de m'avoir parlé de cette adaptation, je vais essayé de la trouver et de la regarder. En tout cas j'aime beaucoup l'extrait on sent en si peut de temps! Merci encore Rendez-vous bientôt pour en discuter Oui, pas de soucis - bix229 a écrit:
- Merci pour tes impressions à propos de la Mouette, Mina. Je ne sais pas si tu as lu les nouvelles de Tchékhov. Je parle surtout de celles qui ne sont pas comiques , comme La Steppe, L'Homme à l' étui, La Dame au petit chien, mais empreintes de mélancolie ou de tristesse voilée, où les sentiments sont retenus ou non dits. Où les silences meme et les non dits sont perçus -ou non- par le lecteur...Est-ce que tu ressens de telles choses dans La Mouette ?
C'est la première fois que je lis du Tchekhov. Je le connaissais de noms quand je faisais des recherches sur Stanislavski et sa conception du jeu du comédien et de la mise en scène. Tchekhov, je l'ai connu surtout par hasard, j'étais dans le bus pour rentrer chez moi un soir et un homme d'une trentaine d'année s'est assis à coté de moi. Il me parlait avec nostalgie de la Russie et de ses souvenirs et a commencé à me citer les auteurs qu'il aimait, notamment Tchekhov. Quand il parlait de lui, il y avait une telle lumière dans son regard, il avait l'air passionné. Du coup, je m'étais promis de découvrir l'auteur ^^ Etant donné que j'ai beaucoup aimé l'oeuvre, je vais découvrir celles dont tu me parles. En ce qui concerne la mouette c'est compliqué. Tout d'abord, chacun des personnages révèle son amour, ses ambitions, ses doutes, ses regrets ou encore ses rêves. De là se dégage un lyrisme grinçant. En ce sens, il n'y a pas vraiment de non-dit de la part des protagonistes.Leurs peines et leurs tristesses ne sont pas voilés. Mais leur cris de détresse ne parviennent pas à toucher le coeur des autres personnages. Ce silence, ces non dit s'expriment d'une autre manière d'après moi dans cette oeuvre. Chacun des personnages souffres mais chacun d'eux est enfermé dans sa propre souffrance sans que l'objet de leur amour ressente cette détresse car trop occupé à s'occupé de leurs propre ressenti. D'un côté intérieurement chacun d'eux vit un véritable chaos émotionnel et tragique que les personnages expriment tant par la parole, les métaphores ou l'action. De l'autre la destruction de toute humanité dans ce groupement humain qui interagissent sans s'écouter, sans vouloir ou pouvoir ressentir la souffrance que l'autre porte en soi mais que le lecteur lui entends, ressent et perçois. C'est ce contraste qui m'a frappé et qui donne à cette histoire un gout amère et une fin tragique. | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Lun 6 Aoû 2012 - 12:04 | |
| - Mina79 a écrit:
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C'est la première fois que je lis du Tchekhov. Je le connaissais de noms quand je faisais des recherches sur Stanislavski et sa conception du jeu du comédien et de la mise en scène.
Petite précision puisque tu parles de Stanislavski : Les acteurs héritiers de Stanislavski estiment qu'il est du devoir de l'acteur de s'élever au niveau de son personnage. L’acteur doit donc se plonger dans sa mémoire affective, s’intérioriser et créer un passé à son personnage. À une époque où l'interprétation des acteurs était exagérée, empesée et grandiloquente, en plein démarrage de l'ère industrielle ou le rationalisme et le mécanisme pèsent lourdement sur les pensées, Stanislavski propose un jeu fin, léger, sensible, profondément humain. Ses propos, incroyablement modernes, correspondent parfaitement à la vision du théâtre d'aujourd'hui, basé sur la sincérité du jeu et de l'émotion. Source Wikipedia « Il n'est pas de comédien authentique qui n'ait, un jour ou l'autre, emprunté sciemment ou non, quelques-uns des sentiers de cette analyse, que Constantin Stanislavski décrit minutieusement dans son livre. » ( Jean Vilar). Extrait de l'introduction de La Formation de l'acteur par Jean Vilar :« Stanislavski dépouille , l'une après l'autre, l'interprète de ses vanités. Il le dévêt de ses clinquants. Il analyse sans pitié ses faux prestiges. Il détruit absolument le culot et son cousin, le cabotinage. Ce faisant, il offre au comédien une méthode quotidienne de travail, la seule certainement qui, depuis toujours soit efficace. »« Seul le subconscient peut procurer l’inspiration dont nous avons besoin pour créer. » | |
| | | Mina79 Espoir postal
Messages : 27 Inscription le : 21/12/2011
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Lun 6 Aoû 2012 - 12:50 | |
| Merci Coline pour ces précisions qui me donnent envie de replonger dans le livre La Formation de l'acteur qui m'a beaucoup aidé pour certains rôles. | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Lun 6 Aoû 2012 - 14:59 | |
| C' est très bien dit, Mina. Je pense que tu aimeras ses nouvelles. Tchekhov a eu beaucoup d' influence sur des auteurs de tous les pays. Notamment Raymond Carver, poète et nouvelliste américain qui a rendu directement hommage à Tchekhov dans l' une de ses nouvelles : Trois roses jaunes où Tchekhov est sur son lit de mort. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Mer 8 Aoû 2012 - 0:27 | |
| TREPLEV, tristement. - Vous avez trouvé votre voie, vous savez où vous allez, mais moi, je flotte encore dans un chaos de rêves et d'images, et j'ignore pour qui et pourquoi j'écris. Je n'ai pas la foi et je ne sais pas quelle est ma vocation. Le film de Youli Karassik qui date de 1972 me semble un moyen idéal pour découvrir cette pièce. Je l'ai relue juste avant de le regarder et le texte est respecté pratiquement intégralement à l'exception de quelques rares coupes où réaménagements. La mise en scène m'a beaucoup rappelé l'univers de Bergman qui a d'ailleurs lui-même mis en scène La Mouette qu'il admirait. Le climat renforcé par la musique discrètement mystérieuse et dissonante de Schnittke, le jeu formidable de tous les acteurs, habités, tourmentés, vulnérables ou cruels et surtout solitaires, le sens du cadre et des espaces (le jardin, le lac, les intérieurs) contribuent à rendre ce texte vibrant et douloureux. Konstantin (Treplev) m'a fait penser aux héros dostoïevskiens dans sa souffrance et sa fièvre. Artiste novateur (symboliste) incompris par sa mère narcissique et cruelle comme par son amant l'écrivain Trigorine qui incarnent un art plus conformiste. Il est aussi un double d' Hamlet puisque La Mouette est une sorte de transposition de la pièce de Shakespeare (Tchekhov le revendique) dont on retrouve des tirades exprimées par certains personnages. Nina étant d'ailleurs une sorte d'Ophélie au bord de la folie et du suicide. Et on retrouve de la même façon le théâtre dans le théâtre avec cette superbe scène au bord du lac. - Mina79 a écrit:
J'ai du mal à parler de cette pièce car c'est surtout la souffrance, les rêves, la désillusion, le désespoir, la complexité des sentiments et des relations qui sont mis en exergue à travers les multiples triangles amoureux qui se dessinent tout au long de l'histoire.
Tous les personnages ont une existence très forte dans la pièce comme à l'écran. Personne n'arrive à aimer celui ou celle qu'il devrait. Chacun souffre et se fait du mal. Vision très pessimiste des rapports humains qui s'inspire également en partie de Maupassant qui est cité à 2 reprises dans la pièce notamment à travers l'évocation de son récit "Sur l'eau" constitué de méditations où il parlait de la condition de l'écrivain et de la solitude des êtres. Les scènes d'intimité comme les mouvements de groupe sont formidablement bien harmonisés. Le cinéma propose en outre de superbes plans d'ensemble qui sont comme des tableaux. La fin est tragique et laisse chacun encore plus seul. J'ai trouvé particulièrement cruelle cette scène ou Nina évoque l'enfant qu'elle a eu avec Trigorine et qu'elle a perdu. Elle dit que cela aurait fait une courte nouvelle formidable. Rappelant la séquence où Trigorine avait comparé La Mouette morte offerte par Konstantin à une jeune femme libre puis tuée par l'égoïsme de l'homme qu'elle aimait. Cela lui inspirant également une idée de nouvelle. Comme s'il était indifférent aux tourments des autres et ne pensait qu'à son écriture. La mouette c'est aussi l'artiste libre abattu par la critique conservatrice. D'ailleurs tous les personnages à des degrés divers sont pratiquement incapables de s'intéresser à la souffrance des autres. L'autre scène cruelle étant la dispute très violente entre Konstantin et sa mère qui lui dit qu'il est une nullité. Ce qui dans une certaine mesure le condamne. Magnifique pièce et très beau film fidèle qu'il faut avoir dans sa DVDthèque
Dernière édition par Marko le Mer 8 Aoû 2012 - 7:04, édité 1 fois | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Anton Tchekhov [Russie] Mer 8 Aoû 2012 - 1:54 | |
| Moi, c' est inévitablement Les Yeux noirs de Mikhalkov qui me fait penser à Tchékhov. Parce que le film est inspiré de La Dame au petit chien, mais peut etre surtout par l' atmosphère du film (Mi Tchekhov, mi Fellini) et bien entendu le grand Marcello Mastroianni, ce personnage un peu veule, absurde, reveur, mais tellement humain, qu' on est triste avec lui et pour lui. Sa mélancolie rejoint quelque part celle de Don Quichotte... Irrémédiable mais si belle.
Merci Marko pour ton intervention ! | |
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